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Managing Partner France/Morocco

Notre étude « Le 𝐺𝑒𝑛𝑑𝑒𝑟 𝐺𝑎𝑝 dans l'entrepreneuriat », menée en collaboration avec WILLA et France Digitale et réalisée auprès de 500 entrepreneurs et entrepreneuses en France, met en lumière des disparités importantes entre les genres, d’une part quant aux motivations, et d’autre part en matière de freins à la décision pour se lancer dans l’entrepreneuriat innovant. Ces disparités se traduisent 𝑖𝑛 𝑓𝑖𝑛𝑒 par une sous-représentation des femmes dans l’écosystème de l'entrepreneuriat innovant : seules 7 % des startups sont exclusivement fondées par des femmes, et 20 % des équipes fondatrices sont mixtes. Notre étude révèle notamment que les femmes se lancent en moyenne deux fois plus tard que les hommes dans l'entrepreneuriat, ce qui s’explique à la fois par des facteurs professionnels (attente d’un élément déclencheur comme une démission ou un licenciement vs. une 𝑣𝑜𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 historique pour les hommes) et personnels (1/3 d’entre elles entreprennent après avoir eu un premier enfant contre 20% des hommes). Elle montre par ailleurs que les objectifs poursuivis diffèrent largement entre femmes et hommes : seules 6% des femmes entreprennent dans le but de s'enrichir, alors que c’est le cas de 26% des hommes. Ces différences se manifestent également dans les secteurs d'activité des entreprises créées : plus de la moitié des femmes fondent des entreprises dans des secteurs dits à impact (développement durable, santé, éducation, social…), ce qui n’est le cas que pour un quart des hommes. Par ailleurs, l’analyse des critères de réussite à 5 ans privilégiés par chaque genre fait aussi apparaître des écarts importants : l’équilibre du modèle économique (77%) et le recrutement de collaborateurs (47%) sont plébiscités par les entrepreneuses, alors que leurs homologues masculins placent l’atteinte du leadership sectoriel (65%) en tête de leurs critères. Enfin, des différences notables sont observées dans le choix des modes de financement : bien qu’elles se lancent avec un niveau d’épargne inférieur à celui des hommes, les femmes sont deux fois moins nombreuses (17% vs 40%) à lever des fonds auprès de VC que les hommes. Sans doute parce qu’elles anticipent les biais cognitifs des investisseurs, majoritairement masculins, et qu’elles souhaitent éviter une perte de contrôle de leur entreprise. Ceci explique aussi le fait qu’elles recourent deux fois plus au 𝑐𝑟𝑜𝑤𝑑𝑓𝑢𝑛𝑑𝑖𝑛𝑔 (17% vs 8%) que les hommes.   Pour plus de détails sur les conclusions de notre étude, je vous invite à consulter cet article des Echos, signé par Charlie Perreau : https://lnkd.in/ef8nVke6

French Tech : le portrait-robot des entrepreneuses

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lesechos.fr

Bravo Laurent Benarousse, Roland Berger et WILLA de porter ces messages. L'entrepreneuriat a besoin des femmes et elles démontrent chaque jour leurs talents et leur valeur. Caroline Ramade, Solenne Le Goaziou-Bocquillon, Séraphie de Tracy sont par exemple de belles inspirations pour nous toutes. You rock girls ! 🚀 💜 💙 💚 💛

Merci Laurent Benarousse d'avoir fait confiance à WILLA pour mener cette étude à vos côtés ! Ensemble on va réussir à rendre l'écosystème entrepreneurial plus inclusif 💥

François Phulpin

Management consultant and board member My vision : Everyone must find their own solution. My mission : managers find the right solution and implement it My values : Open-mindedness, commitment, courage, love of humans

9 mois

Motivation, Objectifs, critères de réussite, mode de financement des entrepreneuses innovantes en France, selon cet article, reflète une préoccupation plus humaniste et une gestion plus familiale, qui peuvent s’avérer très adaptées au monde d’aujourd’hui avec toutes ses incertitudes et ses défis.

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