Post de Jacques DABERE

🔍 𝗟'𝗶𝗺𝗽𝗮𝗰𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝘃𝗶𝗻𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵é 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗮𝘃𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 : 𝗼𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝘂𝗻𝗶𝘁é𝘀 𝗲𝘁 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲𝘀 Chaque année, les 𝗳𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝘃𝗶𝗻𝘀 font partie des temps forts du calendrier pour les amateurs de vin et les grandes surfaces. Ces événements représentent une véritable opportunité pour les consommateurs de découvrir de nouvelles bouteilles à des prix attractifs. Mais qu’en est-il pour 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗮𝘃𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 ? Quels sont les avantages et les risques de ces périodes commerciales intenses ? 🎯𝗟𝗲𝘀 𝗼𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝘂𝗻𝗶𝘁é𝘀 : 1. 𝙐𝙣𝙚 𝙫𝙞𝙨𝙞𝙗𝙞𝙡𝙞𝙩é 𝙖𝙘𝙘𝙧𝙪𝙚 Les foires permettent aux producteurs de toucher une audience plus large, souvent moins familière avec leurs vins. C’est l’occasion de capter de nouveaux clients qui pourraient rester fidèles après une première découverte. 2. 𝘿𝙚𝙨 𝙫𝙤𝙡𝙪𝙢𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙫𝙚𝙣𝙩𝙚 é𝙡𝙚𝙫é𝙨 Pour les vignerons, les grandes surfaces et enseignes partenaires peuvent acheter en gros volumes, ce qui garantit des ventes conséquentes sur une courte période. 3. 𝙇𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙩𝙚𝙧𝙧𝙤𝙞𝙧 Ces événements mettent souvent en avant la diversité des régions viticoles françaises, offrant une belle vitrine aux producteurs pour valoriser leur terroir. ⚠️ 𝗟𝗲𝘀 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲𝘀 : 1. 𝙋𝙧𝙚𝙨𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙞𝙭 Les foires aux vins sont souvent synonymes de 𝗿𝗲𝗺𝗶𝘀𝗲𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁𝗲𝘀 , ce qui peut entraîner une baisse de la valeur perçue des produits. Les cavistes peinent à rivaliser face aux promotions agressives des grandes surfaces. 2. 𝙍𝙞𝙨𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙘𝙖𝙣𝙣𝙞𝙗𝙖𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 Pour les cavistes indépendants, ces périodes peuvent représenter un défi majeur. Les clients, attirés par les promotions des grandes enseignes, peuvent délaisser les achats en boutique. 3. 𝙇𝙖 𝙨𝙩𝙖𝙣𝙙𝙖𝙧𝙙𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝙤𝙛𝙛𝙧𝙚 Pour les producteurs, vendre en grande surface peut imposer des conditions strictes, notamment sur les volumes et les marges, parfois au détriment de la diversité et de la qualité des produits proposés. 🔄 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘁𝗶𝗿𝗲𝗿 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝘃𝗶𝗻𝘀 ? 𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗮𝘃𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀, c’est l'occasion de se différencier en jouant la carte de 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝘅𝗶𝗺𝗶𝘁é, 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹𝘀 𝗲𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 et en mettant en avant des vins de niche ou des domaines que l’on ne retrouve pas dans les grandes enseignes. 𝗤𝘂𝗮𝗻𝘁 𝗮𝘂𝘅 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀, une stratégie de diversification des canaux de distribution peut permettre de profiter des volumes des grandes surfaces tout en conservant une identité forte dans des circuits plus spécialisés. 💡𝗩𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗮𝘃𝗶𝘀 ?    Foires aux vins : levier de croissance ou piège à marges ? Partagez vos retours d’expérience dans les commentaires ! #Vins #Caviste #Producteurs #FoiresAuxVins #Viticulture #MarketingDuVin #VenteDeVin

