Post de Le Courrier des maires et des élus locaux

Les derniers évènements sont-ils synonymes de ré-évolution (on recommence la même chose après la crise) ou d'une disruption, véritable rupture de système où rien ne sera plus jamais plus comme avant ? Eternelle querelle entre les anciens et les modernes où les conditions de vie de chacun d'entre nous se joueront suivant le résultat des élections. La vision légitimée par un but commun et une alliance durable sera-t-elle préférée ou pas aux compromissions politiques le temps d'un scrutin ? Quel est le socle commun qui pourrait tous nous réunir au-delà des catégorisations mises en avant par ceux qui ne le souhaitent pas ?

Refonder notre contrat social ! Le seul responsable de ce chaos est Emmanuel Macron. Sa première faute est d’avoir fait croire au Français, lors de sa première campagne, que le clivage droite-gauche était dépassé voire paralysant. Alors que ce clivage est l’essence même de la politique, il permet d’organiser nos désaccords. Ainsi, en constituant un bloc central sans colonne vertébrale politique, il ne pouvait que renvoyer les oppositions vers une forme de radicalité. M. Macron s’est aussi essuyé les pieds sur la parlement dont il considère que les débats ne sont qu’une perte de temps. Il a confondu en permanence compromis et compromission. Il n’ a toujours eu pour conséquence que la médiocrité du plus petit dénominateur commun. Mais sa plus grande responsabilité repose dans les cuisines désastreuses du deuxième tour des élections législatives post dissolution. Les désistements croisés entre ses troupes et la gauche extrême ne pouvaient aboutir qu’à la situation actuelle. Une partie de ce que fût la droite a été complice de ces errements. Le président de la République a dévoyé notre système électoral dont l’objet est de constituer des majorités stables sur une plateforme programmatique commune et non pas de faire barrage dans l’urgence à une force politique en pleine dynamique. Le désastre était écrit d’avance. Qui peut expliquer sincèrement aux Français comment un mouvement qui obtient onze millions de voix ne compte pas un membre dans le nouveau gouvernement quand on donne un portefeuille aussi important que la justice à un socialiste ? La cinquième république agonisait depuis l’instauration du quinquennat et l’inversion du calendrier électoral. M. Macron lui a donné le coup de grâce. Il s’honorerait de partir. La réunion de véritables Etats-Généraux (pas une mascarade type convention citoyenne) et la convocation d’une Assemblée constituante me paraissent la dernière chance d’éviter un effondrement total et la violence civile. Mesdames et messieurs nos « responsables » nationaux, chiches ? Notre démocratie a besoin de nouvelles règles. L’intelligence collective est aujourd’hui dans les entreprises, dans les territoires, dans les collectivités locales. L’Etat est devenu un monstre obèse et impotent. Il doit se replier sur des compétences régaliennes strictement encadrées. Il doit nous protéger certes mais aussi nous foutre la paix. Il doit par exemple courir plus après les voleurs et assassins qu’après les automobilistes... Liberté et responsabilité doivent être les maîtres-mots de la future organisation de nos pouvoirs publics. Cette crise majeure peut être l’opportunité d’une formidable remise à plat, une refondation profonde de notre contrat social. La fenêtre est étroite. Il va falloir du courage. Pas des ambitions personnelles.

Il est grand temps Surtout lorsque l’on découvre que dans notre République et Canton de Genève, il est autorisé : - à certains auxiliaires de justice/avicats/ex-bâtonniers/juges- assesseurs/ notaires de piétiner « leur serment » - de manipuler des magistrats par un comportement dolosif en procédure - en poussant leurs clients de cacher la vérité. - à certains magistrats d’utiliser une certaine recette de la Cour « te permettra a PROCRASTINER un peu plus et d’ELAGUER (preuves et témoins) pour le fond du litige - le litige ? Un vol en bande organisée dont l’instigateur est connu depuis fort longtemps, mais protéger par toutes les instances judiciaires et politiques, pour que LA VÉRITÉ n’éclate jamais - la justice autorise un ex-bâtonnier de mentir, de manipuler, d’insulter, de donner sciemment de fausses informations alors que les preuves sont criardes - la justice autorise que certaines lois soient piétinées pour la cause Le droit d’être entendu Le refus d’entendre des témoins Le contenu inexact de procès-verbaux Recevoir en aparté une partie adverse sans que rien ne figure au pv - qu’un avocat se permette de cacher être en même temps le conseil d’une adverse partie - d’autoriser certaines questions par un avocat, exemple - je veux savoir où et comment vous faisiez l’amour avec mon honorable cliente 18 années de procédures manipulées, sciemment tronquées pour couvrir le vol d’un bistrot d’angle à Carouge - combien d’avocats - combien de magistrats 2005-2024

