Comment faire la différence entre persévérance et acharnement ? Pourquoi plus on a à perdre, moins on innove ? En général quand je repose un article de Stéphane Schultz je fais presque autant d'engagement qu'en parlant de Patagonia. Raison de plus pour vous inciter à lire celui-là en particulier (et sa newsletter 15marches en général). Vous y entendrez parler de -feu- Daniel Kahneman, de Sunk Cost Fallacy (pourquoi on s'acharne parfois en dépit du bon sens) et y découvrirez comment comparer objectivement risque d’échouer et opportunité de réussir. https://lnkd.in/evsdg863
Post de Julien Delatte
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Quand le chemin le plus court n’est pas toujours le meilleur. La course à la vitesse pour obtenir des résultats peut parfois vous fait perdre de grandes victoires. Patrick JANNING en est un parfait exemple. Patrick est gérant de l’agence de service à la personne Axeo à Gradignan. À la sortie de la CEC, une évidence lui saute aux yeux : un levier d’impact puissant serait simplement de remplacer les produits chimiques utilisés pour le nettoyage par des alternatives écologiques. 💡 Le projet parait simple : établir une liste de produits verts et demander à ses 80 collaborateurs de les adopter immédiatement. Résultats dans la semaine. 💥 Patrick a fait un autre choix, et il a mis plus d’un an à obtenir les premiers résultats. Pourquoi ? Parce qu’il a choisi d’embarquer ses équipes plutôt que de leur imposer une décision. Voici son chemin : 🔹 Il commence par organiser ses équipes pour leur donner plus d’autonomie. 🔹 Il les sensibilise à l’écologie. Sensibiliser des agents d’entretiens et d’aide à domicile n’est pas courant. La démarche s’est avérée extrêmement puissante. 🔹 Il leur demande de réfléchir à leur propre impact, plutôt que de leur livrer la réponse toute faite. Et là, bingo ! Elles arrivent naturellement à la même conclusion que lui. 🔹 Ce sont elles qui établissent la liste des nouveaux produits à utiliser. 🔹 Ensemble, l’agence décide collectivement d’adopter ces produits chez tous leurs clients. Alors Patrick a renoncé à la facilité d’un quick win. Mais le résultat est infiniment plus puissant. ✔️ Pas besoin d’imposer : l’idée ne vient plus de la direction, elle appartient aux équipes. ✔️ Pas besoin de contrôler : quand on décide ensemble, on applique ensemble. ✔️ et surtout, ses équipes ont gagné des responsabilités qui donne un nouveau sens à leur travail. 👉 Moralité ? Parfois, vouloir aller trop vite nous prive de l’essentiel. Si vous voulez que vos équipes appliquent une idée, ne leur volez pas la solution, mais confiez-leur le projet. ⏲️ Oui, ça prend du temps et demande des efforts. Beaucoup de temps ! Mais souvenez-vous : combien de temps avez-vous mis, vous, pour vous forger vos propres convictions écologiques ? 💡 Votre super-pouvoir en tant que dirigeant n’est pas d’avoir la bonne idée avant tout le monde. C’est de faire grandir celles et ceux avec qui vous travaillez, par la manière dont vous les considérez et les impliquez.
