👉 Aujourd’hui, ce sont les 35 ans de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ! Jeunesse au Plein Air et ses membres s’engagent et agissent depuis 1938 à appliquer celle-ci, notamment l’article 31 : « Les Etats parties reconnaissent à l'enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge et de participer librement à la vie culturelle et artistique. » ✊ Ce droit au repos et aux loisirs inclut celui des vacances pour tous. C’est au cœur de notre projet stratégique que nous œuvrons pour rendre effectif cet accès universel : « Jeunesse au Plein Air […] a pour but de rendre possible, pour tous les enfants et jeunes, l’accès aux loisirs et vacances collectifs, éducatifs et laïques. » Notre mission se décline en quatre objectifs : - Promouvoir et défendre les loisirs et vacances éducatifs. - Revendiquer et faciliter l’accès aux accueils collectifs de mineurs sur les plans économique, social et culturel. - Rassembler nos membres pour permettre à tous les enfants, adolescents et jeunes de profiter de loisirs éducatifs laïques et collectifs, aujourd’hui et demain. - Développer des partenariats internationaux pour favoriser les loisirs et vacances éducatifs à l'échelle mondiale. 💪 Notre ambition : faire des séjours collectifs une pratique généralisée et doubler le nombre d’enfants partant en colo. 🙏 Une ambition rendue possible grâce à nos #bénévoles, confédérés, partenaires, donateurs et salariés, qui nous aident à augmenter chaque année le nombre d'enfants bénéficiant de ces séjours ! 👉 En ce jour de la Journée internationale des droits de l'enfant, nous rappelons que le Défenseur des droits de l’enfant souligne, dans son rapport de novembre 2023, l’importance de prendre en compte les singularités de chaque enfant pour leur permettre d’avoir accès aux vacances et loisirs collectifs. Les inégalités d’accès persistent toujours, et plus que jamais Jeunesse au Plein Air veut agir pour que les enfants en situation de handicap puissent faire valoir pleinement leurs droits, en présentant ce jour son plaidoyer handicap et les leviers d'actions envisagés au grand public. 🙏 Pour soutenir nos actions afin de rendre le droit aux vacances et aux loisirs pour tous les enfants effectifs, je donne : https://lnkd.in/eB23NKxN
Post de Jeunesse au Plein Air
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🌟 Ensemble pour l’inclusion des enfants handicapés Il y a un mois, j’ai prononcé cette phrase rare : « Ouf, on est tranquilles pour plusieurs mois concernant la scolarité de Louise. » Mais l’obsession Française à ne jamais laisser les familles vivant un handicap mener une vie sereine a frappé à nouveau. Le conseil départemental de Loire-Atlantique a décidé de changer les règles de transport pour les enfants scolarisés en Ulis (Ulis = Unité localisée d'inclusion scolaire. Ce sont des dispositifs pour élèves handicapés, qui partagent leur temps entre inclusion dans leur classe d'âge et apprentissages personnalisés en Ulis). En quoi est-ce un problème ? Je vous la fais courte (enfin, j'essaie, car handicapland est un univers compliqué). 1. Il n'existe pas de dispositif Ulis dans toutes les écoles, loin de là. Quand un enfant « ordinaire » va systématiquement dans son école de quartier, les parents d'un élève orienté en Ulis ne choisissent pas l'établissement scolaire. On leur propose deux choix, et ils acceptent ce qu'il y a. 2. Pour compenser ce temps de trajet en plus, les conseils départementaux ont pour mission de financer le transport adapté des enfants handicapés vers leurs établissements – qui pour certains, se trouvent jusqu'à 30 minutes de route. Cela fait partie des attributions des conseils départementaux, comme les bus de transport scolaire « ordinaires ». ). 3. Grâce à ces transports adaptés, souvent collectifs, les familles peuvent s'organiser et ne sont pas pénalisées par le fait qu'il n'existe pas d'Ulis dans chaque école. Pas besoin de courir entre deux écoles quand on a un ou deux enfants en plus de celui qui est en Ulis. Par exemple, chez nous, chaque matin, Louise part avec d'autres camarades dans son taxi, et revient avec eux le soir. Une aide précieuse pour notre vie de famille, sans quoi nous passerions minimum une heure par jour sur la route pour l'emmener et la ramener. (Eh oui, car nous avons l'outrecuidance d'être deux parents qui travaillent). Pourquoi ? Pour des raisons budgétaires. C’est difficile de ne pas se sentir harcelé dans ce pays quand on vit avec le handicap. Nous sommes fatigués de nous battre, mais nous allons continuer. 💪💪💪 Alors les amis, vous pouvez nous aider en signant cette pétition ( ce n'est qu'un début) ⬇️⬇️⬇️ https://lnkd.in/gqtjpqJF https://lnkd.in/gt_MBbNZ