LA SOLUTION SALUTAIRE EXISTE Ne pas reconnaître que les résultats des élections avec ce taux de participation de moins du quart de l'électorat et sa perte de 15 points par rapport à 2019 que c'est un échec politique cuisant, c'est faire le choix de chercher une sortie par le bas qui ne mène nulle part. C'est différer encore une fois notre RDV avec l'histoire. La solution SALUTAIRE existe pour peu qu'on veut aller de l'avant pour bâtir un état, des institutions modernes sans slogan. Elle est le choix de personnalités crédibles par leurs parcours et leurs qualifications pour former un gouvernement consensuel avec un élargissement de ses pouvoirs en éliminant tous les parasites qui se collent au miel. De toutes les façons la rue les connaît tous. Avec bcp de liberté de prise de decisions et de prise de position, son projet durant les cinq années sera la réforme de l'état et la réforme socio-economique avec comme lame de font le partage équitable des coûts des reformes et de la participation de chaque citoyen à l'effort national. Un projet de société inclusif qui n'exclue personne que celle qui s'exclue par elle même de la communauté nationale. Ce gouvernement aura la charge de proposer une autre constitution inclusive inspirée de la déclaration de Novembre enrichie, avec comme objectif de réduire aussi les pouvoirs du président de la république pour éviter le vide institutionnel en cas de vacance même temporaire. Le vécu de M. Bouteflika devrait être une leçon à retenir. Une volonté sincère doit être manifestée dans un projet planifié et les priorités relevées. C'est notre salut pour valoriser l'héritage. Je crois que l'Algérie en a marre des solutions de salons, des coins, des recoins, des solutionnettes, des compromis, des compromissions pour sauver le système aujourd'hui en faillite visible et bien réelle, sa régénérescence devient impossible à faire sans coûts fatals.

TRIBUNE ELECTORALE N° 2 Ce soir à 20.00 nous avons eu la confirmation d’un cauchemar annoncé depuis longtemps : le RN premier parti politique de France avec plus de 30% des suffrages exprimés. Le taux de participation record, qui était de 59% déjà à 17.00, nous dit que la démocratie française est en très bonne santé au moins de ce point de vue. Ce soir nous avons compris à notre grand regret que dans la grande majorité des cas Jordan BARDELLA sera le nouveau premier ministre de la France car la vague du RN a bien percuté ce qui restait de la majorité présidentielle. Si cela peut paraitre assez triste, il faut aussi considérer que de l’autre côté il y a une coalition opportuniste crée dans l’urgence, avec un programme loin de faire l’unanimité dans le NFP et aussi chez les Français. Si le pacte de désistement proposé par Attal et Mélenchon fonctionnera pour de vrai, nous aurons une majorité à la ressemblance d’un Frankenstein et à la fiabilité inférieure à celle d’un concierge d’Hôtel endormi sur son fauteuil. Même s’il faut garder l’espoir de pouvoir tisser un cordon sanitaire autour du RN, il faut s’habituer à l’idée que à partir de demain nous serons toutes et tous appelés à construire quelque chose de nouveau pour proposer une alternative valide au RN. Il s’agit de faire un grand travail de refonte comme celui du Labour Party anglais après la Brexit et qui le 4 juillet prochain potentiellement pourra gagner les élections au Royaume Uni. Ce renouvellement a pris un temps assez long depuis le referendum en 2016. Donc, plutôt que de pleurnicher autour d’un café au bar ou dans une conférence de savants pour trouver les recettes magiques contre le racisme, le populisme et tant d’autres belles choses à venir ; au lieu de jouer à tennis ou de faire un cours de yoga ou tout simplement de regarder une belle série sur Netflix allongé sur son canapé, il faudra recommencer à faire de la politique, il faudra s’engager pour changer les choses. Cela signifie s’inscrire à un parti politique, faire des réunions, parler avec les citoyens oubliés dans les campagnes et les villages, signifie avoir un programme clair et compréhensible au plus large nombre. Si le RN a réussi, nous aussi pouvons le faire…mais il faudra du temps et pas une semaine.

