#ZAN, #Carbone et #biodiversité ... l'#ADEME me gâte 😉 🙏 Excellent feuilleton “Sols ” consacré aux enjeux pour une gestion durable des sols à l’horizon 2050 Quels impacts des 4 scénarios de neutralité carbone sur les sols des scénarios Transition(s) 2050 liés 🚜 à l'agriculture, 🌳aux forêts, 🔆 aux énergies renouvelables, 🏙 aux bâtiments, 🚎 aux transports. Beaucoup d'éléments intéressants dans cette étude dont une des phrases de conclusion : 𝐔𝐧 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐚𝐝𝐢𝐠𝐦𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐮 𝐯𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐧𝐞́𝐜𝐞𝐬𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐛𝐫𝐞𝐬, 𝐯𝐚𝐥𝐨𝐫𝐢𝐬𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐬 𝐞𝐭 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐞𝐧 𝐬𝐲𝐦𝐛𝐢𝐨𝐬𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭 ❓ Alors, est ce que cela change votre scénario désirable ? 📎 https://lnkd.in/ep37PvVR
Post de Jean-François Papot
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Le CAUE de la Gironde a présenté en cette fin d'après-midi le documentaire "mission régénération" qui préconise de refaire du sol un puits de carbone efficace. Partant du constat de la dégradation de nos sols et des capacités d'un sol vivant à capter des capacités importantes de carbone, il préconise une solution au changement climatique passant par la régénération des sols. Surprise, mais néanmoins logique, l'une des vedettes de ce documentaire américain est Stéphane Le Foll, et son projet de 4 pour 1000, fixant pour objectif de stocker dans le sol 0,004 % de carbone de plus par an. Il me semble que cet objectif devrait utilement être repris dans l'exercice actuel de planification de la transition écologique, à l'heure où le puits de carbone de nos forêts baisse fortement du fait du changement climatique. Des sols vivants sont des sols naturellement plus productifs, qui stockent le carbone et l'eau, et qui renvoient moins de chaleur dans l'atmosphère. Un documentaire qui réhabilite aussi l'élevage comme moyen de garder des prairies qui sont des puits de carbone, et prône le compostage de nos biodéchets, qui est en cours de généralisation. Contrairement au message de ce documentaire, ce n'est sans doute pas l'unique solution permettant de lutter contre le changement climatique sans rien décarbonner. Mais c'est à mon sens une des solutions à développer et à ne pas négliger pour atteindre la neutralité carbone le plus vite possible. Merci au CAUE pour ce beau moment d'échanges et de réflexion. #sols #cauegironde
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Jules Nyssen Nous sommes contents que vous preniez position ! Cela démontre que cette tribune gêne vos activités, car jusqu'à présent vous pouviez détruire les forêts et les milieux naturels sans beaucoup d'opposition et avec la complicité de l'Etat. Face au viol systématique du Code de l'environnement, l'OFB ferme les yeux et les Préfets sont d'une complaisance inouie. Ce que nous recherchons c'est à mettre le sujet à l'Assemblée nationale, à ce qu'il soit au moins discuté en commission. Car, comme vous le savez fort bien, la loi de programmation Energie Climat (LPEC) est passée aux oubliettes, les objectifs climatiques ont été remplacés par des objectifs énergétiques imposés par le gouvernement sans discussion au Parlement. Ce que nous exigeons c'est que le gouvernement entame enfin un plan sérieux de sobriété structurelle, ce qui permettra de limiter les objectifs délirants en matière de nouvelles unités de production d'énergie. L'objectif c'est aussi que le gouvernement prenne au sérieux la biodiversité. On ne peut pas lutter contre le changement climatique en saccageant les forêts, nos meilleurs alliés. Nous rappelons la recommandation clé du CNPN : interdire toute industrialisation des forêts tant que les milieux anthropisés ne sont pas épuisés. Groupe National de Surveillance des Arbres Pierrot PANTEL #ANB Reporterre 🌍 | Le média de l'écologie Pascal Mayol Elzeard, Lure en résistance Collectif Citoyen Campsois Maxime Zucca
