Post de Jose Maniette

Voir le profil de Jose Maniette, visuel

Rédacteur en chef UniversComics Le Mag' / Traducteur EN-IT-FR / Enseignant / Freelance disponible pour toute collaboration.

Drive-Away Dolls (de #EthanCoen) Le plus simple, c'est d'aller voir ce qu'en disent les grands médias qui ont toujours une formule tout prête pour résumer les choses et gagner du temps. Le #film de Ethan Coen serait donc un road trip déjanté et #queer. Je ne sais même pas s'il est possible d'écrire l'adjectif "lesbienne" sans subir les foudres de la censure sur les réseaux sociaux aujourd'hui : il faut vraiment avancer avec une prudence extrême, même pour signifier l'évidence. En fait, il n'y a pas grand-chose à dire sur ce film si ce n'est que c'est globalement une histoire typique de celles qu'écrivent les deux frères terribles en temps normal, quand ils fonctionnent de concert. Des personnages loufoques, des situations absurdes ou grotesques, des ennuis qui pleuvent à n'en plus finir, sauf que là où d'habitude les personnages principaux sont avant tout masculins, nous avons ici un univers de filles qui aiment les filles, dépeint de manière d'ailleurs assez caricaturale, à travers les deux personnages principaux que tout oppose. La délurée (#MargaretQualley, insupportable), adepte "du plusieurs coups d'un soir" et au contraire, la copine rigide (#GeraldineWismanathan), qui elle a beaucoup moins de chance de se laisser emporter dans la luxure de sa compagne d'aventure. Sans le savoir, les voici au volant d'un véhicule qui contient dans son coffre la tête de Pedro Pascal arrachée lors de la première scène du film (sans que cela fasse vraiment sens, par ailleurs) mais aussi une mallette truffée d'objets assez singuliers, dont je tairais la nature pour ne pas vous gâcher la surprise. Alors ce n'est pas que Drive-Away Dolls soit mauvais, c'est juste que cette assemblage en apparence iconoclaste et provocateur finit par ressembler à une blague un peu lourde. Par moments, on sourit très franchement, d'autres fois on est juste embarrassés par quelques scènes et des effets de manche qui voudraient peut-être choquer le bourgeois mais qui en fait ne font que flirter avec l'inanité. Une moitié des Coen à la réalisation pour ce qui est une demi-réussite, c'est assez logique, finalement. #cinema

  • diagram

Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Explorer les sujets