Post de Les Films d'Ici Méditerranée

On l'appelle la "porte des enfers", elle est située en Russie, elle fait déjà 1 km de large et 2 km de long, et elle continue à gagner du terrain chaque année sans sembler pouvoir s'arrêter, faisant craindre de nombreuses conséquences. Mais que se passe-t-il concrètement dans le "cratère" de Batagaika, quels sont les risques liés à ce méga-affaissement, et son expansion finira-t-elle par s'arrêter un jour ? https://lnkd.in/e4p6sqdP

Le 4 mai 1949, quinze Etats du bloc occidental signaient le traité d’Atlantique nord, l’OTAN voyait alors le jour. > Une petite ressource dénichée sur le site de l’INA pouvant être utile pour les 75 ans de la naissance de l’OTAN: https://lnkd.in/dAhFMDj5 Il s'agit d'un film court produit par le Service de propagande US (United States Information Agency), réalisé à l’époque pour les 10 ans de l'OTAN. Cette vidéo de propagande américaine est intéressante à plusieurs égards… Voici deux points d’entrée pour le travail en histoire : - travailler sur l'étude de l'image dans le contexte de la Guerre froide : l’opposition entre le bloc occidental, présenté comme le « monde libre » et l’URSS à 10'15'' - une justification de l’OTAN comme garant de la paix (à partir de 01’55’’) - avoir un aperçu des institutions de l'OTAN   Autre ressource, actuelle celle-ci: un reportage d’Arte produit pour les 75 ans, disponible sur le site Arte replay : https://lnkd.in/dz7SP96P Et on peut bien sûr invoquer la fiction, le cinéma, mettant en scène l'OTAN en toile de fond d'intrigues militaires voire postapocalyptiques dans les années 1980: les réalisations TV britannique Threads (BBC, 1984) et américain The Day after (ABC, 1983) évoquant les conséquences pour les populations civiles d'une guerre entre OTAN et Pacte de Varsovie. xn--Chronogo-h1a.fr #otan #histoire #cinema

Récemment, je me suis demandé quelles étaient les catastrophes maritimes les plus marquantes de l'histoire. Et, j'ai pris connaissance de la catastrophe du naufrage du Joola. Cette tragédie est glaçante tant sur le plan du bilan humain qu'au fait qu'elle ne soit pas si connue que cela... Le 26 septembre 2002, le Sénégal et le monde ont été témoins d'une des plus grandes catastrophes maritimes de l'histoire en temps de paix : le naufrage du ferry Le Joola. Ce navire, qui reliait la capitale sénégalaise à la région de Casamance, a sombré près des côtes de la Gambie, entraînant dans les profondeurs de l'océan la vie de plus de 1 863 personnes selon les chiffres officiels, un bilan plus lourd que celui du Titanic. Le Joola, conçu pour transporter 536 passagers, était surchargé ce jour fatidique, avec près de 2 000 personnes à bord, presque quatre fois sa capacité maximale autorisée. Les conséquences de cette surcharge ont été catastrophiques lorsque le ferry a été pris dans un violent orage, se retournant en moins de dix minutes. Les efforts de sauvetage ont été entravés par la lenteur de la réaction et l'insuffisance des équipements de secours, ne laissant que 65 survivants. Le naufrage du Joola a mis en lumière les failles dans la gestion de la sécurité maritime et a soulevé des questions sur la responsabilité des autorités sénégalaises. Malgré les poursuites judiciaires et les indemnisations promises aux familles des victimes, beaucoup restent insatisfaites des mesures prises et des explications fournies. Le rapport officiel d'enquête, publié le 4 novembre 2002, a conclu à la responsabilité du commandant de bord, disparu dans le naufrage, sans poursuivre d'autres responsables officiels. Le naufrage du Joola n'est pas seulement une page sombre de l'histoire sénégalaise, c'est aussi un appel à l'action pour garantir la sécurité des passagers maritimes partout dans le monde. https://lnkd.in/e8vJCR-7

