La curiosité sociale est notre meilleure alliée pour éviter ces écarts entre la représentation de gauche et celle du milieu 🙃 Ce qui effectivement permet de réduire les déductions erronées de la représentation de droite 🫣🙄 La curiosité sociale permet donc de mieux connaitre les autres, d’aller au-delà de la première impression, des a priori et préjugés. C’est aussi une façon simple, mais puissante, de donner de la reconnaissance à l’autre en lui laissant la possibilité de s’exprimer avec toutes ses couleurs 😉🤓 Bref, ne nous privons pas de la curiosité sociale. Ce n'est pas faire preuve d'indiscrétion. Mais d'un réel intérêt de mieux connaitre et comprendre la personne dans toutes ses dimensions. Après, chacun mettra la frontière de son intimité et de ce qu'il ne souhaite pas dévoiler là où il souhaite. Et c'est tout à fait OK.
Post de L'Entreprise Curieuse
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(Etude menée dans une école par l'autrice qui a observé un groupe de 6 garçons qui avaient 4 ans et vivaient dans des familles de la classe moyenne, dans des banlieues pavillonnaires.) L’autrice va questionner les enfants sur divers sujets comme c’est quoi un être un garçon, discussion retranscrite dans le livre : Après chaque interruption, Mike (le leader) réintroduit son discours avec “autorité (« Donc, comme je disais. ») et tente de retrouver le fil de son propos. Il est intéressant de noter que, même si Mike prend sur lui et parle au nom de ses amis, leur évitant ainsi de répondre à mes questions qui les embarrassent, il ne se sacrifie pas non plus. Avec sa mise en scène, il se débrouille pour me donner satisfaction (ou du moins me distraire), sans vraiment révéler quoi que ce soit de personnel. Il ne s'agit pas d'une représentation malhonnête de ” lui-même, en fait ce n'est même pas lui qu'il représente. Le rôle qu’il adopte lui permet de se distancier (et donc de se protéger) dans cette interaction où le choix de se désengager totalement n'est pas envisagée, et de passer d'une position inconfortable (mis sur la sellette par mes questions) à une position où c'est lui qui domine plus ou moins la situation. Par bien des aspects, la position adoptée par les garçons reflète la manière dont ils apprennent à « être des garçons » dans une culture et une société où les individus masculins sont censés être coriaces, sûrs d'eux, puissants et maîtrisant la situation. À travers leur exposition aux médias et leurs interactions quotidiennes avec des pairs et des adultes, ces garçons reçoivent des messages leur inculquant comment ils doivent être en tant que garçons, et ils découvrent comment le fait d'adopter une posture masculine (une adaptation aux normes culturelles concernant la masculinité) peut accentuer leur influence sur les autres, tout en masquant leurs vulnérabilités. Dans la mesure où les garçons trouvaient que cet alignement sur les conventions leur était utile et efficace dans leurs interactions sociales, ils ont continué à incorporer ces « scripts » convenant à leur genre dans leur discours et dans leur comportement. Mais à mesure qu'ils adoptaient de plus en plus des postures (en utilisant des répliques toutes faites ou des tons et gestes « importés »), les qualités qui avaient caractérisé leur présence et leur engagement authentique dans leurs interactions et relations devinrent de plus en plus difficiles à déceler.