Comment autant de personnalités dont certaines très impliquées dans la lutte contre le dérèglement climatique ont-elles pu signer une tribune aussi naïve ? Les signataires ont-ils considéré les atteintes à la forêt généré par l'ensemble des activités humaines et notamment l'usage intensif des hydrocarbures. Mesurent-ils qu'il est particulièrement contreproductif que les énergies renouvelables soient systématiquement pointées du doigt comme le principal facteur de perte de la biodiversité alors que : 👉 d'une part le réchauffement climatique est l'une des principales causes d'érosion de la biodiversité, et qu'il est directement lié aux énergies fossiles dont les énergies renouvelables constituent un substitut ; 👉 d'autre part l'utilisation continue de ces énergies fossiles génère d'énormes atteintes à la biodiversité dans les pays où elles sont extraites du sous-sol et d'où nous les importons en fermant les yeux. Tous les jours, une filière renouvelable est mise en cause au nom de la biodiversité ou de santé publique... C'est un peu le monde à. l'envers ! Ici, c'est le solaire PV qui est mis en cause, sur la base d'un avis du CNPN auquel le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et ENERPLAN ont répondu point par point dans un document qui sera publié demain matin. Elle sera détaillée à l'occasion du deuxième forum ENR et biodiversité le 14 novembre prochain auquel participe le président du CNPN, Loïc Marion, ainsi que l'Office français de la biodiversité et de nombreuses ONG. ➡️ https://lnkd.in/ekFUJziH Car les ENR n'ont pas peur du débat, bien au contraire. Nous sommes parfaitement conscients de l'équilibre à trouver entre les différentes contraintes qui permettent de préserver notre planète des différents impacts de l'activité humaine. Mais pour remplacer les énergies fossiles qui représentent 60% de notre consommation d'énergie, on ne pourra pas se contenter d'intentions. Le combat est déjà suffisamment difficile pour rendre économiquement soutenable la transformation de notre système énergétique confortablement installé dans le monde des fossiles. N'y ajoutons pas des arguments contraires à l'objectif recherché. Bien entendu, le fait que les ENR soient un outil essentiel de la lutte contre le réchauffement climatique ne leur offre pas un blanc seing. Et comme toute activité humaine, elles ont un impact qu'il s'agit de minimiser le plus possible. Mais on peut faire confiance à la législation française pour poser des règles extrêmement strictes à cet égard. Reconnaissons en tous les cas que le sujet aurait mérité un minimum de débat contradictoire. Et soyons attentifs, surtout par les temps qui courent, à ne pas nous tromper de combat ! https://lnkd.in/e2eug_Ka
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La transformation écologique est la source d’une compétition entre les territoires, les secteurs, les classes sociales et les générations et les problèmes écologiques entrent parfois en contradiction : certaines mesures en faveur de la décarbonation peuvent nuire à la biodiversité ou au cycle de l’eau. Malgré ces obstacles, « le coût de l’inaction climatique est infiniment supérieur à celui de l’action. » il faut donc imaginer un autre Pacte vert, une nouvelle méthode de conduite du changement écologique. Avec David Djaïz béatrice Giblin Nicole Gnesotto Lucile Schmid https://lnkd.in/eQDzYEzP
Écologie, la « révolution obligée » / n°337 / 18 février 2024
lenouvelespritpublic.fr
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L'État décide d'imputer environ 2 des 10 milliards d'€ des efforts budgétaires à l'écologie. Que l'écologie porte 15 ou 20% de cet effort me laisse un peu perplexe, surtout lorsqu'on remet en perspective le fait que le problème que l'on essaie de résoudre est l'habitabilité de la vie sur terre... Il me paraît donc intéressant de reprendre les bases, sur la première page de la synthèse des décideurs du 6ème et dernier rapport du IPCC (GIEC), on y retrouve cette infographie assez claire. Les problèmes causés par l'Homme engendrent des impacts sur l'habitabilité de notre planète pour l'humain et pour les autres espèces mais nous CONNAISSONS les solutions, les vraies solutions ! Les solutions : 1. Baisse rapide et continue de la consommation d'énergie fossile dont UNE PARTIE grâce à l'augmentation de la production d'énergies décarbonées 2. Hausse importante des rénovations énergétiques et des constructions à énergie passive. 3. Hausse de la mobilité verte et de la mobilité douce, baisse des déchets et des pollutions. 4. Hausse de l'agroécologie, plantation d'arbres (en futaies irrégulières, pas des champs d'arbres ...), réutilisation de l'eau. L'État réduit de 1 milliard d'euros le budget alloué à MaPrimeRénov' ... L'État réduit de 1 milliard d'euros le budget d'opérateurs comme le CNES ... Je pense donc aux baisses budgétaires que vont devoir supporter des projets comme Earthcare (observations des couches nuageuses et ses interactions avec les rayonnements) ou Biomass (qui cartographie la biomasse des forêts afin d'estimer les quantités de carbone stockées) ... Ces efforts importants ne vont pas dans le sens des constats scientifiques et des solutions qui sont à mettre en œuvre massivement...