Les vendanges viennent à peine de se terminer et voilà les vins nouveaux, les premiers du millésime. En effet , dès le 17 octobre , des vins présentant le millésime 2024 sont en vente. Si tôt ? Me direz-vous. Les Beaujolais Nouveaux ne sont ils pas dans les rayons le troisième jeudi du mois de novembre ? Tout amateur de vin connait le Beaujolais nouveau . L’engouement suscité autrefois par ce produit est aujourd’hui largement retombé. Mais savez-vous qu’il existe de nombreux autres vins nouveaux, appelés aussi primeurs ? Moins médiatisées que le Beaujolais nouveau , de nombreuses autres appellations proposent des primeurs: Côtes du Rhône, AOP Languedoc, vins de Touraine Val de Loire … Ces vins sont le plus souvent rouges mais existent aussi en rosé et en blanc, comme le Muscadet Vins de Nantes. Encore moins connues les Indications Géographiques Protégées primeurs apparaissent dans les magasins dès le troisième jeudi d’octobre. C’est le cas notamment des Vins Pays d'Oc IGP primeur. Quelles sont les particularités des vins nouveaux ? Les producteurs les élaborent suivant des techniques privilégiant le caractère fruité et la légèreté. Ces vins sont destinés à être consommés dans leur jeunesse , c’est à dire dès qu’ils sont mis en vente. Il n’y a pas d’intérêt à les conserver. Il faut les prendre pour ce qu’ils sont : des vins exprimant la fraîcheur et le caractère du fruit. Leur qualité principale réside dans leur sortie rapide. Ils annoncent la nouvelle année pour le vin , dont ils sont les premiers représentants. Dans les siècles passés , on appréciait les vins nouveaux car les techniques de conservation ne permettaient pas de préserver la qualité des vins durant plusieurs mois. Les récipients utilisés , en bois, étaient difficiles à nettoyer. Des germes pouvaient rester dans ses fibres et provoquer l’altération du vin, le transformant notamment en vinaigre. A l’automne, l’arrivée des vins nouveaux signifiait qu’on allait désormais pouvoir consommer des vins frais , non abimés par la conservation. De ce fait, les vins “vieux”, c’est à dire de l’année précédente, étaient vendus moins chers que ceux de l’année. Si ces temps sont terminés, la joie de déguster des vins nouveaux est restée ! #vin #primeur #nouveau #œnologie #dégustation #formation

Un peu d'optimiste en cette fin de semaine. Non, le sacrifice ou la perte d'identité face à certaines difficultés ne sont pas les bonnes solutions pour sauver le soldat vin qui, franchement, ne va pas si mal que cela. Mais, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne et plutôt que de faire n'importe quoi comme faire des pseudo vins sans alcool, pourquoi ne pas penser à faire mieux, meilleur ? C'est ce que la Bourgogne a choisi de faire, non pas avec des Chevalier Montrachet ou des Grands Echezeaux mais avec des... Crémants de Bourgogne apprend on dans Les Échos du jour. Oui, la Bourgogne peu avare de grandes et belles appellations, se dissipent un peu dans les Crémants comme le bordelais d'ailleurs. Semblerait-il, avec la volonté de monter le son, tant en qualité qu'en valeur. Et c'est bien là le nœud du problème du vin. Faire du jus de raisin de mauvaise qualité que l'on appellera vin a été une solution dans les années 60-70-80 mais, désormais, le consommateur est attiré de toute part par de nombreux produits. Il n'y a que la qualité qui pourra sauver le soldat vin. Valoriser le travail des vignerons plutôt qu'ils ne cèdent leurs âmes à des vendeurs de jus de serpillières. La Bourgogne a d'ailleurs mis en place un véritable plan Crémants de Bourgogne afin de valoriser des parcelles et leur résultat liquide. Souvenons nous que le cahier des charges du Crémant est au moins aussi contraignant que celui du Champagne mais comme le dit l'article, l'hectare de vigne destinée au CdB se vend 70k euros tandis qu'en Champagne, on parle plutôt de un million d'euros. Ce qui n'empêche pas les très bons Crémants de rivaliser avec certains Champagnes de grandes marques pour un prix bien moindre, profitant de la hausse exagérée des prix du Champagne. Et, bien que les volumes du CdB aient baissé de 1,7%, en CA, c'est une hausse de 6,4%. La qualité, la qualité, pas le compromis !!! Jamais !!! Les ventes de CdB, 22,3 millions de cols, ont plus que doublé depuis 2005. Albert Bichot que l'on ne présente plus, propose un Blanc de Blancs pour les maisons Loiseau. On retrouve une Grand Eminent du Domaine Bruno Dangin sur les tables d'un trois macarons new-yorkais, le Eleven Madison Park. Comme le dit si bien Matthieu Dangin, la Côte Chalonaise est propice aux