✊ Pour une France où les femmes sont libres et respectées Aujourd'hui, je prends la parole pour aborder un sujet brûlant : l'impact d'un gouvernement RN sur la maternité et la liberté des femmes en France. En tant que fondatrice de MomOut, une marque et une plateforme dédiée à la liberté des futures et jeunes mamans de faire des choix éclairés et de se libérer des injonctions patriarcales, je ne peux m'imaginer une France dirigée par le Rassemblement National. Le programme du RN, en s'attaquant aux droits acquis par les femmes au fil des décennies, représente une menace directe pour notre autonomie et notre capacité à faire des choix éclairés sur notre propre corps et notre propre vie. Les politiques proposées par ce parti risquent de restreindre l'accès à des services de santé essentiels, de limiter les droits reproductifs et de renforcer des stéréotypes de genre dépassés. 🤜 Pourquoi cela nous concerne toutes et tous ? Pour la maternité : Chaque femme doit avoir le droit de choisir si, quand et comment elle souhaite devenir mère. Les décisions politiques ne devraient jamais interférer avec cette liberté fondamentale. Pour la liberté des femmes : Nos progrès en matière d'égalité des sexes sont le fruit d'une lutte constante et ne doivent pas être remis en cause. La diversité et l'inclusion sont des piliers essentiels d'une société juste et équilibrée. Bien entendu, le droit des femmes n'est sans doute pas le seul drapeau rouge de cette politique. Cependant, en prenant la parole en tant que fondatrice de MomOut, j'ai décidé de me restreindre à celui-là, surtout parce que je n'ai pas deux heures pour rédiger ce post 😅. Ce message n'est pas une simple prise de position politique, c'est un appel à la vigilance et à la solidarité. Ensemble, nous devons nous assurer que notre pays reste un lieu où chaque femme peut s'épanouir librement, sans crainte de régression. Continuons à œuvrer pour une société où la voix de chaque femme compte, où ses choix sont respectés et où son avenir est entre ses propres mains.
Post de Joana Jacuzzi
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🌍 Une Réflexion sur l'Équité ce 8 Mars 🌍 Ce 8 mars n'est pas une célébration pour moi, mais un rappel poignant des défis persistants auxquels les femmes sont confrontées chaque jour. Bien que la Journée internationale des femmes soit souvent marquée par des discours sur les droits de la femme et l'égalité des sexes, je choisis de centrer mes réflexions sur une notion plus nuancée mais essentielle : **l'équité**. L'équité reconnaît notre diversité et nos besoins uniques. Elle comprend que bien que nous ne cherchions pas l'égalité dans le sens absolu, nous aspirons à une justice qui tienne compte de nos rôles en tant que mères, professionnelles, et gardiennes du foyer. La question n'est pas de revendiquer une identité semblable à celle des hommes, mais de demander des conditions qui respectent et valorisent notre contribution unique à la société. Au-delà de la réalité de la maternité, de l'accouchement, et de l'éducation des enfants, un autre défi grave pèse sur les femmes dans le monde professionnel : la peur de la grossesse. De nombreuses jeunes femmes vivent avec la crainte de tomber enceintes, non pas à cause de l'engagement que la maternité représente, mais par peur d'être licenciées. Cette angoisse est exacerbée par le harcèlement émotionnel qu'elles subissent souvent sur leur lieu de travail, un environnement qui devrait être sécurisant et soutenant. Ces craintes ne sont pas sans fondement. Des histoires de femmes poussées à choisir entre carrière et maternité, de licenciements déguisés suite à des annonces de grossesse, et d'harcèlement émotionnel destiné à intimider et décourager, sont monnaie courante. Cette réalité sombre souligne l'urgence d'adopter des politiques qui embrassent pleinement l'équité. Des mesures protectrices, des environnements de travail soutenants et des législations renforcées sont indispensables pour garantir que les femmes puissent embrasser leur maternité sans crainte de répercussions professionnelles. Aujourd'hui, je lance un appel à repenser les structures de notre société et de nos entreprises. Il est temps d'instaurer des politiques qui prennent réellement en compte les besoins spécifiques des femmes, telles que des congés maternité adéquats, un accès à des soins de santé de qualité pour elles et leurs enfants, et des horaires de travail flexibles qui reconnaissent leur double rôle. Ce 8 mars, n'oublions pas que notre lutte pour l'équité ne concerne pas seulement les femmes, mais la société dans son ensemble. Une société qui valorise l'équité est une société plus juste, plus inclusive, et plus forte. Je ne cherche pas l'égalité; je revendique l'équité. Une équité qui reconnaisse et célèbre la complexité et la beauté de nos vies en tant que femmes. Un avenir où chaque femme est valorisée, soutenue, et émancipée, non pas en dépit de ses responsabilités uniques, mais grâce à elles. #JournéeInternationaleDesFemmes 🌹 #EquitéPourToutes ⚖️ #DroitsDesFemmes 💪 #ChangementSociétal 🔄
