📢 Sortie de la version Grand Public du rapport 2024 du Haut conseil pour le climat (HCC) 💡 Pour la sortie de la version Grand Public de son rapport annuel, le HCC rappelle l’importance cruciale d’#atteindre la #neutralité carbone de la France en 2050 et d’#engager résolument l’#adaptation, avec une direction claire et stable qui donne de la visibilité aux acteurs économiques, et qui permet de protéger les ménages et les entreprises des impacts du #changement #climatique. ➡️ La France et l’Europe sont durement touchées par le changement climatique, avec des évènements extrêmes plus fréquents et plus intenses (vagues de chaleur, sécheresses agricoles et feux de forêts, précipitations extrêmes et inondations – et des effets croissants de la montée du niveau de la mer sur les littoraux). ➡️ En 2022, les canicules ont entraîné près de 3 000 décès en France et les aléas climatiques près de 11 milliards d’euros pour les seuls dommages assurés. 🛑 Le HCC rappelle que les moyens mis en œuvre pour l’#adaptation demeurent insuffisants. ➡️ Sans action climatique, les #dommages s’aggraveront, réduiront le #PIB et auront des #effets #dramatiques pour les populations les plus exposées. ▶️ Le rapport met en évidence des avancées significatives mais insuffisantes dans la gouvernance et la stratégie des politiques climatiques françaises. Et rappelle la nécessité d'intégrer 60-70 milliards d’euros d’investissements annuels #supplémentaires d’ici à 2030 tout en arrêtant les subventions aux #énergies #fossiles et en renforçant des actions structurelles, pour atteindre la neutralité carbone à horizon 2050. ▶️ Malgré les résultats encourageants du rythme de baisse des émissions territoriales de GES, les données actuelles indiquent que le second budget carbone de la France (période 2019-2023) ne sera pas tenu, notamment du fait de la #forte #diminution des #puits de #carbone des forêts gérées, fragilisés par le changement climatique. ➡️ Les principales fragilités de la trajectoire de la France relèvent : ☀️ de la visibilité insuffisante du déploiement à long terme des #énergies #renouvelables et des #nouveaux #programmes #nucléaires, 🌱 de l’insuffisance des plans visant la #reconstitution des #puits de #carbone forestiers, 🚘 du manque de maîtrise de la demande en #mobilité des personnes et des biens, 🚗 des retards dans le #verdissement des #flottes d’#entreprise, 🏙️ du faible taux de #rénovations #performantes des #bâtiments, 🌾 et de politiques sectorielles ne permettant pas encore d’assurer la transition vers un #système #alimentaire #bas #carbone, résilient et juste. 👉 Lien vers le rapport complet : https://lnkd.in/euvYhaZ7 👉 Lien vers le diaporama de présentation : https://lnkd.in/eQKWaNzE #neutralitécarbone #HCC #transition
Post de iDEE - Pour une économie environnementale
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🌍Le Haut conseil pour le climat a publié il y a deux semaines son rapport annuel 2024, le dernier de sa première mandature. Qu'en retenir ? 🔎Concernant la réduction des émissions territoriales : - On observe une accélération de la baisse des émissions en 2023 par rapport aux années précédentes, du fait de facteurs principalement structurels, même si la douceur de la météo a également joué. - Si les cibles à 2030 semblent désormais atteignables, il faudrait toutefois encore une accélération de 30 % de cette baisse pour être sur la trajectoire de neutralité en 2050. - La plupart des secteurs d'activités ont respecté leur budget carbone sur la période 2019-2023, à l'exception de celui des déchets (tandis que les transports ont "bénéficié" de l'effet Covid pour rester dans les limites). 🔎Concernant l'adaptation au changement climatique : - Au-delà des coûts pour les activités humaines sur des enjeux déjà très matériels (sécheresses, inondations, feux de forêt), il y a également eu une forte dégradation de la capacité d'absorption du puits de carbone français. - La multiplication et l’intensification des événements climatiques entraîne également un risque d'aggravation des inégalités d'exposition au changement climatique selon les territoires, les populations, etc. 