CdB - on a moins de rendement mais beaucoup de fraîcheur en bouche. Inutile de faire des Crémants de Bourgogne sans alcool pour écouler les stocks si la qualité est privilégiée plutôt que les rendements. Agnès Vitteaut-Alberti, Présidente de l'Upecb (les producteurs de CdB) et à la tête de la maison Vitteaut-Alberti (l'un des purs players du CdB) ne dit pas moins - Il nous faut nous cantonner à cette quantité (500k bouteilles par an) et la faire monter en valeur. Surtout que le CdB s'exporte plutôt pas mal (85% de la production du Domaine Bruno Dangin part à l'export). #caviste #cavistes #cavisteindependant #jecourschezmoncaviste #cave #caveavin #vin #vins #winelover #winelovers #alcool #alcools

Aujourd'hui, Les Échos nous apprennent que le Rosé José Garcia a été écoulé en 2023 à 100 000 bouteilles par la marque...née à Paris, Les Niçois. Mieux encore, aujourd'hui, c'est le train qui est visé par ce Rosé portant la face de José Garcia sur son étiquette. En effet, un accord de distribution a été signé avec Newrest pour que l'on puisse trouver ce Rosé en 25cl dans 500 TGV. Ce qui, organiquement, porte les ambitions de ce modeste Rosé vendu en GD à 200 000 cols, tout format confondu, vendus par an. Un chiffre que de nombreux vignerons rêveraient d'atteindre. Un chiffre qui montre surtout combien le marketing et la personnalisation d'un produit peut booster les ventes. Et c'est ce qui manque assurément au vin qui, plutôt que de parler au présent, parle du passé comme si il avait honte de ce qu'il fait pour ne parler que de ce qu'il a fait. Souvent (trop ?), dans la com' du vin, cela commence cela par - domaine familial depuis X générations et repris par le petit fils de Y... mais, franchement, le consommateur, qu'a t-il à en faire de cela. Et cela signifie t-il qu'un néo vigneron est plus illégitime qu'un vigneron né dans le vin et la vigne ? Pas sûr, pas sûr du tout même !! L'héritage n'est pas une vertu, parfois cela peut même être une fatalité. En faisant remarquer à un vigneron que le vin manque de figures tutélaires, il me répondit alors que l'on avait bien Gerard Bertrand. C'est vrai mais qui le connait vraiment malgré une réussite remarquable et indéniable ? Pourtant, quel meilleur ambassadeur que le vigneron ? Plutôt que de se retourner vers le passé, il faut parler du présent, de l'avenir et le monde du vin ne manque pas de personnages emblématiques, sympathiques. Certes, tout cela prend du temps mais plutôt que de narrer des histoires qui se ressemblent, sans goût et poussiéreuses, que les vignerons se mettent un peu plus en avant, cela, la loi scélérate Evin ne l'a pas prévu. Des vigneronnes comme Marielle Michot sont des figures dont le monde du vin a besoin. Et il n'en manque pas. Certes, elle n'est pas José Garcia mais elle a probablement quelque chose de plus que lui, la sincérité et dans le monde dans lequel nous vivons actuellement, c'est une valeur sûre et peu coûteuse. #caviste #cavistes #cavisteindependant #jecourschezmoncaviste #cave #caveavin #vin #vins #winelover #winelovers #alcool #alcools #vigneron #vignerons

#TerroirMarket Au cours des années 2000 et 2010, l’univers des vins blancs s’est développé mondialement en volume via notamment les bulles alternatives. Cette tendance va se poursuivre et même s’amplifier. A partir des années 2010, le blanchissement des vignobles traditionnellement rouges est devenu stratégique (enjeu de diversification de l’offre). Parallèlement, les vignobles déjà connus pour leur production en blanc ont pour les plus ambitieux misé sur une terroirisation plus grande de leur offre de blanc sec. Enfin, depuis les années 1990, les blancs à coefficient de sucrosité trop élevé ont crisé (liquoreux au 1er chef) mais une offre de moelleux plus équilibrés (sucrosité / acidité) progresse à nouveau sur certains marchés depuis le milieu des annees 2010 (cas des Coteaux du Layon). Rappelons qu’en France, le blanchissement du rosé de Provence s’inscrit dans cette dynamique (couleur inspirant finesse et légèreté), passant d’un positionnement de fils de rouge à fils de blanc comme je dis depuis les années 2000. A suivre. Terroir Manager cité dans Les Échos ci-dessous.

