Santé publique France publie, dans sa revue "La Santé en action", un dossier consacré à la #nature et à la #biodiversité, des biens communs essentiels à la bonne santé physique et mentale des êtres humains. Faire de la protection de la biodiversité un enjeu de #santé #publique, au même titre qu’un enjeu #environnemental, est un impératif indispensable à la (sur)vie des êtres humains. Pour autant, force est de constater que les sociétés contemporaines malmènent la nature et s’en éloignent… regardant le monde vivant comme une source d’agressions potentielles dont il faudrait se défendre (moustique tigre, microbes....) Ce numéro de La Santé en action veut éclairer les liens complexes entre biodiversité et santé à la lumière des publications scientifiques de ces dernières années, qui font écho au concept d’« Une seule santé » (ou #OneHealth) qui défend l’idée que la santé des humains, des #animaux, des #plantes et des #écosystèmes est étroitement liée et interdépendante. C’est peu ou prou la même approche pour la « #Santé #planétaire », dont les travaux interdisciplinaires étudient les déterminants environnementaux et sociaux de la santé. Décrypter le fonctionnement de la biodiversité permet de mieux comprendre les actions préjudiciables exercées par les humains sur les systèmes naturels, par exemple l’élevage #intensif de bétail, qui concourent à l’émergence des #zoonoses, ces maladies infectieuses passant de l’animal à l’homme. Dans ce numéro, sont ainsi présentés : - les mécanismes biologiques à l’œuvre ; c’est pourquoi les conditions de vie actuelles, coupées du monde vivant, nourrissent certaines #pathologies #chroniques ; -l’extinction de l’expérience de nature, y compris pour les ruraux, dommageable pour la santé psychique, alors que les espaces verts ou bleus ont des effets positifs sur la #dépression, l’#anxiété, le #stress, la concentration et même la qualité des relations sociales. Il ressort ainsi que le bien-être des populations dépend largement de la qualité de l’environnement. - la renaturation des zones urbaines : >à Albi, un « indice de bien-être » a été mis en place, en fonction de la distance que les habitants ont à parcourir pour rejoindre un parc ou une voie verte ; l’objectif est que, d’ici 2026, tous puissent le faire en moins de 10 mn à pied ; >à Ris-Orangis, disposant de friches industrielles, le plan local d’urbanisme sanctuarise des espaces verts et des jardins familiaux ; Toutefois, développer la nature en ville suppose un dialogue au sein des collectivités locales, entre les directions #environnement et santé qui n’ont pas l’habitude de coopérer. Ces politiques publiques requièrent également une planification à moyen terme. https://lnkd.in/dcBMmSTf
Merci Laurence COLONNA-CESARI 🐞🌱🐿️ pour ce partage d’intérêt général !
Merci 🙏
Pharmacienne inspectrice de santé publique
1 moisAlliance Santé Planétaire Loïc Blanchet-Mazuel Eva Kozub Antoine Pellion Damien Deville 🐺 Denis Cheissoux Emmanuel Régent François Donneur France Strategie Grégory DERVILLE Hubert SERRET Hervé Naillon Hugo TIFFOU Hicham En Nakhla Isabelle ANDORIN-TRIDER Institut des Futurs souhaitables Julien Boé Julien Fosse ⚖️ Jérôme Graefe 🌿 Karine Pontroue Karine Barelle Laura Zanardo Loïc Jeangeorges 💡 Manon Vidal Maxim CHALLIOT🍊 Marine Tondelier Marie Pochon Loïc Blanchet-Mazuel Sandrine LECOINTE Sandrine Laplace Sandrine Berterreix Thomas Wagner Timothée Parrique Tania Pacheff Alice Baras🍀 Alicia Pillot