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(Etude menée dans une école par l'autrice qui a observé un groupe de 6 garçons qui avaient 4 ans et vivaient dans des familles de la classe moyenne, dans des banlieues pavillonnaires.) Estimer les bénéfices sociaux et les couts relationnels (…) Néanmoins, ces efforts pour gagner l'approbation des autres et se prémunir contre le rejet générèrent un sentiment inévitable de perte, car les garçons devenaient plus réservés et plus sélectifs sur ce qu'ils révélaient d'eux-mêmes, et à qui. Alors qu'ils avaient dénoté une capacité remarquable à être pleinement présents et authentiquement engagés dans leurs relations, ils commencèrent à adapter leur comportement et à modifier leur style relationnel d'une manière qui semblait contrainte et rendait leurs capacités relationnelles plus difficiles à déceler. Même s'ils étaient capables de se montrer ouverts et disposés à livrer leurs pensées et opinions, ils se mirent à cacher ces qualités qui avaient marqué leur présence et leur engagement. Et à mesure qu'ils usaient de ruse pour s'exprimer et de stratagèmes pour entrer en relation avec les autres, leur posture et les rôles qu'ils adoptaient détournèrent peu à peu leur attention et prirent le pas sur leur présence, si bien qu'ils semblaient désormais désengagés, désintéressés, voire sur la défensive. En somme, ils devinrent plus conformes à l'image stéréotypée du « garçon ». De plus, même si tous les garçons de mon étude cherchaient À établir et préserver des liens forts et à éviter que leurs amitiés ne se délitent, leur adaptation aux normes de la masculinité sembla saper leurs efforts”, Comme nous l'avons vu dans le cas de Mike, la posture masculine adoptée par les garçons (projeter une image de dur à cuire stoïque qui n’a besoin de personne) pouvait les rendre moins faciles à aborder. Avec l'exemple de Tony, nous avons vu que les garçons peuvent (quand ils se focalisent sur le fait de maintenir certaines apparences et d'impressionner les autres) en arriver à négliger leurs relations, en se montrant inattentifs et peu réactifs. Pour ces garçons, il devient alors plus difficile d'entrer en communication et de partager avec les autres (et inversement). Dans le cas de Rob, c'est son adoption des normes du groupe qui l’a conduit à la frustration quand celles-ci l'ont empêché de prendre ses propres décisions. Les garçons se sentent alors obligés de choisir entre privilégier leurs liens avec les autres ou rester fidèles à eux-mêmes (conserver un sentiment d'intégrité et d’agentivité individuelle). Et comme nous l'avons vu avec Jake, même la résistance des garçons contre ce qui contraint leur expression personnelle peut entraver leurs relations, surtout dans des contextes où l'insistance d'un garçon pour rester ouvert, honnête et franc est considérée comme une menace plus qu'une aubaine. suite ici : https://lnkd.in/e6K4w_dY
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(Etude menée dans une école par l'autrice qui a observé un groupe de 6 garçons qui avaient 4 ans et vivaient dans des familles de la classe moyenne, dans des banlieues pavillonnaires.) En dehors de ces capacités relationnelles étendues que j'ai pu observer, j'ai aussi remarqué un net changement dans leur présence relationnelle (comment ils se présentent et se représentent dans leurs relations), à peu près au milieu de leur première année de maternelle. Alors que ces garçons avaient montré qu'ils pouvaient être attentifs, authentiques, directs et sachant s'exprimer clairement, ils ont commencé à montrer des signes : 1. d'inattention : ils s’attachaient davantage à impressionner les autres plutôt qu'à communiquer avec eux (dans un effort pour être accepté par les autres) 2. de manque de sincérité : ils apprenaient à simuler des attitudes et des comportements ne reflétant pas forcément leurs intérêts, préférences et croyances (afin de correspondre aux attentes des autres) 3. de dissimulation de leurs intentions et de leurs pensées ou opinions (pour éviter de créer des conflits ou de s’attirer des ennuis) 4. de difficulté à s'exprimer, à mesure qu'ils s'entraînaient à garder par-devers eux leurs connaissances et opinions (de manière à préserver leur appartenance au groupe et les relations avec leurs pairs) Et leurs capacités relationnelles devinrent donc moins évidentes à mesure qu'ils s'inquiétaient