Sécurité des joueurs de rugby ou « the show must go on »
la dérive de l’arbitrage qui interprète le règlement et refuse de sanctionner le jeu dangereux
Cela fait plusieurs week-ends, depuis la reprise du championnat en top 14, que nous assistons à des situations paradoxales, voire des injonctions contradictoires.
La FFR a voulu afficher sa détermination pour la sécurité des joueurs, en inscrivant sur la manche des arbitres la règle 9.11 « un joueur ne doit rien faire qui soit dangereux ou imprudent pour autrui ».
Certes ce n’est pas très lisible vu du stade ou à la TV mais j’ose croire que les arbitres ont vu cette modification et les joueurs /entraîneurs également.
Or, chaque week-end, nous pouvons entendre lors d’actions de plaquage illicite une interprétation de la règle, qui vise à minorer la dangerosité, plutôt que de promouvoir le respect strict du règlement, en particulier le chapitre du jeu DANGEREUX (terme explicite).
La subjectivité de chaque arbitre compromet dangereusement la sécurité et la lisibilité du règlement.
La rencontre entre Perpignan et La Rochelle le week-end dernier, avec une violente collision tête contre tête à l’initiative du défenseur Tuilagi contre Alldrit, qui n’a pas été sanctionnée par l’arbitre, malgré la remarque légitime du joueur Rochellais, qui aurait du faire l’objet d’une vérification vidéo.
L’enfermement de l’arbitre dans ses certitudes qui s’appuie sur une interprétation subjective du règlement démontre que le spectacle l’emporte sur la sécurité (il devrait laisser son nouveau maillot au vestiaire s’il ne respecte pas le principe de la règle 9.11).
Je comprends la réaction de Grégory
Alldritt qui rappelle la priorité et le devoir de protéger les joueurs. Le règlement n’interdit pas au porteur du ballon
de baisser la tête avant un choc, en revanche il impose au plaqueur d’assurer son geste en se baissant pour ne pas impacter au delà de la ligne des épaules…
car oui Gregory, ce geste est dangereux et peut tuer un joueur, il a tué mon fils Nicolas Chauvin, espoir du SFP en 2018 alors qu’il n’avait que 18 ans…
Les arbitres devraient regarder les images et réviser l’anatomie pour distinguer les jambes, le sternum et la tête. Mais rappelons qu’ils n’ont pas eu le temps depuis 6 ans pour écrire une analyse expliquant les raisons de cette tragédie et de l’application stricte du règlement !
Nous attendons toujours, ou est ce le second enterrement de mon fils Nicolas … que fait la famille du rugby pour protéger les siens ?
Florian Grill Jean-Marc Lhermet Didier Codorniou ALERTE COMMOTIONS Antoine Dupont Gregory Alldritt Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative Charlotte Logeais Mathieu Blin Richard Dourthe et
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