Ça s'est passé un...22 avril (II) Le 22 avril 1942, le débarquement allié en Algérie Reportage Ouest France. En Algérie, l’histoire invisible de l’opération Torch, le débarquement allié de 1942 Si l’histoire du D-Day est aujourd’hui omniprésente, bien d’autres débarquements ont eu lieu au début des années 1940. C’est le cas de l’opération Torch, qui s’est déroulée sur les côtes de l’Algérie et du Maroc, le 8 novembre 1942. Pourtant, difficile d’en trouver des traces, tant dans la mémoire collective que dans les musées. Reportage à Alger. Il n’y a pas que le 6-Juin dans l’histoire de la Guerre 1939-1945. Le Débarquement du 6 juin 1944 a tendance, par son gigantisme, sa dramaturgie, sa violence, à occulter de nombreux autres épisodes. Notamment, toute une série d’autres débarquements qui ont eu, chacun, leur importance dans le déroulé du conflit. 8 novembre 1942, les forces anglo-américaines lancent l’opération Torch, nom de code d’un débarquement en Afrique du Nord, sur les côtes de l’Algérie et du Maroc. Le général Eisenhower, que l’on retrouvera en Normandie en juin 1944, commande une force composée de 200 navires de guerre, 110 de transport et comptant 107 000 hommes. L’ensemble soutenu par une importante couverture aérienne. Casablanca au Maroc, Alger et Oran en Algérie, sont les principaux objectifs de cette attaque. Avec la bataille de Stalingrad, l’opération Torch est un de ces événements qui font de l’année 1942 un tournant de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, plus de quatre-vingts ans après, ce moment d’Histoire occupe une place mineure dans la mémoire collective. En Algérie notamment, où l’opération Torch fait partie des grandes oubliées de l’Histoire. « On ne connaît pas cette histoire » Décembre 2022, aéroport Houari-Boumédiène à Alger. Direction l’hôtel El-Djazaïr au cœur de la capitale. Question de Ryad, le chauffeur de taxi, un jeune Algérois. Il s’interroge sur le but de notre reportage en Algérie. Notre réponse le laisse dubitatif. « Un reportage sur la mémoire du débarquement du 8 novembre 1942 ? De quoi parlez-vous ? Je ne connais rien de cette histoire. » Un peu plus tard dans le séjour, le jeune habitant de la Casbah développe son appréciation de cette page historique : « Je ne savais même pas qu’il y avait eu un débarquement à Alger en 1942. Pour nous, c’était la période des colonisateurs, on ne connaît pas cette histoire. En terminale, on parle bien des 1e et 2e Guerres mondiales, mais on passe très vite à la Guerre d’indépendance. » Une vision partagée par un intellectuel algérois rencontré aux détours d’une visite : « Il n’existe aucune mémoire de cette histoire. Il faudra beaucoup de temps pour retrouver certains moments de notre histoire. Mais cela ne concerne pas que la 2GM. Des vestiges antiques inestimables sont enfouis dans la baie d’Alger. Aucun historien algérien ne travaille sur ces trésors. » SUITE DANS COMMENTAIRE

« Faites au mieux »

Il n'y a pas de trêve des confiseurs pour Thiaroye et je souhaite faire quelques remarques sur le discours du ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot lors de l'incroyable commémoration avec un discours du président de la République sénégalaise si fort et subtil. Quelques erreurs historiques. Il évoque que la moitié du contingent a refusé d'embarquer à Morlaix sur le Circassia. Cela ferait 1000 hommes alors qu'ils étaient 315 selon les chiffres de la Croix-Rouge. Ce n'est pas la même chose. Les autorités françaises voudraient-elles encore diminuer le nombre de rapatriés arrivés à Dakar pour camoufler le nombre de victimes? Il dit aussi qu'ils ont été démobilisés avant les autres. En réalité, ils devaient être démobilisés à Thiaroye et ont été libérés avant les prisonniers de guerre qui étaient en Allemagne (libération seulement en mai 45). Les autorités françaises réactivent les propos du président Hollande lors de la mascarade du 70ème anniversaire : Le 1er décembre 1944 les hommes de Thiaroye poussèrent un immense cri de colère, en 2014, le président Hollande évoquait un cri d'indignation. Non, les hommes ont été rassemblés sur ordre des officiers et n'ont pas crié leur colère, ils ont été fauchés par les automitrailleuses alors qu'ils espéraient être payés de leurs soldes. Jean-Noël Barrot évoque la transmission des archives en 2014 mais toutes les archives consultables n'ont pas été transmises : il manque celles qui prouvent la spoliation et celles qui montrent la diminution du nombre de rapatriés pour camoufler le nombre de victimes. Et évidemment, il manque toutes celles qui ne sont toujours pas consultables comme la liste des rapatriés, la liste des victimes, la cartographie des fosses communes, etc. Les autorités françaises se sont bien gardées de les montrer à la délégation sénégalaise venue en France pour tenter de s'approcher de la vérité. Le ministre a cité un extrait de la lettre du président Macron dans laquelle il évoque la confrontation entre les militaires et les tirailleurs. Ainsi, aux yeux du président Macron, les tirailleurs ne sont pas des militaires et comment peut-on parler de confrontation entre des hommes désarmés face à des automitrailleuses. Il écrit aussi "un enchainement de faits qui aboutit à un massacre", il serait plus juste de parler de massacre prémédité. J'ai beaucoup aimé "Pas d'apaisement sans la justice et pas de justice sans la vérité". Puisque Jean-Noël Barrot est toujours au gouvernement, il doit demander au nouveau ministre de la justice, Gérald Darmanin, de saisir la commission d'instruction de la Cour de Cassation pour faire aboutir le procès en révision et au ministre des armées, Sébastien Lecornu de rendre consultables toutes les archives sans aucune restriction. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye a sollicité l'aide de la France pour l'exhumation des corps et la fouille des fosses communes, la France s'est bien gardée de proposer son aide.

