Post de Institut F

🟣 Un 8 mars historique En cette journée internationale des droits des femmes, je veux rendre un hommage appuyé à toutes les féministes, les militantes de l’égalité qui se battent depuis des décennies pour la défense de leurs droits et la reconnaissance de leur liberté à disposer de leur corps. L’entrée dans la Constitution de la liberté de requérir à l’Interruption Volontaire de Grossesse marque une étape importante de l’institutionnalisation de l’égalité. C’est graver dans le marbre de notre loi fondamentale ce droit et je veux ici solliciter la mémoire de ces femmes qui ont martelé ce principe fondamental : « Mon corps, mon choix ». Elles s’appelaient Simone Veil, Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi, elles étaient nos mères, nos sœurs, nos tantes, ces femmes anonymes du MLAC, du Planning Familial, du Mouvement de Libération des Femmes et toutes ces énergies qui faisaient de l’émancipation l’horizon de leurs combats. En 2024, leur héritage devient éternel. Ce message que la France adresse au monde, Marseille s’y associe parce que cette avancée historique, cet acte fondateur, doit devenir la norme partout ailleurs. Et parce que la lutte s’accompagne de symboles et de modèles, nous faisons le choix de féminiser le nom de nos rues pour rendre aux femmes de Marseille et d’ailleurs leur place dans notre histoire. C’est pour cette raison que j’ai décidé cette année de renommer l’esplanade devant le Mucem, l’esplanade Gisèle Halimi. La lutte pour les droits de femme continue mais je sais que nous sommes chaque jour plus nombreux à faire que nos villes s’engagent et changent. À ce 8 mars 2024, victorieux et plein d’espoirs ! #8mars #IVGDansLaConstitution #JourneeDesDroitsDesFemmes #InternationalWomensDay

Intervention de Tapié Genevieve « Les progrès de la parité, vus depuis le territoire d’Occitanie » L’égalité, ce n’est pas de l’assistanat, c’est de la solidarité. Et la parité (autrement dit « l’égale représentation des femmes et des hommes dans les fonctions et les mandats ») ce n’est pas l’égalité. C’est un instrument pour accéder à la réalisation de l’égalité. La parité n’est pas, comme on l’a quelquefois entendu une « invention de quelques militantes politiques pour se faire élire », mais bien un texte réglementaire pour faire évoluer rapidement et de manière irréversible l’accès des femmes au plus haut niveau du partage du pouvoir, parce que « la loi libère » ! Parce qu’elle est égale pour tous. Je voudrais remercier ici l’Université de Toulouse Capitole de m’offrir l’opportunité de régler quelques vielles horloges ; tout en saluant la justesse de ce Colloque à l’initiative de mon «vieil » ami, Sébastien DENAJA. Je voudrais aussi, puisque l’occasion m’en est donnée, applaudir le magnifique équipage qu’il format avec Mme la Ministre Najat Vallaud-Belkacem , tant pour la« fabrication de ce texte » comme cela a été dit ce matin, que pour la promulgation un 4 août, du projet de loi auquel il m’a fait en son temps l’honneur d’associer l’Observatoire régional de la parité d’Occitanie D’abord l’Observatoire régional de la parité d’Occitanie, c’est quioi ? C’est un outil de réflexion et un levier d’action. Il poursuit une action engagée en 2000 en Languedoc -Roussillon, et ouverte en 2016 à l’ensemble de la Region Occitanie et, par son extension en Midi-Pyrénées. Cette action est fondée sur un constat : les femmes sont encore sous représentées dans les lieux de pouvoir, tant politiques qu’économiques. Elle s’appuie sur une conviction : de nouvelles avancées peuvent être réalisées. Elle se manifeste par un engagement : œuvrer collectivement pour que progressent la perception des inégalités et leur effacement progressif par des lois, actuelles et futures. Organe d’analyse de la place des femmes dans les lieux de pouvoir à partir d’études, lieu d’échanges entre responsables économiques et associatifs, élu.es politiques et expert.es, nous sommes aussi une plateforme d’élaboration de propositions y compris sur le plan législatif. Pourvu qu’on accepte de nous entendre ! L’Observatoire intervient en réalisant et en publiant des rapports, en participant au débat public sur la « parité », en organisant des rencontres de réflexion - notamment franco-allemandes pour se frotter à d’autres expériences -, et en contribuant à l’élaboration des lois lors d’auditions à la demande du législateur. Cet outil de réflexion qui trouve sa source dans une quadruple démarche, intellectuelle, militante, politique, européenne est ainsi un levier d’action. Ceci étant, il m’est demandé de vous parler des « progrès de la parité, vus du territoire d’Occitanie ». ...... lire la suite https://lnkd.in/eiipEHZx

