Analyse de la DPR d'un point de vue #santé Les éléments positifs : l'apparition du "soin vert", on attendra le fédéral pour voir si la prise en charge des burn out puisse être remboursés. L'agriculture sociale en Wallonie pourrait en bénéficier. La demande au Fédéral de la prise en compte de l'acte intellectuel dans la prévention. Les éléments positifs devront se retrouver dans l'accord fédéral donc pas encore acquis. Les éléments à éclaircir le rôle de #aviq qui sera évalué et qui perdra des matières. " L’AVIQ réalisera un screening de ses matières en vue d’identifier les points de convergences avec d’autres partenaires potentiels .... Le cas échéant, certaines matières seront transférées vers d’autres administrations ou vers d’autres opérateurs." L’aviq verra ces ressources rationalisées. Même certains services transférées mais vers où ? Maintien à domicile : Le Gouvernement répertoriera et cartographiera ces différents services afin d’en évaluer la pertinence et assurer un meilleur déploiement sur les territoires wallons. Aucune mention d’un renfort de ces services. "Le Gouvernement révisera le cas échéant le décret « ProxiSanté » pour garantir des soins de santé ..." → abandon de l’institut scientifique de la première ligne de soins. → abandon de la gouvernance entre acteurs de santé → abandon de la territorialisation des soins Assurance autonomie : "Le Gouvernement entend reprendre ces travaux conséquents, nécessitant plusieurs années d’étude sérieuse et de multiples concertations avec les secteurs concernés, les mettra à jour et préparera d’ici à la fin de la législature un mécanisme robuste qui permette de répondre à ces enjeux. Le texte consacrant le dispositif sera voté avant la fin de la législature. → Alors que ce point semblait convergent dans les programmes. Il est reporté en fin de législature. Ainés-MRS : Les collaborations entre tous les secteurs (public, privé et associatif) seront renforcées, y compris par le transfert et la réaffectation prioritaire des places en maisons de repos. → Privatisation des MRS en marche. Coût plus élevé pour les aînés. Les éléments manquants Pénurie des médecins : pas de mots sur la suppression des numéros inami. Que des mesures incitatives insuffisantes. Maintien à domicile : Aucune mention de renfort du secteur, aucune mention de lutte contre les pénuries. Le secteur attendait un plan global pour lutter contre la pénurie qu’ils n’ont pas obtenu. Handicap : Pas de plan autisme. Alors qu’une pétition en fin de législature avait amené la nécessité de revoir le plan autisme pour une meilleure prise en charge. Aucune des recommandations de cette pétition n’est reprise dans la DPR. Ainés-MRS Aucun profil de rééducation n’est mentionné. Les éducateurs, les logisticiens, … sont des profils que les MRS attendaient pour mieux soutenir les aînés en MRS. Handicap/ainés : pas de mention de la possibilité de faire reconnaître son handicap après 65 ans.
