Post de Jerome Millet

Le nouveau numéro de Cahiers français sort aujourd'hui : DGSI, DGSE, Tracfin, coordinateur nationale du renseignement… Quels sont les rôles de chacun ? Comment s'organise la lutte contre le terrorisme ? Quelles menaces extérieures pèsent sur la France ? Comment la loi et le Parlement encadrent-ils des activités qui dérogent au droit commun ? Un dossier complet sur un instrument essentiel au service de la France. https://lnkd.in/eK6BgHj7 Ministère des Armées DGSI - Direction Générale de la Sécurité Intérieure DGSE - Direction Générale de la Sécurité Extérieure Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères Ministère de l'Intérieur et des Outre-mer Institut des hautes études de défense nationale IHEDN INSP - Institut national du service public Sciences Po Tracfin

✅ Audition des directeurs de la DRM, DGSI et DGSE sur les menaces sécuritaires en Afrique M. le président Thomas Gassilloud. Nous allons entendre, à huis clos, trois acteurs clés des services de renseignement, venus nous parler des risques et menaces sécuritaires en Afrique et depuis l’Afrique : le général de corps d’armée Jacques Langlade de Montgros, directeur du renseignement militaire ; M. Nicolas Lerner, directeur général de la sécurité intérieure, la DGSI, dont la présence s’explique par la porosité entre les sujets de sécurité intérieure et ceux de sécurité extérieure ; le directeur général adjoint de la sécurité extérieure, que nous avons le plaisir de recevoir pour la première fois, sachant que nous avons déjà auditionné dans le passé le directeur général de la sécurité extérieure, M. Bernard Emié, lors des auditions relatives au projet de loi de programmation militaire. Conflits, migrations économiques et climatiques, réseaux criminels, États défaillants narcotrafics, les risques et menaces sécuritaires en Afrique et depuis l’Afrique sont nombreux. On peut mentionner la situation au Maghreb et en Afrique de l’Ouest, la déliquescence de la Libye et du Soudan, les tensions dans la Corne de l’Afrique et ses approches maritimes, la guerre en Éthiopie, les menaces au Mozambique, les exactions commises à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), les difficultés au Cameroun, l’insécurité dans le Golfe de Guinée. Nous ne pourrons traiter aujourd’hui de l’ensemble de ces sujets mais il nous intéresse d’entendre l’analyse toujours éclairée et pondérée de nos services de renseignements sur l’évolution géopolitique des risques et des menaces sécuritaires sur ce continent. Cela nous permettra de mieux comprendre les enjeux de l’adaptation de la politique de défense que nous y déployons et de contribuer à la stratégie française et européenne. (...)

Audition à huis clos à l’Assemblée nationale des directeurs de la DRM, DGSI et DGSE sur les menaces sécuritaires en Afrique (partie 1) Le mercredi 20 décembre 2023, la Commission de la défense nationale et des forces armées sous la présidence de M. Thomas Gassilloud a auditionné à huis clos le général de corps d’armée Jacques Langlade de Montgros, directeur du renseignement militaire (#DRM), Nicolas Lerner, directeur général de la sécurité intérieure (#DGSI), et du directeur général adjoint de la sécurité extérieure (#DGSE), sur les risques et les menaces sécuritaires en Afrique. M. le président Thomas Gassilloud : « Nous allons entendre, à huis clos, trois acteurs clés des services de renseignement, venus nous parler des risques et menaces sécuritaires en Afrique et depuis l’Afrique : le général de corps d’armée Jacques Langlade de Montgros, directeur du renseignement militaire ; M. Nicolas Lerner, directeur général de la sécurité intérieure, la DGSI, dont la présence s’explique par la porosité entre les sujets de sécurité intérieure et ceux de sécurité extérieure ; le directeur général adjoint de la sécurité extérieure, que nous avons le plaisir de recevoir pour la première fois, sachant que nous avons déjà auditionné dans le passé le directeur général de la sécurité extérieure, M. Bernard Emié, lors des auditions relatives au projet de loi de programmation militaire.   Conflits, migrations économiques et climatiques, réseaux criminels, États défaillants narcotrafics, les risques et menaces sécuritaires en Afrique et depuis l’Afrique sont nombreux. On peut mentionner la situation au Maghreb et en Afrique de l’Ouest, la déliquescence de la Libye et du Soudan, les tensions dans la Corne de l’Afrique et ses approches maritimes, la guerre en Éthiopie, les menaces au Mozambique, les exactions commises à l’Est de la RDC, les difficultés au Cameroun, l’insécurité dans le Golfe de Guinée. Nous ne pourrons traiter aujourd’hui de l’ensemble de ces sujets mais il nous intéresse d’entendre l’analyse toujours éclairée et pondérée de nos services de renseignements sur l’évolution géopolitique des risques et des menaces sécuritaires sur ce continent. Cela nous permettra de mieux comprendre les enjeux de l’adaptation de la politique de défense que nous y déployons et de contribuer à la stratégie française et européenne. » Pour nous #sahéliens et #africains, il est extrêmement important de savoir ce que pensent les élites militaires, politiques et économiques françaises de l’#Afrique. Ce continent est le marchepied du #capitalisme français et offre à la France une profondeur #stratégique qui lui permet d’exister comme puissance influente au niveau mondiale. C'est une guerre #économique impitoyable qui nous attend et que nous devrons gagner quoi qu'il en coûte. https://lnkd.in/eaPDcmp2