Cet été en France, nous étions très nombreux à craindre que le pays bascule dans les extrêmes. Les Français ont donc fait barrage à une majorité d'extrême droite (mais pour combien de temps ?). Aujourd'hui, nous sommes toujours dans une période d'incertitude avec des débats stériles et consternants ces dernières semaines dans la sphère politique et les médias. La société civile doit particulièrement se retrousser les manches pour agir, car la réponse ne viendra pas d'ailleurs pour recréer du lien social et trouver des solutions et les mettre en œuvre à travers de nouvelles formes de solidarité. Avec Tatiana F-Salomon, et l'équipe de #JamaisSansElles, nous développons depuis quelques temps un nouveau chapitre de notre mouvement auquel nous tenons beaucoup : notre pôle junior (dont les membres sont des étudiants et jeunes actifs) pour mettre en place des actions de sensibilisation à l'égalité F/H dans les territoires et porter les valeurs d'un féminisme universaliste. Comme nous l'avons dit à Autun, il y a des signaux inquiétants de recul de l’égalité dans le monde, mais aussi en France et en Europe, on le dit moins. Les droits des femmes sont menacés ici et ailleurs à la fois par les populistes, les conservateurs et les obscurantistes ! Les jeunes qui veulent agir localement peuvent maintenant participer à #JamaisSansElles et plus tard, nous comptons sur eux pour prendre la relève !

[MGF, ACCULTURATION, JEUNES FEMMES GUINEENNES, INTEGRATION CULTURELLE, TRANSMISSION DES TRADITIONS, SENSIBILISATION, BELGIQUE] Entre tradition et intégration : étude des perceptions des mutilations génitales féminines chez les jeunes femmes guinéennes en Wallonie et à Bruxelles. Les résultats révèlent des parcours migratoires et identitaires diversifiés chez les jeunes femmes guinéennes interrogées, entre traditions culturelles et intégration en Belgique. Leurs perceptions des MGF varient selon leurs origines, expériences personnelles et exposition à la culture belge. Certaines considèrent les MGF comme une norme sociale, tandis que d’autres, sensibilisées par leur environnement, les rejettent fermement. L’étude met en avant des dynamiques familiales complexes où les pressions sociales, la transmission des traditions et les normes religieuses jouent un rôle central. Enfin, les réseaux sociaux, les figures religieuses et les témoignages sont identifiés comme des leviers clés pour sensibiliser et lutter contre cette pratique. Elle souligne la nécessité d'initiatives ciblées pour sensibiliser les différentes générations et de stratégies innovantes pour déconstruire les mythes culturels et religieux entourant cette pratique. Cette étude met en lumière la complexité des perceptions des MGF chez les jeunes femmes guinéennes en Belgique, oscillant entre tradition et intégration. https://lnkd.in/eJkcY3Zu Philippe MARTIN Jenny R. Serge Gottot Harimanda Lova Tiana Ivana Milovanovic Celeste Van den Broeck #MGF #AcculturationJeunesFemmesGuinéennes #IntégrationCulturelle #TransmissionDesTraditions #Sensibilisation #Belgique. 