Post de Laurent Heyvaert
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[PUBLICATION] Panorama de l'ESS en Pays de la Loire - #Santé Ce troisième numéro est consacré au secteur vaste et primordial du "prendre soin", un des moteurs de l’ESS ! La santé a été historiquement un axe fort du développement de l’ESS au travers des mutuelles de prévoyance notamment. Mais ces dernières années, notre système sanitaire dévoile l’ampleur et la multiplicité des défis auxquels il est confronté : tensions sur les moyens humains et matériels, délocalisation de la chaîne de valeur de la santé, impact de nos modes de vie sur la multiplication du risque pandémique, inégalités de santé, etc. Ces défis concernent tout particulièrement l’ESS qui est une actrice essentielle de la santé en France : les hôpitaux, services de soins à domicile et centres de soins gérés par des mutuelles, associations et fondations développent depuis longtemps une offre de soins complémentaire au service public de la santé et au secteur privé lucratif en France. L’ESS représente par exemple plus de la moitié de la capacité de prise en charge des patient·es dans les services d’hospitalisation à domicile. Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), qui accompagnent une patientèle aux pathologies plus lourdes, sont également une composante majeure de l’ESS dans le secteur de la santé. Ces services reposent sur un principe de non-lucrativité et sont présents dans tous les territoires, ainsi que ceux faiblement pourvus en offre de soins (milieux ruraux, quartiers populaires, etc.). Ils permettent ainsi de lutter contre les inégalités territoriales de santé. L’ESS innove également en matière de santé, que ce soit en associant les usager·ères à la définition de leurs besoins et des solutions pour y répondre ou en développant des solutions d’économie circulaire pour concourir à la transition écologique. Ce panorama vous propose de découvrir des portraits de structures de l’ESS, des réseaux structurants ainsi que quelques chiffres-clés en Pays de la Loire. A lire ici : https://lnkd.in/e9is8PMr Avec : Maison Olympe - Envie Autonomie - Association LABSPORT - Association À Vos Soins avec Le MarSOINS - Mutualité Française Pays de la Loire - CO' santé - Uriopss des Pays de la Loire - IREPS Pays de la Loire 🔎 Et les anciens numéros ? > Construire et habiter autrement (janvier) #habitat > Favoriser une alimentation durable et circulaire (février) #alimentation Retrouvez le deux premiers panorama sur cette page : https://lnkd.in/eAwuSuPT #prendresoin #santé #service #mutuelle #association #fondation #soin
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Je publie l'article de #PascalRey sur les besoins en financement des centres de santé dont l'utilité sociale n'est plus à démontrer ! #CentreDeSanté #Mutualité #PréventionSanté #Coachlife
🌍 On pense souvent que les inégalités d'accès à la #santé se résument aux inégalités territoriales. Mais pas que... 🏥 Les centres de santé non lucratifs, dont les établissements #mutualistes font partie, avec une offre uniquement en secteur 1, jouent un rôle majeur dans la réduction des inégalités financières d'accès à la santé, comme à Paris où 80% des médecins spécialistes et 30% des généralistes pratiquent les dépassements d'honoraires. ⛈ Mais leur modèle est en grand danger sans soutien de long terme des politiques publiques, nationales et territoriales, comme les fermetures récentes peuvent en témoigner. Sans ces centres, de nombreuses personnes, souvent défavorisées, se retrouveraient sans médecin traitant, alors même que 90% des #patients soignés dans les centres de santé mutualistes sont satisfaits de leur prise en charge. ✔ Il est encore temps de #sauver les centres de santé non lucratifs, pour rendre la santé réellement accessible à toutes et tous. https://lnkd.in/eR2Db_YV Nadine RAFFY-PIHAN Marine PLANTEVIN Didier Hervaux Stéphane Junique Romain Guerry Groupe VYV MGEN FNMF - Fédération Nationale de la Mutualité Française Celine Giordano Guénaëlle Haumesser Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France VYV 3
À Paris, le modèle des centres de santé non lucratifs vacille.