🔵🕊 COMMUNIQUE #CFTC - Législatives : et maintenant, place au travail ! Satisfaite du fort taux de participation qui démontre la vitalité démocratique de notre pays, la CFTC prend acte des résultats des élections législatives. Elle exhorte l’Assemblée nationale, nouvellement élue, à faire vivre en son sein la voie du compromis. Depuis de trop nombreuses années, les corps intermédiaires – qu’il s’agisse des élus locaux, des syndicats, du CESE (chambre de la société civile), ou même des oppositions – ont tous été malmenés par des gouvernements successifs souvent assis sur des majorités relatives. Cette forme de concurrence des légitimités a poussé chaque acteur à s’enfermer dans des postures, à privilégier les sujets clivants, à dénigrer l’adversaire quand ce n’est pas le voisin, le banlieusard, le provincial ou les « élites urbaines ». Toutes ces personnes ont un destin commun et doivent en reprendre conscience. Pour ce faire, il faut maintenant définir puis concrétiser les solutions durables aux préoccupations centrales de nos concitoyens : le #travail, le pouvoir d’achat, l’accès aux #transports, au #logement, aux soins et plus largement à une protection sociale qui permette de parier à nouveau sur l’avenir ! La culture du conflit et du clivage, si propice au monde médiatique actuel (réseaux sociaux, info en continu) devra laisser place à celle du consensus et du compromis. Cette nouvelle culture, qui appelle une nouvelle pratique, devra tout autant animer les partenaires sociaux. Ces derniers devront apporter la preuve que le #dialoguesocial est LA solution, pas le problème ! C’est avec cet esprit que la CFTC agira dans les #entreprises, dans les #branches, et au niveau interprofessionnel. La composition #politique de cette nouvelle assemblée, sans parti majoritaire, est vue comme un risque de « blocage » par beaucoup d’observateurs. Probable… Mais elle constitue aussi une opportunité : prouver que la politique et le parlementarisme peuvent répondre aux attentes et aux besoins de nos concitoyens. Cela passe par beaucoup d’écoute et beaucoup de travail. Syndicat CFTC

En France, on est dans un débat de politicards, tous azimuts. On ne parle plus des grands sujets - la possibilité pour les Français de sortir d'une économie smicardisée et fiscalisée à mort, de renverser les courbes sanitaires désastreuses à cause d'une politique agricole qui nous procure une alimentation qui nuit notre santé et qui détruit les vies animales, et d'une ambiance polarisée qui ringardise le fondement même de la démocratie et de toute l'importance d'affirmer la France comme premier protagoniste de la liberté. Si, demain, il y aura un nouveau gouvernement, je crains que ces sujets ne soient même pas à l'ordre du jour, parce que dans l'état actuel la politique française vit dans l'agonie de ses valeurs essentielles et son incapacité d'entrevoir une nouvelle culture politique de dialogue et de consensus. L'apaisement ne sera pas pour demain. Osons croire dans l'après-demain? https://lnkd.in/dNxMwVhz via @BFMTV