🔎 Curieux de comprendre comment les tensions en Mer Rouge affectent La Réunion et Mayotte ? Rendez-vous demain à 7h pour découvrir un nouvel épisode de notre podcast Écho avec Thierry Duchesne, commissaire général (2S) de la Marine Nationale et directeur du département maritime de l’Institut FMES. 💥 Il vous dévoilera les répercussions géopolitiques et géostratégiques de ces événements sur les territoires ultramarins français, ainsi que leur importance dans le commerce maritime mondial. Ministère des Armées Fondation de la Mer #MerRouge #OutreMer #StratégieMaritime #Geopolitique

🇲🇦🇩🇿 On pourrait légitimement s’interroger : ces rumeurs relèvent-elles d’une imagination hystérique ou sont-elles le fruit d’une campagne savamment orchestrée pour entretenir une paranoïa collective qui frôle le grotesque ? Fermer l’espace aérien et maritime aux avions et bateaux marocains sous prétexte qu’ils seraient équipés de systèmes d’espionnage ? Sérieusement, sommes-nous en train de réécrire un scénario de films d’espionnage hollywoodiens où les avions civils se transforment en agents secrets volants ? Peut-être faudrait-il rappeler, au passage, que les satellites marocains survolent l’Algérie plusieurs fois par jour, que toutes les bases militaires et champs de production sont déjà parfaitement répertoriés (sans même entrer dans les détails sur l’intérêt stratégique de ces informations), rendant l’idée d’un espionnage par avion franchement risible. Quant à cette théorie farfelue selon laquelle des espions israéliens pénétreraient en Algérie avec des passeports marocains, cela relève du burlesque le plus total. Si cela avait un fond de vérité, il serait intéressant de savoir comment ces espions, visiblement omniprésents, parviennent à déjouer toutes les mesures de sécurité d’un pays qui se targue pourtant d’une vigilance à toute épreuve. Nous ne sommes plus ici dans le simple fantasme mais bien dans une prédisposition presque héréditaire à voir des ennemis partout. La véritable question à poser est donc : pourquoi ces récits de complots obsessionnels continuent-ils de trouver un écho aussi récurrent dans certains cercles ? Et justement, quels cercles ! Une frange notable de la population qui relaie sans filtre ces sornettes sur les réseaux sociaux, mais plus inquiétant encore, une presse officielle qui se fait le relais de ces fables avec un étalage rocambolesque digne des feuilletons de seconde zone. Ce climat de suspicion généralisée, entretenu par des médias qui devraient pourtant être garants de la rationalité, ne fait qu’alimenter une spirale paranoïaque sans fin. Pour couronner le tout, certains Algériens affirment même que ce sont les Russes qui les auraient avertis de ces soi-disant activités “subversives” marocaines. Cependant, ceux qui suivent la politique internationale avec un tant soit peu d’attention savent très bien où se situe la Russie vis-à-vis de l’Algérie, surtout depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine et les événements au Mali. Imaginer que Moscou se muerait soudain en protecteur dévoué de l’Algérie dans cette affaire, c’est s’aventurer dans un autre registre de fiction. Dernier point : depuis quand Israël s’intéresse-t-il véritablement à un pays comme l’Algérie, si ce n’est pour s’approvisionner occasionnellement en gaz ou profiter des parts discrètement détenues par des sociétés écrans israéliennes dans les champs gaziers et pétroliers algériens ? Imaginer des espions israéliens se faufilant en Algérie avec des passeports marocains, c’est en somme atteindre le sommet de l’absurde.

De nombreux analystes et praticiens de la géopolitique alertent sur la volatilité du contexte global et d'un durcissement généralisé. Comment ces risques se manifestent-ils en mer? Que font les acteurs pour se préparer à des engagements possibles ou afin de limiter la montée en puissance d'opposants "potentiels"? La première note de l'observatoire géopolitique des mondes marins propose quelques éléments de réponse https://lnkd.in/gpEU2iZn

#Souvenir Dans la nuit du 10 au 11 juillet 1984, soit Il y a 39 ans à Auckland le navire #RainbowWarrior de Greenpeace International Greenpeace France alors mobilisé pour lutter contre les essais nucléaires français réalisés en Polynésie à #Moruroa et #Fangataufa est coulé par un commando autorisé par le ministre de la défense Charles Hernu et probablement sous ordre aussi du président #Mitterrand. Le journaliste brésilien Fernando Pereira va perdre la vie dans l'explosion. L'association #Greenpeace sera dénigrée par les autorités françaises. "En France cependant, une campagne de désinformation est orchestrée avec vigueur par les autorités. Il s’agit de faire passer la France pour une victime, l’agresseur n’étant autre que Greenpeace, organisation étrangère probablement manipulée par des intérêts ennemis…" La France va réaliser au total 193 essais nucléaire en Polynésie (et 17 en Algérie), engendrant des conséquences environnementale et sanitaires catastrophiques. Les populations de Polynésie commencent à peine à parler de cette page de leur histoire , à comprendre les raisons pour lesquels ils sont atteint de cancer... Les armes nucléaires n'apportent rien d'autres que des destructions, la mort, des pollutions environnementales, de l'insécurité. Voilà pourquoi notre campagne veut que la France rejoigne le Traité sur l'interdiction des armes nucléaires #TIAN #nuclearban Rejoignez nous pour agir pour le désarmement nucléaire. #défense #armée #ONG #écologie #dissuasion #bombe #scpo #politique https://lnkd.in/eJcw294G