Post de Laura Merla

Sensibilisation au travail des enfants : une conférence interactive à l’hôtel de ville de Saint-Étienne Le mercredi 12 juin 2024, une conférence interactive organisée par des étudiants de première année de l'École des Mines de Saint-Étienne et une intervenante de l’UNICEF France s’est tenue à la salle Aristide Briand de l’Hôtel de Ville de Saint-Étienne. Cet événement, soutenu par la ville de Saint-Étienne, Ville Amie des Enfants, s’inscrivait dans le cadre de la Journée Internationale de lutte contre le travail des enfants. Un engagement étudiant pour une cause mondiale La conférence, conçue, organisée et animée par les étudiants de Mines de Saint-Étienne, visait à sensibiliser le public à l’importance de l’accès à l’éducation, aux graves conséquences de la privation de ce droit, et aux solutions préconisées par l’UNICEF pour atteindre un enseignement de qualité pour tous. En s’appuyant sur des témoignages d’enfants et de jeunes, et avec la participation d’un intervenant de l’UNICEF, l’événement a offert une perspective globale sur la situation de l’éducation dans le monde, avec un focus particulier sur la France. L’éducation : un droit fondamental L’éducation est un droit fondamental, consacré par les articles 28 et 29 de la Convention internationale des droits de l’enfant. Elle représente les espoirs, les rêves et les aspirations de millions d’enfants et de familles partout dans le monde. C’est le moyen le plus fiable pour permettre aux enfants de développer leur plein potentiel, de sortir de la pauvreté et de se construire de meilleures chances d’avenir. Pourtant, 58 millions d’enfants en âge d’aller à l’école primaire ne sont pas scolarisés, la majorité étant des filles. D’ici 2030, la communauté internationale ambitionne de scolariser 619 millions d’enfants de 3 à 18 ans, soit 57% de plus qu’aujourd’hui. Cette initiative reflète l’engagement mondial envers l’éducation universelle, gratuite et obligatoire pour tous les enfants.

📙 [LECTURE DU JOUR] Favoriser l’agentivité des futures intervenantes sociales en matière d’intervention sur les enjeux de la transition socioécologique : récit d’une expérience de pédagogie active au baccalauréat en travail social Découvrez comment la pédagogie active peut transformer la formation en travail social ! Dans leur article récent, Sabrina Tremblay et Olivier Riffon, professeurs à l’Université du Québec à Chicoutimi et membres du Centre de recherche sur les innovations sociales - CRISES, démontrent la pertinence d’intégrer les notions de transition socioécologique dans le cursus des étudiantes de 1er cycle en travail social. Ce texte met en lumière une expérience de pédagogie active réalisée grâce à un partenariat entre une enseignante, un professeur en éco-conseil et un mouvement citoyen impliqué dans la transition socioécologique. Les auteurs décrivent en détail les différentes activités du cours : trois laboratoires, deux activités synthèses, et la réalisation d’un projet d’intervention collective d’ampleur limitée. Pour lire l’article complet, cliquez ici : https://lnkd.in/e8xV9Hjv

🎯 "Rendre des chances à ceux qui n’en ont pas." Lors de son investiture comme Premier ministre, François Bayrou a prononcé ces mots : que signifient-ils pour une école confrontée à de profondes inégalités ? 👉 Imaginez : Marie, 13 ans, a arrêté de participer en cours. Trop de lacunes, trop de doutes. Ses parents jonglent entre plusieurs emplois, ils n’ont pas le temps de l’aider. Marie se tait. On finit par ne plus la remarquer. Dans son collège de Seine Saint-Denis, elle n’est pas seule : 👉 31 % des élèves sont en risque de décrochage. Un chiffre presque deux fois plus élevé que dans un établissement favorisé (Baromètre Ecolhuma 2023). Décrocher, ce n’est pas juste quitter l’école. C’est souvent l’entrée dans un cercle vicieux : absence de diplôme, précarité économique, isolement social. Et pourtant, dans cette classe, un enseignant essaye. Malgré tout. Mais voilà ce qu’il confie : 👉 "Je vois que Marie s’éteint, mais je ne sais plus quoi faire. Je n’ai ni le temps, ni les outils pour l’aider." Il n’est pas seul : 76 % des enseignants disent manquer de formation pour répondre aux besoins complexes de leurs élèves. Alors que faire ? L’égalité des chances ne saurait être un slogan. C’est un combat mené à leurs côtés, avec des formations adaptées, des politiques publiques alignées, et une vraie reconnaissance de ces défis quotidiens. En attendant notre nouveau baromètre 2025 sur le décrochage, (re)découvrez l’édition 2023 en commentaire 👇 #ÉgalitéDesChances #DécrochageScolaire #Education

