Post de Jean-Louis Dalibert

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐟𝐥𝐮𝐯𝐢𝐚𝐥 : 𝐮𝐧𝐞 𝐞́𝐯𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 !  Le premier enjeu fondamental des « ports intérieurs », est leur place dans une stratégie de réduction de l’empreinte carbone du transport en général. La voie d’eau constitue en outre une alternative à la saturation croissante des axes routiers utilisés notamment par les camions porte-containers au départ des terminaux des dépôts maritimes tels que LE HAVRE, FOS ou encore MARSEILLE pour les principaux ports français, mais aussi au départ des ports maritimes d’ANVERS et de ROTTERDAM pour desservir le quart Nord-Est du territoire. Les 4 principaux ports intérieurs fluviaux de France connectés aux ports maritimes sont ceux de Paris, Strasbourg, Lyon et Lille. #developpementdurable #transitionecologique #fluvial #maritime #transport

𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐟𝐥𝐮𝐯𝐢𝐚𝐥𝐞, 𝐥𝐞 𝐯𝐞𝐫𝐝𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐯𝐚 𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐛𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 Les pouvoirs publics souhaitent en effet mettre l’accent sur le renforcement des performances environnementales de la voie d’eau : à tonne-kilomètre transportée, par rapport à un transport tout routier, le fluvial est 4 fois moins émetteur de GES, une performance intéressante, mais pas autant que le ferroviaire qui l’est 9 fois moins grâce à son usage massif de la traction électrique (80% de ses trafics) et au mix énergétique français ; cet écart est aussi dû au fait que les bateaux fluviaux sont assez anciens (leur moyenne d’âge en France atteint 60 ans) et leurs motorisations d’une grande longévité. C’est donc dans la voie d’un verdissement des motorisations que la voie d’eau poursuit ses efforts de réduction carbone, mais également par d’autres moyens comme l’électrification et l’éconconduite. Passons en revue ces différents leviers et l’état actuel de leurs avancées – des leviers largement coordonnés par VNF qui organise depuis 2019 un évènement annuel sur le sujet, « Vert le Fluvial » (et dont la dernière édition a eu lieu le 7 octobre dernier à Paris). https://lnkd.in/eH6BfHYw

Et au milieu [de Paris], coule une rivière…   La Seine est mise à l'honneur ce week-end par The New York Times comme une voie alternative et complémentaire à la décarbonation du transport de marchandises. La journaliste Liz Alderman retrace le parcours d'une barge et de son batelier, transportant des marchandises depuis Le Havre jusqu'à la région parisienne par la Seine, remplaçant ainsi 120 camions sur nos routes ! Elle constate par ailleurs que l’Europe, pour lutter contre le #changementclimatique et un quart des émissions mondiales dues au transport de marchandises : « is turning back to centuried-old solution : its rivers ». Selon l'article, avec environ 37 000 kilomètres de #voiesnavigables traversant l'Union Européenne, ces dernières représentent un potentiel significatif pour réduire le flux des plus de 6 millions de camions sur les routes, qui assurent 80 % du transport de marchandises. En comparaison, seulement 5 % du transport est effectué par voie ferroviaire et à peine 2 % utilise les voies navigables. En parallèle à la décarbonation des transports routiers grâce aux #batteries électriques ou à #hydrogène bas carbone, le potentiel du lit de la Seine et, plus largement, celui des autres voies navigables en Europe reste à exploiter : le transport fluvial consommant jusqu'à cinq fois moins de carburant que le transport routier, tout en diminuant le risque d'accidents et les embouteillages. Pour reprendre les mots de Napoléon : « Paris, Rouen et Le Havre ne forment qu’une seule ville dont la Seine est la grande rue ». Bien que l’article ne le mentionne pas explicitement, rappelons qu’aujourd'hui HAROPA PORT et Voies navigables de France, en collaboration avec Enedis, électrifient progressivement les ports de cette « grande rue », pour permettre aux navires faisant escale de se brancher directement au réseau de distribution d’électricité au lieu de rester sur leur moteur. Avec 15 000 à 20 000 tonnes de CO2 par an qui seront ainsi évitées, la voie fluviale du Havre à Paris a toute sa place dans la stratégie de décarbonation du secteur du transport maritime. 

