Post de La Grange de Launay

Un voyage que je recommande chaudement, tant pour les professionnels que pour les particuliers ! Cette expérience offre une prise de recul simple et naturelle pour comprendre les enjeux systémiques de notre planète. Sandrine Laplace a le don de rendre les informations scientifiques accessibles, créant une base solide pour rendre compte à la fois de la solidité et de la fragilité du vivant. Ce type d'immersion dans le temps profond est précieux pour développer une vision holistique, clé dans l'accompagnement des entreprises vers des modèles différents. Elle nous rappelle l'interconnexion de tous les systèmes et l'importance de penser sur le long terme. D'ailleurs, je suis actuellement en formation pour devenir facilitatrice de marches du temps profond. Cette démarche s'inscrit dans mon approche d'accompagnement systémique de la transition des entreprises, offrant un outil puissant pour élargir les perspectives et inspirer des changements profonds. Pour l'anecdote, je repars avec des idées concrètes pour un projet de conservation : transformer la terrasse en ruine de ma mère en Bourgogne, qui abrite le plus important site de nourrissage de chauves-souris de la région, en un site sanctuarisé. Merci Yves de Tonquédec pour cette inspiration qui montre comment allier préservation du patrimoine et biodiversité ! Cette marche est une belle illustration de la façon dont la compréhension de notre histoire planétaire peut inspirer des solutions innovantes pour notre futur. Un must pour tous ceux qui cherchent à intégrer une perspective écologique dans leur approche professionnelle ou personnelle. #MarcheDuTempsProfond #TransitionÉcologique #ApprocheSystémique #TransformationEntreprise #VisionLongTerme

Le "visage de Harakmbut" est là depuis aussi longtemps que nous nous en souvenons, mais il est difficile à localiser et à accéder.🧏👇 Le visage de Harakmbut est un rocher ayant l'apparence d'un vieil être humain. Il est situé au milieu de la jungle amazonienne, précisément dans la réserve de Harakmbut, au Pérou. Malheureusement, l'un des endroits qui a suscité le plus de curiosité dans la jungle amazonienne n'a pas été étudié en profondeur, il est encore plein de mystères. Le "visage de Harakmbut". Est-ce la preuve de l'existence de géants ? Un grand nombre de pétroglyphes ont été trouvés dans le monde entier qui semblent raconter la vie des géants. Le visage colossal de Harakmbut n'est pas non plus la seule indication que de grands êtres ont autrefois habité la Terre. Mais qui a façonné un rocher si parfaitement ? Avec les grandes découvertes qui ont été faites dans le monde entier, tout indique que nos ancêtres avaient une technologie dont nous ne sommes pas conscients. Cette propriété a longtemps eu des indigènes vivant à proximité comme le "dieu de la forêt". On dit qu'il est celui qui assure la protection de cet endroit, et pour cela ils l'adorent. Est-il possible que cette création soit la trace de sociétés développées qui ont existé dans le passé ou une simple coïncidence causée par la nature ? Mais est-il possible qu'une structure aussi impeccable soit le résultat du hasard ? C'est un peu difficile à croire. La taille du rocher colossal et les caractéristiques sont vraiment étonnantes. À première vue, on peut voir que les caractéristiques sont très précises et presque parfaites, nez droit, yeux identiques. Il est presque impossible de penser que la nature l'a créé. Récemment, le visage de Harakmbut a été déclaré patrimoine national de la nation.🧏 Romain Bauer Mushengezi

