Nous envisageons porter nos réflexions sur les déterminants sociaux de l’inégale répartition des infrastructures sanitaires et hydrauliques dans la commune de Sème Kpodji au Bénin. Au Bénin, l’avènement de la décentralisation a permis de déléguer, la gestion du système sanitaire et progressivement son financement à des collectivités locales et dans d’autres à procéder à une délégation de responsabilité à des acteurs locaux, des associations et des groupes de professionnels (Médard F., 2001). Ces processus de délégation sont considérés comme des leviers pour améliorer l’efficience et la réactivité du système afin de mieux adapter les réponses aux besoins, de rapprocher les décisions des populations et favoriser l’implication et la participation citoyennes (Polton, 2003). Dans la Commune de Sèmè-kpodji, les formations sanitaires équipées et appropriées disponibles sont en nombre très limité pour répondre aux besoins de santé des populations. Ce qui explique la faible fréquentation de ces centres surtout par les populations autochtones. En effet, le taux de fréquentation des centres médicaux de santé est de 45% et celui des centres traditionnels de santé de 65% (Plan de développement communal, 2006). Quand on sait que ceux qui viennent dans les centres médicaux de santé passent également dans les centres traditionnels de santé, on estime à au moins 20% le nombre de personnes qui s’adonnent à l’automédication. Ce comportement de la population qui rend persistantes les maladies endémiques est le résultat de l’insécurité sanitaire engendrée par l’insuffisance du personnel qualifié et l’inadéquation des infrastructures et équipements sanitaires. Ainsi, la situation en matière des infrastructures sanitaires dans la Commune de Sèmè-kpodji est caractérisée par l’existence d’un (01) centre de santé communal, huit (08) centre de santé, deux (02) dispensaires isolées et d’une maternité. Selon un examen des comptes nationaux de santé effectué en 2003 par le Ministère de la santé, 52% des dépenses nationales de santé sont supportées par les ménages et 76% de ces dépenses sont consacrées aux produits pharmaceutiques et aux autres biens médicaux. La faible articulation entre les différents services du secteur de la santé et des collectivités locales ne favorise pas une convergence d’action autour des questions essentielles liées à l’accès aux soins : dysfonctionnements des services, redéfinition des aires de santé plus adaptées au découpage territorial, gestion du fonds des indigents, implication dans les nouvelles initiatives et mesures d’accès aux soins. Les espaces de regroupement mis en place par les communes ne sont pas mis à contribution pour trouver des solutions à cette marginalisation des communes vis-à-vis des problèmes de santé (Kpatchavi, 2012).
Post de JOSEPH AYELADE EGBEYEMI
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C’est devenu mon quotidien!!!!!! 💡 Le secteur sanitaire dans les milieux ruraux au Sénégal présente de nombreux manquements qui affectent gravement la santé et le bien-être des populations locales. Malgré les efforts du gouvernement et des organisations non gouvernementales, plusieurs défis subsistent et compromettent l'accès équitable aux soins de santé. 🚔Infrastructure Inadéquate L'une des principales lacunes dans le secteur sanitaire rural au Sénégal est l'infrastructure insuffisante. Beaucoup de villages et de communautés éloignées ne disposent pas de centres de santé adéquats. Les structures existantes sont souvent vétustes et mal équipées, manquant des installations de base nécessaires pour fournir des soins de qualité. 👨🔬Pénurie de Personnel Médical Un autre problème majeur est la pénurie de personnel médical qualifié. Les médecins, infirmiers et autres professionnels de santé préfèrent souvent travailler dans les zones urbaines, où les conditions de travail et les opportunités professionnelles sont meilleures. En conséquence, les zones rurales souffrent d'une grave insuffisance de personnel médical. 