🔎Qu'en est-il des recommandations ? - Le HCC appelle à consolider le cadre d'action publique climatique sur le long terme, décliné sur les plans législatif et financier. - Certains secteurs doivent faire l'objet d'un travail d'accélération : il en va ainsi de la rénovation des bâtiments, décarbonation de la mobilité et déploiement des énergies renouvelables. - Sur l'adaptation, le temps est venu de la mise en œuvre pour déployer des solutions dans les territoires et travailler à préserver le puits de carbone d’une part et protéger les ménages et les entreprises d’autre part. - Une poursuite du travail d'alignement et de cohérence vis-à-vis des échelons européen et international est attendue. ▶️ Ces constats et recommandations résonnent avec les priorités à mettre en œuvre d'ici à 2030 pour être sur une trajectoire crédible de transition écologique, détaillées dans notre publication Etape de la Transition Ecologique 2030. https://lnkd.in/emKSNZmt ▶️ Lien vers le rapport du HCC : https://lnkd.in/d3HHYHUF #entreprises #environnement #epe #HCC #Transitionécologique #Neutralitécarbone #Adaptation #ETE2030
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🌍 Le Réveil Climatique de la France : un tournant dans la politique d'adaptation 🌍 👊 L'année 2023 marque un tournant décisif dans la politique environnementale française avec un focus renouvelé sur l'adaptation au changement climatique, une dimension jusqu'ici éclipsée par les efforts d'atténuation. Selon le rapport récent de la Cour des comptes, notre réponse nationale nécessite une réévaluation urgente pour intégrer des stratégies d'adaptation robustes et cohérentes. Ce rapport exhaustif, dépassant les 700 pages, critique l'absence de cadre de référence unifié et de pilotage fort dans la mise en œuvre des politiques d'adaptation, de la gestion des risques côtiers aux normes de construction urbaine. Il met en lumière des lacunes critiques, notamment dans l'adaptation du secteur du logement face à des risques climatiques croissants. Sur ce dernier point, il cite tout de même l'existence d'outil comme notre plateforme cartographique Bat-ADAPT ! 📈 Pourquoi est-ce crucial ? La récente reconnaissance de la probabilité de manquer les cibles de l'Accord de Paris par le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, appelle à une action urgente. L'intégration de l'adaptation et de l'atténuation doit devenir la pierre angulaire de notre politique climatique pour préparer nos infrastructures et nos communautés à un futur incertain. Découvrez plus sur cette nécessité impérieuse de repenser nos politiques publiques pour un avenir durable et résilient dans l'article complet. Un changement n'est pas seulement souhaitable, il est impératif. 🔗 Lire l'article complet : https://lnkd.in/dWyEC7-j #ChangementClimatique #AdaptationClimatique #PolitiqueEnvironnementale #RapportCourDesComptes #SecteurImmobilier Cristhian Molina Calderon, Pauline Vilain-Carlotti, Morgane Moullié-Chauvet, Lois Moulas
Le réveil climatique de la France a sonné
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Le Haut Conseil pour le Climat (HCC) a publié la semaine dernière un rapport qui mérite notre attention. Pour nous, professionnelles et professionnels de la transformation écologique, voici les points clés à retenir : ▶ Il faut arrêter de parler d'inaction climatique : il est à la fois faux et contre-productif de prétendre que rien ne change alors que des politiques climatiques contraignantes commencent à porter leurs fruits. Le rapport du HCC montre que les émissions de gaz à effet de serre de la France ont nettement baissées depuis 1990, que ce soit en termes d'émissions territoriales ou d'empreinte carbone. Le HCC va plus loin : il semble maintenant possible (pas probable : possible) de réduire de moitié de nos émissions territoriales d'ici 2030, si on met rapidement en place les politiques adaptées. Nos émissions territoriales ont baissées de 5,8% entre 2022 et 2023, dont entre 1/3 et 2/3 du fait des politiques publiques de décarbonation, le reste étant dû à la sobriété ou à la hausse