Un article intéressant qui donne à réfléchir sur un des paradoxes du changement ; l’envie de changer dans le confort … Sans compter que les coachés sont souvent désemparés au moment du choix de leur coach .. oui il me semble pertinent que les DRH puissent aider à l’identification du coach…
Executive coach -Team builder - Facilitatrice ⏩J'accompagne la transformation des femmes et des hommes dans leurs équipes et leurs organisations, au service d'une vie professionnelle sensée.
𝗠𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗮𝗰𝗵𝘀 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗻𝗰𝘂𝗿𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗻𝗲 𝘀𝗲𝗿𝘁 à 𝗿𝗶𝗲𝗻 ! Au risque de jeter un pavé dans la mare du coaching, je pense que présenter systématiquement 2 coachs à vos collaborateurs mérite d’être questionné. Entendons-nous bien, je ne remets pas en question l'intention d'#autonomie et de #responsabilité liée à une action de #coaching, mais on croit à tort que cette façon de faire est l’unique moyen d’y parvenir. En réalité, - Le coaché choisit sur des critères éminemment subjectifs, qu’il a du mal souvent à expliquer, et d'après mon vécu, dans 90% des cas, c'est le dernier coach rencontré qui est retenu. - Pour les raisons qui précèdent, le coach reste souvent en attente d’un feedback… quand il y en a, ce qui finit par être éprouvant. - Le coaché consacre plusieurs heures à sa recherche - et les coachs aussi, non rémunérées - ce qui représente un coût non négligeable pour l'entreprise et retarde considérablement le démarrage du coaching. ☢ 𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗹é𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗮𝗿 : - Le coaché est souvent tenté de choisir le coach avec lequel il se sent le plus à l'aise, une bonne façon de ne pas faire bouger le système. Dans une étude un peu ancienne mentionnée par Michel Moral, il apparait que dans 30 % des cas, le coaché choisit le coach pour sa capacité à le faire changer, pour les 70% qui restent… parce qu'il est inoffensif ! - Le coaché se trouve prématurément mis dans une situation d'affirmation de soi, avant même le démarrage du coaching, dont ce sera peut-être l'objet. - Le processus met potentiellement le coach dans un jeu de séduction, puisque son enjeu est d'être choisi. - Le processus tend en lui-même à désengager le DRH. 𝗔𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲❓ - Le #DRH est le seul à connaître ses collaborateurs et les coachs qu’il a référencés. Au regard de la problématique à traiter, il est à même de recommander un coach en première intention, et d'ouvrir la possibilité d'en consulter un second si le coaché en fait la demande à l’issue du 1er entretien. ✅ 𝗟𝗲𝘀 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁𝗮𝗴𝗲𝘀 : - Ce processus garde intacte la notion de choix, mais de façon asynchrone, maintient le dialogue ouvert entre DRH et collaborateur, fait gagner du temps puisque le 2ème RDV n’est plus systématique, met le collaborateur dans une position plus confortable puisqu’il discute de son choix avec le DRH, et maintient sa responsabilité. 𝘊𝘦𝘵 𝘢𝘳𝘵𝘪𝘤𝘭𝘦 𝘯’𝘦𝘯𝘨𝘢𝘨𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘮𝘰𝘪, 𝘫𝘦 𝘯𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘭𝘦 𝘲𝘶’𝘦𝘯 𝘮𝘰𝘯 𝘯𝘰𝘮. 👉 Et vous, Coachs, Coachés, DRH… Quelles sont vos pratiques ? Les avez-vous requestionnées ? Quel est votre avis sur la question ?