davantage d'obtenir l'approbation et l'acceptation des autres, et apprenaient pour cela à aligner leur comportement aux normes du groupe et de la société. Ce changement ne se situe pas uniquement dans l'adoption de comportements conformes aux conventions masculines puisque les garçons s'y livraient dès le début. Par exemple le genre d'attitude hypertonique, physique et même bagarreuse qui pousse généralement les adultes à faire des remarques du style « Voilà bien des garçons ! » était observable dès ma première visite. À la récréation, les garçons ramassent de la terre et la lancent en l'air en disant que c’est de la « potion », ils courent, se cachent, font semblant de chasser... Ils vont provoquer la grande sœur de Mike et ses amies et les incitent à les poursuivre. Contrairement aux filles qui aiment jouer par deux ou seules, les garçons se déplacent plus souvent en groupe. Lors de ma cinquième visite, les garçons se rassemblent dans la partie « maison » de la classe, font semblant de manger des légumes en plastique puis les jettent négligemment dans l'espace constructions. Leur jeu est animé sans être violent et ils semblent y prendre beaucoup de plaisir. Quand je leur demande ce qui se passe, Rob répond avec un grand sourire « On mange salement ! » En dépit de ces exemples de comportements exubérants et typiquement masculins, ces garçons sont néanmoins attentifs, authentiques, directs et explicites durant ces moments. Suite ici : https://lnkd.in/eZJdrZT6
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🧒 "Finalement, on est un peu comme les scientifiques, on ne nous écoute pas." Voilà le genre de propos qui ressortent lorsqu'on donne la parole aux enfants. Tous les sujets évoqués sur LinkedIn - les souffrances au travail, le développement personnel au service du pro, le mindset, le dialogue, la prise de parole, l'audace, etc. -, ont pour racine 🌱 ce qui nous a construit pendant l'enfance. En cette 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁, il est essentiel de rappeler que chaque enfant a un droit fondamental souvent sous-estimé : le droit à la participation. Ce droit, c’est bien plus qu’une signature 🔖 sur une charte. C’est la reconnaissance que la parole d’un enfant, qu’il soit petit ou grand, a de la valeur et mérite d’être écoutée. Pourtant, dès leur plus jeune âge, les enfants, et les petites filles en particulier, sont souvent confrontés à des barrières invisibles : l’idée qu’il vaut mieux se taire, ne pas déranger, ou laisser la place à d’autres. 𝗤𝘂'𝗶𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗵𝗼𝗻𝘁𝗲𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝘀𝗲 𝘁𝗿𝗼𝗺𝗽𝗲𝗿 ! 🤐 Combien de rêves, d’idées lumineuses, ou de mots puissants sont tus par peur d'être jugé ou par habitude ? Pouvoir affirmer sa voix dès l’enfance, c’est 𝗽𝗼𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗯𝗮𝘀𝗲𝘀 𝗱’𝘂𝗻 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲 𝗼𝘂̀ 𝗰𝗵𝗮𝗰𝘂𝗻, 𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗾𝘂𝗲 𝘀𝗼𝗶𝘁 𝘀𝗼𝗻 𝗴𝗲𝗻𝗿𝗲, 𝗮 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝘀𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗲𝗿, 𝗱’𝗶𝗻𝗻𝗼𝘃𝗲𝗿, 𝗲𝘁 𝗱’𝗮𝗴𝗶𝗿 𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁. 👂 Aujourd’hui, prenons un moment pour écouter véritablement les enfants autour de nous. Donnons-leur la confiance nécessaire pour 𝗼𝘀𝗲𝗿 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲, et la liberté de s’exprimer sans crainte. Ce geste simple peut changer des vies et, à terme, transformer nos sociétés. 💬✨ ➡️ Et vous, vous souvenez-vous de ce moment de votre enfance où votre voix a été encouragée ou, au contraire, muselée ? #WorldChildrensDay #UNICEF #Droit #Education #Audace
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Je signe le manifeste #jenesuisPASunCV IL est temps de changer d’angle et faire bouger les pratiques de recrutement : ✅ il n’est pas nécessaire d'avoir fait pour pouvoir faire ✅ regardons ce que chacun pourrait faire et non plus seulement ce qu’il a déjà fait ✅ le potentiel d’une personne n’est pas réductible à ses expériences passées ✅ assumons nos biais pour faire évoluer nos représentations, ✅ préservons l’équité de traitement de chaque candidat quelque soit son identité, son âge, son genre, sa photo Il est temps d’agir concrètement pour la diversité et l’égalité des chances, J’ai signé le manifeste #jenesuisPASunCV, et vous ?
