Mme Chantal Massembo aime ce livre 👇 Apprendre à vivre ensemble en démocratie Cet ouvrage pose l'apprentissage du vivre ensemble en démocratie comme une interrogation renouvelée de notre héritage philosophique. En effet, l'Etat-volonté du vivre ensemble ne saurait être pensable que si les individus qui y vivent, établissent à leur bénéfice un contrat politique dispensateur des droits et libertés des citoyens pour réaliser leur aspiration légitime au mieux vivre ensemble. Mais l'Etat est aussi volonté du vivre ensemble dans l'ordre cosmopolitique, dans lequel la communauté internationale ne saurait être vraie que si elle s'impose comme le porte-flambeau des idéaux de libertés, de justice et d'égalité. Il s'agit d'ouvrir l'humanité à la quête perpétuelle de la solidarité, de la fraternité, de la tolérance et de l'hospitalité, sans lesquelles on ne peut transcender les conflits de rationalité.
Post de Kim DANIELLE
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Expérience de pensée inspirée cette nuit par l’allégorie de la Caverne de Platon : Contexte : la montée en puissance de l’extrême droite dans des pays occidentaux. Lorsque plusieurs membres de la majorité culturelle sont enfermé-e-s et enchaîné-e-s dans la <<demeure souterraine>> sans lumière, les manipulateurs politiques envahissent la cité en se présentant comme de véritables défenseurs de l’équilibre national. La pureté de l’espace national est remise en cause, accusant ainsi certaines personnes issues de l’immigration comme responsables de tous les maux. Quelles représentations font-ils (elles) de l’immigration ? La politique, quel monde immonde où l’instrumentalisation de certains faits divers de la société gagne en crédibilité et en légitimité ! L’ignorance est un danger dit-on, mais comment sortir de là, si on ne donne pas à la raison éclairée et à l’humanisme leur place dans le dynamisme de la cité/société ?Comment atteindrons-nous le <<monde d’en haut >> éclairé, si nous sommes contre la justice sociale, la liberté, l’intelligibilité ? 🌍🕊️
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[COMMUNIQUE]🌍 Journée internationale de la tolérance : un appel à la réflexion En cette journée dédiée à la tolérance, il nous appartient, en tant qu’artisans de Lumière, de méditer sur la véritable essence de cette valeur fondamentale. La tolérance n’est ni une faiblesse, ni une soumission aux excès ou aux injonctions contraires aux principes moraux qui nous guident, en tout temps et en tout lieu. Lorsqu’elle dérive vers l’acceptation de l’inacceptable, elle éteint l’esprit de la démocratie et réduit à néant la possibilité d’un dialogue véritablement éclairé. Être tolérant ne signifie pas offrir un espace où l’ignorance écrase la raison, ni permettre que la violence fasse taire l’intelligence. Tolérer, c’est tendre des ponts entre les différences sans les exacerber, c’est accueillir la diversité sans renoncer à la dignité, à la justice et à la Vérité qui nous illuminent et nous élèvent. 👉 En ce jour, posons-nous cette question essentielle : comment cultiver une tolérance active, exigeante, et profondément enracinée dans nos idéaux, au service du progrès humain et du bien commun ? La tolérance, dans toute sa noblesse, n’est pas un renoncement. Elle est un engagement lucide et éclairé. Puisons dans nos traditions maçonniques et dans les valeurs universelles qui nous inspirent pour en faire une lumière rayonnante dans ce monde souvent obscurci par les dissensions. Fraternellement, #JournéeDeLaTolérance #FrancMaçonnerie #Respect #Fraternité
