Post de Centre d’études stratégiques aérospatiales-CESA

#ADN2025 #défensemilitaire – Le colonel Jérôme C., enseignant à Sciences Po revient sur les effets disruptifs des drones dans le contexte de la guerre en #Ukraine et explore des perspectives d’actions futures dans ce domaine ⤵️   ➡️ L'usage de drones, civils comme militaires, connaît une forte accélération. Le conflit en Ukraine met en particulier en lumière l'importance stratégique croissante de ces technologies dans le contexte des guerres modernes.   🇺🇦 La création d’un commandement des drones au sein des forces ukrainiennes en février 2024 illustre l'évolution du rôle de ces technologies dans les conflits contemporains. Leur capacité à accomplir des missions au-delà de la seule observation les rend indispensables sur le champ de bataille aujourd’hui.   🛡️ La « dronisation » des forces aériennes, notamment à travers l'usage de drones armés et de munitions téléopérées, promet de modifier irréversiblement les stratégies militaires. Les drones, combinés à d'autres systèmes, renforcent ainsi la puissance et la flexibilité des armées.   🛩️ L’intégration de drones dans les opérations militaires, comme le couple "Rafale F5/drone de combat", sera un atout majeur pour la supériorité aérienne dans le futur. Ce système permettra à l’armée française d’augmenter ses capacités de pénétration, notamment pour sa composante nucléaire aéroportée à l’horizon 2035.   📌 Le conflit en Ukraine nous apprend que l’investissement dans des drones tactiques et stratégiques sera indispensable pour demeurer opérationnel dans le cadre des conflits futurs.   🔴 Les leçons tirées des opérations en Ukraine permettront d’éclairer les arbitrages futurs visant à conserver une supériorité opérationnelle, que ce soit en temps de compétition, de contestation ou d'affrontement. Sylvie BERMANN Benoit Durieux Colin Gerard, PhD Armée de l’air et de l’espace Polytechnique Ministère des Armées Gouvernement Direction de l'information légale et administrative (DILA) Centre d’études stratégiques aérospatiales-CESA Annie JAFALIAN - Ph.D. Francois Godement Hervé de Courrèges Anne DUCLOS-GRISIER  

"Pour intercepter les projectiles à courte portée, comme des roquettes ou des drones, soit la «couche basse», Berlin a choisi les Iris-T SLM, produits par l’industriel allemand Diehl, d’une portée de 40 kilomètres – dans le cadre de l’Essi, le Bundestag a déjà approuvé l’achat de six batteries supplémentaires. Pour la «couche médiane», le choix s’est porté sur les Patriot PAC-3 américains, d’une portée de 100 km. Les douze batteries de l’armée allemande ne suffisant pas à couvrir son territoire, des unités supplémentaires devraient être commandées. Enfin, pour la très haute altitude, l’Allemagne s’est engagée à acquérir le système antimissile Arrow 3 («flèche») développé par Israël avec une importante aide américaine. Le matériel, particulièrement onéreux et qui pose des défis d'interoperabilité, est d’autant plus discuté que l’industrie de défense européenne commercialise des systèmes similaires. Il faut compter 145 millions d’euros pour une batterie d’Iris-T, et 1 milliard d’euros pour une batterie de Patriot, dont 650 millions pour les missiles, vendus environ 3,5 millions d’euros pièce. Chaque missile d’Arrow 3 devrait coûter 10 millions d’euros et le système total 3,5 milliards. Pour intercepter des missiles balistiques ou de croisière à longue portée, les simples radars de défense aérienne ne suffisent pas, et il faudra mettre en place une couche de capteurs d’alerte avancée, en général en orbite, et les seuls radars transhorizon en Occident sont américains.  Les missiles antimissiles Iris et Patriot, conçus il y a vingt ou trente ans, ne sont pas adaptés à l’avance technologique de la Russie, seule puissance à avoir prouvé qu’elle dispose de missiles hypersoniques manœuvrants, et auront du mal à réagir à un essaim de plusieurs centaines de petits drones. De plus, en matière de défense sol-air, la protection totale est un leurre. Aucune bulle de protection n’arrête 100 % des projectiles. Les Russes ont démontré qu’ils peuvent lancer une salve de trente missiles le même jour et au même endroit. Et un seul missile balistique Iskander muni d’une charge nucléaire tiré depuis l’exclave de Kaliningrad, située à seulement à 500 km de Berlin, suffirait à annihiler la capitale allemande. " L'intégralité de l'article est à lire sur le site de Libération.