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Journée internationale des droits des femmes Ça gronde! L’entendez vous, vous aussi, ce bruit assourdissant qui résonne et monte? Ces voix qui ne veulent plus se taire et s’éteindre? Ces voix qui ne passeront plus inaperçues? Pourquoi? Parce que les droits des femmes sont sans cesse remis en question. Alors la lutte est constante et prend de l’ampleur. Comme un feu qu’on attise. Comme un orage qu’on voit venir de loin. Les gouvernements ne pourront plus ignorer ou feindre de ne pas nous avoir vu ou entendu, comme ils font avec les métiers majoritairement féminins, dont les sages-femmes font partie. Des métiers constamment sous-évalués, sous-financés et dont la réelle valeur ajoutée est largement minimisée. Les sages-femmes adoptent une approche holistique et globale de la santé des femmes et des personnes enceintes qu'elles accompagnent. Pour nous, la santé ne se limite pas au physique, mais englobe également les dimensions émotionnelles, sociales, culturelles, familiales, spirituelles et environnementales. De plus, les sages-femmes encouragent les usager·ère·s à s'écouter et à prendre leurs propres décisions concernant leur corps et leurs droits reproductifs. En réalité, la valeur de notre pratique ne se résume pas à son efficacité et son efficience. La satisfaction de la clientèle, le suivi des familles dans leur parcours de soins, ainsi que les résultats mesurables pour les mères et les bébés à toutes les étapes de leur vie doivent être au cœur des éléments à prendre en considération lorsqu'il s'agit d'investir dans notre profession. Cette journée est l’occasion de rappeler au gouvernement qu’il est crucial qu’il s’engage à investir largement dans les piliers de la profession sage-femme, soient l’éducation, l’association et la règlementation. Cela permettrait de réellement améliorer l’accès à notre modèle de soins dans toutes les communautés et ainsi garantir les droits fondamentaux des femmes et personnes enceintes de pouvoir choisir le ou la professionnel·le de la santé qui les accompagnera dans ce moment fondamental de transformations ainsi que le lieu de naissance qu’elles préfèrent. Alors oui ça gronde. Parce que la voix des femmes est trop souvent étouffée. Mais rien n’y fera, soyez-en sûr·e·s, elle ne s’éteindra pas! Bonne journée internationale des droits des femmes!
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#EGCPortraits - L'éclat de l'inspiration féminine ✨ En cette journée des droits de la femme, l'EGC célèbre la résilience et la détermination incarnées par trois femmes d'exception en Nouvelle-Calédonie qui nous ont partagé leurs témoignages. Voici le second, celui d'Isabelle Champmoreau, Vice-présidente du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, chargée de l’enseignement, du suivi des questions relatives à l’enseignement supérieur, l'égalité des chances, de la santé scolaire, de la famille, de l'égalité des genres, de la lutte contre les violences conjugales et de la cause du bien-être animal. 🌟 "Dans le monde et en Nouvelle-Calédonie, les inégalités persistent entre hommes et femmes. Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et reste l'occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. En Nouvelle-Calédonie, 73 % des travailleurs précaires sont des femmes. L'écart de salaire moyen entre hommes et femmes pour des postes similaires est de 28 %. La parité est loin d'être respectée, par exemple, avec seulement une femme sur 11 membres du gouvernement et 6 femmes sur 41 au CESE. La Nouvelle-Calédonie détient le triste record des violences conjugales, et 9 victimes sur 10 sont des femmes. Dans l'éducation, 83 % des filles obtiennent leur baccalauréat contre 66 % des garçons. Des mesures concrètes sont nécessaires pour favoriser le droit à la formation, à la santé, à l'autonomie financière, à la sécurité, à la représentation et à la prise de parole. Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie s'engage dans la lutte contre les violences conjugales, la santé au féminin, la précarité menstruelle, l'accès à la contraception, le congé de paternité, et a voté une loi pour l'égalité professionnelle. L'égalité entre hommes et femmes ne signifie pas l'uniformité, mais plutôt la complémentarité et la suppression des obstacles liés au genre pour que chacun ait les mêmes chances de réaliser ses aspirations." Isabelle Champmoreau Nous exprimons notre profonde gratitude pour sa contribution. 💫
