Post de Lab'ESCOSA

Communiqué concernant le rappel des valeurs portées par l'ACSRV (Association des Centres Sociaux et socioculturels de la Région de Valenciennes). L'ACSVR est adhérente de l'Apes. En ces temps agités, les bénévoles et salarié.e.s de l'ACSRV réaffirment avec force les valeurs de solidarité, dignité humaine et démocratie, communes au réseau des centres sociaux fédérés de France.     Travaillant quotidiennement à l’accueil inconditionnel de tou.te.s les habitant.e.s du Valenciennois, sans distinction de sexe, d'origine ou de niveau social, nous refusons les idées et comportements opposés à ces valeurs fondatrices de notre association, tels que la banalisation des discours extrêmes et le repli sur soi individuel ou communautaire.    En tout état de cause, nous comprenons la désespérance et le rejet des Institutions, mais c’est par le dialogue, le débat d’idées et la démonstration de parcours de vie positifs que nous pourrons faire évoluer les connaissances et les représentations.    Nous pensons que les femmes et les hommes qui font ce territoire du Valenciennois sont des ressources, des richesses quelles que soient leurs situations familiales, sociales, économiques.    Issus du réseau de l'éducation populaire, nous apprenons les uns des autres et faisons le pari du développement des capacités individuelles et collectives.    Malgré cela, en tant qu’acteurs de la cohésion sociale, nous faisons le constat d’un déficit de connaissances du fonctionnement de nos Institutions et de notre système politique. Sans doute n’avons-nous pas suffisamment œuvré en faveur de l’éducation à la citoyenneté, du moins jusqu’à ce jour. Aussi nous vous proposons de travailler collectivement à l’élaboration et à la mise en œuvre de projets sur cet axe politique incontournable.    Attentifs aux inquiétudes - voire à l’exaspération - résultant de la dégradation des conditions de vie et des incertitudes sur l’avenir, nous sommes toutefois convaincus que ce n’est pas en cédant à la tentation du repli sur soi et du rejet de l’Autre qu’une légitime colère trouvera son apaisement, mais bien dans le développement du Vivre et Agir Ensemble ouvert, bienveillant, solidaire et respectueux de la dignité de chacun que les centres sociaux contribuent à construire chaque jour. Jean Clavery, Président Benjamin Lemoine, Directeur Général Benjamin Lemoine #ElectionsLégislatives

Appel à la mobilisation citoyenne ! L’École Pratique de Service Social (EPSS), son Conseil d’Administration, sa Présidente, Geneviève CRESPO et sa Directrice Générale, Sophie TESSAUD, lancent un appel à tous les étudiants en travail social, aux partenaires de l’école, pour aller voter le 30 juin prochain, et défendre les valeurs fondatrices des associations et du travail social. Notre école plus que centenaire, a toujours mis en lumière l’ouverture, l’inclusion, la solidarité et le respect de tous. C’est avec courage que l’EPSS a su, lors de certaines pages sombres de notre histoire, mettre en acte la défense des plus vulnérables et la résistance aux extrémistes. Aujourd’hui, nous sommes à un moment crucial de notre vie démocratique : parce qu’elles sont menacées, il est plus que jamais de notre devoir de défendre les valeurs qui fondent notre société, notre conception de la justice sociale et du vivre-ensemble. Nous, citoyens engagés chaque jour auprès des publics vulnérables, faisons entendre notre voix : « Inventons les solidarités de demain » proclame la devise de l’EPSS. Pour que cette phrase puisse encore exister le 8 juillet, allons voter et barrons la route à l’extrême droite. L’EPSS rallie l’appel « Ensemble, contre l’extrême droite » lancé par la Ligue des Droits de l’Homme, rassemblant des associations, des syndicats, des collectifs, pour défendre les valeurs humanistes qui fondent notre société et l’avenir du travail social. A nous d’inventer un futur où chacun aura sa place.