La question de la persévérance et de l'accrochage scolaires pose aussi celle des contenus d'enseignement, du parcours des élèves, des politiques éducatives territoriales. Pour entrer dans les apprentissages et avoir envie de les mener à leur terme, pour poursuivre des études, les jeunes, quels qu’ils soient, doivent se sentir faire partie d’une École qui valorise leurs compétences et leurs aspirations. Une Ecole plus « holistique » dans laquelle on apprend par la tête et par le geste, dans laquelle les habiletés manuelles sont valorisées au même titre que les habiletés intellectuelles pourra mieux répondre à toutes les intelligences. Une Ecole dans laquelle les programmes et les enseignements sont adaptés aux réalités socio-culturelles des élèves, une Ecole dans laquelle les situations d’apprentissage sont contextualisées, une Ecole qui offre des formations dont les élèves, les familles, le tissu économique ont et auront besoin pourra mieux répondre aux besoins des territoires et de leurs populations.

L’éducation, toujours un enjeu prioritaire ? D’après le dernier sondage mené par GROUPE IFOP et Ouest-France, l’éducation et le système scolaire n’est qu’à la 10e place des enjeux prioritaires dans le quotidien des français. J’ai été interpellé par ce classement car pour moi l’éducation doit être LA priorité de notre société. Une éducation accessible, personnalisé et inclusive permettrait de prevenir les enjeux prioritaires pour les français 🇫🇷 Que ce soit à travers l’éducation aux enjeux écologiques, de santé publique ou encore de vivre ensemble, l’accompagnement des jeunes générations a un impact puissant sur leur vision du monde et leur engagement citoyen. L’éducation est l’une des solutions aux défis que notre pays affronte aujourd’hui et se prépare à faire face dans les années à venir. 📌 Les résultats complets de ce sondage : https://lnkd.in/d7mrYnru

20 ans d'action - Association Racines d'Enfance Il n’y a pas de développement sans éducation. Malgré la pression démographique, la proportion d’enfants non scolarisés en Afrique a été divisée par deux en 20 ans, passant de 35 % en 2000 à 17 % en 2019. Toutefois, près de 20 % des enfants en âge d’être à l’école primaire manque encore à l’appel et un tiers de ceux qui intègrent ce premier cycle ne le termine pas. Or, une prise en charge précoce des enfants permet de les ancrer durablement dans un parcours scolaire en les préparant progressivement à recevoir les apprentissages ultérieurs. Avec la réalisation inédite de construction d’écoles maternelles en milieu rural africain, Racines d’Enfance concrétise la volonté de prise en charge d’une population particulièrement isolée et vulnérable qui a rarement accès aux structures préscolaires : 1 % des enfants du monde rural africain contre 62 % en milieu urbain favorisé. Cette action participe à la hausse du taux de scolarité en général et des filles en particulier. Elle favorise aussi une meilleure qualité des apprentissages dans la perspective de relever le défi de former le milliard de travailleurs qui, d’ici 2040, devrait se présenter sur le marché de l’emploi du continent. Le préscolaire est un investissement primordial encore trop peu financé : 0,7 % de l’aide directe à l’éducation (OCDE-CAD, 2018). Cette journée du 20 novembre 2024 sera l’occasion pour tous de partager une expérience concrète et innovante à développer ensemble, pour pérenniser nos 20 ans d’action. L’avenir du continent fait partie de notre futur commun. Merci à nos partenaires : Fonds de dotation Emerige, Fondation Bel, Région Île-de-France, Fonds de dotation Compagnie Fruitière, La Maison de l'Afrique, AFRETAIL, Atelier Casanova, Association ADES, Fondation McMillan, AFD - Agence Française de Développement