🤖 Accès aux Médicaments et Équipements L'approvisionnement en médicaments et en équipements médicaux est également un défi de taille dans les zones rurales. Les pharmacies sont rares, et les centres de santé manquent souvent de médicaments essentiels. Les équipements médicaux, quand ils existent, sont souvent obsolètes ou en mauvais état. 🧠 Éducation et Sensibilisation Le manque d'éducation et de sensibilisation en matière de santé publique est un autre aspect préoccupant. Beaucoup de personnes vivant dans les zones rurales n'ont pas accès à des informations adéquates sur les pratiques de santé et d'hygiène de base. Cette ignorance contribue à la propagation de maladies évitables et empêche les individus de prendre des décisions éclairées concernant leur santé. ✊🏾 Problèmes de Financement Le financement insuffisant des services de santé ruraux est un problème persistant. Les budgets alloués à la santé rurale sont souvent insuffisants pour couvrir les besoins croissants. De plus, la mauvaise gestion des fonds et la corruption aggravent la situation, rendant difficile l'amélioration des infrastructures et des services. 👉🏾Solutions et Perspectives Pour remédier à ces manquements, plusieurs mesures peuvent être envisagées. Il est crucial d'investir davantage dans l'infrastructure sanitaire rurale pour construire et rénover les centres de santé. Des incitations devraient être mises en place pour attirer et retenir le personnel médical dans les zones rurales. L'approvisionnement en médicaments et équipements doit être amélioré, et des campagnes d'éducation et de sensibilisation doivent être intensifiées pour promouvoir les bonnes pratiques de santé. En somme, les manquements dans le secteur sanitaire des milieux ruraux au Sénégal nécessitent une attention urgente et des actions concertées.
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[ LES ASSISES DE LA SANTÉ EN #LODEVOISLARZAC ] Vous souhaitez mieux comprendre ou contribuer au débat sur l’offre de soins dans le milieu #rural ? Vous avez des idées ou des témoignages à partager pour renforcer notre système de #santé local ? ➡️ Rejoignez-nous le 12 octobre à Lodève à partir de 13h30 L’après-midi démarrera avec les interventions d’experts et d’acteurs influents du secteur de la santé, et se poursuivra autour de trois tables rondes qui aborderont les grands enjeux de l’offre de santé en milieu rural, des sujets locaux jusqu’au système de santé national : 🔸 Quels axes d’amélioration de l’offre de soins en Lodévois Larzac? 🔸 Évolution des services publics d’urgence : quelles propositions pour les territoires ruraux ? 🔸 Système de santé et de protection sociale en France : forces et perspectives + d'infos ➡️ https://lnkd.in/grpdEFHZ Événement co-organisé entre la Communauté de communes Lodévois et Larzac, la Ville de Lodève et l’association « Pour de Véritables Urgences au Centre Hospitalier de Lodève » avec le soutien de la CGT.
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[#Société] District de Nzenzele, Mabanga : Difficultés d'accès aux soins de santé Si le Dispensaire de Rebe, autrefois abandonné dans les hautes herbes vient d’être entièrement réhabilité par Pendy Moïse Évrard et l'association Bana Ba Bola, ce n’est nullement le cas au village Mabanga où le dispensaire est dans un état d’abandon total. Cette petite localité situé dans le district de Nzenzele, au Sud du Gabon, fait face à de nombreuses difficultés d’accès aux soins de santé. Le principal problème auquel les communautés sont confrontées est le manque de routes reliant Mabanga à d’autres localités. En cas d’urgence médicale, il est extrêmement difficile pour les habitants de se rendre à ce dispensaire. Le seul pont flottant (bac) permettant de traverser la rivière locale est fermé à 17h30, limitant ainsi l’accès aux soins de santé en dehors des heures d’ouverture. Cette situation précaire soulève également des questions sur l’investissement du Gabon dans le développement de ces régions reculées. Les habitants se demandent pourquoi ils sont