La chute du gouvernement Barnier, suite à une motion de censure historique, marque un tournant politique en France et met en lumière les défis d’un paysage parlementaire sans majorité absolue. Entre tensions autour de l’usage du 49.3 et incertitudes économiques liées au budget 2025, cette crise appelle à repenser notre culture politique et la nécessité de compromis pour garantir stabilité et progrès. Plus que jamais, le leadership et la capacité à rassembler seront cruciaux pour surmonter cette période délicate. Qu’en pensez-vous ? #Politique #Leadership #France

UNE HIRONDELLE ne fait pas le printemps. Et un référendum, pardon, des referenda selon la terminologie en vigueur à l’Elysée, ne font pas forcément une remontada politique. Reste que Les Echos et Le Figaro nous apprennent ce matin qu’Emmanuel Macron, tout décidé qu’il est à “agir” et “reprendre la main”, veut s’exprimer “avant le printemps” pour lancer “le chantier de la démocratie directe” — un engagement qu’il avait esquissé lors de ses vœux du 31 décembre. À vos stylos. Playbook vous soumet une autre date, plus précise celle-ci, à marquer d’une croix rouge dans votre agenda : celle du 30 janvier. C’est jeudi prochain, donc, à 9h30 très exactement, que débutera la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances pour 2025. Une réunion déterminante, que l’exécutif rêve de voir conclusive pour pouvoir, enfin, tourner la page budgétaire. Bon réveil à toutes et tous, nous sommes mardi 21 janvier 2025, il est question de trois élections et d’un président dans votre infolettre du jour.

Une semaine après le séisme des élections législatives qui a vu le Nouveau Front Populaire (NFP) décrocher une majorité relative, les tractations en vue de former un gouvernement patinent sérieusement. Le spectacle d’une gauche unie mais déchirée par ses différences jette le trouble sur sa capacité à diriger le pays dans un contexte social et économique délicat. Le casse-tête du poste de Premier ministre Alors que le NFP pensait tenir son chef de gouvernement en la personne d’Huguette Bello, présidente de la région Réunion, cette dernière a finalement décliné l’offre ce week-end. Un camouflet pour cette alliance hétéroclite qui semble peiner à s’accorder sur un nom. Le Parti socialiste n’a pas justifié son refus de voir Huguette Bello comme possible Première ministre. Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise Selon des sources concordantes, le PS bloquerait sur plusieurs profils jugés trop à gauche ou écologistes. Les noms de Clémentine Autain ou Éric Piolle circulaient ces derniers jours, mais ne font pas consensus. L’hypothèse Aubry émerge puis s’étiole Face à l’impasse, certains évoquaient un retour de Martine Aubry. Mais la maire de Lille n’envisagerait pas de “reprendre du service à Matignon” selon Olivier Faure. Le patron du PS, reçu ce matin sur France 2, semble vouloir calmer le jeu en attendant un “candidat de compromis”. La pression monte dans la rue et à l’Assemblée Si les marchés financiers restent étonnamment sereins, la situation politique tendue inquiète dans le pays. Des centaines de manifestants se sont rassemblés dimanche à Paris pour exiger “un gouvernement du NFP”. La jeunesse, très mobilisée pendant la campagne, s’impatiente. À l’Assemblée, la menace d’une motion de censure est brandie par les oppositions. Marine Le Pen a d’ores et déjà prévenu que le RN “censurera tout gouvernement comprenant des ministres LFI ou écologistes”. Les Républicains restent quant à eux en retrait. Emmanuel Macron, confronté à une situation inédite sous la Ve République, consulte tous azimuts. Vers un gouvernement resserré et technocratique ? Pour sortir de l’ornière, le scénario d’un exécutif restreint composé de personnalités plus consensuelles revient avec insistance. Des noms de hauts-fonctionnaires comme celui de Claire Landais, actuelle secrétaire générale de la Défense, sont cités. Mais cette option « techno » est loin de faire rêver les troupes du NFP qui réclament un gouvernement incarnant clairement le « changement » promis aux électeurs. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour savoir si cette alliance des gauches parviendra à surmonter ses premières turbulences. The post Les Tractations Ardues du Nouveau Front Populaire first appeared on ViralMag.fr.