Trêve des confiseurs.
La première fois que j’ai entendu cette jolie expression j’étais enfant et je me suis dit que c’était quand même dommage que les confiseurs ferment juste au moment des fêtes de fin d’année.
Aujourd’hui je sais que c’est tout le contraire, que c’est le fracas du Monde qui s’arrête quelques jours et que les confiseurs nous fournissent les douceurs que nous nous offrons pour célébrer ces moments de trêve et de partage.
La plus célèbre des trêves de Noël est celle qui raconte qu’en 14, des soldats allemands et anglais auraient entamé une partie de foot le 25 décembre.
Mais nous connaissons tous ces moments, là, en ce moment, dans nos entreprises. Ces moments où on arrête un peu de batailler.
Alors que les bureaux, les restaurants d’entreprise, les halls d’immeubles se parent de lumières, et les collègues de pulls improbables, entre le 10 et le 20 décembre, nous démarrons un régime tous les matins, qui dure jusqu’à ce qu’un collègue sorte des bredele (oui forte inspiration alsacienne ici) ou des pains d’épice de son sac, que le CSE distribue des chocolats ou que l’on participe à des repas d’équipe et des secret santas gourmands.
Ces jours particuliers où nous nous remettons au travail dans la douleur après le déjeuner de Noël pour pousser les dernières palettes, assurer les derniers km, remercier les équipes, les clients et les fournisseurs, répondre à 324 mails qui se terminent tous par « passe de bonnes fêtes » et enfin, dans un geste de délectation absolue, nous éteignons le PC, pour partir en vacances (reporter les résolutions de régime à janvier), et mieux retrouver ses collègues 10 jours plus tard…pour la galette (reporter les résolutions de régime à après la saison de la galette).
Pour être l’employé.e du mois ou le collègue de l’année, prenez soin de vous : faites une trêve 🍬 🍭