#BeaujolaisNouvelleGénération Le vignoble du Beaujolais est en train de passer un palier, celui d'une valorisation volontariste liée à une ambition qualitative et commerciale nouvelle amorcée collectivement en 2017. Avec le retour espéré de rendements normaux, le Beaujolais pourra, devra bénéficier d'un effet cliquet en termes de valeur ajoutée, celle-ci étant validée par les acheteurs intermédiaires et surtout finaux. Ce vignoble peut également compter sur le rôle à nouveau moteur des Crus, dont les volumes et le style à 15-30 € TTC, 7,5-15 € HT, contribuent aujourd'hui à réenchanter l'univers des "grands vins de terroirs" (www.ngvt.fr). Go le Beaujolais, go ! https://lnkd.in/d6XneBAX
Post de Jérémy ARNAUD
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Dans un contexte commercial tendu, où globalement les vins ligériens sont en recul sur l’année 2023, les effervescents restent solides. Pour preuve, les vignerons ont misé dessus sur le dernier millésime.
En Loire, les bulles restent dynamiques
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Jérôme Despey Le vignoble a la"boule au ventre ces vendanges"
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VINS, LES GRANDES MUTATIONS (2/4). Alors que les premières vendanges vont démarrer ce vendredi 6 septembre sur le territoire du Beaujolais et que le vigneron Jean-Marc Lafont vient d’endosser la casquette de président d’Inter Beaujolais, la filière viticole affûte ses armes pour faire face à deux enjeux majeurs : l’adaptation au changement climatique et la nécessaire montée en gamme de ses produits. Une stratégie qui se concrétise notamment par le dépôt prochain de demandes de reconnaissance en Premiers Crus pour quatre des douze AOC du territoire.
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VINS, LES GRANDES MUTATIONS (1/4). Alors que la crise de la surproduction a déjà contraint les vignobles bordelais à procéder à des arrachages de vignes, la situation dans les Côtes du Rhône est certes moins dramatique, mais préoccupante. Malgré de premières tentatives pour rationaliser leurs stocks, les vignerons connaissent une chute des prix qui se conjugue à une autre tendance : celle de la déconsommation des vins. Outre la nécessaire diversification de leur production, les vignerons attendent désormais des précisions sur le dispositif d'arrachage étudié par Paris et Bruxelles.
Crise de la surproduction : les vins des Côtes du Rhône n'excluent plus l'arrachage
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La revue de presse du retail : Le syndicat des vignerons indépendants d'Alsace "optimiste" pour les années à venir: Éloignés du système de la grande distribution pour vendre leurs bouteilles, les vignerons indépendants réalisent leurs ventes principalement lors ... ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce
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Ou comment se tirer une balle dans le pied ! Hier, des vignerons du Languedoc ont intercepté et vidé sur la chaussée deux camions-citernes transportant du vin blanc d’Espagne, destinés à la Côte d’Or. Ces vins, destinés à être vendu à l’export environ 1,50 € la bouteille, répondent à une demande bien réelle, comme par exemple sur des marchés comme l’Ukraine. Et soyons clairs : les vins français n’ont ni l’envie ni l’intérêt de s’aligner sur ces tarifs, et c’est tant mieux ! Mais cette demande existe, et ce type de produit participe à notre balance commerciale, un des piliers économiques de la filière viticole. Alors c’est quoi le but ? On saccage des produits qui représentent à peine 2 % du chiffre d’affaires des vins de Bourgogne, juste pour protester. Et si on appliquait cette logique à l’inverse ? « Je suis vigneron américain, dès qu’une palette de Bourgogne ou de Champagne passe la frontière, je la balance par terre. » Inimaginable. Ce genre d’action manque de clairvoyance et ne mène nulle part. En France, la consommation de vins étrangers est infime. Ces camions ne transportaient pas des vins pour envahir nos rayons, mais des produits répondant à une demande bien spécifique à l’export. Le combat est mal placé. 👉 Et c’est là que je veux en venir. Au lieu de perdre du temps à casser des citernes, pourquoi ne pas utiliser ce temps pour vendre son propre vin ? Alors je sais que ceux concernés sont principalement des vignerons coopérateurs, mais la vente, c’est l’affaire de toute la filière. Soutenir les équipes commerciales, participer à des marchés de Noël, que sais je : voilà où l’effort doit se porter. La demande existe, mais elle ne viendra pas frapper à votre porte ou se trouver dans la cuve d’un camion espagnol. En tant que vigneron, je sais à quel point ce métier est difficile. Les revenus sont souvent trop faibles, les défis nombreux, et la colère légitime. Le combat est justifié, mais les moyens choisis, eux, ne le sont pas. Le ras-le-bol, il est là : des actions stériles qui ne font qu’ajouter de la confusion et décrédibiliser un secteur qui mérite mieux. Alors, agissons avec intelligence, trouvons des solutions réelles, et surtout, arrêtons de nous tirer des balles dans le pied.