des coûts. ▶ Ce n'est pas une raison pour s'autocongratuler ni pour relâcher la pression. Nous sommes à la croisée des chemins : le HCC souligne que les stratégies que la France doit établir pour organiser la production d'énergie bas carbone, la décarbonation de ses activités et l'adaptation de notre société face au changement climatique sont en pause depuis près d'un an, en raison du manque de courage politique du gouvernement actuel. Le HCC indique également que si ces stratégies ne sont pas établies rapidement, il nous sera impossible d'organiser notre mise en sécurité face aux crises climatiques. Que le vote de ces stratégies fasse partie des principales mesures promises par le Nouveau Front Populaire est une bonne nouvelle (reste évidemment à voir ce qu'elles contiendront). L'arrivée du RN au pouvoir, et sa promesse répétée dans son programme publié hier de mettre fin à toute politique écologique contraignante, y compris les plus socialement justes, nous mettrait en danger face aux crises écologiques, et rendrait inutiles une grande partie des efforts menés ces dernières années. ▶ Le rapport du HCC insiste particulièrement sur le besoin d'un plan national d'adaptation face au changement climatique (qui, contrairement à ce que l'on entend encore trop souvent, n'implique pas un abandon de l'atténuation, mais constitue au contraire son complément essentiel). Il faut organiser l'isolation thermique de nos bâtiments de manière à préserver autant la chaleur l’hiver que la fraîcheur l'été, réduire l'artificialisation des sols et reloger les personnes habitant dans des zones de plus en plus inondables pour les protéger face aux risques de submersion, organiser une transformation des pratiques agricoles et des consommations alimentaires pour les rendre résilientes face aux pics de chaleur, à la récurrence des pollutions à l'ozone de basse altitude et à l'effondrement de la biodiversité des sols. (suite et fin en commentaire)
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Très intéressant rapport «Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population» du Haut Conseil pour le Climat. Il dresse une analyse des émissions de gaz à effet de serre, du respect des budgets carbone, des impacts du changement climatique sur la dernière décennie et des besoins d'adaptation et présente l'évaluation du cadre d'action publique en France, des leviers pour l'action climatique nationale et internationale, ainsi que ses recommandations pour améliorer l’action publique en matière de climat. Il reste tant à faire. #RSE #Sustainability #Climat
Rapport annuel 2024 - « Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population » — Haut Conseil pour le Climat
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Début 2023, la phrase avait marqué les esprits : alors que le climat se dérègle, il faut d'ores et déjà se préparer à « une France à +4°C d'ici à la fin du siècle » (contre +1,7°C aujourd'hui), avait prévenu le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, au mois de février. Mais près d'un an plus tard, une question cruciale demeure : concrètement, combien cette adaptation coûtera-t-elle à l'Etat, aux entreprises et aux ménages ? Difficile de répondre avec un chiffre « unique », répond ce vendredi l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) dans un nouveau rapport. Mais une chose est sûre : celle-ci coûtera bien moins cher si elle est anticipée, avec des milliards d'euros dépensés en moins chaque année dans le cas où des actions concrètes seraient déployées dès aujourd'hui. Vers des choix politiques structurants C'est l'une des principales conclusions de son travail sur « les coûts de l'adaptation au changement climatique » remis vendredi à Christophe Béchu, lequel prépare actuellement le troisième Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC-3) sur l'hypothèse, donc d'un réchauffement de 4°C dans l'Hexagone en 2100. Hier, le ministre a d'ailleurs annoncé au 20 heures de TF1 la création d'un « fond d'adaptation » pour « financer les projets de prévention et d'adaptation dans les zones les plus à risque ».
