La lettre ouverte au Président de la République qui réunit 9 présidents de conférence médicale d'établissement des cliniques Elsan des Hauts de France et qui représente 2000 professionnels de santé est reprise dans l'Observateur ce jour. La lettre : https://lnkd.in/exYAXHR9 L'article de l'observateur : https://lnkd.in/egvDZYnY Nous, professionnels de santé du secteur privé qui sommes parfaitement régulés par le ministère de la santé, et apportons un service essentiel à la démocratie sanitaire, nous n’acceptons plus d’être stigmatisés de la sorte, d’être la variable d’ajustement d'une politique sanitaire qui justifie une iniquité de traitement tarifaire entre des établissements de santé avec des statuts différents, alors même que nous prodiguons les mêmes soins, avec les mêmes règles et avec les mêmes professionnels. Il faut que ça cesse ! Notre survie, mais surtout notre santé, est en jeu !
En 1983 les Internes et les Assistants-Chef de Clinique ont réussi à mobiliser 17000 blanches dans les rues de Paris. Ils ont récidivé en 1995 avec l’arrivée des ARH, predecesseurs des ARS, pour s’opposer à l’ONDAM, en réussissant à faire sauter celui qui était droit dans ses bottes. En 30 ans, rien n’a bougé. Chercher les responsables surtout vers les professionnels qui ont finalement tout accepté et qui viennent aujourd’hui pleurer. Toute la situation avait été analysée en 2013 dans mon livre « Du syndicalisme à la convention, l’histoire d’un long fleuve tranquille, 672 pages » et qui se terminait par cet anathème : …chronique d’une mort annoncée. Petit à petit les professionnels ont accepté toutes les contraintes de plus en plus restrictives . Tous les lanceurs d’alerte de l’époque y ont laissé des plumes, alors que les autres se complaisaient dans leur petit ronron quotidien sans bouger le petit doigt. Ils favorisaient ainsi « la politique des copains et des coquins », le fil rouge de mon livre. Le résultat est mérité . Qu’ils gardent aujourd’hui leurs yeux pour pleurer!……. Dpc
Le système est en déclin depuis de nombreuses années… avec une restriction progressive des marges de manœuvres. Aujourd’hui devant le mur, il n’est plus possible de reculer de trouver une parade pour rendre acceptable inacceptable. J’espère que vous allez être entendu et que votre message va s étendre aux autres régions ! Faut que ça change
Membre de l'Acadèmie Nationale de Chirurgie Chirurgien Pédiatre Libéral Exclusif
6 moisLa solution passera obligatoirement par le partenariat ( voir à BREST) que personnellement j’appelle de mes voeux depuis 15 ans, qui plus est très récemment plébiscité par la Cour Des Comptes dans son dernier rapport d’Octobre 2023 en proposant « une organisation concertée et coopérative ». La réponse est LE TEMPS PARTIEL hospitalier proposé à toutes les spécialités en supprimant le secteur privé à l'hôpital, ce qui conduira de facto à un financement équitable offrant les mêmes possibilités soit disant financières à ceux qui passent leur temps à les décrier sans avoir le courage de passer le pas pour continuer à garder tous les avantages sociaux du système public (pas de frais professionnels : secrétariat-aides opératoires-immobilier du cabinet- redevance-RCP, arrêts maladie,congés payés, maternité, retraite, PREFON)