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Alors que les vacances scolaires battent leur plein, il est essentiel de se rappeler que le droit aux vacances ne doit pas être un privilège réservé à certains, mais bien un droit fondamental pour tous, y compris les enfants en situation de handicap. Dans un monde où l’inclusion est un combat quotidien, permettre à ces jeunes de bénéficier de moments de répit, d’évasion et de partage à travers des séjours inclusifs est primordial. 👏 La Ville de Paris incarne parfaitement cet engagement : proposer des vacances inclusives et adaptées à chaque jeune, quel que soit son handicap. Cette démarche est un modèle à suivre pour toutes les collectivités. Les séjours inclusifs ou adaptés ne sont pas qu’une simple organisation, ils sont une véritable opportunité de renforcer l’égalité de tous les enfants. Ces moments privilégiés permettent non seulement de tisser du lien social, mais aussi de favoriser le bien-être physique et mental des jeunes et de leurs familles. ✨ Le droit aux vacances, dans des conditions adaptées ou inclusives, est un droit pour tous, sans exception. #Inclusion #VacancesAdaptées #SéjoursInclusifs #Handicap #Égalité #DroitsDesEnfants #Accessibilité
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Un grand jour pour la France et pour le handicap ! ♿️🇫🇷 Je vous présente mon petit frère Evan, un petit bonhomme formidable, avec un petit quelque chose en plus qui le rend unique. Toute son enfance, il l’a passée avec nous, dans notre maison familiale, en allant chaque jour à son IME à L'Haÿ-les-Roses. Une structure géniale avec des éducateurs dévoués qui prenaient soin de lui. Le soir, il rentrait à la maison pour retrouver sa famille, plus ou moins comme un enfant « normal ». Et puis, à 18 ans… tout s’arrête. Trop vieux pour l’IME, on nous donne 6 mois pour trouver une nouvelle solution pour Evan. Trois options s’offrent à nous : 1. Option 1 : Mes parents arrêtent de travailler pour s’occuper de leur fils à plein temps. Super idée sur le papier, mais comment font-ils pour continuer à payer leurs factures ? 2. Option 2 : Trouver un centre pour adultes près de chez nous. Top en théorie, sauf que les listes d’attente sont gigantesques et que le temps presse. 3. Option 3 : Direction la Belgique, où ils sont mieux équipés pour accueillir les adultes handicapés. Seul hic, Evan doit quitter la maison à temps plein et vivre à 230 km de nous. Comme beaucoup d’autres familles françaises, on n’a pas vraiment eu le choix… Evan a donc pris la route pour la Belgique, un déchirement pour la famille. Depuis 2018, il y est toujours, car il n’y a toujours pas de places dans un centre près de chez nous. Et croyez-moi, nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. Il suffit d’aller faire un tour à Paris CDG lors des retours familles (3 jours par trimestre), vous verrez des bus entiers qui ramènent ou emmènent ces adultes handicapés de Belgique pour passer quelques jours en famille. Et qui finance tout ça ? L’État français. Plutôt que de construire des structures adaptées en France, on subventionne des places à l’étranger… Je souligne le problème que je vis avec ma famille, mais je suis certain qu’il y a des centaines, voire des milliers d’autres situations autour de différents handicaps qui méritent qu’on y prête attention. Mais aujourd'hui, une lueur d’espoir apparaît. Enfin une ministre du Handicap, un signal fort de considération pour des millions de familles en France. J’espère que cela marquera le début d’un vrai changement et que notre pays, si beau et si grand, repensera enfin sa vision du handicap. ❤️ Philippe SUDRE
