Dans son discours de politique générale Michel Barnier a déclaré qu’il souhaitait « faire évoluer de manière pragmatique et différenciée la réglementation « zéro artificialisation nette ». Difficile à ce stade de dire ce que recouvre précisément cette intention. Ce qui est certain c’est que cette petite phrase va faire l’effet d’un coin de ciel bleu dans la grisaille des professionnels de l’immobilier logistique qui voient depuis des mois, le foncier disponible se restreindre comme une peau de chagrin. Si cette déclaration est suivie d’effets, l’assouplissement du ZAN aura également pour mérite d’offrir aux logisticiens et aux industriels de nouveaux espaces de développement. A condition qu’une fois déverrouillée la réglementation n’aille pas dans le sens d’une bétonisation à outrance, mais s’inscrive dans un schéma d’aménagement raisonné et cohérent. On pourrait également imaginer que les nouveaux projets soient systématiquement assortis d’obligations environnementales ou de contreparties : recyclage des matériaux, maîtrise énergétique, sauvegarde de la biodiversité…
Jean-Philippe GUILLAUME on peut comprendre cette approche mais elle ne favorisera pas le travail sur la réutilisation d'anciens sites. La réhabilitation d'un grand nombre de sites, parfois très bien situés n'est, selon moi, pas assez explorée, on se facilite la vie en repartant d'un terrain vierge...
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5 moisIntéressant. Cela dit, sans parler du contexte de stagnation économique actuel, outre l'"artificialisation" et la construction de nouveaux entrepôts, il peut être utile dans certains cas d'explorer la désaturation des unités existantes. Il n'est en effet pas rare de rencontrer chez certains de mes clients des cas où il y a des marges d'optimisation non négligeables, y compris sans passer par des projets et investissements longs et coûteux. #logistique #SupplyChain #entrepôt