Post de Igor Robinet-Slansky

A LIRE et à diffuser largement

💡 La différence entre les collections patrimoniales et les archives municipales : 📜 Le réseau des médiathèque de la COMMUNAUTE D'AGGLOMERATION DE CASTRES-MAZAMET gère un patrimoine écrit non administratif, c’est-à-dire des manuscrits ou livres imprimés de plusieurs sortes : - Des documents qui appartiennent à l’État qui avaient été confisqués à l’Église lors de la Révolution et qui ont un intérêt particulier (comme une bible manuscrite du XIVème siècle). La médiathèque est alors gestionnaire de ce fonds pour l’État - Des documents qui ont été donnés à la ville de Castres par des notables, leurs manuscrits personnels ou des livres remarquables issus de leur bibliothèque personnelle faite de livres anciens de plus de 100 ans ou rares et précieux. - Un "fonds local" composé de livres écrits par des tarnais ou édités dans le Tarn (et ses alentours) - Des journaux anciens qui ont cessé de paraitre mais aussi une collection de journaux locaux comme la Dépêche du Midi 📜 De leur côté, les archives municipales conservent les documents administratifs anciens de la ville de Castres (état civil, permis de construire, délibérations, cartes, plans, dossiers du personnel de la ville), mais aussi des documents issus de dons, qui permettent d'alimenter la mémoire d'événements ou de personnalités du territoire castrais (cartes postales, brochures, photographies anciennes)

Les archives privées sont des trésors méconnus. Contrairement aux archives publiques, leur conservation n'est pas obligatoire et soumise à la volonté de son propriétaire. Elles recensent cependant des merveilles insoupçonnées. C'est pourquoi explorer les archives privées peut être une véritable aventure, permettant de découvrir des histoires inédites et des détails qui ne se trouvent nulle part ailleurs. Alors, prêts à découvrir les archives privées ?

Connaissez-vous le lien entre Jeanne d'Arc et Rouen ? Jeanne d'Arc, figure emblématique de l'histoire de France, a un lien particulier avec la ville de Rouen. C'est dans cette ville qu'elle fut jugée, condamnée et exécutée. Après avoir été capturée par les Bourguignons en 1430, Jeanne d'Arc fut vendue aux Anglais, qui contrôlaient alors la ville de Rouen. Son procès, mené par un tribunal ecclésiastique, débuta en janvier 1431. Elle fut accusée d'hérésie, de sorcellerie, et d'avoir porté des vêtements d'homme. À la fin de ce procès, Jeanne fut déclarée coupable d'hérésie. Le 30 mai 1431, à l'âge de 19 ans, elle fut condamnée à être brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen. Aujourd'hui, la place abrite une grande croix ainsi que l'église Sainte-Jeanne-d' Arc, un monument moderne dédié à sa mémoire. 25 ans après sa mort, en 1456, un nouveau procès réhabilita Jeanne d'Arc et déclara que son premier procès avait été entaché d'irrégularités et motivé par des raisons politiques. Rouen célèbre aujourd'hui la mémoire de Jeanne d'Arc avec plusieurs monuments. Outre l'église Sainte-Jeanne-d 'Arc, on trouve aussi la Tour Jeanne d'Arc, vestige de l'époque médiévale où elle fut emprisonnée pendant son procès. La figure de Jeanne reste un symbole fort de courage et de patriotisme, et Rouen, ville de son martyre, en garde une mémoire vivante à travers ces monuments et ces événements historiques. #histoire #jeannedarc #patrimoine #rouen

Jurisprudence et code du patrimoine… intéressant !

Le GRAHLF publiera prochainement, sous la plume de son président Lucien Drouot, "Contribution aux preuves de la Maison de Montboissier et à l’histoire de ses terres de Basse Auvergne". À paraître début 2025. Ouvrage de 658 pages, format 21 x 29,5 cm. Tableaux généalogiques, cartes et plans, en noir et en couleur, index des noms et des matières. « L’ensemble apporte des renseignements inédits sur bien des communes actuelles qui firent partie des châtellenies aux mains des Montboissier : Aubusson, Boissonnelle, Viscomtat, Ceilloux, Domaize, Saint Flour l’Étang, Augerolles, Cunlhat, Brousse, Saint-Dier, Auzelle, Echandelis, Condat les Montboissier, St Jean des Ollières, etc..., permettant d’en esquisser l’histoire aux temps anciens. Des photographies, des plans révèlent des lieux disparus. Des documents ressuscitent l’ensemble des aspects de la vie de tous les jours d’une population où puissants et paysans se côtoient, s’estiment, s’accordent, s’entraident ou s’opposent. Rivières, étangs et pêcheries, bois et labours, théâtres de chasse et de braconnage, moulins dont on suit la création, l’activité, au vu de plans, de descriptions et de pièces de procédure. Un accord entre Louis de Montboissier et les habitants de ses terres en 1404, nous fait connaître les noms de tous les chefs de famille en 1404. L’ouvrage s’étend à l’histoire de ces derniers sur décennies et siècles suivants en présentant, testaments, inventaires, contrats de mariage. C’est donc une vue d’ensemble de la vie au pays de Livradois entre grands seigneurs servant en armes, lettrés et diplomates, ecclésiastiques de premier rang, et hommes de labeur dont certains s’émancipent de leur condition et finissent par faire partie de la société des premiers, souvent avec leur appui. Une riche documentation inédite. » https://lnkd.in/dt4jeVAH