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"Madame, la cantine n'est pas adaptée aux enfants handicapés" Voici les mots du. Maire de mon village à une maman d'un enfant ayant un tdah. Suite a de nombreux soucis à la cantine et de fausses accusations venant des cantinières. Au final elle doit aujourd'hui s'organiser pour que ses 3 enfants mangent chez une dame du village qui les connait bien. Est ce vraiment une solution à long terme ? Heureusement que la France a accueillis les jeux paralympiques parce que sinon je pense qu'il lui aurait conseillé de le mettre a l'asile ! A quand une réelle évolution ? pourquoi est-ce si difficile ? Je ne minimise pas, mais cette enfant a "seulement"un tdah ( aucun jugement hein) qu'en ai t'il des enfants avec un handicap moteur, des troubles ORL, avec un TSA, et bien d'autres choses ? Pour rappel : 1. Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées : Cette loi impose aux services publics, y compris les cantines scolaires, d'accueillir tous les enfants, y compris ceux en situation de handicap. Elle stipule que les collectivités territoriales doivent veiller à l'accessibilité des services publics. 2. Code de l'Éducation (article L112-1) : Il prévoit que tous les enfants en situation de handicap ont le droit d'être accueillis dans les écoles ordinaires, ce qui inclut aussi l'accès à tous les services annexes comme la cantine. 3. Circulaire n° 2016-117 du 8 août 2016 : Ce texte renforce les obligations des collectivités territoriales pour garantir l'accès à la restauration scolaire des enfants en situation de handicap. 4. Le décret n° 2019-1151 du 7 novembre 2019 : Il fixe les conditions pour que les enfants en situation de handicap puissent bénéficier d'accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) pendant les temps périscolaires, dont la cantine.
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👍 Une subvention pour favoriser l’inclusion des enfants et adolescents en situation de handicap dans les ALSH 🧒 C’est une nouveauté pour les accueils de loisirs sans hébergement (ALSH). Depuis le 1er janvier 2024, les établissements accueillant des enfants et adolescents bénéficiant de l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) peuvent percevoir une aide financière supplémentaire : le complément inclusif. 👉 Comment fonctionne le complément inclusif ? À raison de 4,50€ par enfant et par heure d’accueil réalisée, le complément inclusif vient s’ajouter à la PS ALSH. Il vise à assurer la qualité et la continuité de l’accueil des enfants et adolescents en situation de handicap ainsi qu’à favoriser la création de nouvelles places. Il peut être versé aux : ✔ Accueils de loisirs périscolaires et extrascolaires ✔ Accueils adolescents Les établissements éligibles au complément inclusif doivent être déclarés à la SDJES/DRAJES et répondre aux critères d’éligibilité à la prestation de service ordinaire. Près de 400 000 enfants sont bénéficiaires de l’AEEH et, comme pour les autres enfants, leur accueil constitue un droit fondamental et inconditionnel. Pour cette raison, la branche Famille s’est engagée, dans sa COG 2023 – 2027, à améliorer l’accessibilité des ALSH aux enfants en situation de handicap et favoriser leur inclusion. #handicap #accueil #inclusion #enfant #ado
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C’est un soulagement pour les milliers de familles concernées : après des mois d’incertitude, les jardins d’enfants ont finalement pu rouvrir leurs portes pour cette rentrée 2024. Ces structures atypiques, qui accueillent les enfants de 2 à 6 ans dans un cadre à mi-chemin entre la crèche et l’école maternelle, étaient menacées de disparition suite à la loi de 2019 instaurant l’instruction obligatoire dès 3 ans. Retour sur un combat acharné pour défendre ces lieux uniques en leur genre. Les jardins d’enfants, des structures essentielles mais méconnues Avec environ 200 établissements en France accueillant plus de 6000 enfants, les jardins d’enfants restent confidentiels mais jouent un rôle crucial. Fondés sur une approche pédagogique spécifique, accordant une large place au jeu, à la socialisation et à l’autonomie, ils offrent un cadre rassurant et stimulant aux jeunes enfants. Surtout, beaucoup ont fait le choix d’une mixité sociale et du handicap, en réservant des places aux enfants aux besoins spécifiques. Pour