whatsupdoc-lemag.fr
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En 2019 j’ai été engagé par Alain Maron pour contribuer à une amélioration de l’accessibilité des services de santé bruxellois tout en intégrant les déterminants sociaux de la santé si particuliers à Bruxelles. Mes missions étaient surtout axées sur les négociations interfédérales et la politique hospitalière, mais aussi les alternatives à l’hospitalisation, les services de support aux professionnels de santé en première ligne, et le transport des patients. Rapidement après le début de la législature en 2020 nous avons dû mettre toutes nos ambitions sur pause pour 2 ans, afin d’essayer de contenir cette pandémie infernale arrivant sur un système de santé déjà au bord du gouffre suite à la législature précédente. Je n’oublierai jamais les efforts d’agilité incroyable de nos administrations Iriscare Vivalis COCOF - Commission communautaire française pour co-construire et exécuter nos décisions, le rythme de travail infernal pour tous les collègues et notamment Inge Neven comme chef d’orchestre covid et Benjamin Lelubre comme infirmier chef régional de crise. Cette expérience a été intense, j’y ai même laissé de ma santé, mais j’ai rencontré des personnes incroyables, aussi après la crise 2020-21, qui tentent quotidiennement sur le terrain d’améliorer la vie et la santé des bruxellois malgré toute la complexité de ces lasagnes belge et régionale héritées du passé. C'était passionnant de discuter et débattre avec vous des solutions innovantes à apporter. Notre région sort mieux préparée en cas de nouvelle crise sanitaire, nos hôpitaux mieux organisés entre eux et mieux connectés avec les services de première ligne, les acteurs du social et de la santé vont encore plus travailler ensemble et être soutenus pour ça par BRUSANO asbl/vzw, les moyens aux plus démunis sont très augmentés. Tant mieux ! J’ai été en contact assez proche avec des ministres en charge de la santé en Belgique depuis 18 ans, de différents partis, et j’ai rarement vu des personnes aussi inspirantes qu’Alain Maron et Barbara Trachte pour maintenir un cap cohérent, respectant leurs valeurs et l’avis des acteurs du terrain. Mes inquiétudes pour le futur à Bruxelles restent l’augmentation de la pauvreté et les inégalités d’accès aux services de santé qui en découlent, l’inadéquation du financement hospitalier au regard des défis du 21ème siècle, le besoin vital de diminuer la pollution pour l’avenir de nos enfants, et de préparer notre région aux pics de chaleur dangereux qui arrivent. 🟢 Nous n'avons pas le luxe de faire une pause environnementale et écologique, bien au contraire. Ce 9 juin je voterai ECOLO, et je vous encourage à faire de même… il faut que nous poursuivions l’amélioration des services sociaux et de santé.
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#PLFSS 2025 [COMMUNIQUE DE PRESSE] LES STRUCTURES D'EXERCICE COORDONNE PARTICIPATIVES DEMANDENT DES ACTES PROLONGEANT LES ANNONCES Le dossier de presse accompagnant le PLFSS 2025, dans la partie " Conforter et assurer le financement des priorités en matière de santé et d’accès aux soins ", annonce en particulier : Les moyens alloués aux centres de santé participative expérimentaux situés dans ou à proximité des quartiers prioritaire de la ville (QPV) seront augmentés. Cette mesure concerne les structures engagées dans une expérimentation lancée dans le cadre de l'article 51 et nommée Structures d'Exercice Coordonné Participatives (SECPa). Il s'agit de centres et maisons de santé communautaire ou participative qui contribuent activement à la réduction des inégalités sociales de santé. L'expérimentation qui devait arriver à échéance au 31/12/2023 a été prolongée jusqu'au 30/04/2025. Cette annonce laisse apercevoir la généralisation de ce dispositif. Si 26 structures sont engagées dans l'expérimentation, plusieurs dizaines d’autres projets attendent cette généralisation. Or, ces structures sont une nécessité pour le système de santé, une nécessité pour la population des territoires concernés. Si nous saluons l'engagement du ministère à financer cette perspective tel qu'annoncé dans le dossier de presse, nous peinons cependant à trouver dans le PLFSS les moyens confirmant cette annonce. Pire, le cadre financier de l'Objectif National de Dépenses d'Assurance Maladie (ONDAM) pour 2025 nous inquiète. Le PLFSS prévoit une progression de l’ONDAM à un taux de +2.8%. Sur les dépenses de ville cela représente 2.1 milliards d’augmentation. Ces moyens supplémentaires doivent financer un autre engagement pris : l'augmentation du tarif de la consultation médicale à 30 euros, qui a été évaluée par la CNAM à 700 millions d’euros de dépenses pour 2025. Cette mesure augmente la rémunération des actes sans pour autant améliorer l'accès aux soins. Si on ampute le seul coût lié à l’augmentation du tarif de la consultation, soit un tiers de l'augmentation des dépenses de ville, il reste 1.4 milliards ; soit moins que l’effet inflation sur les dépenses constatées en 2024 ! On se demande alors où se trouvent l'augmentation des " moyens alloués aux centres de santé participative expérimentaux situés dans ou à proximité des quartiers prioritaire de la ville (QPV)". Le gouvernement doit expliciter ce point lors des débats du PLFSS.