📐 L'Ordre Initiatique et Traditionnel de l'Art Royal (OITAR), fondé en janvier 1974 par Jacques de La Personne et huit frères du Grand Orient de France, adopte une approche centrée sur l’étude symbolique et la tradition spirituelle. Il travaille « à la gloire du Grand Architecte de l’Univers », sans exiger de croyance en Dieu.  L’obédience repose sur le Rite Opératif de Salomon, structuré en trois ordres initiatiques — Bâtisseur, Chevaleresque et Sacerdotal. Le rite couvre un total de neuf degrés et favorise une progression graduelle destinée à approfondir la démarche maçonnique.  👉 L’OITAR est structuré comme un Ordre (et non une obédience) en fédération de loges, chacune étant souveraine sous condition de « stricte observance du Rite ». Sa pratique de l’expression orale est une autre de ses particularités : elle vise à enrichir la compréhension du langage symbolique et de la pensée analogique. Établi en France métropolitaine, en outre-mer, ainsi qu'en Belgique, au Canada et à Madagascar, l’OITAR est un ordre mixte de 1 350 membres.  Il sera représenté par son Grand Maître adjoint au Forum des Grands Maîtres, samedi 23 novembre à 14h30, lors du 8e Salon maçonnique de Toulouse.

Pour en savoir plus sur ce titre merveilleux.

Sauvez la Statue de Jeanne d'Arc à Nice : Ne permettons pas que des erreurs administratives effacent notre histoire ! Madame, Monsieur, La statue de Jeanne d'Arc à Nice, récemment installée, est menacée de déboulonnage. La raison ? Le tribunal administratif a jugé que la commande de cette œuvre n’a pas respecté les procédures juridiques. Cette statue, représente un symbole fort de la France : Jeanne d'Arc, héroïne nationale et figure de courage. Elle fait partie de notre héritage et dépasse largement la question des démarches administratives. Accepter que ce simple vice de forme efface un tel symbole serait inacceptable. Dans une époque où le déboulonnage de statues devient malheureusement courant, il est essentiel de résister à cette tentative d’effacer notre histoire et notre identité. Nous ne pouvons pas rester passifs face à ce qui ressemble à un effacement de notre mémoire nationale. La statue de Jeanne d'Arc, comme de nombreux monuments en France, est un témoignage de nos racines. Vouloir la retirer, c’est affaiblir notre héritage et ouvrir la voie à de futures destructions de symboles historiques, sous prétexte de procédures mal suivies. Si nous laissons faire, demain, d’autres monuments pourraient être sacrifiés de la même manière. C’est notre patrimoine, nos valeurs et notre histoire qui sont en jeu ! Ne laissons pas ce déboulonnage se réaliser sans résistance. La statue de Jeanne d'Arc doit rester en place ! https://lnkd.in/ejt9GQ2S

22 avril 1370. La première pierre de la forteresse de la Bastille est posée. C’est le jour où le prévôt de Paris, Hugues Aubriot, pose la première pierre de la Bastille. A l’époque, elle n’a pas encore vocation à devenir une prison. Dans l’esprit de Charles V, il s’agit simplement de renforcer la défense de Paris. D’ailleurs il faut bien comprendre que les défenses de la Bastille sont orientées, non pas vers l’extérieur de Paris, mais vers l’intérieur, c’est-à-dire vers le faubourg afin de protéger une éventuelle fuite de la cour vers Vincennes. Il faut imaginer cet immense édifice, très massif, à l’emplacement de l’actuelle place de la Bastille, avec ses quatre tours — il y en aura bientôt huit — culminant à 24 mètres. La Bastille devient une prison sous Louis XI. Après quoi elle servira d’arsenal, de coffre-fort gigantesque pour le Trésor du royaume, et c’est au début du XVIIe siècle que le cardinal de Richelieu en fera de nouveau une prison d’État. On était envoyé sans procès à la Bastille, sur simple lettre de cachet. Des personnes illustres furent embastillées : le marquis de Sade — qui y écrivit ses Cent Vingt Journées de Sodome —, Voltaire, le duc de Richelieu, Nicolas Fouquet, le Masque de fer. La Bastille est prise le 14 juillet 1789, avant d’être démolie pierre par pierre, une partie étant employée pour la maçonnerie du pont de la Concorde. Aujourd'hui encore, la place de la Bastille reste le point de ralliement des grandes manifestations populaires. C'est aussi l'un des principaux carrefours de la capitale, puisque pas moins de treize voies convergent vers ce rond-point. 🇨🇵🇨🇵🇨🇵