laissés pour compte, alors que le gouvernement se vante de travaux de construction et de développement à grande échelle à travers le pays. Ce dispensaire est le seul établissement de santé dans la région, et son abandon est un signe clair de négligence de la part des autorités sanitaires. Les habitants tout comme ceux des villages voisins vivent dans des conditions précaires, sans accès adéquat aux soins médicaux de base. Les maladies courantes telles que le paludisme, les infections respiratoires et les problèmes de santé maternelle et infantile sont particulièrement préoccupants. Les malades doivent souvent se rendre dans d’autres localités pour bénéficier de traitements appropriés, ce qui ajoute un fardeau supplémentaire aux familles déjà vulnérables. Que le gouvernement gabonais reconnaisse l’importance de ces régions reculées et s’engage à améliorer l’infrastructure de santé dans ces zones. Il est inacceptable que les habitants de Mabanga et des villages avoisinants se sentent exclus du développement du pays auquel ils appartiennent. Il est plus qu’urgent de construire une route reliant les localités, ainsi que de rénover et rétablir ce dispensaire à l’abandon. Les habitants doivent avoir accès à des soins de santé de base, en particulier en cas d’urgence médicale. La situation du dispensaire de Mabanga et de l’absence de routes dans la région souligne l’importance de l’équité en matière de santé. Chaque citoyen, où qu’il vive, mérite un accès égal aux soins de santé et aux infrastructures médicales de base. Vivement que le gouvernement gabonais se penche sur cette affaire et prenne des mesures concrètes pour remédier à ces problèmes. Pour les habitants de Mabanga et des localités voisines, le souhait est d’être inclus dans les projets de développement du pays et avoir accès à des soins de santé adéquats pour assurer leur bien-être et leur épanouissement. #Ngounié #Nzenzele #LaUneMediaGabon
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👋 Un webinaire pour garder la forme ça vous dit ? 💪 ➡ Santé en milieu rural 📆 26 septembre 2024 🚑 🩺🧑🌾 👉 Alors que la santé reste la priorité première des élus en zones rurales, la situation tendue perdure, et ce malgré des solutions palliatives, telles que la e-santé, l'itinérance ou encore la téléconsultation... 👉 Comment améliorer l'accès et la qualité des soins de santé, tout en tenant compte des défis spécifiques, tels que l'isolement géographique, la pénurie de professionnels de santé, principalement des médecins, et les inégalités socio-économiques ? 👉 Quelle place et attention porter à l'aidance, sans laquelle le système de santé serait complétement saturé ? ⏰ 14h10 : État des lieux de la santé et action publique Hubert DELROISE, Expert en ingénierie territoriale Santé, Groupe Caisse des Dépôts ⏰ 14h30 : Le système de santé en France en 2050 Thaïs d'Audeville, Consultante santé, SCET | Services Conseil Expertises et Territoires ⏰ 14h50 : La preuve par l'exemple Karine RETHO DECRESSONNIERE, Chargée de mission, PETR Pays de Ploërmel - Cœur de Bretagne Elodie BILLAUD, Elodie B. Chargée de mission Contrat Local de Santé, PETR du Centre-Cher Malica Ghomerani et Damien QUENSON, Chargés de mission CLS, PETR DU PAYS DU LUNEVILLOIS ⏰ 15h20 : L'aidance, de quoi on parle ? Gabrielle GUEYE, Fondatrice Interfacia Gabrielle GUEYE ⏰ 15h40 : La preuve par l'exemple sophie sidibé, Directrice, Pays de Langres Frédéric Terrien, Directeur, PAYS DE SAVERNE PLAINE ET PLATEAU 💻 https://lnkd.in/eKCcPU-t 👉 Les Vendredis territoriaux par ANPP - Territoires de projet en partenariat avec Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) ANCTerritoires et Banque des Territoires