J’oserais compléter ce tableau synthétique en mentionnant l’articulation essentielle avec les services de renseignement criminel de la Police et de la Gendarmerie, tels que le SIRASCO et le SCRC/GN, ainsi que le renseignement pénitentiaire, coordonné par le SNRP. La criminalité organisée fait peser une menace grave à la sécurité nationale et entre plus que jamais dans la focale des services de renseignement de tous horizons. La coopération internationale en la matière est aussi cruciale. C’est à ce titre qu’INTERPOL développe ses capacités analytiques et vise à connecter les services de renseignement criminel au niveau mondial. #SIRASCO #INTERPOL #crimeanalysis

Commissaire européen à la défense : variantes. Lors de la Conférence de sécurité de Munich, Mme von der Leyen a confirmé qu’elle envisageait la création d’un futur commissaire à la défense ET à la SECURITE. Ainsi, son rôle se focaliserait sur la BITDE, mais aussi les questions de "protection civile" et de "défense civile" soit un portefeuille incluant "la préparation des populations (esprit de défense)", "la protection des infrastructures critiques" et la "cyberdéfense". L'extension à la "sécurité intérieure" serait aussi sur la table, dont la lutte anti-terroriste. Ce portefeuille défense et sécurité rejoint l'approche civilo-militaire des crises, propre à l'Europe. Il pourrait matérialiser l'aspiration de certains partis ou pays qui, selon cette même logique, militent pour une fusion des commandements militaires (MPCC) et civils (CPCC) du SEAE.

Audition à huis clos à l’Assemblée nationale française des directeurs de la DRM, DGSI et DGSE sur les menaces sécuritaires en Afrique (partie 2) Voici la 2e partie de l'audition à huis clos à l’Assemblée nationale des directeurs de la DRM, DGSI et DGSE sur les menaces sécuritaires en #Afrique. La 1ère partie est accessible via ce lien https://lnkd.in/eqiqcSuM Le mercredi 20 décembre 2023, la Commission de la défense nationale et des forces armées sous la présidence de M. Thomas Gassilloud a auditionné à huis clos le général de corps d’armée Jacques Langlade de Montgros, DG du renseignement militaire (DRM), Nicolas Lerner, dg de la sécurité intérieure (DGSI), et du DGA de la sécurité extérieure (DGSE), sur les risques et les menaces #sécuritaires en Afrique. Pour nous africains, ce qu’il faut retenir de l’intervention du DGA de la DGSE est « Le renseignement de la DGSE visait à entraver des structures et des réseaux menaçant nos intérêts, non à conduire une action globale de contre-insurrection. Plus généralement, la France ne pouvait se substituer à ces États, mais seulement les aider. » Les autorités du #Mali, du #Burkina et du #Niger ont compris que la #France ne pouvait plus être un partenaire stratégique dans la lutte antiterroriste au #Sahel car elle ne défend que ses intérêts. Pour assurer leur sécurité, les #africains doivent se tourner vers des partenaires qui sont prêts à leur fournir l’aide dont ils ont besoin afin de lutter efficacement contre les groupes terroristes. Mieux, il nous faut des partenaires qui nous aideront à prendre le contrôle total de nos économies et de les sécuriser pour qu’elles bénéficient avant tout aux peuples africains. Au-delà de la lutte antiterroriste, nous devrons protéger nos économies contre toutes les formes d’atteinte à la sécurité économique : - Les ATTEINTES PHYSIQUES qui vont essentiellement concerner les intrusions, destruction, vol de matériel et de matériaux. - Les DESORGANISATIONS ET FRAGILISATIONS sont liées à des actions venant de l’extérieur. - Les RISQUES CYBER sont aujourd’hui un véritable fléau dans les entreprises. - Les RISQUES FINANCIERS ne constituent généralement pas d’infraction au sens du droit pénal, mais sont des outils de prédation par excellence. - Les ATTEINTES AUX SAVOIR-FAIRE sont essentiellement liées aux questions de propriété intellectuelle et par conséquent à la contrefaçon. - Les ATTEINTES A LA REPUTATION ont pris une dimension considérable avec le développement des moyens de communication au premier titre desquels les réseaux sociaux. - Les FRAGILITES HUMAINES ne sont bien évidemment pas à écarter du spectre des atteintes à la sécurité économique. - Les INTRUSIONS CONSENTIES (stages, visite...) sont des facteurs de risque très important. NOUS SOMMES LA SOLUTION A NOS PROBLEMES ! https://lnkd.in/emBqDvvs