❓ FAIRE AUTORITÉ AUJOURD’HUI ❓ La Fondation ARALIS est partenaire des journées d’étude et de formation du Réseau Pratiques Sociales qui auront lieu les 14, 15 et 16 octobre prochains à Villeurbanne 👇 L’autorité a toujours posé question. Question devenue aigüe dans les fonctionnements familiaux, les relations éducatives, les dispositifs institutionnels, les enjeux politiques contemporains. Beaucoup de maux de notre époque semblent s’y concentrer. S’agit-il, là, cependant, d‘un déplorable inconvénient ou plutôt d’un symptôme à déchiffrer ? Que se passe-t-il, concrètement, avec ce qu’on nomme « crise de l’autorité » ? En appelle-t-elle à plus d’autorité ? à plus de sanction ? à moins de contraintes, de contrôles ? Il est donc important de définir ce qu’autorité veut précisément dire aujourd’hui, de repérer ses dynamiques simultanément psychiques, économiques, politiques et idéologiques. Il est nécessaire de différencier, dans les discours et surtout dans les pratiques, l’autorité de l’autoritarisme. Il s’agit enfin d’en mesurer précisément les incidences dans l’exercice de nos métiers, afin d’enrichir nos pratiques, les diversifier. Comme chaque année, ces XXVIIIe Journées d’Étude et Formation 2024 à Villeurbanne visent à dégager des stratégies d’action efficaces et porteuses d’avenir, tant sur les terrains d’intervention que d’encadrement. ℹ https://lnkd.in/dN7Gaw_d Partenaires : Habitat et Humanisme, ENSEIS - Ecole Nationale des Solidarités, de l'encadrement et de l'Intervention sociale, Etcharry Formation Développement, Fagerh, Ceméa France Gilles DESRUMAUX Perrine CANTIN MICHAUD Maryse Bastin Lai-puiatti Marisa Yvon Condamin Elisabeth JUNET Fabrice BRUYERE Anne Warsmann Isabelle Vray-Echinard Mohamed BENAZZOUZ Salah HAOUES Claire VILLARD Lisa Huss Emmeline PROBST Laetitia Pao Mireille Soubeyran Christelle Burkhardt Chloé TANGUY Marjorie Boulingrin Mouna GASSEM Laurie VIEIRA

[Semaine mondiale de l'éducation aux médias et à l'information #EMI de l'UNESCO] « Les élèves ne s’informent-ils plus, ou pire, s’informent-ils mal ? », découvrez comment Anne Cordier a démystifié cette idée reçue 💬 Les conseils de l’experte : ✔️ Travailler dès le plus jeune âge la culture des sources. ✔️ Créer des espaces de discussion autour des pratiques informationnelles des jeunes. ❌ Arrêter de rentrer dans la culture de l’information par l’anxiété. Il faut aussi parler du plaisir de s’informer, de découvrir, d’apprendre. 👉 Retrouvez sa conférence https://lnkd.in/e9Rc-nyK 👉 Retrouvez la fiche outil détaillée https://lnkd.in/eGP9XPky

L'avenir est prometteur 🌟 La semaine dernière, j’ai pu participer au lancement du premier rapport mondial de l' UNICEF et de l’ UNESCO. Mais quelle est la suite de la Conférence mondiale de Tachkent sur l’éducation et la protection de la petite enfance ? Le droit à une base solide de développement des enfants se traduit par l’investissement dans la qualité à partir des connaissances scientifiques. En 2022, tous les États membres présents se sont engagés à consacrer au moins 10 % de leurs dépenses d'éducation à l’enseignement pré-primaire. Cependant, dans les pays à faible revenu, seuls 57 % des enseignants du pré-primaire ont reçu la formation pédagogique minimale requise. Agir en faveur du développement des plus petits, c’est valoriser, accompagner et outiller les professionnels tout au long de leur carrière avec une formation continue basée sur les dernières connaissances scientifiques. Pour ce faire, il faut renforcer les partenariats internationaux : l’initiative de la garantie européenne pour l’enfance en est un bel exemple. De beaux échanges et de beaux projets en commun sont en construction. J'ai hâte de voir les avancements à venir 😊

ÉDUCATION : LES ÉCARTS DE NIVEAU ENTRAVENT LA PROSPÉRITÉ COLLECTIVE ET INDIVIDUELLE ARTICLE – Inégalités scolaires : la France, mauvaise élève, joue son avenir économique et social 22 octobre 2024, Nadir Altinok, Université de Lorraine, Claude Diebolt, Université de Strasbourg. THE CONVERSATION En France, les origines sociales des élèves pèsent fortement sur leurs chances de réussite scolaire et ces inégalités ont tendance à se creuser au fil du temps. Voilà qui fait de l’Hexagone un mauvais élève au sein des pays de l’OCDE. Or, lutter contre ces écarts est non seulement une question d’équité mais aussi un enjeu pour l’avenir économique du pays. Nombre de pays sont aujourd’hui soumis à un double défi : comment rester en lice dans la compétition internationale tout en préservant une réelle équité au sein de leur population ? L’éducation est l’une des clés pour y répondre et apparaît comme un gage pour l’avenir. …/…