Je vous invite à découvrir les mots bouleversants de Victor Noël. Un jeune homme de 18 ans, naturaliste à la lucidité et à la maturité étonnantes. Un véritable cadeau pour le vivant ! Je vais sans plus attendre commander son livre : " Sur les chemins du vivant, carnet de route d'un jeune naturaliste engagé " aux éditions Delachaux et Niestlé. Quelques extraits de ses paroles radiophoniques ... " Depuis tout petit, je viens sur les bords de la Moselle. On n'est pas juste attaché au côté minéral d'un lieu mais vraiment à son caractère vivant. Ce n'est pas juste un décor, c'est un écosystème complexe, un lieu d'échanges où les espèces interagissent les unes avec les autres et cela renforce l'attachement qu'on peut avoir " " Mon livre commence au bord de l'eau pour rappeler notre histoire, celle du vivant. Il y a 3,8 milliards d'années, le vivant est apparu sous forme unicellulaire. Et on descend tous de ces premiers êtres unicellulaires : moi, toi, les orties à nos pieds, le col vert, le saule ... Ça nous remet un peu à notre place. Ça nous recontextualise dans la grande communauté d'espèces vivantes dont on fait partie." " Le vivant depuis qu'il existe va sans cesse vers la diversité. La diversité des espèces, la diversité génétique, la diversité des formes, vers l'abondance et la complexité. Et nous culturellement, on est attiré par ce qui va être droit, rangé, uniformisé. C'est dans notre sens de l'esthétique. On est partisan de l'ordre et finalement ça nous met en contradiction avec nous-mêmes car nous sommes nous-mêmes vivants et l'enjeu est de repenser notre vision de l'esthétique, de ce qui fait sens, de ce qui est beau. Ça peut paraître insignifiant d'arracher une plante sur un trottoir mais il y a l'enjeu de la biodiversité. Prendre les chemins du vivant, de la diversité qu'il recherche éperdument, c'est renoncer à celui de la destruction." Merci à Denis Cheissoux pour cette découverte précieuse ! https://lnkd.in/eBhttMVK

🤫 Patrimoine silencieux, territoires isolés, vous êtes passé à côté d’une histoire sans la voir… Mais elle était bien là… Une fontaine de village, qui a des choses à dire. Un monument aux morts chargé d’histoires poignantes, oubliées. Un panorama qui a vu passer des batailles, des révolutions… Et pourtant, souvent, on passe. Au mieux, on regarde vite. On ne sait pas. Parce qu’on ne peut pas savoir. Pas de panneau, pas de guide, pas d’explication. Rien qui murmure : “Arrête-toi, il y a une histoire à découvrir.” Pour les responsables de #patrimoine, c’est un casse-tête : 👉 Impossible de poser des panneaux (trop lourds, trop chers, trop vandalisés). 👉 Difficile d’investir dans des solutions techniques pour un seul lieu ou une petite commune. 👉 Complexe de maintenir des contenus à jour, dispersés sur tout un #territoire. Et pourtant, il y aurait tant à raconter. Alors, on fait quoi ? On renonce ? Ou bien, on fait autrement. Et si on racontait des histoires simples, courtes, mais mémorables – et donc mémorisables ? Des récits bien plus petits qu’un panneau d’information, qui tiendraient dans un mouchoir de poche. Ou sur une petite plaque gravée. Imaginez : le grand retour de la plaque de rue, version hype. Pourquoi pas ? Ou bien, sur ces plaques, on pourrait aussi graver des QR codes, qui renverraient à tout un tas d’infos passionnantes… ou à nos petites histoires qui “tiendraient dans un mouchoir de poche” (ou dans un téléphone, du coup). Car au fond, derrière la #médiation “à distance” et la narration “isolée”, une vraie question se pose. Une question peut-être plus politique qu’il n’y paraît : sous prétexte qu’une histoire est courte ou isolée, mérite-t-elle vraiment d’être racontée ? Et si, au contraire, c’était justement pour ça qu’elle devait l’être ? Par exemple, au hasard d’une halte sur une place ombragée, dominant un splendide panorama, on pourrait croiser une petite histoire comme celle-ci, de celles qui forgent un territoire… https://lnkd.in/erieW8mp Et vous, si vous pouviez mettre en lumière un lieu oublié de votre territoire, une pierre qui ne parle pas… à qui redonneriez-vous une histoire, une voix ? Partagez vos idées en commentaires ! #MédiationPatrimoniale #TourismeCulturel *️⃣ J’emprunte mon accroche à ce superbe livre du regretté Daniel Arasse, “On n'y voit rien. Descriptions”, Gallimard (Collection Folio essais (n. 417)). Livre indispensable s’il en est, dans lequel l’auteur s’attachait notamment à montrer que dans la peinture aussi, la petite histoire, le détail isolé, font l’œuvre, lui donnent le sens.