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𝐑𝐞́𝐬𝐢𝐥𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐧 𝐋𝐨𝐠𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 ! En ce début de semaine, rappelons-nous les paroles inspirantes de 𝗗𝗮𝗹𝗲 𝗖𝗮𝗿𝗻𝗲𝗴𝗶𝗲 : “𝐷𝑒́𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑧 𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑐𝑐𝑒̀𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑐ℎ𝑒𝑐𝑠. 𝐿𝑒 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑙’𝑒́𝑐ℎ𝑒𝑐 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑡𝑎𝑝𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑠𝑢̂𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑠𝑢𝑐𝑐𝑒̀𝑠.” Chaque défi auquel nous faisons face est une opportunité de croissance et d’apprentissage. Les obstacles ne sont pas des impasses, mais des tremplins vers de plus grandes réalisations. Alors que nous naviguons dans la complexité de nos métiers, n’oublions pas que c’est notre résilience et notre capacité à transformer les échecs en succès qui nous définissent. Abordons cette semaine avec détermination et l’esprit ouvert aux possibilités infinies qui s’offrent à nous. Ensemble, continuons à construire l’avenir de la logistique et de la supply chain, un succès après l’autre. 𝑱𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒓𝒖𝒄𝒕𝒖𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒔𝒆𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆 #bonnesemaine #logistique #succès
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"La maturité fait qu'un jour, on réalise qu'il vaut mieux vivre ses passions plutôt que de les regarder passer". Je viens de lire cette citation d'Hélène Darroze dans le dernier numéro d'Odyssées, le magazine de LiveMentor. Et immédiatement, cette phrase a fait sens en moi. Pendant toute notre scolarité et nos études supérieures, on nous apprend à faire des choix sécuritaires plutôt que des choix passions. Et ainsi on se retrouve à 25, 35, 45, ou 55 ans, à avoir des rêves sans oser les réaliser. Ou à se rendre compte trop tard qu'on n'a fait que les regarder passer. Moi, il y a bien une chose dont je n'ai pas envie : me retrouver à la retraite ou sur mon lit de mort, et regretter de ne pas avoir réaliser mes rêves, de ne pas avoir vécu mes passions. Ma passion, depuis toute petite, c'est jouer avec ma voix. Et découvrir l'univers de la voix off m'a permis de me rendre compte que je voulais vivre cette passion à 100%. Car c'est elle qui fait sens pour moi. Un autre de mes rêves, c'est la liberté : celle d'entreprendre et ne dépendre que de moi. De choisir mes horaires, mes clients, mes congés, et ne plus subir. Mais également de pouvoir voyager dans le monde entier ! Car mon métier peut se pratiquer aux 4 coins du globe. Je vais fêter mes 35 ans le mois prochain, et je suis plus que jamais déterminée à vivre mes passions. En résumé, j'ai fait un choix basique : le choix de la joie. Et toi, qu'est-ce qui t'a poussé à entreprendre, ou non ? As-tu un métier passion ou plutôt un job alimentaire ? Eprouves-tu de la joie au quotidien dans ton travail ? Viens, on échange un peu sur le sujet, ça me ferait super plaisir 😊 PS : si tu ne me connais pas encore, je suis Gaëlle, voix off super souriante en home studio. N'hésite pas à consulter mon site https://lnkd.in/gyZ8d4NT pour écouter mes démos, et à me contacter pour donner vie à tous tes projets audiovisuels !
Le numéro 39 de notre magazine Odyssées est sorti 🥳 Thème : le choix de la joie "La maturité fait qu'un jour, on réalise qu'il vaut mieux vivre ses passions plutôt que de les regarder passer" - Hélène Darroze Au programme de ce numéro 👇 ▶️ Une interview exclusive avec l'incontournable Hélène Darroze ▶️ 8 questions à Eric Duverger, le fondateur de la CEC (Convention des Entreprises pour le Climat), qui, après 20 ans chez Michelin, a décidé de changer de cap. Il œuvre aujourd'hui à conjuguer rentabilité et prise en compte des limites planétaires. ▶️ Les enseignements du philosophe Épicure pour s’épanouir, en trouvant le juste milieu entre plaisir immédiat et bonheur durable. ▶️ Les témoignages de 6 entrepreneurs enthousiastes : comment font-ils pour garder la pêche ? Est-ce possible de choisir la joie tous les jours ? Par ici pour commander le magazine > https://lnkd.in/escWFWgs