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🏙 🌐 ⚕ Santé : une priorité émergente dans les intercommunalités d'Île-de-France 🏛 Depuis les élections municipales et intercommunales de 2020, de nombreuses intercommunalités en Île-de-France ont intégré la santé comme un axe de leur politique, bien qu'il ne s'agisse pas d'une obligation formelle. L'Atelier de Santé Urbaine se tient à leur disposition pour les aider à intégrer la santé dans leurs politiques urbaines. 🏞️ En 2023, 26 des 63 intercommunalités de la Région Île-de-France, soit plus d'un tiers, se sont engagées activement dans des questions de santé, avec une concentration notable en grande couronne et particulièrement en Seine-et-Marne. Cette tendance est principalement due à la ruralité de ces zones et à leur éloignement des centres de soins, exacerbant les effets de la désertification médicale. 👥 12 intercommunalités ont élevé la santé au rang de compétence officielle, affichant leur engagement profond dans ce domaine. Ces ajustements statutaires, souvent accompagnés de la création d'une vice-présidence, illustrent la prise de conscience croissante de l'importance de la santé dans la planification communautaire. 🔄 Malgré des budgets généralement modestes, les intercommunalités ont varié leurs approches, des centres de santé intercommunaux à l'installation de bus de dépistage et de vaccination. Le contrat local de santé (CLS) et les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) sont deux exemples de collaboration pour améliorer l'accès aux soins et la coordination des services de santé. 🐝 🍀 L'Atelier de Santé Urbaine offre son expertise pour aider à faire de la santé un enjeu transversal aligné sur d'autres politiques publiques essentielles, car la santé doit se trouver dans toutes les politiques. #HealthinAllPolicies #UrbanismeFavorableàlaSanté #UFS https://lnkd.in/e7qSVmip
Les intercommunalités franciliennes se saisissent de la santé
institutparisregion.fr
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Définition de quelques notions en santé communautaire La santé communautaire C’est un moyen qui consiste pour les populations (individus, ménages et communautés) à s’organiser pour donner des réponses locales à la prise en charge de leurs problèmes de santé tout en développant des approches et en posant des actes dans ce sens. Aire de santé L’aire de santé est une zone géographique de base abritant une population minimum de cinq mille (5,000) habitants et formant la zone d’intervention d’un centre de santé communautaire. Elle est fixée de façon commune entre les communautés concernées. District sanitaire Le district sanitaire est une zone regroupant un certain nombre d’aires de santé et qui est la base de planification en matière de développement sanitaire et social. Le district sanitaire correspond généralement au cercle, mais dans le District de Bamako il correspond à une commune. Cependant certains cercles étendus ont 2 districts sanitaires (Kati, Ségou, Yanfolila, Sikasso, Dioïla). Carte Sanitaire La carte sanitaire est un document qui indique le découpage du territoire en aires de santé avec les établissements publics, communautaires et privés de santé. Association de Santé Communautaire (ASACO) L’Association de Santé Communautaire (ASACO) est un groupement volontaire de personnes, de villages, de fractions ou de quartiers vivant dans une zone déterminée qui mettent en commun leurs efforts, leurs moyens financiers et matériels pour parvenir à un but : « l’amélioration de l’offre de soins et l’assainissement de leur environnement dans leur zone dite aire de santé ». L’ASACO doit s’organiser pour élire des responsables ou délégués venant des communautés de l’aire de santé, pour leur permettre de les représenter et assurer en leur nom la gestion locale de leurs intérêts dont la santé. L’ASACO doit être reconnue et autorisée à créer et faire fonctionner un établissement de santé dénommé Centre de Santé Communautaire (CSCOM). Centre de santé communautaire (CSCOM) Le centre de santé communautaire (CSCOM) est un établissement de santé de premier niveau construit sur une aire de santé par une ASACO. Elle doit comprendre au moins un dispensaire, une maternité et un dépôt de médicaments essentiels. Paquet minimum d’activités Le paquet minimum d’activité est un ensemble des services minimum offerts dans un CSCOM.