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A peine nommé, le Premier Ministre se rend dans un Hôpital. Les acteurs du système de santé ne peuvent que saluer cette initiative. Même s'il est clair qu'il y a une stratégie politique derrière ce déplacement. ♿ Quoi de plus consensuel que la Santé? C'est évidemment la première des priorités de tout individu. Quand on ne l'a plus, notre vie est centrée dessus. On essaye de tout faire pour la retrouver. De part en part à l'Assemblée Nationale, aucun élu ne remettra en cause le besoin d'avoir un système de santé qui soit accessible, bienveillant, avec une prise en charge optimale, technique et financière. Pour autant nous avons vécu deux élections en quelques semaines, Européennes puis Législatives, et ce sujet était totalement exclu des discours des uns et des autres. "Surfant" plutôt sur des sujets qui clivaient la société pour marquer "sa" différence. Difficile de faire la santé un sujet politique. Alors que c'est la première des priorités. Enseignants, Militaires, Salariés, Sportifs, Agriculteurs, quand vous êtes malades, vous recentrer vos priorités sur votre santé avant de reprendre (si possible le fil cours de vos activités.) ⛔ Pour autant on peut craindre que sur ce sujet, il n'y ait guère de solutions efficaces de proposées pour résoudre cette plus grande difficulté d'accès (Aux urgences, à un médecin etc) que tout le monde subit. On va laisser sa "chance au produit" comme on dit, mais on peut craindre que l'hôpital concentre encore une fois l'attention du nouveau/futur locataire de l'Avenue Duquesne. Depuis 40 ans, on a investi énormément dans la médecine hospitalière, au détriment (souvent) de la médecine de ville. Les titres médiatiques sur le déplacement de Michel Barnier indiquant qu'il s'attacherait à la Santé PUBLIQUE, ne doivent pas laisser penser que seuls les acteurs publiques ( dans leur statut ) mérite une attention particulière. Alors que l'avenir de l'Hôpital, c'est la médecine de de ville. ( et Les étbalissements privés)✅ Le système en place est hyper-inflationniste puisqu'il a vocation à trouver trop systématiquement une réponse hospitalière sur beaucoup de sujets qui pourraient être solutionné en ville à un coût bien moindre. 🚸 Il faut IMPERATIVEMENT considérer le système de santé comme un TOUT. 🔄 Un TOUT organisationnel et financier. Arrêter de chercher des économies chez les Uns pour financer les Autres. ❌ Repensons en profondeur ce système et son organisation pour mettre la prévention comme une VRAIE priorité, et pas un voeux pieux. Tout en sachant coordonner au mieux les réponses aux besoins des usagers. ♻ PS : Réflexions envoyées ce matin depuis ma pharmacie de garde dans mon village de 1500 habitants où la matinée a commencé par une patiente envoyée directement par le 15 parce que « On ne va pas encombrer la Maison Médicale de Garde pour votre problème. » Michel Barnier Yannick NEUDER Fadi JAMAL Philippe Besset Frederic Bizard Pour un nouveau Grenelle de la santé Lucile Pendarias Antonin BERNARD
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Crise sans précédent dans notre système de santé régional Encore une fois, la Côte-Nord subira les conséquences de décisions gouvernementales et d’application de lois mur à mur sans considération pour les spécificités régionales qui nous distinguent du reste du Québec. Soyons clairs, il est essentiel de cesser l’utilisation des agences de main-d’œuvre indépendante privées dans notre système de santé publique. Celles-ci ont pris beaucoup trop de place dans notre réseau au cours des dernières années, en plus de créer d’importantes inégalités vis-à-vis nos travailleuses et travailleurs permanents. Nous devons mettre fin à cette dépendance. Ce que je ne peux accepter c’est que les citoyens et citoyennes de notre région aient aujourd’hui à en payer le prix en perdant des services de santé durant cette période de transition. Le prix sera de voir des proches se faire transférer dans un autre centre hospitalier hors de la région par la fermeture de plus de 40 lits d’hospitalisation, qu’une amie ayant une grossesse à risque doit aller accoucher loin de sa famille, qu’une importante chirurgie soit encore une fois retardée parce que 50% de nos salles opératoires sont dorénavant fermées, que nos aînés soient délaissés par une diminution des services à domicile, de vivre de l’anxiété à savoir qu’un