Ce dimanche 9 juin, les électeurs étaient attendus dans les bureaux de vote. Découvrez ainsi les premiers résultats en Seine-et-Marne.
Post de La République de Seine-et-Marne
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Benjamin BIARD et Min Reuchamps livraient leur expertise dans Le Vif sur les raisons derrière le record d'abstention lors du scrutin du 9 juin 2024 en Belgique. Benjamin Biard souligne que l'abstention est liée à une méfiance généralisée et à une crise de la démocratie représentative, tandis que Min Reuchamps évoque une érosion progressive de la participation électorale, reflet d'une distanciation croissante des citoyens envers le système politique https://lnkd.in/euWCUhu7
«Erosion progressive», «méfiance généralisée»: comment expliquer le record de l'abstention
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En ce dimanche électoral du second tour des élections législatives 2024, la France vit une journée de scrutin particulièrement tendue. Marqué par une abstention record, des incidents dans de nombreux bureaux de vote et des résultats qui s’annoncent serrés, ce 2nd tour des législatives restera dans les annales. Décryptage d’une journée pas comme les autres. Une abstention record qui questionne la démocratie Premier enseignement de ce scrutin : la très forte abstention, estimée à plus de 58% selon les premiers chiffres. Du jamais vu pour des élections législatives sous la Vème République. Les appels répétés à la mobilisation des électeurs durant l’entre-deux tours n’auront pas suffi à enrayer ce phénomène préoccupant, symptôme d’une défiance grandissante envers la classe politique. Il faut tirer les leçons de cette abstention massive. C’est toute notre démocratie représentative qui est fragilisée. – Bruno Cautrès, politologue du CEVIPOF Les jeunes et les classes populaires, grands absents des urnes Selon les premières analyses, ce sont surtout les jeunes et les catégories populaires qui se sont le plus abstenus. Un signal alarmant pour les partis qui peinent à convaincre ces électorats pourtant essentiels. Les zones rurales et les quartiers populaires particulièrement touchés Géographiquement, l’abstention a été la plus forte dans les zones rurales éloignées des grands centres urbains ainsi que dans les quartiers populaires des grandes agglomérations. Un constat qui interroge sur les fractures territoriales grandissantes dans le pays. Tensions et incidents : un scrutin sous haute surveillance Autre fait marquant de ce second tour : les nombreux incidents rapportés dans les bureaux de vote. Altercations, intimidations, suspicions de fraudes… cette journée électorale aura été émaillée de tensions, nécessitant parfois l’intervention des forces de l’ordre pour sécuriser le bon déroulement du vote. Des bureaux de vote sous protection policière Face aux risques pressentis, de nombreux bureaux à travers le pays ont dû être placés sous protection policière renforcée. Une situation inédite révélatrice d’un climat politique de plus en plus électrique. Des incidents concentrés dans certaines circonscriptions Si le scrutin s’est globalement déroulé dans le calme, certaines circonscriptions ont concentré les incidents les plus notables. C’est le cas notamment dans plusieurs circonscriptions d’Ile-de-France et des Bouches-du-Rhône où des échauffourées ont éclaté entre militants. Des résultats au coude-à-coude qui laissent présager une Assemblée morcelée Enfin, ce second tour est marqué par des résultats extrêmement serrés dans de nombreuses circonscriptions clés. Selon les premières estimations, aucune majorité claire ne se dégage, laissant craindre une Assemblée nationale morcelée et difficilement gouvernable. LREM et le RN au coude-à-coude Les deux grands gagnants de ce scrutin seraient le parti présidentiel LREM et le Rassembleme...
En ce dimanche électoral du second tour des élections législatives 2024, la France vit une journée de scrutin particulièrement tendue. Marqué par une abstention record, des incidents dans de nombreux bureaux de vote et des résultats qui s’annoncent serrés, ce 2nd tour des législatives restera dans les annales. Décryptage d’une journée pas comme les autres. Une abstention record qui question...