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La revue de presse du retail : Aude : pour continuer à vivre, les vignerons indépendants font face aux défis climatiques et ...: Oui il manque du vin, mais pas tous les vins". D'autant que les canaux de ventes ont eux aussi changé : à ce jour, la grande distribution ne ... ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce
Aude : pour continuer à vivre, les vignerons indépendants font face aux défis climatiques et économiques
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La revue de presse du retail : Crise viticole en Gironde : Du feu, du lisier et des klaxons devant le géant du négoce Castel: ... grande distribution : Baron de Lestac, Roche Mazet ou Vieux Papes. Le groupe possède également de nombreux grands châteaux comme Montlabert à ... ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce
Crise viticole en Gironde : Du feu, du lisier et des klaxons devant le géant du négoce Castel
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Vignerons Champenois : la tentation du volume ? Vendredi est paru dans le journal de la Champagne - L’Union - un entrefilet qui représente un « cas » passionnant de stratégie pour les grandes écoles et universités et j’en recommande la lecture à tous les enseignants. On y encourage les vignerons de Champagne à suivre la voie tracée par le Bordelais et qui a fait de ce magnifique vignoble un champ de ruines où ne survivent que quelques grandes signatures. Qui a déjà oublié le bordeaux millésime 2021 vendu en avril dans une enseigne de Carrefour 1,66 € ? La recette du désastre est simple : j’ai du mal à vendre mes vins avec rentabilité, alors je vais en produire encore plus. Sans regarder ce que les marchés - et d’abord mes clients « historiques » - sont encore prêts à absorber. De par la concurrence d’autres régions, d’autres pays, d’autres modes d’achat, de consommation et, plus largement, de l’évolution des modes de vie. De par le vieillissement irrémédiable de ma clientèle « fidèle », en l’absence de renouvellement significatif comme d’ouverture vers de nouveaux débouchés, tous ces facteurs me limitant à une source d’activité qui se tarit inexorablement… Je vends à perte, alors je vais essayer de vendre toujours plus, pour compenser. Mais à une clientèle qui s’évapore jour après jour. Pour cela, je vais geler mes prix. Alors que mes coûts de production explosent… Et comme je ne suis pas capable de vendre avec rentabilité à Tours ou St Malo, je me dis que je saurai le faire à Hambourg ou Tokyo ! Il suffira de quelques heures de formation… En amont, les experts-comptables pourront l’affiner, mais chaque bouteille de Champagne vendue par un vigneron à - environ - moins de 17 € TTC gâche les grappes qui l’ont fait naître. Ces grappes représentent à elles seules autour de 10 € TTC en valeur de matière première mise en œuvre pour chaque bouteille. En aval, n’oublions surtout pas les conclusions de l’enquête présentée en février dernier par le Comité : pour la nouvelle clientèle à acquérir puis fidéliser, en gros les 25 / 35 ans, un Champagne affiché à moins de 25 € ne mérite aucune attention. S’ils veulent juste se faire un petit plaisir sans chichi, un crémant d’Alsace, de Loire… ou un Franciacorta vers 14 / 15 € sera parfait. Un « Grand » d’ailleurs plutôt qu’un « petit » de Champagne. En 2023, la profession a réussi un exploit : elle a encaissé autant d’argent qu’en 2022, presque 6,5 milliards d’Euros, en économisant autour de 25 millions de bouteilles ! Oui, la Champagne a gagné sur les deux tableaux. Bien vu, car avec le dérèglement climatique et le souci d’une viticulture plus « verte » les méga-rendements vont s’éloigner dans le rétroviseur. Être plus rentable avec moins de grappes : tant de vignerons Champenois le font déjà, avec succès. 2024 sera moins « fun » car partout soufflent des vents mauvais. Encore une raison de travailler vers le haut valeurs et clientèles, plus que les volumes. On en reparle ?