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Préparation de la conférence que je tiendrai demain à Joigny en Bourgogne pour le séminaire annuel du Réseau Compost Citoyen. J'ai du mal à me dégager du temps pour formaliser ce contenu dans ce fichu-bouquin-à-écrire, mais j'aime beaucoup partager ma réflexion sur l'art et la manière de donner envie à des publics d'adopter des comportements plus "responsables" alors même qu'ils requièrent un effort accru. Ca me donne un peu l'impression de faire un flash back sur 20 ans de pratique professionnelle. Du fait du positionnement engagé de ComOnLight, agence de communication engagée - le métier d'agence de communication consistant à démultiplier l'impact de nos clients, nous avons fait le choix de ne travailler que pour des structures et des démarches engagées - la demande de nos clients tourne souvent autour d'une même attente : les aider à convaincre leurs prospects d'acheter leurs produits / services plus vertueux que la concurrence... mais aussi souvent plus chers. Le réflexe qui vient spontanément à l'esprit du communicant : en faire des tartines sur les engagements, les valoriser et montrer qu'ils sont différenciants par rapport à la concurrence. Mais ce faisant, il ne convainc... que les déjà convaincus. Les sciences sociales (théories de la décision, sociologie de la consommation engagée, psychologie sociale, communication engageante...) nous montrent qu'il existe des pistes plus efficaces pour "convertir" ceux qui n'ont rien contre faire un geste plus vertueux... tant que cela ne leur demande pas d'effort particulier. #communicationutile
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✨ 𝐁𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐛𝐫𝐚𝐬? 𝐇𝐨𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐐𝐔𝐄𝐒𝐓! 🎂 Cela fait maintenant un an que Usave est apparu, et quel voyage! Depuis mes premiers pas avec eux liés à mon ancienne fonction en tant que Cheffe de Projet, jusqu’à mon rôle actuel d’ambassadrice, j’œuvre aux côtés de Lukas Liénard et Rafael Lopes Nogueira les 2 jeunes fondateurs, et j’ai pu découvrir et redécouvrir la vraie signification de la persévérance.🦾 Lancer et soutenir une innovation comme USAVE n’est pas un parcours sans obstacles. 🚧 NON! rafler tous les prix, pitcher sur les plateaux TV, parler à la radio ne fait pas tout, il faut convaincre les décideurs et c’est l’épreuve du poteau. Souvent, on peut avoir l’impression de crier dans le vide, de lutter pour attirer l’attention sur quelque chose plus qu’utile et de plus à impact positif, sur l’économie, la planète ainsi qu’aux clients. (Décote/Economie Circulaire/Bonnes Affaires) 🎥 Voici une vidéo simple qui explique clairement ce qu’est USAVE aux clients. Sous cet angle peut être qu’on va nous entendre. Peut être que les mots me manquent parfois pour exprimer l’importance de cette initiative, et ce jeune homme l’explique très bien. Ce jeune homme a 14 ans et il a compris, il a créé 𝐄́𝐂𝐋𝐀𝐓 𝐏𝐎𝐒𝐈𝐓𝐈𝐅 sur Instagram. Il a déjà informé les consommateurs, il ne manque plus que vos offres.😉 Carrefour Intermarché SYSTEME U Auchan Retail E.Leclerc Lidl France Cora France ✅ C'est ainsi que cela devrait être et cela dépend de nous, de moi et de vous. -.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.- 🚀 Si tu ne me connais pas encore, 🙋🏾♀️ Je suis ✨Francesca VICENTE 🔸Je suis passionnée par l’Humain dans toutes ses dimensions.🔸14 ans d’expériences managériales, j’accompagne aujourd’hui les Entreprises, les Dirigeant(e)s et leurs Équipes sur les aspects opérationnels et fonctionnels dans leur organisation 🔸Citoyenne engagée pour un monde 🌱plus égalitaire et durable🫂🫶🏽🌍 | Camille Colbus 👋🏾 🎙️ Podcasteuse « 𝐌𝐚𝐧𝐚𝐠𝐞𝐫 𝐞𝐧 𝐒𝐜𝐞̀𝐧𝐞 »
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🚨 "Travailler jusqu’à minuit ? Faire des pubs pour des SUV ou de l’huile de palme ? Non, ce n’est pas une fatalité. Il existe une autre voie : responsable, humaine et libératrice." Dans beaucoup d’agences, on pense qu’il faut sacrifier ses valeurs (et parfois sa santé) pour réussir. Mais si je vous disais que ce n’est pas une obligation ? Chez Wild&Slow, nous avons choisi un autre chemin. 👉 Pas de projets sur les secteurs les plus polluants ou controversés. 👉 Pas de culture du “finir à minuit” (ni même à 19h). Quand j’ai démarré dans ce métier, j’ai vécu ce que beaucoup considèrent comme “la norme”. Un jour, épuisé par des horaires à rallonge, j’ai osé me plaindre auprès de la dirigeante. Sa réponse ? “Ben, bienvenue dans la pub.” Cela fait largement plus de 10 ans, mais ça m'est resté. C’était comme si maltraiter les équipes était un passage obligé. Mais ça ne l’est pas. C'est juste le choix de la lâcheté. À mon tour de diriger, j’ai décidé de mettre toute mon énergie pour prouver qu’une autre voie est possible. Ce sont mes douleurs d'employé qui ont construit les fondations managériales de Wild&Slow. Et ces choix paient : 🎖 816/1000 sur le label ISO 26000. 🏆 Prix 2024 de “Réussir avec un marketing responsable.” > Une boîte en croissance, et qui attire les talents. La leçon ? Une entreprise n’est pas condamnée à reproduire des modèles destructeurs pour être rentable. En se libérant des normes toxiques, elle se donne la liberté de grandir autrement. 💬 Et vous ? Si vous pouviez casser une norme toxique dans votre métier, ce serait laquelle ?