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Nativisme, le grand fossé français — Tribune de Christophe Bertossi dans la revue Esprit Dans une analyse approfondie des tensions qui déchirent la politique française contemporaine, Christophe Bertossi expose la nature complexe d'une fracture idéologique inédite qui trouve sa source dans une conception nativiste de la citoyenneté. Cette division oppose deux visions irréconciliables : d'une part, ceux qui estiment que « l’#islam n’est pas compatible avec la #République » et, d'autre part, ceux qui soutiennent « l’#islamophobie n’est pas compatible avec la démocratie. Cette césure, plus fondamentale que les anciennes distinctions entre « progressistes » et « identitaires », révèle une remise en question profonde de la citoyenneté française. Le #nativisme prône, en effet, une #citoyenneté exclusive pour les « citoyens de souche », et détourne le débat des questions sociales vers des enjeux identitaires. Dans ce contexte, il est impératif de réaffirmer les idéaux républicains d'égalité et de diversité pour protéger la #démocratie française face à ces dérives. Lire le compte-rendu sur notre site: https://lnkd.in/e6SVQHtU Lire la tribune: https://lnkd.in/eMKvjtqU
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IL Y A EU UN APPEL LE 18 JUIN 1940, IL Y A AUJOURD’HUI, UN AUTRE APPEL À ENTENDRE ! Que pouvait représenter l’appel du 18 juin face à des forces d’occupation, n’ayant d’autres ambitions que d’imposer une tyrannie nourrie par des pensées aussi sordides que funestes. C’est avec cet appel que commence l’histoire de la libération qui porte magnifiquement et si justement le nom de « Résistance », traduisant une volonté inflexible portée par des femmes et des hommes qui surent, au prix de leur vie, tisser des liens suscitant des lieux où l’espoir prenait place. Il nous faut, 80 ans plus tard, continuer à veiller pour être un peuple libre. Aujourd’hui, dans les moments difficiles quelques peu chaotiques que nous traversons, un appel se fait entendre : il n’est pas celui de l’homme du 18 juin, mais il ne lui est pas indifférent pour s’inscrire dans une participation aux fruits de la Société dont trop sont oubliés pour être à part, jusqu’à n’avoir point de toit ou ne pouvoir vivre que dans des hébergements. Le possible de cet appel, s’il est entendu, est lié au fait que nous sommes dans une démocratie : protégeons-là, essayant de poser un regard sur l’autre, les autres, en ne les considérant pas comme un fardeau, mais comme un cadeau. Rejetons les extrêmes et leurs solutions simplistes et si souvent démagogiques. Résister, c’est être libre, refusant que soit instrumentalisé l’étranger comme bouc émissaire de nos échecs et de nos difficultés. Résister, c’est s’éloigner de ces idées où le nationalisme est présenté comme la sauvegarde de la Nation. N’est-elle pas une âme qui ne saurait être enfermée pour être source de vie. Construire l’Europe, ce n’est pas renoncer à ce qui fait notre histoire, mais l’envisager comme la chance d’un monde plus unifié. Il y a 80 ans des hommes se sont levés pour que nous soyons libres Libérer, c’est toujours humaniser. Texte librement inspiré du blog de Bernard Devert, Président-fondateur d'Habitat et Humanisme.
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"Indignez- vous!", l'incontournable essai à LIRE et à RELIRE du résistant, diplomate, écrivain, français, Stephane Hessel, né à Berlin et NATURALISÉ français en 1937. _Un engagé tout au long de sa vie_ pour des causes sociales, politiques et environnementales. _Trame principale_ *L'auteur appel les jeunes générations à s'indigner face aux injustices du monde moderne. _Sur la forme_ *Appel à l'indignation *Motifs de l'indignation *Nécessité de l'engagement *Son parcours et héritage de la résistance *Son optimisme et espoir. _Sur le fond_ Il: exhorte ses lecteurs à ne pas restez passifs face aux inégalités, aux abus de pouvoir et aux atteintes aux droits de l'homme. Met accent sur l'importance de retrouver l'esprit de résistance ayant animé les mouvements de libération pendant seconde guerre mondiale. _Sur les motifs d'indignation_: *Écarts de richesse croissants, traitement inhumain des immigrants, les atteintes à la démocratie, les menaces environnementales. *S'engager dans la société civile pour combattre les injustices. *Le caractère manifestement élevé des défis , les injustices qui débordent, les traitements inégaux méconnaissant l'état droit. MAIS Hessel reste ferme et optimiste. Il exhorte à l'optimisme car il croit en la capacité des citoyens à changer les choses. Conclusion : "Frappe-toi le coeur, c'est là qu'et le génie" , a dit Alfred de Musset.