nous, c’était une évidence d’inscrire notre fils, porteur de trisomie 21, dans ce jardin d’enfants. Il s’y épanouit au contact des autres, dans un lieu à taille humaine, avec un accompagnement sur mesure. Aucune autre structure n’offre cela ! Valérie, maman de Tom, 4 ans Un statut précaire, des inquiétudes pour l’avenir Mais avec la loi de 2019 abaissant l’instruction obligatoire à 3 ans, l’existence même des jardins d’enfants s’est retrouvée menacée. N’entrant dans aucune catégorie administrative, ni école ni établissement d’accueil du jeune enfant, leur modèle était remis en question : Quid du financement une fois les enfants de plus de 3 ans partis à l’école ? Comment maintenir des groupes d’âges mélangés, gage de leur réussite ? Leur approche pédagogique allait-elle survivre aux normes de l’Éducation Nationale ? Faute de réponse claire des autorités, de nombreux jardins d’enfants ont craint de mettre la clé sous la porte à la rentrée 2024, au grand désespoir des familles qui y voyaient une chance unique pour leurs enfants. Une mobilisation intense pour sauver un modèle unique Refusant cette fatalité, parents et personnels des jardins d’enfants se sont engagés dans une lutte intense pour la survie de ces structures inclassables. Pétitions en ligne, interpellations des élus locaux et nationaux, manifestations devant le ministère… Tous les moyens ont été bons pour alerter sur le sort de ces établissements et des enfants qu’ils accueillent. On ne pouvait pas laisser détruire ces lieux magnifiques, essentiels pour nos enfants et pour ceux qui ont des besoins particuliers. Il a fallu se battre sur tous les fronts, expliquer encore et encore la spécificité des jardins d’enfants. Heureusement, on a fini par être entendus ! Marc, parent d’élève Cette mobilisation a porté ses fruits : le gouvernement a fini par annoncer des mesures permettant aux jardins d’enfants de poursuivre leurs activités, via notamment : Des...
C’est un soulagement pour les milliers de familles concernées : après des mois d’incertitude, les jardins d’enfants ont finalement pu rouvrir leurs portes pour cette rentrée 2024. Ces structures atypiques, qui accueillent les enfants de 2 à 6 ans dans un cadre à mi-chemin entre la crèche et l’école maternelle, étaient menacées de disparition suite à la loi de 2019 instaurant l’instruction...
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2/2 Enfants ayant des besoins particuliers – programme d’intégration Votre enfant peut bénéficier de différentes mesures de soutien pour faciliter son intégration aux camps de jour. Ce service peut prendre plusieurs formes, dont l’accompagnement à ratio réduit et l’aide ponctuelle. Pour connaître les conditions d’admissibilité et les modalités d’inscription, consultez le programme d’intégration des enfants ayant des besoins particuliers (PDF : 630 Ko). Si vous croyez que votre enfant est admissible, vous devez : Contacter l’organisme gestionnaire du camp de jour souhaité pour obtenir le formulaire d’évaluation des besoins de l’enfant; Transmettre à l’organisme gestionnaire le formulaire rempli et signé au plus tard le 1er avril; Inscrire votre enfant au camp de jour choisi, à partir du 15 avril. Services complémentaires Les organismes gestionnaires peuvent offrir des services complémentaires qui ne sont pas inclus dans le programme. La disponibilité des services, les modalités d’inscription et la tarification sont à la discrétion des organismes. Des frais supplémentaires peuvent donc être demandés pour les services suivants : Surveillance animée / service de garde Semaines supplémentaires Activités spéciales Sorties Transport quotidien (matin et soir) Outils promotionnels. Autre programme Programme estival – Jeunes de 13 à 15 ans Dans le cadre du programme estival-ado, des organismes gestionnaires offrent des activités estivales dans divers lieux pour les adolescents âgés de 13 à 15 ans (âge au 30 septembre). Entre le 24 juin et le 16 août, les organismes proposent des activités diversifiées (sportives, culturelles, artistiques, physiques ou sociales) entre 14 h et 35 h par semaine, selon chacune des programmations. Les citoyens peuvent s’inscrire directement auprès des organismes gestionnaires.