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🔴 Webinar - vendredi 28 juin à 17h | Législatives 2024 : quelles dynamiques pour le 1er tour ? 📊 Ce dimanche, après une campagne éclair de 20 jours, 4 011 candidats se soumettront au vote des Français pour accéder à l'Assemblée nationale. La situation urgente et la possibilité d’une bascule politique laissent présager une forte mobilisation des électeurs, avec le seuil du million de procurations enregistrées déjà franchi à 10 jours du 1er tour. 💬 Trois forces se dégagent dans cette course aux sièges 1. Le Rassemblement National et ses alliés ont-ils toujours autant d'influence ? Sauront-ils contourner le mouvement d’opposition à leur encontre ? 2. Le Nouveau Front Populaire peut-il surmonter les divisions passées et se présenter comme une alternative crédible ? 3. Le parti présidentiel saura-t-il atténuer une défaite quasi inévitable ? 🔎 Découvrez les dernières intentions de vote et points déterminants du scrutin lors de notre webinar exclusif animé par Brice Teinturier, Directeur général délégué d'Ipsos en France. 📍 Inscrivez-vous dès maintenant pour ne rien manquer 👉 https://lnkd.in/e5E3KzE7 #EnDirectdIpsos #Webinar #Legislatives2024
Ipsos | Législatives 2024 : quelles dynamiques pour le 1er tour ?
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[EUROPEENNES 2024] Suivez chaque semaine l’évolution des indicateurs clefs de la campagne des élections #européennes avec l’#Eurotrack OpinionWay et Vae Solis Communications pour Les Echos et Radio Classique Retrouvez sur notre site dédié : • La dernière mesure des intentions de vote • L'évolution des intentions de vote depuis le début de la campagne • La comparaison des intentions de vote par rapport à la campagne de 2019 • L'état d'esprit des électeurs : vote de soutien, vote sanction ? • Les enjeux déterminants pour le vote • L'intérêt pour la campagne Tous les résultats 👉 https://lnkd.in/e4m6z3Pj #européennes2024 #électionseuropéennes #politique
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Les résultats des élections législatives 2024 ont de quoi laisser perplexe. Arrivé largement en tête au niveau national avec 36% des suffrages exprimés, soit plus de 10 millions de voix, le Rassemblement National de Jordan Bardella n’obtient pourtant que 143 sièges à l’Assemblée Nationale. Il se retrouve ainsi seulement en 3e position, derrière le Nouveau Front Populaire (184 sièges) et le camp présidentiel (166 sièges), qui ont réuni respectivement 25% et 23% des voix. Un décalage entre les urnes et l’hémicycle qui interroge sur les distorsions engendrées par notre mode de scrutin. Un mode de scrutin qui avantage les partis bien implantés localement Pour comprendre ce paradoxe, il faut revenir aux fondamentaux de notre système électoral pour les législatives. Il s’agit d’un scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Dans chaque circonscription, est élu le candidat arrivé en tête au premier tour s’il réunit plus de 50% des suffrages exprimés. À défaut, un second tour est organisé entre les candidats ayant obtenu au moins 12,5% des inscrits, et c’est celui arrivé en tête qui l’emporte, même avec une majorité relative. Ce mode de scrutin donne un avantage certain aux partis bien implantés localement, capables de l’emporter dans un maximum de circonscriptions. C’est précisément le cas du NFP, très fort dans les grandes villes et leurs périphéries, ainsi que du camp présidentiel qui conserve des bastions. À l’inverse, malgré ses 36% au niveau national, le RN peine à transformer l’essai localement, faute de relais et d’ancrage suffisants dans de nombreux territoires. Des voix concentrées dans certains fiefs L’autre facteur explicatif du décalage tient à la répartition géographique du vote RN. Ses électeurs sont surreprésentés dans certains fiefs comme le nord et le sud-est, où il réalise des scores supérieurs à 40%, mais sous-représentés dans l’ouest et le centre. Résultat : un gros contingent de députés élus, mais avec des surplus de voix qui ne lui rapportent rien ailleurs. Notre mode de scrutin donne une prime au vainqueur dans chaque circonscription, au détriment du poids réel de chaque parti en voix. Un biais qui pose la question de la représentativité. Emmanuelle Reungoat, politologue Vers une réforme du système électoral ? Face à ce nouveau paradoxe des urnes, certains appellent à revoir notre système électoral afin de réduire le décalage entre les voix et les sièges obtenus par chaque parti. Plusieurs pistes sont évoquées, comme l’introduction d’une dose de proportionnelle, un abaissement du seuil requis au second tour, ou encore un redécoupage des circonscriptions. Mais toute réforme devra être mûrement réfléchie pour ne pas déstabiliser notre vie politique. En attendant, le RN devra se contenter de son groupe de 143 députés, certes historique, mais loin de ses espérances au soir du premier tour. Un groupe qui risque de peser moins que son poids réel dans le pays, et qui devra composer avec un NFP et un camp présidenti...