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Cette Journée Internationale des Droits des Femmes est un temps de célébration des succès obtenus, de réflexion, et surtout d’action. Aujourd'hui plus que jamais, il est crucial de souligner l'importance de l'égalité des sexes, non seulement comme un droit fondamental, mais également comme le fondement d'une société inclusive. Au Graap-Fondation, nous sommes activement engagé.e.s en faveur du bien-être et de la santé mentale pour toutes et tous. Nous reconnaissons les défis spécifiques rencontrés par les femmes et les minorités LGBTQIA+ dans ces domaines. Les inégalités de genre, la stigmatisation liée aux orientations sexuelles, les violences et les discriminations ne portent pas atteinte uniquement à la santé physique, mais impactent également de manière significative la santé mentale. Nous sommes convaincu.e.s que la santé mentale est un droit universel et que le chemin vers une prise en charge équitable nécessite des progrès constants. En cette journée dédiée à la lutte pour les droits des femmes, rappelons-nous que chaque geste est significatif. Cet engagement commence dès l'enfance, et nous le voyons à travers notre crèche Planète Bleue. Je tiens à saluer le travail exceptionnel de notre équipe pédagogique qui assure une prise en charge non genrée des enfants, préparant ainsi le terrain de demain pour une société plus égalitaire. Prenons l'engagement de transformer l'égalité des sexes en réalité, pas seulement en paroles, mais par des actions concrètes. La Fondation Graap est résolue à être actrice dans cette recherche d'équité, vers un avenir où la santé mentale de chacune et chacun sera une priorité absolue. #JournéeInternationaleDesDroitsDesFemmes #SantéMentale #ÉgalitéDesSexes #FondationGraap
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🌟🎉 Les droits des femmes sont le résultat de luttes courageuses et de victoires historiques ! 📆💪 De l'IVG légalisée en 1975 à l'élargissement de la PMA en 2021, chaque année a été marquée par des progrès significatifs vers une société plus juste et inclusive. Célébrons ces femmes admirables et déterminées , qui ont façonné notre société et lutté pour un avenir plus juste ! ⚖ Cependant n'oublions pas que certains pays n'ont pas de droit pour les femmes et même qu'une régression de ces droits se multiplie, une alarme pour l'égalité des sexes dans le monde ! 💔🌍 De la révocation du droit à l'avortement aux États-Unis à l'interdiction d'accès à l'éducation et à l'emploi pour les femmes en Afghanistan, ces régressions sont inacceptables et mettent en péril les progrès durement acquis en matière d'égalité des sexes. Dans ce contexte, il est impératif de se positionner en faveur de la protection et de la promotion des droits des femmes à l'échelle internationale. Ensemble, engageons-nous à défendre les droits fondamentaux des femmes, où qu'elles se trouvent dans le monde. 🌎 Partagez votre point de vue et évoquez les défis qui restent à relever pour une pleine égalité des droits ! 💪🌟 Gratitude & Love ️ 🙏 #DroitsDesFemmes #ÉgalitéDesSexes #Mobilisation #Egalité #DroitsFemmes #Engagement#Progrès
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À l'occasion de la Journée Internationale des Droits de la Femme, mettons en lumière un des droits les plus élémentaires : devenir mère… ou choisir de ne pas le devenir. Selon Amnesty International, "toutes les femmes et les filles ont des droits sexuels et reproductifs". Ils incluent notamment "le droit à un accès équitable aux services de santé, à la contraception et à un avortement sûr", ainsi que le droit de choisir "si elles souhaitent avoir des enfants, quand, combien et avec qui". Pourtant, l’actualité nous montre régulièrement que c’est loin d’être une évidence. Il y a quelques jours, certaines réactions autour de l’inscription de l’IVG dans la constitution française ont montré que le droit des femmes à disposer de leur corps posait toujours question. Récemment, dans notre numéro "Devenir Parent. Quand tout n’est pas rose » (n°116), nous avons consacré plusieurs articles aux droits des femmes à une parentalité égalitaire et épanouissante. L’article "Être ou ne pas être mère. Normes, idéal et expériences réelles" présente les résultats d’une étude de Vie Féminine. Le mouvement féministe a interrogé 73 femmes à propos de leurs vécus de la (non-)maternité. Le but était d'identifier leurs difficultés, leurs besoins et leurs envies, ainsi que de cerner les enjeux de la maternité au 21e siècle. Le dossier de ce numéro souligne également le poids des normes et des représentations sociales, les inégalités auxquelles les (futures) mères sont confrontées et la nécessité de repenser la place du père. Le numéro "Devenir Parent. Quand tout n’est pas rose" est toujours disponible : https://lnkd.in/ejjmhwir #journeeinternationaledesdroitsdesfemmes
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À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous vous proposons de (re)découvrir quelques ouvrages d’autrices qui continuent la lutte contre les inégalités faites aux femmes. 💜✊ « Classées sans suite » de Violaine De Filippis-Abate ⚖️ L’écrasante majorité des violences faites aux femmes reste impunie et ignorée. Ce scandale, c’est ce que traite « Classées sans suite ». « Classée sans suite » : trois mots qui signifient qu’aucun procès ne se tiendra jamais. « La reprise » de Thi Nhu An PHAM 🍓 💼 La reprise du travail après un congé maternité ou parental est pavée de difficultés aussi variées que colossales pour les femmes. Malgré tout, cette période n’est que très rarement pensée ou même considérée. Il est urgent d’analyser les causes de ces difficultés afin non seulement d’en corriger les injustices, mais aussi de faire baisser la culpabilité des mères qui pensent être seules responsables de leur sentiment d’échec au quotidien. « Trois mois sous silence » de Judith Aquien 🤰 Alors que le début de grossesse est marqué par l’insécurité permanente d’un corps qui met tout en place pour accueillir la vie, rien ne doit transparaître de l’état des femmes. Ce livre dénonce la non-prise en charge des femmes pendant ce tiers de leur grossesse, à la faveur de l’injonction à ne pas en parler, et propose une lecture féministe de ce tabou systémique. « Le temps du choix » de Bettina Zourli (elle) ⌛ Les femmes sont-elles vraiment libres de choisir d’avoir ou non des enfants aujourd’hui ? La liberté de choisir en conscience, et non sous le joug d’injonctions qui pèsent sur le corps des femmes, est le thème du livre de l’autrice. « Et nos cœurs, malgré tout, survivent » de Susan Brison 💜 La réflexion d’une philosophe qu’un violeur laissa pour morte sur le silence assourdissant de la majorité des philosophes sur les violences sexuelles et sur l’intime, et pour sa description intérieure d’un processus crucial : la reconstruction de soi. 👉 Un essai qui résonne d’autant plus après l’inscription de l’IVG dans la Constitution. « Une défense de l’avortement » de Judith Jarvis Thomson ✊ La jeune philosophe de 42 ans invite en 1971 le corps des femmes dans le débat. Avec elle, pour la première fois, la philosophie s’empare de la question de l’avortement.
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Save The Date 📌 Après 9 éditions marquantes, nous sommes ravies de vous inviter à la 10ème édition du cycle de conférences #SororitésFrancophones sur le Droit à l’avortement : approches féministes et intersectionnelles. Cette rencontre se tiendra le 11 juillet à 17h GMT en ligne sur Zoom. Cette conférence réunira des voix féministes pour discuter des perspectives féministes et intersectionnelles sur l’avortement. Pourquoi est-il essentiel d'aborder l'avortement sous un angle féministe ? Comment les militantes féministes peuvent-elles promouvoir le droit à disposer librement de son corps, même dans des contextes restrictifs ? Rejoignez-nous pour une réflexion croisée sur la centralité du choix dans notre lutte commune. Nous aurons comme intervenantes : ▪ Johanna-Soraya Cayre Benamrouche, militante féministe postcoloniale, cofondatrice de l’association Féministes contre le Cyberharcèlement, ▪ Nafissate HOUNKPATIN, sage-femme féministe et fondatrice d'iléwa, œuvrant pour les droits et la santé sexuelle au Bénin, ▪ Pauline Diaz, spécialiste des droits sexuels et reproductifs et d’innovation e-santé, en charge des partenariats de Women First Digital (WFD). Inscrivez-vous dès maintenant sur ce lien. 🔗 https://urlr.me/r6CNH Organisé par le Réseau des jeunes féministes d'Afrique de l'Ouest et Equipop, ce cycle de conférences vise à nourrir et co-construire des pensées féministes sur divers thèmes. Ne manquez pas cette conversation ! Rejoignez-nous pour contribuer à ce débat.