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Comment autant de personnalités dont certaines très impliquées dans la lutte contre le dérèglement climatique ont-elles pu signer une tribune aussi naïve ? Les signataires ont-ils considéré les atteintes à la forêt généré par l'ensemble des activités humaines et notamment l'usage intensif des hydrocarbures. Mesurent-ils qu'il est particulièrement contreproductif que les énergies renouvelables soient systématiquement pointées du doigt comme le principal facteur de perte de la biodiversité alors que : 👉 d'une part le réchauffement climatique est l'une des principales causes d'érosion de la biodiversité, et qu'il est directement lié aux énergies fossiles dont les énergies renouvelables constituent un substitut ; 👉 d'autre part l'utilisation continue de ces énergies fossiles génère d'énormes atteintes à la biodiversité dans les pays où elles sont extraites du sous-sol et d'où nous les importons en fermant les yeux. Tous les jours, une filière renouvelable est mise en cause au nom de la biodiversité ou de santé publique... C'est un peu le monde à. l'envers ! Ici, c'est le solaire PV qui est mis en cause, sur la base d'un avis du CNPN auquel le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et ENERPLAN ont répondu point par point dans un document qui sera publié demain matin. Elle sera détaillée à l'occasion du deuxième forum ENR et biodiversité le 14 novembre prochain auquel participe le président du CNPN, Loïc Marion, ainsi que l'Office français de la biodiversité et de nombreuses ONG. ➡️ https://lnkd.in/ekFUJziH Car les ENR n'ont pas peur du débat, bien au contraire. Nous sommes parfaitement conscients de l'équilibre à trouver entre les différentes contraintes qui permettent de préserver notre planète des différents impacts de l'activité humaine. Mais pour remplacer les énergies fossiles qui représentent 60% de notre consommation d'énergie, on ne pourra pas se contenter d'intentions. Le combat est déjà suffisamment difficile pour rendre économiquement soutenable la transformation de notre système énergétique confortablement installé dans le monde des fossiles. N'y ajoutons pas des arguments contraires à l'objectif recherché. Bien entendu, le fait que les ENR soient un outil essentiel de la lutte contre le réchauffement climatique ne leur offre pas un blanc seing. Et comme toute activité humaine, elles ont un impact qu'il s'agit de minimiser le plus possible. Mais on peut faire confiance à la législation française pour poser des règles extrêmement strictes à cet égard. Reconnaissons en tous les cas que le sujet aurait mérité un minimum de débat contradictoire. Et soyons attentifs, surtout par les temps qui courent, à ne pas nous tromper de combat ! https://lnkd.in/e2eug_Ka
Pour un arrêt du déploiement de centrales photovoltaïques en milieux naturels
liberation.fr
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La tribune de libération m'a effaré par le décalage entre la qualité des signataires (et souvent l'admiration que je leur porte) et le caractère spécieux du texte. On attend de chercheurs ou de journalistes qu'ils nous aident à distinguer les faits des effets de communication. Reste derrière le caractère grossier de la requête, de vraies questions. Pour m'occuper de parcs solaires depuis 1,5 an je dois reconnaître que je vois le meilleur et le pire. Alors qu'est ce qu'un bon parc solaire? Quelques idées en vrac: Respect strict de la biodiversité avec des évitements sur toutes les zones à intérêt majeur Les défrichements doivent être exceptionnels et limités à de très faibles surfaces Donner un rôle majeur aux territoires (habitants, collectivités ou organismes parapublics) en leur donnant la capacité de décider Exiger des développeurs de la flexibilité : la concertation ce n'est pas convaincre le territoire d'accepter son projet, c'est échanger avec les acteurs et si besoin modifier fortement son projet. S'assurer que l'essentiel des retombées économiques (pas uniquement fiscales) reste sur les territoires Les parcs de plusieurs centaines d'hectares ne premettent pas aux territoires de se les approprier. Non seulement ils conduisent à des oppositions locales, mais ils dégradent l'image