Pourquoi la France doit déjà préparer ses infrastructures à un réchauffement de 4°C
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Le Haut Conseil pour le Climat, organisme indépendant composé de scientifiques et d'experts, vient de publier son 6e rapport sur l’action publique en matière de climat. Voici les points essentiels à retenir ⬇️ 🔻 Baisse des Émissions Brutes : -5,8% Apparente bonne nouvelle mais en partie due à des facteurs conjoncturels (hiver doux, prix de l'énergie élevés). Dans des secteurs clés comme les transports, l'agriculture et la rénovation thermique, les efforts restent insuffisants ! Une urgence à accélérer : ➡️ Pour atteindre les objectifs de 2030, nous devons augmenter notre rythme de réduction des émissions de 30% dans les prochaines années. ➡️ Pour la neutralité carbone à 2050, ce rythme est encore loin d'être suffisant. Plus largement, le problème reste entier : 🌲 Nos forêts ne captent plus autant de carbone que prévu, augmentant les émissions nettes en 2023. 🌍 Les chiffres actuels ne tiennent pas compte des émissions liées aux biens importés, aggravant notre empreinte carbone globale. Les mesures pour protéger les Français·es des effets du changement climatique, comme les inondations répétitives, sont encore insuffisantes. Des inquiétudes aussi face aux annulations de crédits à hauteur de 20 milliards d’, touchant principalement les politiques d'écologie, notamment la rénovation thermique 💰 Des outils de gouvernance climatiques légalement obligatoires n'ont pas été adoptés : Loi de programmation énergie et climat Stratégie 🇫🇷 énergie et climat Stratégie nationale bas-carbone Plan national d’adaptation au changement climatique Programmation pluriannuelle de l’énergie Actuellement, rien ne garantit que les objectifs seront atteints en respectant une logique de justice sociale. La transition s'opère "à l’aveugle" socialement. Retrouvez le rapport complet 👇 https://lnkd.in/d3HHYHUF
Rapport annuel 2024 - « Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population » — Haut Conseil pour le Climat
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🟦 Pour une mise en perspective par secteur. Noter : L’adoption des lois, la publication des décrets et des documents de planification (#SNBC, #PNACC, #PPE) prennent du retard, ce qui fragilise l’action climatique et induit un risque de recul de l’action climatique.
Le rapport annuel 2024 du Haut conseil pour le climat aborde: 👉Les impacts du #changementclimatique 👉Les besoins d’#adaptation 👉Les émissions de #GES et #budgetscarbone 👉L’évaluation du cadre d’action publique 👉L’action de la 🇫🇷 à l’international Les aléas climatiques se multiplient, se cumulent et s'intensifient en #France, en #Europe et dans le monde. Leurs impacts pour la société et les écosystèmes s’aggravent. Les inégalités face à ces expositions sont porteuses d'importants risques sociaux. Les besoins d’#adaptation ↗️ avec chaque incrément de réchauffement supplémentaire. Ils seront d’autant plus importants et coûteux qu’ils seront pris en considération tardivement. Les efforts d'adaptation sont notables en 🇫🇷 mais restent en décalage par rapport aux vulnérabilités et aux besoins. La ↘️ des émissions brutes de #GES s’est accélérée en 2023 : -5,8 % par rapport à 2022 👉 2/3 de la ↘️ observée entre 2022 et 2023 non attribués à des facteurs conjoncturels peuvent s’interpréter comme la part maximale attribuable aux politiques publiques. 👉Le 2è #budgetcarbone en voie d’être respecté pour les émissions brutes mais dépassé en tenant compte des puits de carbone (sous réserve de confirmation des données 2023) Le rythme de décarbonation de la 🇫🇷 se rapproche pour la 1ère fois du rythme attendu pour atteindre les objectifs #climat 2030 : 👉 ↘ 2024-2030 requise (nettes) : 14,7 à 16,1 Mt éqCO2/an 👉Facteur d’accélération par rapport à 2019-2023 : jusqu’à 1,3x + élevé (soit 30% d'↗️) La baisse des émissions brutes pour 2023 atteint le niveau requis, même en considérant les facteurs conjoncturels que le HCC a pu quantifier. Parmi les conditions de réussite : 👉Accélérer la baisse pour les transports 👉Préserver le puits de carbone forestier Les politiques publiques d’#atténuation connaissent des avancées qui se traduisent en résultats mais ne sont pas assez alignées avec l’objectif de #neutralitécarbone 2050. L’#adaptation & la #transitionjuste sont peu prises en compte. L’adoption des lois, la publication des décrets et des documents de planification (#SNBC, #PNACC, #PPE) prennent du retard, ce qui fragilise l’action climatique et induit un risque de recul de l’action climatique. Le cadre d’action publique évolue positivement. L’objectif de 2030 est accessible à condition de : 👉Consolider le cadre d’action publique 👉Poursuivre les efforts dans la durée 👉Publier sans délai les documents cadres relatifs à l’#énergie et au climat Le #Pacte vert de l’#UE et le paquet #fitfor55 fournissent un cadre d’action favorable et appuie la stratégie climat de la 🇫🇷 d'ici 2030. Des efforts doivent être soutenus pour engager au plus vite la mise en œuvre nationale et sécuriser les moyens Le HCC émet 65 recommandations (générales et par secteur) pour améliorer l’action publique en matière de climat, dans son rapport « Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population » 📘 https://urls.fr/OjMMfm