Les Grands Crus Classés Français sont-ils encore utiles à la filière?? Voici mon avis. Même s’ils restent difficiles d’accès, déguster ces vins reste une expérience marquante. Il existe un endroit (67 Pall Mall à Londres et Bientôt à Bordeaux ;-) où l'on peut commander un verre de Cheval Blanc de 4cl. Je l’ai fait une fois dans ma vie, et je me souviendrai toujours avec qui, quand, et à quelle occasion. -Bien sûr, ces vins sont enracinés dans une longue tradition qui pèse. -Bien sûr, ces légendes cultivent le "non-marketing", qui, paradoxalement, reste une forme de marketing. -Bien sûr, ces vins ont vu leurs prix exploser. -Bien sûr, certains Bordelais et Bourguignons en subissent encore les conséquences, avec des clients qui ne peuvent plus s’offrir leurs flacons. Mais pouvaient-ils agir autrement face à une demande mondiale croissante ? Je ne dis pas qu’ils sont tous vertueux, mais beaucoup sont des sources d’inspiration incroyables, en France comme à l’étranger : merci à la Napa Valley, aux Italiens, aux Espagnols, aux Australiens... En tant que vigneron, j’ai eu la chance de les côtoyer dans des groupes de travail ou de découvrir leurs coulisses lors d’une visite et croyez-moi quand je vous dis qu’ils sont une source d’inspiration inépuisable. J’aime bien les titiller avec mes idées disruptives ou les battre lors de dégustations à l’aveugle (avec des vins dix fois moins chers ;-)et j’en suis fier, mais je ne leur manquerais jamais de respect. Je sais très bien que nous ne jouons pas dans la même catégorie: nous sommes des "artisans d'art", ils font de la "haute couture". Certains de ces vins sont des locomotives pour toute la filière vin grace à leurs investissements mais pas que : - ils tirent vers le haut les standards de qualité - ils inspirent les techniques de vinification -ils attirent les meilleures techniciens du monde - ils attisent les convoitises du monde entier Alors oui, parfois leur prestige fait de l'ombre aux autres producteurs. Mais au fond, ne devrions-nous pas les remercier de porter si haut les couleurs du vin français ? LaurentD #LMWCT Let's Make Wine Cool Together Jane Anson Chris Myers

La hiérarchie informelle des vins : les clés pour acheter malin et ne pas faire comme moi. Lorsque j’ai commencé à m’intéresser au vin vers 18 ans, j’ai souvent acheté des bouteilles que je trouvais décevantes avant de comprendre qu’il y avait une hiérarchie informelle entre les appellations et les cépages. Si on devait donner quelques exemples, on pourrait dire que le Pinot Noir est jugé plus noble (et donc plus cher) que le Merlot, lui-même plus noble que la Syrah, elle-même plus noble que le Mourvèdre… Pour qui, pourquoi ? Histoire, tradition, notes des critiques, etc. Du côté des appellations, même histoire avec une observation supplémentaire : la spécificité rafle la mise. L’AOC Saint-Emilion Grand Cru est donc plus valorisée (et plus petite) que l’appellation Saint-Emilion, elle-même plus valorisée et plus petite que l’appellation Bordeaux. En général, plus c’est petit, plus c’est limité, donc rare, donc cher. Logique. Ce qui est délicat à comprendre c’est qu’il s’agit parfois de vins produits dans la même région, avec les mêmes cépages qui pourtant ne jouent pas dans la même catégorie. Grosso modo : 4 euros < AOC Bordeaux > 15 euros 10 euros < AOC Saint-Emilion > 80-100 euros 50 euros < AOC Saint-Emilion Grand Cru > 1'000 euros. L’erreur classique quand on débute c’est de succomber aux sirènes des noms ronflants (ou spécifiques) alors qu’on n’a pas