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Les Évacuations Sanitaires en République du Congo : Entre Nécessité et Aberration Depuis plusieurs décennies, la République du Congo peine à bâtir un système de santé capable de répondre aux standards internationaux. Malgré les discours et les projets annoncés, la réalité montre des hôpitaux publics en souffrance, sans équipements modernes, sans ressources et sans personnel motivé pour offrir des soins de qualité à la population. Cette situation met en lumière les graves carences d’un secteur qui devrait être au cœur des priorités nationales. L'évacuation sanitaire des élites vers l'étranger en est un exemple frappant et soulève des questions éthiques et économiques pressantes. Un Système de Santé Public en Perte de Vitesse La condition des hôpitaux congolais est souvent déplorable. Dans plusieurs centres, le manque d’investissement dans les équipements rend difficile la prise en charge des patients. Les plateaux techniques, pourtant cruciaux pour la médecine moderne, sont obsolètes et insuffisamment fournis. Quant aux pharmacies hospitalières, elles ne disposent pas des médicaments nécessaires, obligeant les patients à recourir à des infirmières qui, dans bien des cas, deviennent des "pharmacies ambulantes" pour subvenir aux besoins de base. Cette pratique, symptomatique d’un système à bout de souffle, expose encore plus les patients à des risques sanitaires supplémentaires. Du Personnel Soignant Démotivé et Mal Rémunéré Le personnel soignant joue un rôle essentiel dans la qualité des soins offerts. Pourtant, de nombreux infirmiers et médecins qui exercent dans les hôpitaux publics congolais manquent de motivation. En cause, des conditions de travail difficiles, une rémunération insuffisante et des équipements inadaptés. Face à cette situation, certains médecins préfèrent consacrer leur énergie aux cliniques privées, où ils bénéficient de meilleures rémunérations et conditions de travail. Ce double engagement, bien que compréhensible d’un point de vue personnel, creuse davantage les inégalités d’accès aux soins pour la population. Dans ce contexte, les Congolais n'ont pas tous les mêmes chances face à la maladie. Pour les personnes ordinaires, le recours aux soins publics, malgré leurs carences, est souvent la seule option. Mais pour les hauts responsables et leurs proches, la solution se trouve à l’étranger, avec des évacuations sanitaires fréquentes vers la France, le Maroc, l’Espagne ou la Turquie. Financées par l’État, ces évacuations sont une dépense importante pour les contribuables. Elles posent également une question d’équité : pourquoi les citoyens les plus vulnérables devraient-ils supporter le coût des soins de ceux qui bénéficient déjà d’un accès privilégié à la médecine de pointe ? La construction d’un système de santé congolais efficace est possible. Elle demande avant tout une volonté politique d’agir pour le bien commun et de placer la santé publique parmi les priorités nationales. Churchi young Loko
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[Conseil d’agglomération Terres de Montaigu dans la Commune de La Bruffière - Vendée (85)] Face au manque de médecins sur le territoire, Terres de Montaigu, avec la CPTS Terres de Montaigu et le CHD, amplifie et accélère la mise en œuvre de son Plan santé en décidant notamment de : 💶 Aider financièrement les professionnels de santé qui s’installent sur le territoire ; 🏥Réaménager ou agrandir certains pôles de santé existants ; 🏡 Mieux accueillir les internes et les stagiaires en les aidant à se loger et à se déplacer ; 🩺Ouvrir un centre de soins pour patients sans médecin traitant ; 👩⚕️Développer la présence de consultations de spécialistes. Des décisions fortes pour palier ces problèmes qui sont du ressort de l’Etat, des décisions concrètes pour faire en sorte que nos habitants puissent se soigner à proximité !