Les résultats des élections législatives 2024 ont de quoi laisser perplexe. Arrivé largement en tête au niveau national avec 36% des suffrages exprimés, soit plus de 10 millions de voix, le Rassemblement National de Jordan Bardella n’obtient pourtant que 143 sièges à l’Assemblée Nationale. Il se retrouve ainsi seulement en 3e position, derrière le Nouveau Front Populaire (184 sièges) et le c...
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𝐋𝐞́𝐠𝐢𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 : 𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐥𝐞 𝐑𝐍 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐠𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐜𝐚𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐜𝐫𝐮𝐭𝐢𝐧 Dissolution oblige, les législatives arrivent à grands pas. Et comme à chaque élection française, les rédactions ressortent le marronnier du RN qui serait aux portes du pouvoir. Sauf que cette fois-ci, c'est à grand renfort de comparaisons plus ou moins heureuses avec les européennes, dont le système électoral est complétement différent. Selon mes estimations personnelles, qui doivent être aussi crédibles que la plupart des sondages, le RN pourrait rassembler entre 5,5 et 6,4 M de voix au premier tour de ces législatives ; soit entre 1,3 et 2,2 M de plus qu'en 2022. C'est beaucoup, certes. Mais même avec ce nombre impressionnant il a de faibles chances d'obtenir une majorité, fût-elle relative, à l'AN. Pourquoi ? À cause du mode de scrutin ! En effet, aux dernières nouvelles, le régime électoral des législatives n'a pas changé. Contrairement aux européennes, il est : uninominal (1 siège/circo) ; majoritaire (celui qui a la majorité absolue au 1er tour, c'est-à-dire 50% des voix+1 au 1er tour, gagne ; celui qui a la majorité relative au 2nd tour, c'est-à-dire le plus de voix, gagne) ; et à deux tours (si on ne gagne pas le 1er tour, on doit obtenir 12,5 % des inscrits pour arriver au 2nd). Or, ce mode de scrutin est au désavantage du RN pour 2 raisons : 1. Son caractère majoritaire, qui tend à surreprésenter le parti arrivé en tête et à sous-représenter les autres. Ainsi, même avec un bon score au niveau national, le RN obtiendra un nombre relativement faible de sièges à l'AN. Cela s'explique par un "effet de seuil" : s'il ne parvient pas à rassembler 12,5 % des inscrits au premier tour dans une circo, il la perd ; quand bien même il aurait plus de partisans sur le territoire dont elle relève. Or, le RN en souffre beaucoup, car la répartition géographique de ses électeurs est hétérogène dans les circo telles qu'elles sont aujourd'hui découpées. 2. Le scrutin à deux tours qui fragmente sa base électorale et favorise les coalitions. Contrairement aux européennes où on vote "utile" parce qu'il n'y a qu'un tour, ici les électeurs vont privilégier le parti de leur cœur au 1er tour. Ce qui signifie autant de votes perdus pour le RN parce qu'ils sont ventilés entre plusieurs partis d'"extrême droite" non coalisés type Reconquête. Aussi, dans l'hypothèse où il parvient à se qualifier pour le 2nd tour, il devra souvent faire face à un front républicain en cas de triangulaires (ou +), potentiellement nombreuses cette année. Pour rappel, en 2022, le RN a qualifié 208 candidats pour le 2nd tour, dont 108 étaient en tête dans leurs circonscriptions. Finalement, il a obtenu 89 sièges. Il en manquait 200 pour avoir une majorité absolue. Avec 4 M de voix ! Sans doute va-t-il bientôt augmenter son nombre de députés, mais ce ne devrait pas être assez pour obtenir une majorité... et accessoirement un Premier ministre.