de toute la filière Encore deux détails à l'adresse du gouvernement : - la loi sur l'accélération des énergies instaure un principe de partage de la valeur avec des obligations pour les projets de financer la biodiversité. Alors que cette loi aura 2 ans début 2025, cette mesure n'est pas applicable car il n'y a pas de décret. - les dispositifs qui financent les projets renouvelables sont les mêmes sur toute la France alors que l'ensoleillement varie de 30 % voire 40 ou 50%. Il en résulte une pression foncière terrible dans le sud. Un dernier mot: toujours précurseur, réseau Cler avec Hespul avait rédigé un guide sur l'intégration territoriale des parcs solaires en 2011. A peu près tout y est déjà. En lançant cela, nous voulions que les opposants futurs aient de la matière pour exiger de bon projets plutôt que de se battre contre le principe du solaire au sol. https://lnkd.in/ei4kPK4n Donc chers amis, s'il vous plaît battez vous contre les mauvais projets et pour les bons, pas contre le solaire dont nous avons massivement besoin, même au sol sous certaines conditions. Et bien sûr, je vous invite à venir visiter un parc solaire ! Valérie Masson-Delmotte Mathieu VIDARD Christophe Cassou 🐿 Cyril Dion
Comment autant de personnalités dont certaines très impliquées dans la lutte contre le dérèglement climatique ont-elles pu signer une tribune aussi naïve ? Les signataires ont-ils considéré les atteintes à la forêt généré par l'ensemble des activités humaines et notamment l'usage intensif des hydrocarbures. Mesurent-ils qu'il est particulièrement contreproductif que les énergies renouvelables soient systématiquement pointées du doigt comme le principal facteur de perte de la biodiversité alors que : 👉 d'une part le réchauffement climatique est l'une des principales causes d'érosion de la biodiversité, et qu'il est directement lié aux énergies fossiles dont les énergies renouvelables constituent un substitut ; 👉 d'autre part l'utilisation continue de ces énergies fossiles génère d'énormes atteintes à la biodiversité dans les pays où elles sont extraites du sous-sol et d'où nous les importons en fermant les yeux. Tous les jours, une filière renouvelable est mise en cause au nom de la biodiversité ou de santé publique... C'est un peu le monde à. l'envers ! Ici, c'est le solaire PV qui est mis en cause, sur la base d'un avis du CNPN auquel le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et ENERPLAN ont répondu point par point dans un document qui sera publié demain matin. Elle sera détaillée à l'occasion du deuxième forum ENR et biodiversité le 14 novembre prochain auquel participe le président du CNPN, Loïc Marion, ainsi que l'Office français de la biodiversité et de nombreuses ONG. ➡️ https://lnkd.in/ekFUJziH Car les ENR n'ont pas peur du débat, bien au contraire. Nous sommes parfaitement conscients de l'équilibre à trouver entre les différentes contraintes qui permettent de préserver notre planète des différents impacts de l'activité humaine. Mais pour remplacer les énergies fossiles qui représentent 60% de notre consommation d'énergie, on ne pourra pas se contenter d'intentions. Le combat est déjà suffisamment difficile pour rendre économiquement soutenable la transformation de notre système énergétique confortablement installé dans le monde des fossiles. N'y ajoutons pas des arguments contraires à l'objectif recherché. Bien entendu, le fait que les ENR soient un outil essentiel de la lutte contre le réchauffement climatique ne leur offre pas un blanc seing. Et comme toute activité humaine, elles ont un impact qu'il s'agit de minimiser le plus possible. Mais on peut faire confiance à la législation française pour poser des règles extrêmement strictes à cet égard. Reconnaissons en tous les cas que le sujet aurait mérité un minimum de débat contradictoire. Et soyons attentifs, surtout par les temps qui courent, à ne pas nous tromper de combat ! https://lnkd.in/e2eug_Ka