Le XXIe siècle représente un tournant pour le renseignement français. Face aux nouvelles formes de menaces, les réformes lancées depuis une dizaine d’années ont conduit à une nouvelle organisation des services. Les moyens financiers ont également été renforcés avec en particulier la loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030.

Le rapport de l’année 2023 du Bureau de protection de la Constitution de Hesse, en Allemagne, révèle des détails alarmants sur les activités d’espionnage et de terrorisme du régime iranien dans le pays. Il souligne que le ministère iranien du Renseignement (MOIS) et le Service de renseignement extérieur des gardiens de la révolution (IRGC) ont considérablement intensifié leurs opérations, ciblant non seulement les groupes d’opposition, mais aussi les infrastructures et les intérêts allemands.

Israël: Focus sur « Le Malmab » un service moins connu du grand publique. Le Malmab est le service de contre-espionnage militaire israélien, créé en 1958, relevant du Ministère de la Défense israélien (MATNAS). Il est souvent comparé à des agences similaires dans d'autres pays, comme le MI5 au Royaume-Unis, le FBI aux États-Unis, ou comme le DRSD en France (Direction du Renseignement et de la Sécurité de la Défense), qui fait partie du Ministère des Armées. Les missions non-exhaustives du Malmab:  Contre-espionnage et sécurité intérieure. Protéger les secrets d'État et empêcher la prolifération des armes. Lutter contre le terrorisme et les menaces à la sécurité nationale. Assurer la sécurité des troupes de Tsahal, infiltration ennemies. Coopérer avec des organismes de sécurité étrangers sur des questions liées à prolifération des armes et à la lutte contre le terrorisme. Partager des informations et des renseignements avec des partenaires étrangers. Participer à des opérations internationales de sécurité. Les devises ci-dessous, (non- officieuses, utilisées par les anciens) pourraient refléter la mentalité et les valeurs du Malmab, ainsi que les défis auxquels il est confronté en tant qu'organisation relativement petite, chargée de protéger un pays puissant et constamment menacé. "מגן ומגן"   "Protéger et Défendre" "הביטחון קודם לכל"   "La sécurité avant tout" Image credit: Ministry of Defense Israël Cleared for Publication: Am Israël Chai אנחנו ונמגר את חמאס  אנחנו ננצח במלחמה הזו  קוד קוד 2–3  ש- גר 

❓ Connaissez-vous la communauté du Renseignement en France et ses interactions? Pour y répondre, la notion de « communauté du renseignement » a émergé depuis le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008 et a été une première fois définie par un décret du 12 mai 2014 puis par le décret du 14 juin 2017. Les services qui composent cette communauté travaillent désormais en étroite collaboration, investis collectivement d’une mission qu’ils partagent. 🛡 Les services spécialisés de renseignement sont: la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE - Direction Générale de la Sécurité Extérieure), la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI - Direction Générale de la Sécurité Intérieure), la direction du renseignement militaire (DRM - Direction du Renseignement Militaire), la direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD - Direction du renseignement et de la sécurité de la défense), la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (@DNRED) et le service de traitement du renseignement et d’action contre les circuits financiers clandestins (Tracfin). Ces services forment avec le coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, l’académie du renseignement et l’inspection des services de renseignement la communauté française du renseignement. Source: Académie du renseignement (https://lnkd.in/ge-Unvp3) #renseignement #servicesecret #france #espionnage #édition Services du Premier ministre