[📄 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 : 𝐀𝐑𝐓𝐈𝐂𝐋𝐄 | ⚙️ INNOVATION] 🖋️ 𝐈𝐧𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐚𝐮 𝐛𝐫𝐨𝐮𝐢𝐥𝐥𝐚𝐠𝐞, 𝐥𝐞 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐧𝐚𝐯𝐢𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬 𝐫𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐕𝐈𝐒𝐈𝐎𝐍 𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 Pour se passer d’un système de géolocalisation par satellite [GPS], dont les signaux sont susceptibles d’être brouillés par des dispositifs de guerre électronique, un aéronef [ou un navire] utilise une centrale de navigation inertielle, dont la précision tend à diminuer au fil du temps [d’où la nécessité de la « recaler »]. En 2016, pour y remédier, la DGA - Direction générale de l'armement[DGA] a lancé le projet Vision. Confié à Safran Electronics & Defense, Avionics USA, LLC. ainsi qu’à Sodern, il consiste à associer une centrale de navigation inertielle à un viseur stellaire [ou viseur d’étoiles], comme en utilise le missile balistique mer-sol stratégique M-51. [...] 💻 𝐋𝐚 𝐬𝐮𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐋𝐚𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐋𝐚𝐠𝐧𝐞𝐚𝐮 𝐞𝐬𝐭 𝐚̀ 𝐥𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐬𝐨𝐧 𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐠𝐫𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐎𝐩𝐞𝐱𝟑𝟔𝟎.𝐜𝐨𝐦 - 𝐙𝐨𝐧𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 Ministère des Armées État-Major des Armées Armée de l’air et de l’espace DGA - Direction générale de l'armement Centre d’études stratégiques aérospatiales-CESA 🖋️ #ProjetVISION #Brouillage #Aéronef #Géolocalisation #GuerreElectronique #CentraleDeNavigationInertielle

[ 📄 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 : 𝐀𝐑𝐓𝐈𝐂𝐋𝐄 | ⚔️ INDUSTRIE DE DEFENSE] 🖋️ 𝐈𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐫𝐠𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐥𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐨𝐛𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 Sur tous les théâtres d’opération, les armées de drones sont à l’action, modifiant en profondeur les structures de combat. Pour la France, il est urgent de disposer d’une filière de robotique militaire afin de tenir le choc du développement des drones. La guerre russo-ukrainienne, le conflit israélo-palestinien, la guerre civile du Myanmar (Birmanie), la guerre du Yémen, les opérations de harcèlement menées par les Houthis en mer Rouge, les combats entre narco-cartels mexicains et armée régulière, la potentielle future invasion de Taiwan par la Chine ont un dénominateur commun : la construction et l’engagement croissant d’une « armée des drones ». Celle-ci est employée en phase offensive pour percer les défenses ennemies et en phase défensive pour stopper la progression de colonnes de chars ou de blindés, pour figer un front ou pour frapper dans la profondeur. D’une manière générale, la robotique militaire aéroterrestre transforme le champ de bataille en un espace incompatible avec la vie du combattant humain, qu’il soit embarqué dans un équipage de char, de camion, de système d’artillerie ou de base radar. Les munitions téléopérées (MTO) ou drones kamikazes modifient l’art de la guerre. Elles participent à la construction d’une dissuasion technologique en complément de la dissuasion nucléaire. [...] 💻 L'article de Thierry Berthier vous intéresse ? Rendez-vous sur le site de la revue Conflits Ministère des Armées État-Major des Armées Armée de Terre Armée de l’air et de l’espace Marine Nationale DGA - Direction générale de l'armement 🖋️ #Drone #Filière #RobotiqueMilitaire #GuerreRussoUkrainienne #Birmanie #Yémen #Houthis #NarcoCartel #Taiwan #DroneKamikaze #DissuasionTechnologique

#CultureDGA 💡 | 2040 🔙 De l'Innovation technologique à la supériorité aérienne 🔵 Le système de combat aérien du futur #SCAF est un projet de collaboration entre la France, l'Allemagne et l'Espagne qui incarne la prochaine génération de la supériorité aérienne nationale et européenne à l'horizon 2040 🔴 Le #SCAF se veut collaboratif, spécifique à chaque pays qui l'intègre mais interopérable avec chacun. Les SCAF nationaux devront connecter les capacités nationales actuelles : #Rafale 🇫🇷, #Eurofighter 🇩🇪🇪🇸, drones, avions de surveillance, de ravitaillement en vol, systèmes de commandement avec les futures capacités. Ce système comportera notamment : ✈️ le New Generation Fighter #NGF : un avion de chasse furtif 🤖 accompagné des drones Remote carriers : des drones autonomes et semi-autonomes qui assisteront le NGF dans des missions de reconnaissance, de guerre électronique et de combat 🌐 avec un cloud de combat : une infrastructure numérique pour une communication et une coordination en temps réel entre différents systèmes de combat terrestres, aériens, spatiaux et maritimes 🚀 et qui font partie du Next Generation Weapon System #NGWS : c'est la dénomination de ce projet commun. Ce système d’armes du futur sera apte à agir soit en autonomie, soit en réseau avec des systèmes de combat ou de commandement aériens, navals, terrestres et spatiaux. Il exploitera le potentiel de la connectivité, de la fusion de données en temps réel et de l'intelligence artificielle #IA en intégrant et en développant les autres moyens de combat aérien nationaux, qui travailleront en réseau avec les composants du système. #NotreExpertise - Ministère des Armées