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J'ai commencé à partir de rien, avec seulement ma passion pour briser les tabous autour de l'autisme. Et chaque jour, chaque rencontre, chaque interview atypique, m’a permis de construire quelque chose de plus grand que moi. Je suis fier de l'impact que cela a eu et continue d'avoir, non seulement sur ma vie, mais aussi sur celle des autres. En embrassant pleinement mon identité de personne sur le spectre de l'autisme, j’ai permis à d’autres de se reconnaître et d'en inspirer énormément à se lancer comme je l'ai fais. Chaque rencontre, chaque conversation m’a ouvert des portes, me permettant de tisser des relations solides, comme celle avec Alison Jolly, qui m’a montré l’importance de l’écoute et de la bienveillance. En lançant les interviews atypiques, je voulais offrir une autre vision de l’autisme, loin des vieux clichés associés à Rayman. Les projets avec des personnalités publiques et des entreprises comme Nissan m’ont permis de démontrer que l’inclusion n’est pas une option, mais une priorité pour créer un environnement plus humain et propice à l’épanouissement professionnel tant que personnel. Aujourd'hui, je suis fier du chemin parcouru. Et si vous avez des doutes, rappelez-vous : chaque petit pas mène à quelque chose de plus grand. L'important, c’est de ne jamais cesser de croire en l'impact qu'on peut avoir, même à partir de rien. On avance ensemble, et il n’y a rien de plus puissant que de se soutenir les uns les autres. L’impact que vous aurez se verra demain. 💪
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🤓Et si on dépassait les clichés sur les HPI ? 🦓 Les Hauts Potentiels Intellectuels (HPI) suscitent beaucoup d’idées reçues : 👉 “Ils réussissent forcément à l’école” 👉 “Ils sont arrogants” 👉 “Ils n’ont que de l’intellect, pas d’émotions” Ces clichés simplifient une réalité bien plus complexe et diversifiée. Être HPI, c’est avant tout une façon différente d’appréhender le monde, pas un trait unique ou universel. Je partage en pièce jointe un tableau des 10 clichés les plus répandus. 👉 Selon vous, lequel est le plus tenace ? Échangeons pour mieux comprendre et déconstruire ces idées reçues. #HPI #Neurodiversité #Inclusion #Compréhension #Préjugés #Education #Empathie #Diversité #DifférencesCognitives #StopAuxClichés (📎 Tableau des 10 clichés en pièce jointe)
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✨ Le saviez-vous ? Harry Potter peut aussi nous apprendre des choses très sérieuses ! ✨ Et non, je ne parle pas de lancer un Patronus au travail ou d’utiliser du Felix Felicis avant un entretien. Mon mémoire porte sur la représentation du handicap dans l’univers de Harry Potter et sa réception chez les jeunes adultes. Actuellement, je collecte et analyse des questionnaires pour mieux comprendre comment cet univers magique influence la perception du handicap. Ce sujet m’a poussée à prendre du recul et à réaliser à quel point la pop culture peut être un outil puissant pour explorer des concepts complexes comme la diversité, les biais sociaux ou les mécanismes de catégorisation. Des réflexions qui trouvent un écho direct dans les ressources humaines, où comprendre et déconstruire nos biais est essentiel pour créer des environnements de travail plus inclusifs. ⚡ Quelques pistes de réflexion : • Les Squibs, exclus du monde magique, incarnent la stigmatisation des personnes en situation de handicap (Rhodes, 2020). • La répartition des élèves dans les Maisons de Poudlard illustre nos propres logiques de catégorisation sociale (Hatfield, 2010). • Malgré des figures féminines fortes, les femmes et les minorités restent sous-représentées dans les sphères de pouvoir. 📚 Pour aller plus loin : • In Pop We Trust et Harry Potter à l’école de la philosophie – Marianne Chaillan • Harry Potter décrypté par ses fans – Alix Houllier et Corentin Faniel • Les articles de La Gazette du Sorcier Parce qu’après tout… « La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer. » – Roland Barthes Et entre nous, mieux vaut respirer que finir pétrifié par un Basilic. 🐍✨ #Diversité #Inclusion #Handicap #RessourcesHumaines #HarryPotter #PopCulture #SoftSkills #Leadership #DéconstructionDesBiais #LinkedInFam INSEI Crédit Mutuel Alliance Fédérale