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Comment le Président du SER peut-il être d'une telle mauvaise foi, alors que personne, ni au CNPN ni parmi les signataires de la tribune incriminée, ne soutient qu'il faut continuer à extraire des hydrocarbures et cesser le déploiement du photovoltaïque ? Mesurez-vous que depuis des années nous vous alertons dans le vide à travers les avis que nous rendons au CNPN : à force de ne tenir compte que très marginalement de la biodiversité, de produire des études d'impact et une mise en oeuvre de la séquence ERC très incomplètes, la filière se tire une balle dans le pied ? Que le prétexte d'être une énergie dite "verte" ne vous absout pas des responsabilités et du principe d'action préventive et de correction, par priorité à la source, des atteintes à l'environnement ? A quel moment n'avez vous pas anticipé le fait que de chercher à contourner la loi en évitant les dérogations espèces protégées dans 89 % des dossiers de PV au sol faisant l'objet d'une évaluation environnementale ne vous reviendrait pas en boomerang ? Mesurez-vous donc l'étendue de votre responsabilité dans ce qui arrive aujourd'hui ? Et surtout, pourquoi ne répondez-vous pas sur le fond ? Quel est le potentiel PV des parkings en France ? Comment expliquez-vous que vous vous ruiez sur des terrains naturels avant d'avoir comblé le potentiel des espaces artificiels, si ce n'est pour des questions de rentabilité des projets ? Car le CNPN affiche clairement et sans équivoque son soutien au déploiement du photovoltaïque. Mais pas de la manière dont il a lieu actuellement.
Comment autant de personnalités dont certaines très impliquées dans la lutte contre le dérèglement climatique ont-elles pu signer une tribune aussi naïve ? Les signataires ont-ils considéré les atteintes à la forêt généré par l'ensemble des activités humaines et notamment l'usage intensif des hydrocarbures. Mesurent-ils qu'il est particulièrement contreproductif que les énergies renouvelables soient systématiquement pointées du doigt comme le principal facteur de perte de la biodiversité alors que : 👉 d'une part le réchauffement climatique est l'une des principales causes d'érosion de la biodiversité, et qu'il est directement lié aux énergies fossiles dont les énergies renouvelables constituent un substitut ; 👉 d'autre part l'utilisation continue de ces énergies fossiles génère d'énormes atteintes à la biodiversité dans les pays où elles sont extraites du sous-sol et d'où nous les importons en fermant les yeux. Tous les jours, une filière renouvelable est mise en cause au nom de la biodiversité ou de santé publique... C'est un peu le monde à. l'envers ! Ici, c'est le solaire PV qui est mis en cause, sur la base d'un avis du CNPN auquel le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et ENERPLAN ont répondu point par point dans un document qui sera publié demain matin. Elle sera détaillée à l'occasion du deuxième forum ENR et biodiversité le 14 novembre prochain auquel participe le président du CNPN, Loïc Marion, ainsi que l'Office français de la biodiversité et de nombreuses ONG. ➡️ https://lnkd.in/ekFUJziH Car les ENR n'ont pas peur du débat, bien au contraire. Nous sommes parfaitement conscients de l'équilibre à trouver entre les différentes contraintes qui permettent de préserver notre planète des différents impacts de l'activité humaine. Mais pour remplacer les énergies fossiles qui représentent 60% de notre consommation d'énergie, on ne pourra pas se contenter d'intentions. Le combat est déjà suffisamment difficile pour rendre économiquement soutenable la transformation de notre système énergétique confortablement installé dans le monde des fossiles. N'y ajoutons pas des arguments contraires à l'objectif recherché. Bien entendu, le fait que les ENR soient un outil essentiel de la lutte contre le réchauffement climatique ne leur offre pas un blanc seing. Et comme toute activité humaine, elles ont un impact qu'il s'agit de minimiser le plus possible. Mais on peut faire confiance à la législation française pour poser des règles extrêmement strictes à cet égard. Reconnaissons en tous les cas que le sujet aurait mérité un minimum de débat contradictoire. Et soyons attentifs, surtout par les temps qui courent, à ne pas nous tromper de combat ! https://lnkd.in/e2eug_Ka