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Les élections générales du 9 octobre dernier au Mozambique ne sont pas prêtes d’être validées. Le parti Podemos, devenu la première force d’opposition à l’issue du scrutin, vient en effet de déposer un recours auprès de la plus haute juridiction du pays. Son but : obtenir un recomptage intégral des voix de la présidentielle et des législatives en raison des multiples irrégularités constatées. Dans un volumineux dossier de près de 100 pages transmis dimanche au Conseil constitutionnel mozambicain et dont une source proche du dossier a pu obtenir copie, Podemos demande “un véritable jugement sur qui a gagné les élections”. Le parti auquel est adossé Venancio Mondlane, nouveau visage de l’opposition, estime en effet que le décompte officiel des voix est entaché d’anomalies massives. Podemos affirme avoir gagné la présidentielle Selon le décompte réalisé en interne par Podemos, son candidat Venancio Mondlane aurait en réalité remporté la présidentielle avec 53,3% des suffrages. Quant aux législatives, la formation se serait adjugée pas moins de 138 sièges sur les 250 que compte l’Assemblée, devenant ainsi la première force politique du pays. Des chiffres en totale contradiction avec les résultats officiels proclamés jeudi dernier par la commission électorale nationale (CNE). Cette dernière avait en effet accordé une large victoire au parti Frelimo, formation historique au pouvoir depuis l’indépendance en 1975. Selon la CNE, le candidat du Frelimo Daniel Chapo l’aurait emporté avec près de 71% des voix à la présidentielle, tandis que son parti raflait 195 députés. Des scores jugés totalement fantaisistes par l’opposition. Des incohérences dans la participation Pour étayer sa requête, Podemos demande notamment aux bureaux de vote de chaque district de lui fournir tout le matériel électoral utilisé pour le dépouillement, afin de pouvoir refaire les calculs. Le parti exige aussi que le Conseil constitutionnel “répète le comptage général” sur la base des procès-verbaux des bureaux, et qu’il “détermine le nombre exact de votants aux trois élections”. C’est là que le bât blesse selon l’opposition et les observateurs : dans de nombreux bureaux de vote, le nombre d’électeurs s’étant prononcé pour la présidentielle est anormalement élevé par rapport à ceux ayant voté pour les législatives ou les provinces. Un écart inexplicable et qui fait peser de lourds soupçons de bourrage d’urnes en faveur du candidat du Frelimo. La CNE elle-même émet des réserves Le recours de Podemos rappelle d’ailleurs que le propre président de la CNE avait lui-même déploré publiquement, lors de la proclamation des résultats, des disparités significatives entre les scrutins. Des anomalies qui, selon l’opposition, sont de nature à “influencer substantiellement le résultat global”. Podemos demande donc purement et simplement l’annulation du vote “dans les districts où le nombre d’électeurs ne coïncide pas entre les deux ou trois élections, car ce nombre doit toujours...
Les élections générales du 9 octobre dernier au Mozambique ne sont pas prêtes d’être validées. Le parti Podemos, devenu la première force d’opposition à l’issue du scrutin, vient en effet de déposer un recours auprès de la plus haute juridiction du pays. Son but : obtenir un recomptage intégral des voix de la présidentielle et des législatives en raison des multiples irrégularités...
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Les 577 députés de l’Assemblée nationale sont élus pour cinq ans (sauf dissolution), au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Est élu au premier tour le candidat ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, (50% des voix + 1 voix) s’ils représentent au moins 25% des électeurs inscrits sur les listes électorales. Si personne ne remplit ces deux conditions, il y a ballottage et un second tour est organisé le dimanche suivant. Ne peuvent se maintenir au second tour que les candidats ayant obtenu un nombre de suffrages au moins égal à 12,5% des inscrits. https://lnkd.in/epa94xPR
Publication des résultats aux élections Législatives 2024 - 1er tiour 30 juin 2024 - Par Laurent Sailly
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Petite minute d'essai de rationalité … Les élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains seront totalement différentes de l’élection du 9 juin dernier, puisque nous passerons notamment d’un scrutin national à la proportionnelle à un tour, à 577 scrutins majoritaires à deux tours. Autrement dit, cette distinction est à ce point majeure que notre système démocratique nous conduit finalement à privilégier notre choix pour des personnes, plutôt que des enseignes. Tant que nous aurons ce mode électif dans notre République, avec une circonscription par Député, nous bénéficierons d’un lien de proximité avec nos représentants à l’Assemblée nationale. Tant que nous aurons cet ancrage territorial dans le travail d’élaboration de nos lois, nous pourrons bénéficier d’une véritable attention sur nos réalités locales avant toute évolution de nos droits et devoirs. Tant que nous aurons cette élection nationale pleinement associée à l’avenir de nos bassins de vie, nous pourrons compter sur des accompagnements spécifiques du Législateur, tant dans nos réussites que dans nos vulnérabilités. Les seuls appareils politiques ne peuvent parvenir à des actions de ce niveau de précision et de confiance au service de la Nation. L’élément humain se place donc au cœur de notre décision. Ne nous retirons pas ce grand pouvoir citoyen.
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