📢 On en parle dans la presse ! 👉 Alors qu’on compte plus de 73 000 km de routes en Bretagne, quels sont les engagements des entreprises routières en matière de décarbonation ? Interview de Thierry MEYER, Président Routes de France - Bretagne. Pour en savoir plus : https://lnkd.in/e92FS2k9 Le Télégramme

En commission des transports, nous échangions pour la première fois avec la Commission européenne sur la révision de la directive portant sur les systèmes d'information fluviale. Alors que les transports représentent près d’un tiers de nos émissions de CO2 et continuent de croitre, la voie d’eau représente une opportunité de report modal significative, d’autant que le réseau connaît des développements importants avec notamment la construction du canal Seine Nord Europe. En tant que rapporteure pour le groupe Renew Europe, je défends une stimulation du report modal vers le transport fluvial par des dispositifs incitatifs, un soutien financier via le mécanisme pour l'interconnexion en Europe, mais aussi en fluidifiant le fonctionnement de la filière. In fine, c’est bien de la compétitivité du secteur fluvial dont il est question, puisqu’il s’agit de promouvoir une meilleure intégration de la voie d’eau dans les chaînes logistiques, afin d’attirer les chargeurs vers ce mode. Je serai particulièrement sensible à cet objectif dans le cadre du travail sur cette directive.

💧 Comment rendre le fluvial encore plus écologique et sobre en énergie ? 🌿   Le 6 juin 2024, Voies navigables de France a présenté les conclusions finales de l’étude Avicafe aux côtés de ses partenaires. ➡ Cette étude constitue un état des lieux qui a permis de recenser les motorisations des bateaux du bassin de la Seine, d’établir des projections d’avitaillement selon les itinéraires de bateaux et ainsi de déterminer les endroits les plus appropriés pour déployer des stations d’avitaillement proposant des carburants alternatifs. ➡ Prochaine étape ? Lancer une étude faisabilité pour implanter des stations de distribution de ces carburants, au plus près des besoins, sur l’ensemble du bassin de la Seine. 📄 A l’occasion de la présentation de l’étude, L'Institut Paris Region a publié une « note rapide » issue de l’étude, pour diffuser, au-delà des acteurs de la filière, le contenu des travaux réalisés. ⏬Pour en savoir plus, c’est ici : ⏬⏬   Un grand merci à l'ensemble de nos partenaires sur ce projet: HAROPA PORT, GRTgaz, Banque des Territoires, LA VALLEE DE LA SEINE  et à l'ADEME, la Région Île-de-France et la Région Normandie pour leur soutien financier. Cécile Cohas Aurelie MILLOT Nicolas Guijarro Nicolas Bauquet N'GUYEN LUONG Dany Antoine BEYER Thomas Hemmerdinger Olivier BUREL Juliette DUSZYNSKI Stéphanie Peigney-Couderc Pascal Sanjuan