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🌊 Océan et cycle de l’eau : un destin commun, une responsabilité partagée ! 🔄💧Quand on parle du cycle de l’#eau, la première image qui vient à l’esprit, c’est souvent celle de la montagne, des rivières, des nuages… et de l’#océan comme une sorte de destination finale. 🔭Mais pourquoi regardons-nous toujours ce cycle depuis la terre ? En réalité, l’océan est le cœur de cette boucle. C’est lui qui génère une grande partie des précipitations, stocke l’énergie solaire, régule le climat, et influence la biodiversité planétaire. 🌍 🔁 L’océan n’est pas une fin, il est le début et le centre. C’est à partir de cette vision globale que j’ai eu le plaisir de participer à la table ronde organisée par Bpifrance et RespectOcean lors du Salon PRODURABLE. Nous y avons exploré ce lien indissociable entre eau douce et eau salée, abordé les interfaces terre/mer, la gestion des eaux usées, les notion de quantité et de qualité de l’eau, ou encore les impacts sur les infrastructures portuaires et les chaînes d’approvisionnement des entreprises. 💡 Pour les entreprises, ce n’est pas seulement une question #environnementale, mais aussi #stratégique ! Comprendre le cycle de l’eau dans son ensemble, intégrer l’océan dans les stratégies #RSE et la gestion des #risques, c’est non seulement respecter la planète, mais c’est aussi mieux se préparer aux défis futurs : montée des eaux, modification des régimes climatiques, rareté des ressources… 🛠️ Infrastructures, logistique, innovation, recyclage… Tout est interconnecté ! C’est en s’appuyant sur ce nexus eau-biodiversité-climat que l’on pourra créer des synergies positives et définir des solutions qui auront un impact réel pour l’[eau]céan. 💪Les acteurs économiques ont un rôle crucial à jouer en sortant du cadre classique de la gestion de l’eau et en incluant l’océan comme partenaire de la résilience climatique et de l’économie circulaire. 🤝 Merci à BPI France, à Geneviève MARAIS, Patrick Faisques et Clothilde Vernes pour ces échanges ainsi qu’à tous les participants. J’espère poursuivre cette conversation qui n’est qu’un début avec les entreprises qui souhaitent faire de l’océan un pilier de leurs engagements environnementaux et de leur stratégie durable. 🌍💧 CONSULT'OCEAN Aurélie Dubois #CycleDeLeau
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[CHANGEMENT CLIMATIQUE] Le Haut-Jura engage une transition ambitieuse ! 🌍 Le Parc naturel régional du Haut-Jura lance une démarche innovante pour s’adapter aux enjeux climatiques et construire un avenir durable. Ambition Climat 2030 définit une stratégie, guide pour la transition du territoire, et un positionnement clair des actions du Parc en matière de transition et d’adaptation au changement climatique. ➡ Pour en savoir plus sur cette démarche participative, c'est ici : https://lnkd.in/dgwYTu5z #PNRHJ #PNR #Jura #HautJura #Climat #TransitionEnergétique #DéveloppementDurable
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Cette tribune, signée par des gens pour lesquels j’ai beaucoup d’estime, me terrifie. Elle repose sur (au moins) une double erreur : - d’abord, elle lie l’érosion de la biodiversité et le développement des centrales photovoltaïques, comme si les énergies renouvelables étaient la principale menace, et pas l’extractivisme fossile ou le changement climatique. - ensuite, elle laisse penser que la transition énergétique - qui passe par la relocalisation de la production énergétique - pourrait se faire sans réinscrire dans ce que nous voyons (les paysages) ce que nous consommons (les infrastructures matérielles permettant nos standards de vie). Cela ne signifie pas qu’il faille faire n’importe quoi. Les ENR, comme toute activité, doivent être encadrées. Mais laisser penser, quand on soutient l’abandon des fossiles, que cela pourrait se faire en écartant d’emblée le solaire au sol, c’est réduire un débat complexe à des solutions magiques. Cette tribune, toutefois, doit nous (militantes et militants de la transition) inviter à débattre, à ne pas en rester à une guerre de positions entre « pour la biodiversité » et « pour les renouvelables » qui serait un lourd échec. Marie Pochon Benoît Biteau Cyrielle Chatelain Guy Benarroche David Gréau Cheyenne Ziadi Jules Nyssen Julie Fraix
Pour un arrêt du déploiement de centrales photovoltaïques en milieux naturels
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