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Choisir, c’est renoncer ! ✨ Ou pas ! 🤔 Chez Pizza Rhuys, on n’est pas vraiment d’accord avec cette citation. Faire des choix, ça ne veut pas dire qu’on renonce à quoi que ce soit pour toujours ! C’est juste une manière d’agir selon ce qui nous touche sur le moment. Les causes qu’on soutient aujourd’hui ne seront peut-être pas les mêmes demain, et c’est ça qui est chouette : on évolue avec nos envies et nos #valeurs ! Le mois dernier, nous avons eu l'immense plaisir de nous engager aux côtés de La Vannetaise à l'occasion d"#OctobreRose, et grâce à votre soutien, nous avons récolté quatre fois plus que l’an dernier ! 🎉 Cela nous rappelle que chaque petit geste compte 💕 Mais soyons clairs, on n’est pas parfaits. Dans ce monde où les sollicitations ne manquent pas, c’est pas toujours évident de décider quelles causes méritent notre attention. On sait bien que chaque #soutien compte, mais la réalité est que nous ne pouvons pas répondre à toutes les causes qui méritent d'être soutenues. Alors, on essaie de faire au mieux, en privilégiant les initiatives locales qui nous parlent vraiment. Parce qu’au fond, on est tous humains, et nos choix viennent du cœur. 👉 Alors, comment choisissez-vous les causes qui méritent votre attention lorsqu'elles sont nombreuses? Est-ce que vous vous laissez porter par votre cœur ou avez-vous des critères spécifiques ? Partagez vos réflexions dans les commentaires, on a hâte de vous lire ! 💬 #PizzaRhuys #EngagementLocal #Solidarité #LaVannetaise #OctobreRose #Morbihan
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Nous sommes entrés dans une nouvelle ère pour l'être humain : la preuve, c'est que j'ai réussi à faire une pâte feuilletée moi-même, du 1er coup. Et j'en suis super fière. A vrai dire, je n'en suis pas encore complètement revenue. Pourquoi une nouvelle ère, pourquoi une pâte feuilletée ? Parce que ça signifie que, désormais, chaque être humain peut accéder à un ensemble de compétences pratiques, incroyablement étendu, en accès libre sur internet. On peut désormais tout faire soi-même, même quand il s'agit de la chose la plus dure à réaliser en cuisine (que je croyais en tout cas...) Alors en quoi ça change la transition écologique ? Car, au gigantesque gâchis de CO2 basé sur le divertissement, le plaisir de court terme, ou l'amélioration passagère de l'estime de soi... nous allons pouvoir opposer quelque chose de bien plus puissant : 🙌 le sentiment d'accomplissement🙌 Oui, celui tout en haut de la pyramide des besoins humains de Maslow. Et ça, c'est bien plus fort que n'importe quel shopping du mercredi soir, bavette du jeudi soir, ou escapade en avion du vendredi soir. Je suis à vrai dire convaincue que c'est la clé d'un changement massif de comportements. Bénédicte Berche 🧠 💖 DébloCoeur de comportements Séverine Millet qu'en pensez-vous ? Et vous, y-a-t-il quelque chose que vous êtes arrivé·e·s à faire grâce à un site web ou un tuto YouTube, et que vous n'auriez jamais réussi à faire avant ? Qu'avez-vous ressenti en accomplissant cet exploit ?