🎯 Peut-on réellement transformer les politiques publiques ? En 2023, nous avons accompagné le Conseil départemental du Gard à l’écriture de son nouveau Schéma de l’économie sociale et solidaire. À l’origine, une commande : celle de faire participer l'ensemble des structures de l’ESS pour connaître leurs besoins et écrire un Schéma permettant de les accompagner au mieux, faisant du Conseil départemental un partenaire à part entière, ramenant de l’horizontalité dans la collaboration. 👉 Pour commencer l’accompagnement et assurer sa mise en oeuvre fidèle aux besoins exprimés, plusieurs pré-requis étaient nécessaires : - la démarche (et ce qui en découle) devait être portée et incarnée politiquement. Pour cela il était nécessaire de travailler en direct avec le cabinet de la Présidente ☑️ - l’investissement et la confiance de l’élue en charge étaient également indispensables ☑️ - pour favoriser l’innovation sociale et les modalités alternatives que sont celles de l’ESS, le CD devait accepter de travailler à l’acculturation de ses élu·es et agents et à la transformation de leurs pratiques, vers plus d’agilité ☑️ - l'ensembles des acteur·ices de l’ESS du territoire devaient être consulté·es via une approche de proximité ☑️ - les résultats devaient être partagés au fur et à mesure et en transparence ☑️ - l’équipe du CD en charge devait être investie et porteuse de changement ☑️ Ainsi, nous avons pu faire un travail titanesque en rencontrant plus de 200 personnes via des ateliers territoriaux et internes au Département, au niveau technique comme politique. Ce travail a permis de déboucher sur un Schéma ambitieux. 4 axes : - Faire émerger et soutenir des coopérations locales adaptées aux besoins des territoires ; - Promouvoir l’ESS ; - Accompagner l’ancrage gardois des grands acteurs ressources de l’ESS ; - Valoriser la capacité d’innovation sociale des structures de l’ESS. Avec en transversalité de chaque axe, l’acculturation interne du CD, avec des engagements forts sur ses achats, sa prise de part dans des SCIC, la formation des ses élue.es et agents, etc. Pour chacun des axes, nous avons proposé des fiches actions et des modalités de mise en œuvre, que nous sommes fières de retrouver dans la version finale. De cette expérience nous tirons une conclusion qui n’est pas vraiment un scoop : nous pouvons réellement avoir un impact sur la mise en œuvre des politiques publiques, accompagner leurs transformations pour qu’elles soient en phase avec notre monde, ses besoins, ses ressources et ses modes de faire. Mais nous ne pouvons le faire que si les porteurs sont investis réellement, que s’ils jouent le jeu, entièrement. Merci et bravo au Conseil départemental du Gard, pour avoir osé ça, avec nous. Merci à la Présidente, à Helene Meunier,Albane JEAN-PEYTAVIN, Nadja Flank,Frédéric Deschamps, Nicolas Julien,Anne-Lise, Gilles ,Fabrice Fontanié, Marjorie Damaye, Gersain Villafane, Yoann Lucido. Et à très vite pour continuer à faire de grandes choses !

Le 23 septembre 2024, la Fondation Partage et Vie et l'Atigip ont signé à l'EHPAD le Village à Saint-Georges-sur-Baulche une convention pluriannuelle d'objectifs 2024-2027 visant notamment à développer le travail d’intérêt général des personnes placées sous-main de justice dans le secteur du grand âge. L’Atigip et la Fondation Partage et Vie ont décidé de mener en commun plusieurs actions, telles que : -   le développement du travail d’intérêt général (TIG) dans le secteur du grand âge ; -   la mise en place d’actions communes dont l’identification et la valorisation des pratiques intéressantes et novatrices portées par les établissements de la Fondation, la co-construction des projets innovants ou expérimentaux, et la création d’outils de communication ou visant à simplifier la mise en place de l’accueil de TIG local. Cette convention a pour objectif de favoriser la réinsertion sociale et professionnelle et permet de : -    Renforcer les solidarités intergénérationnelles ; -    Développer l’acquisition de compétences professionnelles favorables à la réinsertion et aux besoins des métiers en tension. Fondation Partage et Vie Delphine Langlet PHILIPPE MUSSARD Kenza Mana Anne Rouard Coudert Fabien RÉCHOU Aymeric Haber Marjorie Pesqué DISP de Lyon DISP Paris DISP Marseille DISP Grand Est DISP Toulouse Photo : crédit Partage et Vie

Une réflexion à partager et à accompagner...

Nous recommandons la lecture, très instructif 💡

Le lien social : investissement d’avenir Quel plaisir de voir que des réflexions, parfois débridées, collectives et individuelles, savamment ordonnées et assemblées, aboutissent à une publication bien supérieure à la somme de toutes nos contributions ! Au sein du Cercle -vertueux- des acteurs territoriaux, Hugues Perinel s’attache à proposer des espaces de débat, des lieux d’échanges, des sujets de confrontation d’idées et d’idéaux… Il est tisseur de liens et cette dernière publication à l’actif du Cercle des acteurs territoriaux en atteste une fois de plus. Chaque jour, chaque soubresaut de la vie publique, chaque drame de la solitude mais aussi chaque victoire de collectifs nous rappelle combien il est urgent d’investir -de nous investir- dans le lien social : connaissez-vous investissement d’avenir moins coûteux et plus rentable ? 🔗🔗🔗🔗🔗🔗🔗