Étude📄| Drones militaires et Otan : entre avancées technologiques et adaptation stratégique 🔎 Cette étude, co-rédigée par Lyse Da Costa Montfort, Marie Long et Inès Girardot--Champsaur, explore l’impact croissant des drones sur les doctrines de défense et de sécurité de l’Otan. 🔹Ces technologies ont transformé les capacités militaires, offrant des moyens de surveillance, de reconnaissance, et de frappe à distance avec une précision accrue, tout en réduisant les risques pour les soldats sur le terrain. 🔹L’Otan doit s’adapter à ces évolutions, tant sur le plan opérationnel que stratégique, pour intégrer ces technologies dans ses missions de défense collective et de gestion des crises. 🔹L’Alliance atlantique est également confrontée à des défis liés à la régulation de l’usage des drones armés et aux dilemmes éthiques qu’ils posent, notamment dans le cadre des conflits modernes comme celui en Ukraine, où leur utilisation s’est intensifiée. 🔗 Lien vers l’étude en commentaire.

“Théâtre d’une guerre des drones face à la #Russie, l’#Ukraine est aujourd’hui engagée dans une course aux armements, où l’#IA et la #guerre radio-électronique détermineront le vainqueur.” “Les forces terrestres ukrainiennes et russes utilisent aujourd’hui largement des drones commerciaux plus petits, reconfigurés pour un usage #militaire. Ces drones militaires sont utilisés pour la surveillance en raison de leur grande autonomie de vol et de leurs capteurs avancés. En revanche, les petits quadcoptères commerciaux sont omniprésents mais ont une portée plus courte et une autonomie limitée. (…)Une troisième catégorie est constituée par les drones kamikazes,qui offrent des capacités de frappe de précision, en particulier lorsqu’ils sont associés à des drones de reconnaissance non armés et à des pièces d’artillerie.” “Les drones offrent à l’Ukraine un avantage tactique significatif, notamment des frappes de précision,une surveillance persistante et un bon rapport cout-efficacité, ce qui fait que les drones de petite et moyenne taille sont devenus essentiels. Les armées russe et ukrainienne testent et innovent en temps réel, ce qui a donné lieu à une course contre la montre,tant dans le domaine des drones que dans celui de la guerre #radioélectronique, où la Russie jouit aujourd’hui d’un avantage financier et technique.” “Les petits dispositifs de guerre #électronique et de brouillage fixés aux véhicules ou à l’artillerie sont devenus des outils populaires de la guerre radio-électronique. Mais #Moscou produit davantage de ces derniers,et plus rapidement que l’Ukraine,car elle a développé des systèmes de guerre électronique de meilleure qualité à grande échelle en raison de la militarisation de son économie.” “L’irruption des drones sur le champ de bataille et les défis qu’ils ont introduits ont apporté des changements cardinaux à la conduite des opérations militaires. Dans le contexte d’une guerre de haute intensité entre les forces armées ukrainiennes et russes, le champ de bataille est devenu transparent, hyper dynamique et hautement meurtrier. En conséquence,la guerre de manœuvre menée par des unités hautement spécialisées et professionnelles pour laquelle les armées occidentales se sont entrainées est soudainement devenue obsolète. Les doctrines sont en cours de révision et un nouveau paradigme temporaire émerge : celui d’unités d’assaut interarmes de taille réduite sous une bulle de protection multiforme de guerre électronique, de drones de surveillance et d’attaque, d’artillerie de contre-batterie effectuant des manœuvres à courte portée.” “Les drones sont appelés à jouer un rôle plus important à l’avenir, sur le champ de bataille et au-delà.” #géopolitique #stratégie #influence #prospective #défense #sécurité #veille #risk #technologie #armement Sébastien Lecornu Emmanuel Chiva Océane Zubeldia Anastasiya Shapochkina Thierry Berthier Pascal Ausseur Joseph Henrotin Cedric Perrin Jean-Louis Thiériot Académie de défense de l'École militaire