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Pourquoi le #prix des #vignes dégringole dans le Sud-Ouest ? 🤔 A votre avis ? Evidement, le bon sens saute aux yeux : si le prix du vin produit dégringole, à un moment donné, forcément, la valeur du foncier suit le mouvement baissier... Les chiffres que vient de publier la Safer Occitanie [ndlr, Société d’aménagement foncier et d’établissement rural], portant sur les transactions effectuées en 2023, viennent confirmer cette réalité de terrain « Je n’ai jamais eu autant de mandats de vente d’un côté, et fait aussi peu d’affaires de l’autre». Thierry Rustmann expert des transactions de propriétés, «Depuis la sortie du Covid, les affaires ne sont pas reparties. On le voit aussi à travers les primeurs 2023 en ce moment : les bouteilles ne trouvent pas preneur ». La Gironde – plus grand département viticole du pays – a perdu 20 % de ses marchés ; et même le cognac, commence à tanguer. Les arrachages sont plus d’actualité que les espoirs de reprise. Crise et brouillard L’analyse par appellations est sans appel. L’AOC bordeaux rouge 🍷 –pointe à 9 000 €/ha, soit - 14 % sur 2022. Un chiffre au niveau du bergerac rouge. Blaye-côtes-de-bordeaux plonge (- 23 %) et arrive dans ces mêmes eaux. En France, il n’y a guère que les AOC touraine et muscadet qui soient en dessous (7 000 €/ha). 😧 Les plus grandes baisses girondines se constatent dans le Médoc (AOC haut-médoc, médoc, listrac, moulis), à Lalande-de-pomerol et chez les liquoreux, y compris le sauternes. 🍇 « On dévisse, regrette Claude Gaudin, président de l’Organisme de défense et de gestion (ODG) médoc, haut-médoc, listrac. Beaucoup de propriétés, endettées, ne se développent plus. Il n’y a ni investissement ni visibilité. Certains, qui travaillent bien, auront un avenir, mais combien seront-ils ? » Beaucoup de propriétés sont à la vente, ici et ailleurs. Ce serait également le cas d’une demi-douzaine de crus classés à Saint-Emilion. Les grands crus s’en sortent bien Du côté des grands crus, le paysage est bien différent : les parcelles s’y arrachent encore à prix d’or. On est là sur une autre planète, celle du luxe, du rêve et souvent de l’exportation. En pessac-léognan – AOC qui sort d’une période de surchauffe – les plus beaux terroirs s’échangent à 600 000 €/ha ; c’est 4,5 millions à Pauillac et 7 millions à Pomerol, toujours d’après les comptes tenus par la #Safer. Des montants qu’atteignent également les plus belles parcelles de Champagne et de Bourgogne. Jusqu’où peuvent aller ces baisses pour ces AOC de la région non portées par des crus classés ? « Impossible à savoir mais certains y trouveront leur intérêt » note Thierry Rustmann, qui aime à rappeler un proverbe bien connu des hommes d’affaires : « Il faut acheter au son du canon et vendre au son du clairon ». Autrement dit : acheter quand la situation est menaçante et vendre quand tout paraît favorable. source : https://lnkd.in/dqjD59yx cc Marc Perromat
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