IA nouvelle Terra Incognita Les Terres Inconnues ont attiré les aventuriers de tout temps. Dans les bouges de tous les ports ceux qui ne voyageaient jamais racontaient leurs aventures dans des pays lointains et inconnus. Les charlatans proposaient des cartes pour aller à la recherche de trésors  engloutis. Les savants, géographes et historiens de tous poils, eux, préparaient les périples de quelques capitaines d’équipages téméraires, prêts à partir explorer ces Terras Incognitas. C’est cette même pulsion qui nous pousse aujourd’hui à explorer la nouvelle Terra Incognita qu’est l’IA. Dans cet éternel recommencement qu’est l’histoire on retrouve les mêmes protagonistes. Les bonimenteurs qui parlent de l’IA avec assurance sans l’avoir jamais pratiquée et ceux qui promettent monts et merveilles grâce à leurs services, les experts auto-proclamés du #Prompting ! Et puis il y a les sachants, ceux qui développent des nouveaux modèles ceux qui ont fait évoluer l’IA des perceptrons des années 60 aux #LLMs. Enfin les capitaines au long cours d’aujourd’hui sont ceux qui utilisent l’IA pour que l’humanité s’approprie les nouveaux territoires que sont les #NBICs et leurs applications dans la technologie, l’industrie, notre vie de tous les jours. Cette pulsion qui pousse l’homme à aller toujours plus loin géographiquement, scientifiquement, spirituellement est ce que Bergson appelait l’Élan Vital et Vernasky la Force Vitale. L’énergie qui a poussé l’homme à adapter et s’adapter à son biotope jusqu’à couvrir le globe et à réfléchir maintenant à le quitter. « La terre est le berceau de l’humanité, mais on ne passe pas sa vie dans un berceau » (Tsiolkovski). Qui y a-t-il au-delà de l’IA que nous connaissons et pratiquons aujourd’hui ? #SAI, #AGI ? #Singularité débouchant sur une #utopie ou une #dystopie ? Pendant cette période estivale nous nous contenterons de visiter les terres connues. Mettez quelques livres, sérieux ou pas, sur l’IA dans vos valises, chargez #ChatGPT 4o, #Perplexity ou autres sur votre smartphone et profitez de vos congés pour vous familiariser, vous amuser et surtout créer et explorer vos propres Terra Incognita avec ces #IAs Génératives. Bonnes vacances. OpenAI Anthropic Meta

[Hors les murs] 🗣Quand on arrive en viiiiiille ! Les Rendez-vous de l'histoire à Blois commencent aujourd'hui. Et nous en sommes ! Pour la première fois, les équipes du Domaine national du château d'Angers y participeront pour parler de cette œuvre majeure, document historique incontournable et inscrit comme tel par l'Unesco, qu'est la Tapisserie de l'Apocalypse. 🤩 L'occasion de faire rayonner ce trésor national immobile, et de mettre aussi en valeur notre politique d'action éducative et culturelle puisque nous intervenons conjointement avec la DAAC de Nantes au sein d'un atelier sur les parcours pédagogiques. Car parmi les sujets sur lesquels nous eclaire l'Apocalypse d'Angers et qui peuvent être une matière à travailler avec les élèves, la ville, thème des Rendez-vous de cette année, est évidemment un motif (pour ne pas dire un personnage) central. 🏰 Cette tapisserie nous donne à voir un XIVe siècle urbain ainsi que de très nombreux détails d'architecture souvent disparus aujourd'hui : un support précieux pour l'enseignement de l'histoire ou des arts plastiques. ☯️ Elle développe aussi à travers sa symbolique eschatologique une réflexion sur la ville idéale et désirable (forme de salut littéralement extraterrestre puisque venu du ciel) VS la ville polluée par le péché et corrompue. Une réflexion furieusement contemporaine dans ses enjeux philosophiques (que l'on pense à la recherche d'exoplanètes, à la place de la ville dans les questions écologiques ou sociales) comme dans ses liens avec la pop culture : de Gotham city à Elysium (la cité orbitale miraculeuse qui guérit tous les maux dans le film éponyme de Neill Blompkamp) en passant par toutes les villes anonymes qui sont les théâtres de fin du monde de nombreux films dits "postapocalyptiques". 👉 Pour venir nous voir à Blois, c'est par là : https://lnkd.in/e6DXPBbW Xavier Mauduit Centre des monuments nationaux Magali Decraene #drac #rendezvousdelhistoire #Blois #eac #patrimoine