dispensaire peut être fermé à tout moment si un de nos précieux travailleurs de la santé doit se retirer du milieu pour sa propre santé… En étant la deuxième plus grande région administrative du Québec, la distance, on connaît. Mais il est inacceptable que l’on doive se déplacer hors de notre région pour obtenir des services de base. On ne payera plus pour de la main-d’œuvre indépendante, mais bien pour déplacer des Nord-Côtiers malades dans des centres de santé hors de la région qui sont eux aussi, déjà débordés. Il est inconcevable de prétendre qu’il aurait été possible de remplacer plus de 600 travailleurs indépendants si rapidement sur la Côte-Nord en plus de ceux déjà à pouvoir, sans créer d’impact sur l’offre de services. En fait, le Gouvernement du Québec savait. Comment contrer la baisse démographique vécue ici et assurer la vitalité de notre territoire si nous perdons encore aujourd’hui des services essentiels. Nous avons beau avoir de grands espaces et une qualité de vie exceptionnelle pour attirer de la main-d’œuvre, si nous n’avons pas accès à des soins de santé de qualité à proximité, nous courons à notre perte. Cette semaine, Monsieur Dubé, Ministre de la Santé, n’a pas seulement envoyé un message à l’attention des agences privées, mais également à la région de la Côte-Nord. Il rappelle qu'il ne considère pas les spécificités propres aux régions éloignées et que la population de notre territoire n’est pas digne de recevoir des soins de santé de qualité comme le reste du Québec. Nous sommes en attente de réponses et de solutions concrètes pour mettre fin à cette situation inacceptable.
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Approche essentielle !
#lelienquifaitsoin A tous, directions d’établissements, managers en santé, professionnels de la santé, patients partenaires, associations, nous avons besoin de vous ! Sur le terrain, depuis 25 ans, au sein d’équipes pluriprofessionnelles en exercice de ville, en centre de santé et à l’hôpital nous avons expérimenté, nous nous sommes trompées, nous avons réajusté et pas à pas nous avons avancé dans la compréhension de ce qui est efficace et de ce qui ne l'est pas pour fédérer, rassembler, créer l’alchimie entre Patient, Proche et Professionnel. Déployer une vision du soin centrée sur la qualité de la relation entre les patients, leur proches et les professionnels de santé pour assurer une bonne qualité et sécurité des soins. C’est le cœur de notre engagement. 🚨Aujourd’hui, face à la souffrance des soignants et la détresse des patients, face à la perte de vocation et la pénurie de personnel dans les organisations de santé nous décidons de faire notre part. Nous décidons d’agir pour rendre notre système de santé plus humain et plus solidaire pour chacun de ses acteurs. Nous nous sommes inspirées des travaux sur le #partenariatensanté et l'#expériencepatient, nous avons exploré les avancées des #sciencescomportementales et des #démarchesparticipatives en management, nous avons intégré les recommandations de nos tutelles, nous nous sommes formées et nous avons construit l’expérience « alcalines »💫 #alcalines aide les organisations de santé, les équipes, les professionnels à développer la #CoopérationenSanté, à relier qualité des soins et qualité de vie autravail, à mettre en cohérence soin et management pour améliorer la santé de tous. Après une année à développer notre projet au sein de l’incubateur solidaire et social #Ronalpia. Nos propositions ont été validées face à un jury d’acteurs publics et privés. Une étape importante pour notre reconnaissance dans l’écosystème. Alors… … si vous êtes à la direction d’un établissement sanitaire(#hôpital) ou médico-social (#Ehpad) et que vous voulez réinventer vos pratiques managériales, …si vous êtes manager d’une équipe de soin et que vous cherchez à agir durablement sur la qualité de vie au travail et l’expérience de vos équipes, …si vous appartenez un réseau d’exercice coordonné (#MSP, #CPTS, #ESP, #CDS) et que vous voulez générer une dynamique de coopération, créer des filières, …si vous êtes professionnels de santé et que vous souhaitez mettre en place une pratique partenariale dans votre clinique, 👉 Visitez notre site, www.alcalines.fr 👉 Sollicitez-nous, Partagez ce post, Recommandez-nous, 👉 Chaque clic sera un petit pas de plus pour notre système de santé. Merci ! Ensemble, cultivons le sens du soin.