Rapport annuel 2024 - « Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population » — Haut Conseil pour le Climat
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Le rapport annuel 2024 «Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population» dresse une analyse : ✅ des émissions de gaz à effet de serre, du respect des budgets carbone, ✅ des impacts du changement climatique sur la dernière décennie, ✅ des besoins d'adaptation. Il présente également : - l'évaluation du cadre d'action publique en France, -des leviers pour l'action climatique nationale et internationale, -ses recommandations pour améliorer l’action publique en matière de climat. A consulter sur le site du Haut conseil pour le climat, via le lien ci-dessous. #climat #agirpourlestransitions
Rapport annuel 2024 - « Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population » — Haut Conseil pour le Climat
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S'adapter à +4 degrés ? La première mesure à prendre pour mieux s’adapter au changement climatique en cours, c’est réduire drastiquement nos émissions de GES ! Au-delà de cette évidence oubliée, les mesures à déployer en urgence pour lutter contre les effets de la surchauffe planétaire imputable à l’inefficacité des politiques environnementales du passé, sont pourtant simples à énumérer...
Changement climatique : Faut-il croire à l’#adaptation ? C’est parti la France a mis en chantier son 3ème Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) qui vise à préparer le pays à un réchauffement moyen de +4°C à l’horizon 2100. Convenons que l’hypothèse de départ est discutable. Au rythme actuel des émissions de #GES mondiales, il est hautement probable que nous serons bien au-delà de ce seuil très optimiste qui suppose que les Etats respectent leurs engagements de réduction, ce qui est encore moins crédible qu’une promesse électorale. Certes essayer de s’adapter va se révéler indispensable, tant que nous pourrons le faire, car il y a des limites physiologiques qui ne pourront pas être dépassées. Mais attention aux fausses bonnes idées. Dans la tête des partisans du statu quo, s’adapter c’est continuer comme avant… tout en dépensant encore plus de ressources et d’énergie ! Ainsi les canons à neige en zone de montagne où il ne gèle plus, les méga bassines d’eau pour arroser des cultures inadaptées à un climat qui se réchauffe ou encore les climatiseurs individuels dans les villes minérales ne sont que quelques exemples d’une « mal adaptation » qui va nous précipiter encore un peu plus vite vers le chaos. La première mesure à prendre pour mieux s’adapter au changement climatique en cours, c’est réduire drastiquement nos émissions de GES ! Au-delà de cette évidence oubliée, les mesures à déployer en urgence pour lutter contre les effets de la surchauffe planétaire imputable à l’inefficacité des politiques environnementales du passé, sont pourtant simples à énumérer : • Prévoir dans les villes denses : de rénover thermiquement les bâtiments, de peindre les toits en blanc, d’imposer des ombrières à tous les propriétaires et bailleurs, de créer des zones humides riches en biodiversité pour l’évapo-transpiration et des corridors urbains pour faciliter la circulation de l’air, de désartificialiser en renaturant massivement les espaces publics encore occupés à 50% par les voitures individuelles, alors qu’elles ne transportent que 10% des habitants. • Développer la résilience des chaînes d’approvisionnement et de distribution en développant le fret ferroviaire. L’électrification ou « l’hydrogénation » des camions devant rester marginale pour économiser les ressources minérales. • Concevoir des infrastructures en mode bioclimatique et des solutions technologiques à base de low-techs plus résistantes aux températures extrêmes. • Anticiper les plans de continuité des activités, non pas en faisant travailler la nuit les salariés qui vont subir les canicules estivales, ce qui va les épuiser et provoquer des accidents, mais en renonçant à défier l’intolérable…etc. Le temps presse, mettons rapidement en œuvre le PDCA pour Prévoir, Développer, Concevoir, Anticiper – qui ne doit pas signifier « Please Don’t Change Anything », sinon notre troisième PNACC sera surtout l’acronyme de « Pour Notre Ambition Chimérique de Changement ! ».