LES FABULEUSES, série théâtrale Longtemps, les femmes scientifiques ont été invisibilisées, même si elles avaient fait des découvertes majeures, qui ont parfois changé la face du monde. Privées des récompenses et de la reconnaissance réservées à leurs collègues masculins, elles ont été oubliées, évacuées de l’histoire des sciences. Cette série souhaite leur rendre justice, en racontant leurs vies, et leurs découvertes.  Ces histoires, qui donnent lieu, chacune, à un épisode de la série, ont eu lieu à des époques, dans des pays et des contextes différents. Et pourtant, le scénario est presque toujours le même : une femme fait une découverte de grande valeur, en collaboration ou en compétition avec un ou plusieurs hommes ; ces hommes se battent pour être reconnus à leur juste valeur, les femmes sont oubliées, voire mises à l’écart, et elles pardonnent… Une même phrase revient dans chaque pièce : « Nous vivons dans un monde où les hommes s’entre-tuent et où les femmes pardonnent. »  Les hommes qui ont croisé le chemin de ces femmes ne sont pas particulièrement mauvais, ils sont simplement englués, comme les femmes elles-mêmes, dans un système qui met ces dernières systématiquement à l’écart. Certes, Lise Meitner avait le malheur d’être juive, à Berlin, sous le régime nazi, Jocelyn Bell n’était qu’une étudiante au moment de sa découverte et Rosalind Franklin est morte avant que soit décerné le prix Nobel pour la mise au jour de la structure de l’ADN. On peut s’accrocher à ces détails pour justifier, au cas par cas, leur mise à l’écart : la série nous montre, au contraire, qu’il faut en chercher la cause dans l’organisation sociale.  EXIL INTÉRIEUR : https://lnkd.in/dYSYnMUz PRIX NO'BELL : https://lnkd.in/enAFzJem L'AFFAIRE ROSALIND FRANKLIN : https://lnkd.in/eksYqfSN

J-1 🔵 Les Rendez-vous de l'Expertise MédiaDev : rassemblement d'une quarantaine d'experts et expertes du Nord et du Sud, ainsi que des représentants et représentantes du Direction des affaires juridiques du MEAE, France Médias Monde, AFD - Agence Française de Développement et autres partenaires, dédié à la promotion de l'égalité femmes-hommes dans le secteur des médias. 🔹 Tuina Clemence participera à cet événement aux côtés d'autres experts et expertes pour partager et échanger leurs expériences. 👉 Quels autres outils, en plus du partage d'expériences, pourraient permettre aux femmes de s'exprimer et de défendre leurs droits dans les médias ? #CFImédias #ProjetEnAction #MédiaDev #Journalisme #Genre #DroitsDesFemmes #SoutienProfessionnel #SécuritéDesJournalistes

Sur les inégalités de genre dans l'Enseignement supérieur et la recherche. Je renvoie aussi à l'Avis de la Commission nationale consultative des droits de l'homme sur l'état de l'enseignement supérieur et de la recherche émis en janvier 2021. Ce dernier pointait déjà cette problématique. Extrait : "Dans le milieu de la recherche, notamment, la distribution des fonds publics sous forme d'appels d'offres via des structures de financement, privilégiant l'esprit de compétitivité sur la nécessité de financements conséquents et pérennes à long terme, entraînent une précarisation des doctorants comme des chercheurs confirmés. A cette impossibilité de planifier des carrières sur des projets de longue haleine s'ajoute la complexité des circuits de financements, chronophage et démotivante. Le financement par projets privilégie la recherche de bénéfices économiques immédiats à la nécessité d'investir les champs de recherche qui s'inscriraient sur des visions de long terme. On observe ainsi une baisse des postes permanents, une hausse de l'âge de recrutement et une précarisation du statut des chercheurs. Ce mode de fonctionnement entérine un déterminisme dans la sélection de profils adaptés aux appels d'offre, au risque d'exclure certains profils scientifiquement valables mais ne disposant ni des codes sociaux et culturels, ni d'une spécialité de recherche susceptible d'attirer des financements. Les femmes sont les premières victimes de cette précarisation, obligées de choisir entre l'instabilité professionnelle et économique du statut de chercheur ou le projet d'être mère (34), ce qui impose de respecter l'égalité des sexes dans le monde de l'enseignement supérieur et de la recherche académique (35)." https://lnkd.in/d6RzBh7J