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Connaissances. Prenez le temps de lire😊
Philosophe - Auteur de « Tous Centaures ! Éloge de l’hybridation » et d’autres ouvrages #Hybridation #Prospective #Philosophie
« Qui sait que le terme "inclusion" est dérivé du latin inclusio, qui signifiait "emprisonnement" [1]? Cela renvoyait à la réclusion de l’ermite ou du moine... Or, aujourd’hui, lorsque l’on parle d’inclusion, on l’entend au sens d’intégration. Nous n’en avons pas conscience, mais cette image est terrible ! Quand un enfant naît dans une famille, est-ce vraiment d’inclusion, d’insertion ou d’intégration dont on parle? Non! Et pour cause : quand un enfant naît, il métamorphose tout : les rapports de force, les identités de chacun, les interactions entre les parties prenantes, les relations extérieures, les regards que l’on se porte et que l’on ne se porte pas ou encore la manière dont on se situe les uns par rapport aux autres. Il n’y a pas intégration, insertion ou inclusion… Il y a hybridation[2] ! C’est-à-dire qu’il y a une rencontre, qui conduit chacun à sortir de soi-même. Si nous prenons l’image du Centaure, - figure de l’hybridation par excellence -, c’est précisément ce qui s’est joué : l’humain et le cheval ont dû faire un pas de côté pour créer cette tierce-figure fédératrice qu’est le centaure. Oui, il n’y a rencontre que lorsqu’il y a métamorphose de toutes les parties. S’agissant des personnes en situation de handicap, qu’il soit physique ou mental, il serait terrible de se contenter de les inclure, comme s’ils devaient se contenter de la place qu’on voudra bien leur laisser, - en prenant à leur compte tout l’effort de l’adaptation -, pourvu que cela ne change rien à nos pratiques. Il nous faut comprendre que le vrai défi est notre capacité à accepter de faire un pas de côté et de sortir de nos bonnes vieilles cases. Le handicap de l’autre, parce qu’il sort de la norme, parce qu’il « transgresse » l’absurde case que nous nous sommes forgés, réveille notre angoisse de l’inconnu"... [1] CNRTL [2] Gabrielle Halpern, « Tous centaures ! Eloge de l’hybridation », Le Pommier, 2020 Retrouvez ma tribune dans le HuffPost consacrée à mes travaux de recherche en philosophie et leurs implications pour repenser la question du handicap #Hybridation #Handicap #Inclusion #TousCentaures #Philosophie Le HuffPost 👉 https://lnkd.in/ecy8qbxi
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Conseil lecture pour les vacances 📚 😎 Vous avez peut-être la chance d’être en vacances et vous avez envie d’une lecture instructive et passionnante ? 💡 Je vous recommande « Le cerveau pense t- il au masculin ? », cet ouvrage écrit par des psycholinguistes explique de manière claire et pédagogique l’impact du langage sur notre manière de penser. Dans notre langaue, le masculin est considéré comme la norme et cela a une influence considérable sur la manière dont la réalité est perçue. En effet, cela contribue notamment à véhiculer des stéréotypes ainsi que des discriminations sexistes. Ce livre passionnant et éclairant offre des pistes pour rendre le langage plus inclusif et infine pour plus d’égalité entre les genres. Bonne lecture 🔥
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