Célébration
https://alcalines.fr
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Les élus locaux des Côtes d’Armor dénoncent la dégradation de l’offre de soins et ils ont raison de le faire collectivement Depuis juin 2024, plusieurs dizaines d’élus locaux des Côtes-d’Armor, emmenés par ceux de l’agglomération de Guingamp-Paimpol, ont pris un arrêté dénonçant les « troubles à l’ordre public » suscités par « une offre sanitaire manifestement insuffisante pour garantir l’égalité d’accès aux soins de [leurs] administrés » (Le Monde, 6 septembre 2024 : https://lnkd.in/eWcbvxZH). Selon les autorités préfectorales, ces arrêtés seraient frappés d’illégalité, ce qui ne signifie pas qu’ils seraient illégitimes. Contrairement à ce que laisse entendre le quotidien Le Monde, les territoires touchés ne concernent pas que des communes rurales mais bien la majorité du département des Côtes-d’Armor. En effet, entre 2004 et 2023, le nombre de médecins généralistes (MG) dans ce département est passé de 536 à 440, soit une baisse de 17,9 %. Cette réduction est d’autant plus problématique que la population totale est, elle, en augmentation. La carte de l’évolution de la population de médecins généralistes montre que Dinan, Plouha et Châtelaudren-Plouagat sont les seuls bassins du département à voir leur nombre de médecins consolidé depuis vingt ans. Partout ailleurs (voir carte ci-dessous), la situation se dégrade, y compris dans les bassins urbains du littoral (Saint-Brieuc, Lannion, Lamballe). L’élargissement de la focale à l’ensemble du Grand Ouest montre que les Côtes d’Armor sont loin d’être le seul territoire touché par la baisse du nombre de MG. La Bretagne intérieure, le Maine, la Vendée intérieure mais aussi plusieurs villes moyennes (Cherbourg, Concarneau, La Roche-sur-Yon, Laval, Lorient, Quimper, Saint-Lô, Saint-Nazaire, Vitré) sont également concernés. La dégradation de l’offre de soin n’est donc pas qu’un problème rural, comme cela a déjà été maintes fois démontré. Au contraire, les espaces en forte croissance démographique (l’aire urbaine rennaise, l’agglomération de Vannes et le golfe du Morbihan, la vallée de la Loire, l’agglomération brestoise, le Léon et la plaine de Caen) résistent au déclin de la démographie médicale, sans garantie toutefois que le niveau d’encadrement médical se maintienne. Les élus bretons, qu’ils représentent des territoires ruraux, de villes grandes ou moyennes, sont donc légitimes à dénoncer cette dégradation qui entrave l’accès à la santé pour tous et qui fragilise la confiance des populations dans la capacité du système politique à permettre une régulation équitable de l’offre de soins. L’union des forces politiques locales paraît une bien meilleure stratégie que celle attisée par les urbaphobes attribuant aux seuls espaces ruraux le monopole de la vulnérabilité et de l’injustice territoriale.