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Une lecture instructive pour alimenter notre réflexion sur le vivre ensemble https://lnkd.in/gzQhTRnE
"Le paradoxe de la tolérance" ou les limites de la démocratie selon Karl Popper
radiofrance.fr
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Territoires & République - Charte des Valeurs - Valeur 1 - la dignité de la personne humaine . Territoires & République place la dignité de la personne humaine en haut de la hiérarchie des valeurs que le mouvement défend. En effet nous croyons que la personne humaine et sa dignité sont l’alpha et l’oméga de tout engagement politique et devrait l’être de toute politique publique. La personne humaine et sa dignité au centre de toute action. La personne humaine digne c’est l’affirmation que chacune et chacun est respectable en ce qu’il est , qu’il possède une égale dignité quelque soit son histoire , son origine , sa pensée et sa condition . Elle se distingue de l’individu précisément en ce que sa dignité la rapproche de l’autre et non s’y oppose . L’individu aspire à des droits à , à des droits contre , la personne humaine digne aspire à des droits pour , à des droits collectifs . Notre société est aujourd’hui fragilisée , disloquée par les revendications individuelles ou les revendications communautaires. Les unes comme les autres mettent en péril la dignité de la personne humaine puisque celle-ci finit par être niée. Les dérives qu’ont pu porter les dernières lois bioéthiques ou encore le projet de loi de fin de vie qui légalise le suicide assisté et l’euthanasie sont des atteintes caractérisées à la dignité de la personne humaine , fruits de la pression sociétale sous couvert de progressisme . Ces revendications sociétales marquent le règne de l’individualisme contre la personne humaine et contre ce qui fait société , l’acceptation de l’autre dans ce qu’il est unique , différend mais également digne dans cette altérité. Restaurer le lien social , lutter contre le délitement de ce qui fait nation commence à notre sens par lutter contre l’individualisme exacerbé, et mettre la dignité de la personne humaine au cœur de l’action politique.
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La chercheuse calédonienne Clara FILIPPI travaille sur la mémoire et la réconciliation en Nouvelle-Calédonie. Comprendre comment le passé douloureux s’est transmis de génération en génération, en quoi il a été confisqué par les politiques et de quelle manière la paix peut être enseignée aux plus jeunes. 📌 "Je voulais saisir quelles étaient les traces de ces luttes laissées dans la mémoire qu’elle soit collective, individuelle, officielle et officieuse. La Nouvelle-Calédonie est symptomatique des mémoires plurielles souvent conflictuelles. Je cherchais aussi à identifier quelle réconciliation était possible entre le passé colonial et le destin commun." 📌 "La parole est confisquée par les politiques, souvent les mêmes depuis des années et des deux côtés. Et encore plus depuis ce qu’on appelle les « événements » dans les années 1980 après l’affrontement violent et sanglant entre indépendantistes et loyalistes. Cette période est un sujet qui est resté longtemps tabou pour l’ensemble des Néo-Calédoniens, la parole kanak a souvent été enfouie et leur liberté́s bafouées." 📌 "Pour mon travail de recherche, j’ai entendu des gens, des deux côtés, qui n’avaient pas parlé depuis 30 ans de leur ressenti ou encore des parents qui n’ont jamais raconté à leurs enfants cette période de l’histoire du pays. " 📌 "Les jeunes sur les barrages racontent ça, une société dans laquelle ils ne se retrouvent pas, un pays qui les regarde de haut, ne les a pas assez écoutés et génère tellement d’inégalités sociales… La colère, la haine de l’autre, la manipulation ont trouvé là un terrain très fertile." 📌 "Après les heures tragiques de cette période insurrectionnelle, il y a trois choix possibles : quitter l’archipel, continuer à se taper dessus ou se faire la paix. Forcément, c’est cette paix qu’il faut continuer de viser, pour faire peuple, pour davantage se mêler comme à la Réunion, un autre territoire des Outre-mer. Le futur doit devenir un projet commun en s’appuyant sur un passé révélé et pardonné." Ouest-France Céline Bardy
ENTRETIEN. «La Nouvelle-Calédonie est symptomatique des mémoires plurielles souvent conflictuelles»
ouest-france.fr
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