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Ahhh enfin un #philosophe Vincent Cespedes qui nous donne un éclairage autre sur ces articles grotesques de JDF Je critique ici une dérive du #journalisme actuel : la quête du sensationnel facile, qui se nourrit de sujets complexes sans les approfondir, mais en faire de sensationnel. #sad Julia de Funès, de son côté, brille par sa capacité à traiter de l’entreprise et des individus qui y évoluent, sans jamais vivre l’expérience concrète. #joke Ses interventions ne visent pas à enrichir le débat intellectuel ou à faire avancer la pensée, toujours prête à alimenter des controverses au profit de médias en mal de lecteurs. #buzz = € Un discours qui n’est pas ouvert à la réflexion ; C’est en cela qu’elle se rapproche davantage d’une #influenceuse ( bonne ) que d’une véritable philosophe, bien qu’elle possède un diplôme en philosophie. J’oscille entre colère et nostalgie pour un nom autrefois synonyme de légèreté. Aujourd’hui, ce nom devient plus synonyme de polémique que de profondeur . Là où la philosophie devrait éclairer, poser des questions et nourrir des débats constructifs, elle choisit de créer la controverse automatique. Après avoir dénoncé la comédie humaine, l’illusion du #bonheur au #travail, et plus récemment le #management bienveillant, quelle sera sa prochaine cible ? La bêtise de l’égalité des salaires homme-femme, peut-être ? La véritable question à poser serait plutôt : comment les individus parviennent-ils à garder la tête froide dans des environnements de travail #dysfonctionnels, soumis à des contradictions, des managements #toxiques, ou des tâches sans signification ? La réponse est simple : beaucoup se détachent mentalement de ces conditions sans pour autant sombrer dans des problèmes de santé mentale. En définitive, se sentir mal dans un système qui marche sur la tête est sans doute la preuve d’une lucidité saine et nécessaire. Je dis ça, je dis rien YVES LE BIHAN Gilles Favro
Alors, voilà l’histoire : il y a cette théorie qu’on nous balance sur la « bien-pensance », qui étoufferait l’entreprise comme une grand-mère qui ferait trop de câlins à son petit-fils pendant qu’il essaie de courir un marathon. Mais attends, c’est quoi cette affaire ? Julia de Funès nous dit que les entreprises en souffrent parce qu’elles sont trop « gentilles ». Trop de morale, trop de valeurs, ça étoufferait les managers et les employés ?! Soyons sérieux. À ce stade, on parle plutôt d’une pénurie de bien-pensance, pas d’une overdose. L’entreprise, d’après les sociologues comme Vincent de Gaulejac (un gars sérieux), ne souffre pas d’un excès de valeurs humanistes. Oh non. Elle souffre de ce qu’on pourrait appeler l’équivalent d’une crise de foie causée par une overdose de chiffres, de rentabilité à court terme et de tableaux Excel. De Gaulejac a même trouvé un terme pour cette folie : la « quantophrénie ». En gros, on pense qu’on peut tout régler avec des chiffres, comme si les employés étaient des équations à résoudre. Allez hop, on met un peu de KPI, un peu de performance, et ça ira mieux ! Résultat ? Plus de burnouts qu’au rayon barbecue de chez Castorama. Alors, qui étouffe qui ? Les pauvres valeurs éthiques, enfermées dans le placard de l’entreprise avec des cadenas de chiffres et de courbes de productivité, sont plutôt en manque d’oxygène. Et pendant ce temps, Julia de Funès, en mode chevalier noir, nous explique que ce sont les valeurs humanistes qui nous empêchent d’être productifs. Imagine ça ! À l’entendre, la prochaine étape serait d’enlever tout vestige de respect et de bienveillance pour enfin permettre à l’entreprise de « respirer ». Quelle brillante idée… sauf qu’elle ressemble à l’idée d’un poisson qui sortirait de l’eau en croyant enfin être libre. Richard DeGeorge, expert en éthique des affaires, nous dit que les entreprises adorent les valeurs éthiques… tant qu’elles peuvent les utiliser comme du marketing, un joli vernis sur des pratiques qui n’ont rien à voir avec la morale. La « bien-pensance », au fond, c’est un mirage qui cache de vraies pratiques toxiques. Les entreprises qui osent vraiment s’engager dans l’éthique survivent mieux à long terme. Parce que la vraie bien-pensance – celle qui respire encore – permet de créer des environnements où les gens ne tombent pas en dépression à force de jongler entre des tableaux de performance et leurs obligations humaines. Qui d’autre que MacIntyre pour nous rappeler que le problème des entreprises, c’est leur amour inconditionnel pour ce qu’il appelle les « biens externes » : profits, pouvoir, et gloire à Wall Street. Pendant ce temps, les « biens internes » sont planqués sous le tapis comme la poussière après un apéro de bureau. Alors non, Julia, la « bien-pensance » n’étouffe personne, elle crie juste à l’aide. Faire croire que les entreprises seraient en pleine suffocation morale, alors qu’elles sont en manque… de morale tout court. #philosophie #entreprise #bienpensance