[A VOS AGENDAS] 📅 Le 3 avril prochain lors du Grand Défi Ecologique de l'ADEME venez assister à la table ronde : « Le report modal : une réalité en faveur de la transition écologique, l’exemple REMOVE » Quelles solutions pour décarboner le transport de marchandises ? 📦 📦 Comment déplacer davantage de marchandises de la route vers des moyens plus durables, tels que le rail et les voies navigables ? 🛤️💧 La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) vise la décarbonation complète du secteur des transports (à l’exception du transport aérien) à horizon 2050, dont un objectif de réduction des émissions de GES du transport de marchandises de 35,3 % d’ici 2030, par rapport à 2019. Ces résultats ne seront atteignables qu’en impliquant simultanément les donneurs d’ordre (chargeurs et commissionnaires) et leurs prestataires de transport (les transporteurs), afin qu’ils puissent agir individuellement sur leurs propres leviers, mais aussi collectivement en lien avec les gestionnaires d’infrastructures ferroviaire, fluviale et portuaire. Alors comment optimiser le report modal ? Quels leviers activer pour passer à l'action ? Rendez-vous le 3 avril à 16h avec les représentants des chargeurs, transporteurs et gestionnaires d’infrastructures du ferroviaire, fluvial et portuaire. ⚓🚢 🚊⛴️ Retrouvez comme intervenants : Aurélien Barbé, Délégué général du Groupement national des Transports Combinés - GNTC Yann Viguie, Délégué au développement durable AUTF - Association des Utilisateurs de Transport de Fret Julien BUNEL, Gérant Transports & Logistique Bunel Juliette DUSZYNSKI, Cheffe du Service Développement de la Voie d’Eau chez Voies navigables de France Guillaume Le Grand, Co-fondateur et Président de TOWT - TransOceanic Wind Transport Cyril Thirion, Chef de programme REMOVE à l’ADEME 🎙️ Avec en animateur, Olivier ZANETTA Les informations à retenir : 📢 Table ronde « Le report modal : une réalité au service de la transition écologique, l'exemple REMOVE » 📅 03 avril 2024 🕓 16h00 à 17h30 📍 Au Carré des Docks, Le Havre. Pour s’inscrire à la table ronde, c’est par ici 👉 https://lnkd.in/ei9HkzCJ L’ensemble du programme 👇 https://lnkd.in/eQvgdStD #transitionecologique #territoire #GrandDefiEcologique #GDE #transport #fret #reportmodal

Face à l’accélération du réchauffement climatique, il y a urgence à transformer rapidement les processus de gestion du transport et de la logistique. 🚛 🌍 🌱 C'est dans ce contexte, pour contribuer à décarboner les transports, que Ageneau Group s'engagent pour le 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗺𝗼𝗱𝗮𝗹 en Pays de la Loire, avec la création à #Angers de la SAS TMA (Transport Multimodal Alliances). Entreprise soixantenaire, AGENEAU Group confirme ainsi son engagement dans la durée en portant ce projet territorial réalisé en partenariat avec d'autres membres de TRED UNION - Groupement de transporteurs, TC-Transports et Immo-Ouest groupe OPAL, ainsi que les Transports THEBAULT et le Groupe COMBRONDE, qui se sont associés à la Chambre de commerce et d'industrie de Maine-et-Loire. 📣 Et lance un appel à toutes les entreprises de la région pour rejoindre cette initiative, afin de réussir ensemble ce projet de 𝐝𝐞́𝐜𝐚𝐫𝐛𝐨𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, de résilience et de sobriété. Le communiqué de presse joint à ce post explique l'ensemble de cette démarche vertueuse, car les chiffres sont éloquents : ➡ Le fret ferroviaire émet 9 fois moins de CO2 et 8 fois moins de particules nocives ➡ Il économise des ressources (1 train = 45 camions) ➡ Plus sûr, il représente aussi une solution pour désengorger les routes et protéger les infrastructures. Nous vous invitons à nous aider dans cette démarche en partageant et en commentant ce post ! 👍 #transport #ferroviaire #decarbonation #projet #avenir

La décarbonation de la flotte fluviale représente un enjeu fort pour le transport de marchandises et de voyageurs, dans le cadre de l’objectif Zéro émission nette (ZEN) en 2050. La montée en puissance d’alternatives (motorisation électrique, recours aux biocarburants et au gaz naturel, carburants de synthèse) par rapport aux solutions conventionnelles concerne aussi les ports, qu’ils soient maritimes ou fluviaux. A la lumière des récents travaux menés à l’initiative du gestionnaire du réseau fluvial, Voies Navigables de France (VNF), une première cartographie régionale des besoins fluviaux de la transition énergétique se dessine. Elle révèle leurs trajectoires et les complémentarités territoriales des ressources et des usages. https://lnkd.in/gkynTn52

Bon vent à cette initiative. Il n'y a plus qu'à souhaiter que la fiabilité de la gestion de nôtre réseau ferroviaire s'améliore!