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Changement climatique : Faut-il croire à l’#adaptation ? C’est parti la France a mis en chantier son 3ème Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) qui vise à préparer le pays à un réchauffement moyen de +4°C à l’horizon 2100. Convenons que l’hypothèse de départ est discutable. Au rythme actuel des émissions de #GES mondiales, il est hautement probable que nous serons bien au-delà de ce seuil très optimiste qui suppose que les Etats respectent leurs engagements de réduction, ce qui est encore moins crédible qu’une promesse électorale. Certes essayer de s’adapter va se révéler indispensable, tant que nous pourrons le faire, car il y a des limites physiologiques qui ne pourront pas être dépassées. Mais attention aux fausses bonnes idées. Dans la tête des partisans du statu quo, s’adapter c’est continuer comme avant… tout en dépensant encore plus de ressources et d’énergie ! Ainsi les canons à neige en zone de montagne où il ne gèle plus, les méga bassines d’eau pour arroser des cultures inadaptées à un climat qui se réchauffe ou encore les climatiseurs individuels dans les villes minérales ne sont que quelques exemples d’une « mal adaptation » qui va nous précipiter encore un peu plus vite vers le chaos. La première mesure à prendre pour mieux s’adapter au changement climatique en cours, c’est réduire drastiquement nos émissions de GES ! Au-delà de cette évidence oubliée, les mesures à déployer en urgence pour lutter contre les effets de la surchauffe planétaire imputable à l’inefficacité des politiques environnementales du passé, sont pourtant simples à énumérer : • Prévoir dans les villes denses : de rénover thermiquement les bâtiments, de peindre les toits en blanc, d’imposer des ombrières à tous les propriétaires et bailleurs, de créer des zones humides riches en biodiversité pour l’évapo-transpiration et des corridors urbains pour faciliter la circulation de l’air, de désartificialiser en renaturant massivement les espaces publics encore occupés à 50% par les voitures individuelles, alors qu’elles ne transportent que 10% des habitants. • Développer la résilience des chaînes d’approvisionnement et de distribution en développant le fret ferroviaire. L’électrification ou « l’hydrogénation » des camions devant rester marginale pour économiser les ressources minérales. • Concevoir des infrastructures en mode bioclimatique et des solutions technologiques à base de low-techs plus résistantes aux températures extrêmes. • Anticiper les plans de continuité des activités, non pas en faisant travailler la nuit les salariés qui vont subir les canicules estivales, ce qui va les épuiser et provoquer des accidents, mais en renonçant à défier l’intolérable…etc. Le temps presse, mettons rapidement en œuvre le PDCA pour Prévoir, Développer, Concevoir, Anticiper – qui ne doit pas signifier « Please Don’t Change Anything », sinon notre troisième PNACC sera surtout l’acronyme de « Pour Notre Ambition Chimérique de Changement ! ».
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