forcément le budget. Avec une 10aine d’euros en poche, la reco pour éviter les déconvenues c’est donc de viser le haut du panier d’une appellation qui peut sembler plus simple (ici AOC Bordeaux) plutôt que l’entrée de gamme d’une appellation plus prestigieuse. Pour schématiser avec un exemple qui n’est plus tout à fait vrai aujourd’hui mais qui parlera au plus grand nombre : c’est sûrement plus cool de rouler en voiture asiatique full équipée plutôt qu’en berline allemande sans option. Bien sûr, ce raisonnement vaut si l’objectif visé est le bon rapport qualité / prix. Si l’objectif est d’en mettre plein la vue alors on fait l’inverse 😊.   Si tu veux plus d’infos, n’hésites pas à commenter ou écrire en MP. ___________________________________________________________________________________ PS : ces propos ne font pas bien évidemment pas état de généralités. Il s'agit de questions survenues lors de dégustations avec mes clients. La même logique peut s'appliquer à d'autres appellation Châteauneuf-du-Pape, Barolo, etc.

Tandis qu'hier soir, on célébrait les millésimes en 4 à la Mairie de Bordeaux à l'initiative de l'Académie des Vins, la bonne nouvelle venait plutôt des Vignerons Indépendants de France, ces vignerons ne dépendant pas d'une coopérative, produisant leur propre raisin, en assurer la vinification...bref, des vignerons indépendants qui ne dépendent (presque) que d'eux mêmes. Regroupés en syndicat professionnel, ces vignerons profitent d'une structure de communication, juridique mais aussi, et c'est ce que voit le grand public, d'une force de frappe presque sans égal, les salons. Des salons qui font parfois de l'abattage avec 750 vignerons à la Porte de Versailles mais aussi dans l'intimiste avec celui de Nogent-sur-Marne qui ne regroupe que 80 professionnels. Tandis que l'on annonce que le vin ne se consomme plus comme avant, tant en volume qu'en mode de consommation, certains indicateurs sont plutôt au vert pour le vin. La fréquentation des salons de vignerons indépendants aurait augmenté de 20%. Ce qui s'explique par un certain engouement palpable pour le vin, malgré les Cassandre qui prédisent une chute inéluctable mais aussi par les prix pratiqués lors de ces salons. Moins d'intermédiaires donc des prix plus doux pour le visiteur qui en profite et se laisse (parfois) aller. Tandis que le prix moyen d'une bouteille de vin achetée en GD tournerait autour de 8 petits euros, au salon des VI de la Porte de Versailles, le prix moyen de la bouteille achetée est passé de 14 euros en 2022 à 17 euros un peu plus tard. Et pour ce prix là, on trouve des vins sympas qui, sans verser dans le génie, apportent de la joie et du bonheur dans les verres. Et c'est exactement ce que recherchent les visiteurs de ces salons. Pas des grands crus classés A mais des vins sincères, sans défaut et qui offrent du soleil quand il pleut. Ces salons sont importants pour les vignerons au point que cela peut représenter jusqu'à 25% de leur CA ce qui n'est absolument pas négligeable. Les salons seraient-ils la panacée pour vendre du vin ? C'est bien possible à condition de se renouveler et de bien mailler le territoire afin que tout le monde en profite. Mais n'oublions pas les cavistes qui ont leur rôle à jouer dans la vente et la transmission de la passion du vin qui transforme les consommateurs en amateurs. #caviste #cavistes #cavisteindependant #jecourschezmoncaviste #cave #caveavin #vin #vins #winelover #winelovers #alcool #alcools