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Cet article illustre une fois de plus qu'il est possible de réaliser des choses en pensant et opérant "Outside the Box", en surmontant les peurs et incompréhensions initiales,.pour créer de la valeur, de l'efficience et du bien-être. #ThinkOutsideTheBox https://lnkd.in/eBCJWiFi « L’ARS ne comprenait pas, au début » Inquiète du climat de tensions internes, l’agence régionale de santé (ARS) diligente à son tour une inspection-contrôle aux conclusions négatives. Son rapport, en 2017, indique qu’au vu des « insuffisances dans la gouvernance, le pilotage et l’encadrement de ses activités », le « niveau d’exposition » de l’établissement « au risque [de] maltraitance est élevé ». L’ARS exige de la directrice un « plan d’action » et lui impose « une mission de suivi ». « L’ARS ne comprenait pas, au début, ce que je faisais, énonce la directrice. Elle avait peur de se voir reprocher les transformations en cours. Du coup, par principe de précaution, elle a multiplié les exigences de mise en conformité réglementaires. » Aujourd’hui, l’ARS, interrogée par Le Monde, affirme que son « inspection » a eu le mérite de « permettre à l’établissement d’avancer (…) et de devenir un modèle à suivre tant dans l’accompagnement et l’accueil des résidents que dans l’organisation de travail des salariés ». Les relations entre la tutelle et l’établissement sont de fait au beau fixe depuis 2019. https://lnkd.in/eztazdNz
« On meurt moins vite ici qu’ailleurs » : à l’Ehpad de Kersalic, les soignants sont des « souffleurs de vie »
lemonde.fr
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Audition de MG France à la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale ce mardi 8 octobre 2024 au sujet du #PLFSS Voici les points exposés par notre présidente Agnès Giannotti : Le texte du #PLFSS n’étant encore dévoilé, il s’agit surtout de mettre sur la table les enjeux et principes généraux : 1) MG France souhaite que soit conservé notre système solidaire : à chacun selon ses besoins (et non selon ses moyens). Dans un contexte d’augmentation des inégalités sociales de santé, nos lignes rouges se situent au niveau de toutes les mesures qui remettraient en cause les ALD, la CSS, l’AME… ou qui réduiraient la prise en charge par le régime général (par exemple une diminution de 70% à 60% des remboursements par l’Assurance Maladie comme évoqué par une rumeur récente…) 2) Dans un contecte de pénurie de professionnels de santé et de nécessité de faire des économies, notre préoccupation c’est la pertinence et l’efficience dans l’organisation du système de santé. Cette pertinence et cette efficience sont assurées de manière optimale sur un parcours de soins coordonné par le médecin généraliste traitant. D’autant que l’on assiste à une flambée de la multimorbidité et à une complexification des suivis : le rôle du médecin généraliste traitant est donc essentiel. Attention à tout ce qui désorganiserait le parcours de soins en fragmentant la prise en charge, car, à l’inverse de ce que certains prétendent, cela serait en fait contre-productif pour l’accès aux soins, dégradant la pertinence de l’accès aux ressources du système de santé, supprimant la régulation, la bonne orientation et les priorisations indispensables, et donc in fine réduisant l’accès aux soins nécessaires. 3) L’accès financier aux soins est aussi un véritable sujet pour la société. MG France alerte sur tout ce qui donnerait une priorité aux plus aisés au lieu de prioriser les plus malades. Par exemple, les coupes-files sur les plateformes où en payant plus vous passerez avant les autres… Tout ceci n’est pas acceptable et nous mobilisera à chaque fois que nécessaire pour alerter les français et les élus des risques de dérives. 4) MG France toujours été force de propositions pour de nouvelles façons de travailler (MSP, CPTS, assistants médicaux…) et présentera prochainement d’autres perspectives. Il faut encore inventer et construire des cadres opérationnels et de coopération. Il faut débloquer des sujets pratiques, comme par exemple la possibilité du stockage de vaccins dans les cabinets et ainsi faciliter la vaccination. Plus que jamais, dans le domaine de la santé, il est indispensable de travailler tous ensemble dans le même sens.
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