Couplé à un effort comparable sur les technologies et le calcul quantiques, l'effort militaire français en IA est de très bon augure. Je parierais que le prochain plan militaire annoncé portera sur le spatial de défense, avec notamment le volet communications sécurisées. La question qui me taraude: ces plans militaires, au delà des montants annoncés initiaux, vont coûter à l'état français des milliards en investissement sur au moins les 10 à 15 prochaines années. Est-ce que les grands groupes industriels de défense: Airbus, Thales, Safran, Naval group, Nexter etc vont contribuer d'une façon ou d'une autre au co-financement de ces programmes ambitieux, nécessaires, mais très coûteux? Quid de l'argent industriel privé, généré par l'augmentation très significative des commandes militaires de l'état, dans ce contexte de guerre Russie-Ukraine et Israel-Hamas? Ce serait utile de donner à la population qui paie des impôts publics une visibilité sur les feuilles de route et les plans de financement de ces programmes. @investissements #militaires #France #IA #quantique #cloud #spatial

Pour atteindre la vitesse de libération par rapport à l'article un peu plat d'Ami Cognition, quelques précisions utiles sur la dernière addition iranienne à l'arsenal Russe en Ukraine (photo). Le système de missiles balistiques de théâtre Zolfaghar (ou Zulfikar, nommé d'après l'épée légendaire bifide de l'Imam Ibn Abou Taleb, gendre du Prophète) est issu de la famille des Fateh, débouchant sur le perfectionnement d'un vecteur à propergol solide semi-manœuvrant, d'une portée affichée de 700km. L'arme, tirée d'un lanceur mobile simple ou double dévoilé en 2016, a été employée avec succès en 2017-2018 contre les bases de l'état islamique en Syrie. Le missile Zolfaghar est crédité d'un guidage hybridant GPS et navigation inertielle; son ogive explosive d'une demi-tonne, chargée à l'explosif brisant ou à sous-munitions, est détachable, pourvue peut-être d'un guidage terminal indépendant autour d'un capteur optronique, qui pourrait être simple (point chaud à proximité) ou complexe (reconnaissance d'image numérisée de la cible stockée en mémoire). Dans tous les cas, l'erreur circulaire probable d'un projectile atteignant Mach 5 à l'arrivée devrait être plus proche de la centaine de mètres que de la dizaine revendiquée par les Gardiens de la Révolution. Il est évident, à la lumière de la pollinisation (le terme nous fait la bouche fraîche) entre technologies russe et iranienne sur les drones, qu'un tel système de missiles, après une phase initiale "as is" (comme on dit au Moyen-Orient) destinée à assurer la continuité des frappes, bénéficierait d'une customisation russe poussée, notamment avec un module de guidage GLONASS à réjection de brouilleur dont j'ai déjà parlé sur ce réseau. L'ensemble dessine un bulletin météo de type "gros temps sur l'Ukraine jusqu'au printemps".

Guerre et IA. Quel impact sur la conduite des opérations? Comment les armées 🇫🇷 se positionnent-elles en matière d'IA? Quels enjeux de défense? Avec Bertrand Rondepierre (avec la nouvelle agence AMIAD: Agence ministérielle pour l’IA de défense) et l'Amiral Pierre VANDIER, major général des Armées. L'IA permet deux choses: faire des choses que l'H fait déjà ou qu'il ferait mais aussi faire des choses impossibles, comme le traitement ultra rapide des données de plus en plus nombreuses dans toutes les composantes des armées: de l'Air (Rafale) à la Terre (programme Scorpion) en passant par la Mer (voir la guerre acoustique avec l'IA comme assistant des «oreilles d’or » de la Marine nationale dans l'analyse des détections acoustiques). Le brouillard de la guerre se déplace du champ de bataille devenu transparent au domaine de la décision, du cerveau. La rapidité de la prise de décision est donc stratégique et le champ de bataille de la guerre ukrainienne est instructif à cet égard par le rôle joué par l'IA: ainsi les drones à missions téléopérées dans le cadre d'une guerre électro-magnétique, avec une adaptabilité extrême et une boucle de décision rapide. Mais avec des "effets de falaise" en ligne de mire. Cependant, la technologie ne chasse pas la guerre conventionnelle: le combat entre la cuirasse et le bouclier demeure et, en Ukraine, Verdun côtoie l'IA. Et les tactiques low cost sont parfois redoutables: voir les Houthis avec leurs "drones et missiles fabriqués dans des garages". Un podcast de Académie de défense de l'École militaire et de la Délégation à l’information et à la communication de la défense (DICoD) https://lnkd.in/eig5UMAx