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https://lnkd.in/eYEEhPjJ? Au-delà de l'article, on rappellera une évidence : une entreprise (dite privée), c'est une communauté d'êtres humains avec l'objectif de travailler ensemble pour créer de la valeur (CA, profit). Quand on a dit cela, on se rend compte que le premier actif de l'entreprise, c'est l'être humain et qu'il faut donc un minimum de bon sens pour entretenir et pérenniser cet actif, afin d'assurer justement le développement de l'entreprise. Si cette "bien-pensance" si décriée par Julia de Funès, c'est l'obligation d'être vertueux et éthique dans ses pratiques d'affaires et managériales alors, oui, cette "bien-pensance" a tout son sens et participe grandement au développement de l'entreprise. De nombreuses études démontrent que l'engagement des salariés et, donc leur niveau de productivité, dépend de ces notions fondamentales qui entretiennent ce bien-être. En revanche, si cette "bien-pensance" s'inscrit dans une approche dogmatique, idéologique, sans prise de hauteur et sans pragmatisme, cela est voué à l'échec naturellement. Petite parenthèse, en faisant le lien évident avec la RSE, on rappellera que la RSE ne remet pas du tout en cause la notion de création de valeur (CA, profit) mais pose la question du "Comment" y parvenir. Et la CSRD, son pendant normatif européen, au travers de son analyse de matérialité financière, fait réfléchir sur les incidences financières, positives et négatives, de mettre ou ne pas mettre en place des actions en lien avec la RSE. Faire cet exercice est assez révélateur de l'intérêt pour toute entreprise de s'engager dans une démarche RSE. Autre facteur déterminant : les nouvelles générations qui arrivent sur le marché du travail avec un état d'esprit bien différent des générations précédentes. Anne de Guigné #rse #csr #sustainability #developpementdurable #coaching #training
Alors, voilà l’histoire : il y a cette théorie qu’on nous balance sur la « bien-pensance », qui étoufferait l’entreprise comme une grand-mère qui ferait trop de câlins à son petit-fils pendant qu’il essaie de courir un marathon. Mais attends, c’est quoi cette affaire ? Julia de Funès nous dit que les entreprises en souffrent parce qu’elles sont trop « gentilles ». Trop de morale, trop de valeurs, ça étoufferait les managers et les employés ?! Soyons sérieux. À ce stade, on parle plutôt d’une pénurie de bien-pensance, pas d’une overdose. L’entreprise, d’après les sociologues comme Vincent de Gaulejac (un gars sérieux), ne souffre pas d’un excès de valeurs humanistes. Oh non. Elle souffre de ce qu’on pourrait appeler l’équivalent d’une crise de foie causée par une overdose de chiffres, de rentabilité à court terme et de tableaux Excel. De Gaulejac a même trouvé un terme pour cette folie : la « quantophrénie ». En gros, on pense qu’on peut tout régler avec des chiffres, comme si les employés étaient des équations à résoudre. Allez hop, on met un peu de KPI, un peu de performance, et ça ira mieux ! Résultat ? Plus de burnouts qu’au rayon barbecue de chez Castorama. Alors, qui étouffe qui ? Les pauvres valeurs éthiques, enfermées dans le placard de l’entreprise avec des cadenas de chiffres et de courbes de productivité, sont plutôt en manque d’oxygène. Et pendant ce temps, Julia de Funès, en mode chevalier noir, nous explique que ce sont les valeurs humanistes qui nous empêchent d’être productifs. Imagine ça ! À l’entendre, la prochaine étape serait d’enlever tout vestige de respect et de bienveillance pour enfin permettre à l’entreprise de « respirer ». Quelle brillante idée… sauf qu’elle ressemble à l’idée d’un poisson qui sortirait de l’eau en croyant enfin être libre. Richard DeGeorge, expert en éthique des affaires, nous dit que les entreprises adorent les valeurs éthiques… tant qu’elles peuvent les utiliser comme du marketing, un joli vernis sur des pratiques qui n’ont rien à voir avec la morale. La « bien-pensance », au fond, c’est un mirage qui cache de vraies pratiques toxiques. Les entreprises qui osent vraiment s’engager dans l’éthique survivent mieux à long terme. Parce que la vraie bien-pensance – celle qui respire encore – permet de créer des environnements où les gens ne tombent pas en dépression à force de jongler entre des tableaux de performance et leurs obligations humaines. Qui d’autre que MacIntyre pour nous rappeler que le problème des entreprises, c’est leur amour inconditionnel pour ce qu’il appelle les « biens externes » : profits, pouvoir, et gloire à Wall Street. Pendant ce temps, les « biens internes » sont planqués sous le tapis comme la poussière après un apéro de bureau. Alors non, Julia, la « bien-pensance » n’étouffe personne, elle crie juste à l’aide. Faire croire que les entreprises seraient en pleine suffocation morale, alors qu’elles sont en manque… de morale tout court. #philosophie #entreprise #bienpensance
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Innovation et impact. Coach produit. Plume. Auteur : Après la Tech (Apogée, 2024) et newsletter de 15marches
10 mois😊