#BeaujolaisNouvelleGénération Le vignoble du Beaujolais est en train de passer un palier, celui d'une valorisation volontariste liée à une ambition qualitative et commerciale nouvelle amorcée collectivement en 2017. Avec le retour espéré de rendements normaux, le Beaujolais pourra, devra bénéficier d'un effet cliquet en termes de valeur ajoutée, celle-ci étant validée par les acheteurs intermédiaires et surtout finaux. Ce vignoble peut également compter sur le rôle à nouveau moteur des Crus, dont les volumes et le style à 15-30 € TTC, 7,5-15 € HT, contribuent aujourd'hui à réenchanter l'univers des "grands vins de terroirs" (www.ngvt.fr). Go le Beaujolais, go ! https://lnkd.in/d6XneBAX

🤝La force de la Champagne : jouer collectif🤝  🌟Le champagne s’est intégré dans ma vie comme une de mes boissons préférées, aussi bien à l’apéro qu’au repas et synonyme de partage 🌟 J’apprécie de plus en plus les champagnes vineux, qui ont du corps, presque de la mâche. Certains blancs de noir ont su faire chavirer mon ❤️ Quelques dates 🍇1904 : création du syndicat général des vignerons de la Champagne 🍇1936 : signature du décret reconnaissant l’AOC Champagne : aire géographique délimitée, 7 cépages autorisés, 4 tailles autorisées, rendements définis, ABV minimum, prise de mousse en bouteille et minimum de vieillissement 🍇1941 : création du comité Champagne 🏆2007 : record du nombre de bouteilles vendues à 338 millions de bouteilles 🏆2022 : record des ventes qui dépassent les 6 milliards d’euros 🎯La Champagne c’est une économie à plusieurs échelles, des viticulteurs récoltants aux grandes maisons, des metteurs en marchés et exportateurs. Sa force se puise l'unité: les enjeux particuliers de chacun et les dynamiques commerciales qui les lient ☀️Tous sont solidaires pour la faire rayonner. Maxime Toubart, président du SGVC revient sur la genèse de sa création : défendre les droits des viticulteurs à une rémunération plus juste. C’est ainsi que « l’esprit collectif est né en Champagne, privilégiant toujours l’intérêt général aux intérêts particuliers »☀️ Le partage de la valeur est le nerf de la guerre, notamment dans cette région où de très nombreux viticulteurs ne transforment pas leur raisin. La définition du prix d’achat du raisin est donc un jeu d’équilibriste. Nous avions eu la chance d’échanger avec certains courtiers, en 2022 lors du voyage vignoble au sein du Mastère Spécialisé Commerce International des Vins et Spiritueux (CIVS). Un échange passionnant qui m’avait permis de mieux appréhender les enjeux de la définition des prix💡 J’en profite, pour glisser un merci à Benoît Orsat qui avait permis cette rencontre Quelque soit l'industrie, la filière et le métier, je trouve cet exemple intéressant pour rappeler l’importance du collectif🔥 On peut parfois être amené à avoir peur de la concurrence, se sentir démuni, en danger, que « le gâteau n’est pas assez grand ». Je vois les choses différemment. Je pense qu’il y a de la place pour tout le monde, à nous de savoir nous différencier et ne pas juste recopier ce que le voisin fait. Mettons-y notre cœur, soyons portés par nos valeurs et notre gut feeling (Merci Apolline Fuchs pour le rappel🤞), notre USP se dessinera de lui-même🎯 Ce n’est pas en nous tirant dans les pattes les uns les autres que nous ferons avancer les choses dans le bon sens. Chacun peut apporter quelque chose, nous avons tous une expérience à partager et c’est ensemble que nous trouverons les solutions aux enjeux auxquels nous faisons face🌍 Par curiosité, quelle team champagne êtes-vous ? #Champagne #Union #Strategy