Durant mes aventures à Taïwan et en Mongolie, je me suis retrouvée face à des conditions encore plus audacieuses. Entre chaud et froid extrêmes, la nature a bien des façons de tester notre vulnérabilité. Sur les hauteurs de Kenting à Taiwan, les crosstriathlètes et traileurs ont enflammé les sentiers. C'est bien ce qu'il m'a fallu également pour les suivre. À première vue, une belle galère ! Devoir capturer le départ, mais aussi chaque étape de la course, en courant, en trouvant son chemin dans les forêts sinueuses. Mais toujours et encore quel apprentissage pour la vidéaste et photographe ! La nature et le climat ne laissent pas de répit. Ils sont là pour tester nos limites et notre humilité. En Mongolie, ce fut une autre histoire. Un récit de glace et de vent dans les plaines sauvages. On n'a pas vraiment goûté à la liberté tant qu'on n'a pas connu la Mongolie ! Une tempête de neige nous a accueillis le premier jour, 5h bloquées sur la route. Ensuite, il a fallu apprendre au drone à voler dans le vent et là, pas de répit, le vent ne pardonne pas ! Capturer des images de ces personnages si inspirants qui vivent une vie trépidante et fascinante, loin de tout. Une claque, c'est ce qui résume bien cette immersion en Mongolie. Une simple description ne serait pas justice. Pourtant, c'est tout ce qu'il reste des images et des mots pour raconter des histoires. Ma mission maintenant est de vous transporter par les images et les émotions dans ces récits épiques... À suivre .... ! ©Delphine Danielou pour XTERRA Planet

[Journées européennes du Patrimoine 2024] "Trou à diable", "Ravine des femmes", "Plage du massacre": d’où viennent les noms de nos lieux-dits ? 🧐 👉La toponymie, ou l'étude de l'origine des noms des lieux-dits, est une immersion dans une compréhension renouvelée du territoire. L'objectif est d'améliorer l'appropriation du territoire par ses habitants, une gestion plus fine par les aménageurs publics et privés, tenant compte des caractéristiques physiques, topographiques, hydrologiques mais aussi historiques et sociologiques du territoire. Mais également de ses contraintes, en particulier en matière de risques naturels. Le Parc national de la Guadeloupe, dans sa démarche territoriale de partenariat avec les collectivités et les acteurs du territoire, a donc choisi d’investir ce champ peu exploré pour l’instant. À l’occasion des Journées européennes du patrimoine prévues samedi 21 et dimanche 22 septembre, nous voulions vous parler de ces recherches qui donnent une origine à des noms de lieux-dits comme "Mare au punch", "Grande-ravine", "Morne soldat ou Pont soldat" ou "Ravine désolée". Et qui sont autant de marqueurs d’épisodes symboliques qui contribuent à redonner un sens à notre histoire commune 💪 ➡Pour découvrir, notre article, c’est par ici: https://lnkd.in/dgw96GcK ➡Et pour le programme complet des Journées européennes du Patrimoine 2024 en Guadeloupe, c'est par là : https://lnkd.in/dETB5kp6 #JEP2024 #culture #patrimoine #environnement #histoire Préfecture de la région Guadeloupe Ministère de la Culture Région Guadeloupe Département de la Guadeloupe Parcs nationaux de France