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Ce 6 février, ils sont tous là. Les partenaires et financeurs du Schéma Départemental des Services aux Familles (Sdsf). Soudés, engagés et impliqués en Savoie : l’Etat, le Département de la Savoie, la Caf-Allocations familiales, la MSA - Mutualité Sociale Agricole, l’Udaf et l’Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité. Ils communiquent ensemble. L’objectif est, par le financement de projets d’actions collectives, d’améliorer l’accès des enfants et des parents, notamment les plus fragiles, aux services publics. Comme une sorte de bilan, nous découvrons de beaux projets aboutis, simples et fabuleux, innovants, financés dans le cadre du Sdsf. Projets qui mobilisent un large partenariat local : Elus, bénévoles, agents des collectivités, salariés, techniciens, jeunes, moins jeunes…🤗 🔹 Là une sortie Montagne entre mamans, dans le cadre d’une journée collège. Afin de les sensibiliser à l’importance des sorties Nature et Sportives pour leurs enfants. 🔹 Ici, la création d’une ressourcerie. Qui permet des échanges et de tisser des liens au sein des habitants d’une commune éloignée. 🔹 Plus loin, un centre social itinérant qui apporte un service de Médiation interne et externe aux Gens du voyage. 🔹 Là-bas, création d’un lieu d’accueil Parents-Enfants. Lieu de répit pour les parents d’enfants handicapés. 🔹 Nous partons ensuite dans une commune de montagne. Création d’une Maison des assistantes maternelles. 🔹 Là, une crèche à vocation d’insertion professionnelle. Une partie des places est réservée aux enfants de demandeurs d’emploi qui éprouvent des difficultés dans leurs recherches. 🔹 Ici, une micro-crèche inclusive. Enfants handicapés et valides vivent ensemble. C’est la mixité. Une passerelle est aménagée pour des contacts avec les personnes âgées. C’est l’intergénérationnel. 🔹 Un groupe de jeunes nous donne à voir sa production : documentaires vidéos présentant les actions de ce schéma départemental. En interviews et images. Fabuleux. 👏 Julien Manniez pour cette table rond 🤝 Espaces de solidarités Un moment riche. Profond. Presque émouvant lorsque l’on mesure l’importance affective et sociale de ces espaces de solidarités. Notre monde en a terriblement besoin. La première image qui me reste de cette journée : Les initiateurs de ces projets sont là. Sur la scène de l’espace François Mitterrand. Face au public nombreux. Ils témoignent. Une grande humilité semble accompagner le récit de ces femmes et de ces hommes qui travaillent le plus souvent dans l’ombre 🙏 🕊 Espaces de paix Une seconde image se superpose en toile de fond. Comme un symbole. Une colombe. L’image de la paix. Il me semble que, de cette manière, en soutenant ces projets collectifs et en les faisant largement connaître, une société trace, localement, un chemin possible vers l’entente entre les êtres humains. La paix dans le monde commence peut-être par ces liens de solidarité tissés autour de nous ☮ billet par Guy DIEPPEDALLE Vice-président de CDC73
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La mobilisation des familles, des professionnels et des parlementaires a payé : les jardins d’enfants continueront d’assurer leurs missions d’inclusion et de mixité. Hier, nous avons voté au Sénat la pérennisation de ces structures municipales ou bénéficiant de financements publics qui accueillent les enfants jusqu’à 6 ans, notamment à Paris. Les jardins d’enfants étaient menacés depuis la loi pour une école de la confiance de 2019 instaurant l’obligation d’instruction à 3 ans. Leur existence et leur bien-fondé étaient remis en cause et le couperet allait tomber, la période transitoire s’achevant en août 2024. Par ce vote, nous avons préservé ces plus de 80 structures, situées principalement dans les quartiers populaires à Paris, mais aussi en Alsace, dans le Nord, le Rhône, la Loire, les Bouches-du-Rhône, et à la Réunion. Nous avons surtout préservé leur projet, fondé sur la qualité de vie des enfants et plaçant en leur cœur la relation avec les parents. Un modèle complémentaire à l’école maternelle. Centenaires, les