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#santé | ⚕️Ce mardi, la Communauté de communes du Grand Chambord a accueilli dans ses locaux la journée des coordonnateurs des Contrats Locaux de Santé du Loir-et-Cher, organisée par l’Agence régionale de santé Centre-Val de Loire. 🔎 𝗨𝗻 𝗖𝗼𝗻𝘁𝗿𝗮𝘁 𝗟𝗼𝗰𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗦𝗮𝗻𝘁𝗲́, 𝗾𝘂’𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗰’𝗲𝘀𝘁 ? ➡️ Dans le cadre de la régionalisation des politiques de santé, l’Agence Régionale de Santé (ARS) accompagne par le biais de Contrats Locaux de Santé les collectivités qui souhaitent mettre en place une dynamique de santé locale, reposant sur des actions de promotion et de prévention en direction des habitants. ➡️ À ce titre, la délégation départementale du Loir-et-Cher de l’ARS et la Communauté de communes du Grand Chambord ont établi un Contrat Local de Santé. La matinée de cette journée de coordination a été consacrée aux actualités de chaque Contrat Local de Santé et a permis aux coordonnateurs de mieux connaître les actions mises en place par chacun. L'après-midi, les coordonnateurs des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé du Loir-et-Cher ont présenté leurs actions. Les techniciennes de la CPAM de Loir-et-Cher ont ensuite partagé les accompagnements proposés en matière de prévention et d'accès aux soins. #ProjetSocialTerritoire #social
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Les élus locaux des Côtes d’Armor dénoncent la dégradation de l’offre de soins et ils ont raison de le faire collectivement Depuis juin 2024, plusieurs dizaines d’élus locaux des Côtes-d’Armor, emmenés par ceux de l’agglomération de Guingamp-Paimpol, ont pris un arrêté dénonçant les « troubles à l’ordre public » suscités par « une offre sanitaire manifestement insuffisante pour garantir l’égalité d’accès aux soins de [leurs] administrés » (Le Monde, 6 septembre 2024 : https://lnkd.in/eWcbvxZH). Selon les autorités préfectorales, ces arrêtés seraient frappés d’illégalité, ce qui ne signifie pas qu’ils seraient illégitimes. Contrairement à ce que laisse entendre le quotidien Le Monde, les territoires touchés ne concernent pas que des communes rurales mais bien la majorité du département des Côtes-d’Armor. En effet, entre 2004 et 2023, le nombre de médecins généralistes (MG) dans ce département est passé de 536 à 440, soit une baisse de 17,9 %. Cette réduction est d’autant plus problématique que la population totale est, elle, en augmentation. La carte de l’évolution de la population de médecins généralistes montre que Dinan, Plouha et Châtelaudren-Plouagat sont les seuls bassins du département à voir leur nombre de médecins consolidé depuis vingt ans. Partout ailleurs (voir carte ci-dessous), la situation se dégrade, y compris dans les bassins urbains du littoral (Saint-Brieuc, Lannion, Lamballe). L’élargissement de la focale à l’ensemble du Grand Ouest montre que les Côtes d’Armor sont loin d’être le seul territoire touché par la baisse du nombre de MG. La Bretagne intérieure, le Maine, la Vendée intérieure mais aussi plusieurs villes moyennes (Cherbourg, Concarneau, La Roche-sur-Yon, Laval, Lorient, Quimper, Saint-Lô, Saint-Nazaire, Vitré) sont également concernés. La dégradation de l’offre de soin n’est donc pas qu’un problème rural, comme cela a déjà été maintes fois démontré. Au contraire, les espaces en forte croissance démographique (l’aire urbaine rennaise, l’agglomération de Vannes et le golfe du Morbihan, la vallée de la Loire, l’agglomération brestoise, le Léon et la plaine de Caen) résistent au déclin de la démographie médicale, sans garantie toutefois que le niveau d’encadrement médical se maintienne. Les élus bretons, qu’ils représentent des territoires ruraux, de villes grandes ou moyennes, sont donc légitimes à dénoncer cette dégradation qui entrave l’accès à la santé pour tous et qui fragilise la confiance des populations dans la capacité du système politique à permettre une régulation équitable de l’offre de soins. L’union des forces politiques locales paraît une bien meilleure stratégie que celle attisée par les urbaphobes attribuant aux seuls espaces ruraux le monopole de la vulnérabilité et de l’injustice territoriale.
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