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La prise en compte des specifités des femmes dans le plaidoyer : la situation de handicap Les femmes et les filles en situation de handicap ont historiquement été marginalisées et privées de leur droit à la reproduction, que ce soit par des pratiques de stérilisation forcée ou des restrictions à l'accès aux services de santé reproductive, y compris l'avortement. L'accès des femmes en situation de handicap à un avortement sécurisé est une problématique qui nécessite une attention particulière dans les luttes féministes et de santé publique. 1-Il s'agit de s'assurer que tous les droits reproductifs, y compris le droit à l'avortement, soient effectivement accessibles à toutes les femmes, sans discrimination liée à leur situation dont celle de handicap. Dans une approche féministe intersectionnelle nous devons reconnaitre que les femmes en situation de handicap subissent une oppression multiple, liée à leur genre et à leur handicap. 2-Il ne suffit pas juste de se battre pour le droit à l'avortement en général ; il faut aussi lutter contre les obstacles spécifiques auxquels ces femmes sont confrontées. Cette approche inclut une réflexion sur les politiques de santé inclusives, sur l'accessibilité des services, et sur la nécessité de créer des espaces où les voix des femmes sont entendues et prises en compte. Dans une société influencée par le validisme, les femmes en situation de handicap sont plus susceptibles d’être exposées à des violences sexuelles et une coercition reproductive, ce qui augmente potentiellement le risque de grossesses non désirées. Par ailleurs, elles peuvent faire face à des pressions pour soit avorter, soit mener la grossesse à terme, sans qu’on prenne réellement en compte leur propre choix ou leur autonomie. Dans cette perspective, les femmes en situation de handicap sont souvent confrontées à la double peine d'être des femmes qui cherchent à exercer leurs droits reproductifs, et des personnes qui sont souvent perçues comme asexuelles ou incapables de prendre des décisions autonomes. Cette stigmatisation peut décourager les femmes de chercher l'accès à l'avortement et, dans certains cas, rendre leur expérience médicale encore plus traumatisante. 3-Aussi, les infrastructures de santé ne sont souvent pas adaptées aux besoins spécifiques des femmes ayant des besoins spéciaux qu'il s'agisse de problèmes d'accès physique, de communication ou de soins. Les centres de santé ne sont pas toujours aménagés afin d’être accessibles aux personnes en fauteuil roulant, et le personnel médical peut ne pas être formé pour communiquer avec des femmes sourdes ou malentendantes, ou pour répondre à des besoins cognitifs particuliers. Cela limite l’accès à des soins sûrs et respectueux. #ORAF #avortement #28septembre
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ONU Femmes France renouvelle aujourd'hui, à l'occasion de la Journée mondiale du droit à l'avortement, son engagement indéfectible en faveur des droits des femmes partout dans le monde. Garantir un accès libre et sécurisé à l'avortement est une condition essentielle pour que chaque femme puisse prendre des décisions éclairées concernant son corps, sa santé et son avenir. Cependant, dans de nombreuses régions du monde, ce droit fondamental reste encore inaccessible ou sévèrement limité, obligeant le recours à des avortements clandestins. Souvent pratiqués dans des conditions insalubres ou par des personnes non qualifiées, ils demeurent l'une des principales causes de mortalité maternelle, entraînant chaque année des milliers de décès et complications graves. Sur le terrain, ONU Femmes s'engage activement à : - Soutenir les organisations locales qui œuvrent pour la dépénalisation de l'avortement et l'accès aux services de santé reproductive. - Fournir des formations aux professionnels de santé afin de garantir des services sécurisés et respectueux des droits humains. - Favoriser l'éducation des femmes et des jeunes filles sur leurs droits en matière de santé reproductive, en partenariat avec des acteurs locaux. - Plaider auprès des gouvernements pour des politiques de santé inclusives, en appelant à la protection et à l'élargissement des droits reproductifs, même dans des contextes politiques et culturels complexes. - Accompagner les femmes qui vivent dans des situations de vulnérabilité ou de marginalisation, leur offrant des ressources, des conseils juridiques et un soutien psychosocial. Nous renouvelons notre soutien à celles qui, partout dans le monde, continuent de se battre pour leurs droits. Ensemble, nous construisons un avenir plus juste et égalitaire où chaque femme peut s'épanouir pleinement. #JournéeMondialeDuDroitALAvortement #DroitsDesFemmes #AutonomisationDesFemmes
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GÉNÉALOGISTE PRO & FORMATRICE en orthographe et écrits, troubles DYS
4 moisJe suis d’accord ! Je suis mille fois d’accord