🔍 La Cnaf - Caisse nationale des allocations familiales subventionne actuellement un exercice de prospective lancé par La Fonda qui accompagne, nourrit, enrichit la vie associative depuis plus de 40 ans.   📌 L'exercice de prospective s'intitule "Vers une société de l'engagement?". Il vise à se projeter à horizon 2040 📅 pour comprendre les transformations de la notion d'engagement dans la société civile. L'objectif est de faire émerger le futur souhaitable de la société de l'engagement.   ✔ Cet exercice s'est déroulé en plusieurs temps. La première étape est de comprendre le présent en identifiant les tendances clés, les acteurs. Pour ce faire, la Fonda a organisé des clubs de lecture, des groupes de travail thématiques ainsi que des journées d'études 📚 . Tous ces moments d'échanges ont pour but de comprendre et d'analyser la diversité des expressions et des modalités de l'engagement. L'intérêt de ce travail de prospective est d'aider les acteurs associatifs et institutionnel à mieux se préparer à l'avenir ou encore à préparer l'avenir qu'ils souhaitent voir advenir.  ✔ Dans la dernière phase de ce travail, la Fonda organise le 9 octobre prochain une Université de prospective à Paris. Cette journée sera l'occasion d'une restitution des deux premières phases de l'exercice de prospective et d'échanger sur des scénarios qui émergent pour l'horizon 2040. 👉 Toutes les informations pour les inscriptions sont disponibles via ce lien : https://lnkd.in/ebGnPh_h   #prospective #engagement #2040 #association #bénévolat  

Fruit d’un travail sur 7 années, le Fonjep publie sont deuxième livret sur les modèles socio-économiques (MSE) des associations de jeunesse et d’éducation populaire. Il conclut ainsi la dernière étape en regroupant connaissances, expériences et bonnes pratiques nées de cette démarche. Il conclut ainsi la dernière étape en regroupant connaissances, expériences et bonnes pratiques nées de cette démarche.

Que de belles perspectives pour l'hybridation de l'action publique à l'occasion de la rentrée de la 4ème promotion du Cycle des Hautes Etudes du Service Public (CHESP4). C'est avec une grande curiosité que je rejoins cette force collective, à la fois école et laboratoire de la transformation de l'action publique : ouverte, augmentée, décloisonnée, hybridée des compétences citoyennes, associatives et de l'entreprenariat social. Un vaste et nécessaire programme. Conçu par la DIESE - Délégation interministérielle à l'encadrement supérieur de l'Etat placée auprès du Premier Ministre et mis en oeuvre par l'INSP - Institut national du service public, le CHESP 4 organise la rencontre entre les dirigeants de l'Etat, de la fonction publique hospitalière et territoriale, de la magistrature et de l'économie sociale et solidaire. J'ai particulièrement hâte de découvrir la culture professionnelle de nos collègues diplomates, dirigeants de l'armée, de la justice, des collectivités locales et de l'administration centrale. "Passe-muraille", j'ai traversé les murs et les frontières de l'hôpital public, des solidarités, du secteur privé non lucratif et de l'exercice en cabinet ministériel. Le fil rouge fut d'impulser, un pied dans chaque monde, la rencontre entre des cultures, des métiers, des secteurs, des publics différents pour mieux servir l'accès inconditionnel aux droits des citoyens, partout, tout le temps. Il s'est agi, à chaque fois, de créer "du commun". Pour l'effectivité des droits des personnes, l'hybridation n'est plus une option. Elle est la condition d'une société qui se transforme et s'adapte. La philosophe Gabrielle Halpern, spécialiste de l'hybridation, rappelait dans un article d'Acteurs Publics : "Cela fait des années que nous passons notre temps à tout ranger dans des cases. On colle des étiquettes sur les métiers, les territoires, les générations, les activités, les individus. Chacun d’entre nous agit de la sorte à l’échelle individuelle, mais lorsque cela se fait à l’échelle collective, on crée ou on renforce sans le vouloir des silos et des fractures (...) Or le monde s’hybride de plus en plus et plus rien n’entre dans les cases. Le manager a donc une responsabilité particulièrement forte, puisqu’il doit à la fois être hybride, ou être un “centaure” – c’est-à-dire avoir un pied dans plusieurs mondes, plusieurs métiers, cultures ou identités professionnelles – et garantir l’hybridation au sein de ses équipes". Faisons ensemble du CHESP4 un formidable tiers-lieu de l'action publique ! Remerciements à Anne de Castelnau et à l'équipe de la DIESE - Délégation interministérielle à l'encadrement supérieur de l'Etat pour l'embarquement dans le voyage de la transformation.