jardins d’enfants municipaux parisiens ont été créés pour permettre la prise en charge des enfants des familles accueillies dans les HBM (habitations à bon marché) et dont les mères travaillaient, généralement en tant qu’ouvrières. Le rapport des inspections générales le soulignait en 2020, ils accueillent de nombreux enfants issus de familles populaires. Les jardins d’enfants sont également des modèles d’inclusion, par leur projet et l’encadrement qui y est assuré (avec un taux d’encadrement élevé et des professionnels, auxiliaires de puériculture et éducateurs de jeunes enfants, formés). Les enfants à besoins particuliers orientés par la PMI ou en situation de handicap reconnus représentent 11% des enfants accueillis (15% à Paris). Ces structures sont par ailleurs régulièrement contrôlées par les PMI et par l’Éducation nationale pour ce qui relève de la partie pédagogique. Elles le seront chaque année par les services de l’Éducation nationale qui nous l’ont confirmé en audition. Alors pourquoi détruire ce qui fonctionne ? Hier, de manière transpartisane, nous avons fait le choix de sauvegarder un modèle qui fonctionne et des structures qui contribuent indéniablement au service public et à l’intérêt général. Anne Hidalgo Rémi Féraud Alexandra Cordebard François Vauglin Emmanuelle Pierre-Marie Jérôme Coumet Carine Petit Eric Lejoindre Dagnaud François Eric Pliez Groupe Socialiste, Ecologiste et Républicain du Sénat Sylvie Robert Karine Daniel David Ros Adel Ziane Yan Chantrel
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Aujourd’hui zoom sur notre partenaire historique la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui conduit depuis 2016 une action volontariste dans l’ensemble de ses champs d’intervention pour prendre en compte le public en situation de handicap. 📣 Les actions du plan handicap 2024-2027 se regroupent sur quatre axes avec comme objectif de toujours plus faciliter la vie des personnes en situation de handicap à tous les moments de la vie, en leur garantissant, où qu’elles se trouvent, la même qualité de services que pour l’ensemble des habitants. ➡ La Démarche H+ Formation est une démarche qualitative d’accueil et d’accompagnement en formation des personnes en situation de handicap initiée par la Région sur l’ensemble du territoire Auvergne Rhône-Alpes et mise en œuvre en partenariat avec l’Agefiph. ✴ Ses 2 axes : -Favoriser l’accès aux formations de droit commun -Garantir un accueil et un accompagnement de qualité tout au long des parcours de formation, et durant la période d’immersion en entreprise. ✳ Les structures de formation entrées dans la démarche H+ Formation sont signataires de la Charte H+ Formation et s’engagent à : -Assurer un accueil qualitatif des personnes en situation de handicap, grâce à l’appui de leur référent handicap, -Adapter les conditions d’apprentissage aux personnes en situation de handicap et mobiliser les aides à la compensation auprès de l’Agefiph, -Professionnaliser les équipes pédagogiques dans le cadre du partenariat mis en place avec l’Agefiph. ❇ Pour les structures de formation, la démarche permet de garantir : -Un accompagnement et un appui par une équipe opérationnelle et experte, l’accès à des outils et des ressources, -L’appartenance à un réseau pour échanger entre pairs, -L’identification comme une structure de formation inclusive notamment à travers la formation d’un Référent handicap H+, interlocuteur privilégié, -Un progrès dans l’accueil et l’accompagnement de tous les publics, la diminution du taux de rupture, -Une réponse aux obligations légales et aux évolutions législatives s’inscrivant dans la dynamique inclusive d’accès à la formation et à l’emploi. ➕ En décembre 2023 : 498 structures sont signataires de la charte H+ Formation. Merci à notre partenaire Région Auvergne-Rhône-Alpes
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Christian Dominé Anne Carayon Marie Suberbère Marie-Sophie Bardon Marie Martin Aurore PERRIN SAADA Lauriane Dupressoir Pierre MENNEVRET-THOMAS Baké BADJINGA Caroline Simonot Gwendal Le Caër Adham Wurmser