En septembre 2023, la sixième promotion du Mastère Spécialisé "Expert en affaires publiques européennes" (MSEAPE) de l’INSP a choisi de se placer sous le patronage de Gisèle Halimi, figure majeure du féminisme et des droits des femmes. Son combat pour la libéralisation de l'avortement, la criminalisation du viol et pour la dépénalisation de l’homosexualité a profondément marqué les étudiants du Mastère. Ils se reconnaissent dans les valeurs fortes et d'actualité que cette femme d'exception a défendues avec ferveur : égalité, justice sociale et liberté. Le choix de Gisèle Halimi prend une dimension particulière à la lumière de l'inscription de l'IVG dans la Constitution française en mars 2024, une première mondiale. Cette avancée historique souligne combien le combat de Gisèle Halimi reste pertinent et inspire les nouvelles générations. La fierté de la promotion est d'autant plus grande que le président de la République souhaite inscrire le droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Ce projet ambitieux démontre le rôle crucial que l'UE et ses États membres peuvent jouer dans la progression des droits sociaux, pour une Europe plus juste et plus égalitaire, fidèle à ses valeurs fondatrices. En choisissant le nom de Gisèle Halimi, la sixième promotion du MSEAPE s'engage à poursuivre son combat pour l'égalité et la justice sociale. Inspirés par son exemple, les étudiants aspirent à utiliser leurs compétences et leurs connaissances pour faire avancer les droits des femmes et construire une Europe plus solidaire et plus humaine. INSP - Institut national du service public

[ Moyen Âge au féminin] 🦾 La place des femmes dans la société du Moyen Âge est beaucoup plus centrale qu'on ne veut bien l'imaginer : militaires, médecins, artisanes… 🤝 Les rôles centraux qu'endossaient ces femmes dans la société médiévale du 13e siècle seront à découvrir au château de Clisson les 13 & 14 avril, et au château de Châteaubriant, les 15 & 16 juin, pour deux éditions du "Moyen Âge au féminin". Dans la continuité de l'engagement du Département de Loire-Atlantique pour l'égalité des droits et la lutte contre toute forme de discrimination, ces weekends d'histoire vivante soulignent l'importance historique de la place des femmes dans la société. Les équipes de Grand Patrimoine de Loire-Atlantique ont collaboré avec les étudiant·es du master Histoire publique de Nantes Université pour imaginer cette programmation singulière, qui propose une approche renouvelée des reconstitutions historiques, et qui vient nourrir et interroger notre compréhension de la société dans son ensemble. https://lnkd.in/eaWj6Uvt

🖋️ En particulier aujourd'hui, 8 mars 2024, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, et dans une année marquée par un nombre important d’élections dans le monde, il nous a semblé essentiel d'écrire au sujet du cyber-harcèlement que subissent les femmes politiques. 💡 Notre volonté est ici de sensibiliser autour de cette question mais également de mettre en avant des solutions (juridiques et techniques) pour, à notre niveau, contribuer à la défense des droits des femmes et de la démocratie. 🧑🎓🤝 Ce travail est le fruit d’une collaboration, d’un investissement important et de liens forts entre Cyberwings et le milieu académique. Il atteste de notre volonté de mettre en avant le travail d’étudiants particulièrement brillants à l’image de Loli A. co-autrice de cet article et élève à l’ ILERI - L'institut libre des relations internationales et des sciences politiques.