🗓️2️⃣0️⃣ Aujourd’hui, c’est la Journée internationale de la solidarité humaine. À cette occasion, nous mettons à l’honneur les policiers de la direction de la coopération internationale de sécurité (DCIS) et du RAID, pour leur action héroïque à Kaboul en août 2021. ⤵️ Lauréats de la 2e édition dans la catégorie « Protéger à tout prix », ces policiers ont fait preuve d'un engagement sans faille et d'un sens du devoir exceptionnel. Leur opération a permis de sauver de nombreuses vies. Le 15 août 2021, face à la prise de la capitale afghane par les Talibans, ils ont organisé une évacuation d'une ampleur inédite, permettant de rapatrier plusieurs dizaines de ressortissants français, leurs familles, ainsi que plusieurs centaines d'Afghans. Nous saluons leur courage, leur professionnalisme et leur solidarité, des valeurs qui font honneur à la France et à tous ceux qui, chaque jour, œuvrent pour nous protéger. Jean-Baptiste Dulion David Martinon Thierry S. Sophie Hatt Police nationale Ministère de l'Intérieur #RAID #DCIS #police #engagement #solidarité #bravoure #protéger #Afghanistan #médailles
Post de Les Médailles de l'Engagement - MGP
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Au cœur des tensions du Proche-Orient, une force de maintien de la paix de l’ONU mène depuis plus de quatre décennies une mission des plus périlleuses. Déployée dans le sud du Liban suite à l’intervention militaire israélienne de 1978, la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) s’efforce de préserver un équilibre des plus précaires entre l’État hébreu et les groupes armés comme le Hezbollah. Une tâche titanesque qui a coûté la vie à de nombreux Casques bleus. Une présence ancienne sur un terrain miné C’est le 19 mars 1978, en réaction à une attaque sanglante de fedayins palestiniens, qu’Israël lance l’opération Litani. En quelques jours, 30 000 soldats de Tsahal investissent le sud du Liban pour en déloger l’OLP. Sous la pression internationale, le gouvernement israélien finit par accepter un retrait, conditionné au déploiement d’une force de l’ONU. La FINUL voit ainsi le jour, avec pour mandat de confirmer le retrait israélien, restaurer la paix et la sécurité internationales et assister le gouvernement libanais pour rétablir son autorité dans la zone. Mais la situation est loin d’être apaisée. Le Hezbollah, soutenu par l’Iran et la Syrie, émerge comme le nouveau fer de lance de la lutte anti-israélienne. Entre accrochages sporadiques et périodes d’accalmie, la FINUL se retrouve prise en étau. Les casques bleus essuient des tirs croisés et sont victimes d’attentats, comme celui qui a coûté la vie à 241 Marines américains et 58 parachutistes français en 1983 à Beyrouth. 2006, un tournant tragique Le conflit de l’été 2006 marque un nouveau pic de violence. En un mois, les combats entre Israël et le Hezbollah font des centaines de morts. La FINUL paie un lourd tribut avec 5 casques bleus tués. Au lendemain du cessez-le-feu, le Conseil de sécurité renforce la mission, qui passe à 15 000 hommes. Mais les défis restent immenses. Les engins explosifs improvisés et les tirs d’armes légères et lourdes, y compris de roquettes et de missiles, mettent continuellement en danger la vie de notre personnel. déclare le général Stefano Del Col, commandant en chef de la FINUL Malgré une coordination étroite avec l’armée libanaise, la situation sécuritaire reste des plus instables. Les découvertes récentes d’importants tunnels creusés par le Hezbollah à la frontière israélienne témoignent de l’ampleur de l’arsenal du “Parti de Dieu”. Une mission sans fin ? Alors que son mandat est régulièrement renouvelé, la FINUL semble installée dans une mission à durée indéterminée. Avec plus de 300 casques bleus tombés depuis 1978, le bilan humain est lourd. Pourtant, beaucoup estiment que sans cette présence onusienne, un embrasement généralisé aurait déjà eu lieu. De par sa seule présence, la FINUL a un effet dissuasif et joue un rôle stabilisateur vital souligne une source diplomatique occidentale Reste que dans ce dédale géopolitique, où les intérêts régionaux et internationaux s’entrechoquent, la marge de manœuvre des soldats...
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➡ Un an après sa création, quel bilan pour l’Alliance des États du Sahel ? Il y a tout juste un an, le 16 septembre 2023, les régimes militaires putschistes du Mali, du Burkina Faso, et du Niger adoptaient la charte du Liptako-Gourma et créaient l’Alliance des États du Sahel : l’AES. Avec pour but affiché de combattre ensemble les groupes armés présents sur leurs territoires respectifs. Aujourd'hui, l’Alliance est devenue Confédération, avec un périmètre d’action élargi. Un an après sa création, quel bilan peut-on tirer ? Initialement, l’Alliance des États du Sahel (AES) a été conçue comme un pacte de défense, pour « lutter contre le terrorisme », les groupes armés liés à al-Qaïda ou à l’État islamique, mais aussi contre « toute rébellion armée ou autre menace portant atteinte à l'intégrité du territoire », à commencer par les rebelles du CSP (Cadre stratégique permanent), dans le nord du Mali. La Charte du Liptako-Gourma prévoyait ainsi que « toute atteinte à la souveraineté et à l'intégrité du territoire de l’un des pays membres » serait « considérée comme une agression contre les autres », et entraînerait « un devoir d'assistance », « y compris l'emploi de la force armée ». En clair, l’AES est d'abord la promesse d’une mutualisation des moyens militaires pour combattre les groupes armés non étatiques au Sahel. Coopération militaire : un bilan mitigé Un an plus tard, de ce point de vue, le bilan est mitigé. L’armée malienne a délogé les rebelles du CSP de leur fief de Kidal, une victoire incontestable, mais uniquement grâce à ses supplétifs de Wagner et non à ses alliés du Niger ou du Burkina Faso. En dehors de quelques maigres prêts matériels, aucune contribution significative. Quant aux attaques des groupes jihadistes, et notamment du Jnim, elles n’ont jamais été aussi nombreuses et meurtrières. Pour ne citer que ce chiffre : plus de 3 000 civils tués dans ces trois pays rien qu’entre janvier et juin dernier, selon l’ONG Acled, contre 2 500 lors des six mois précédents. Des bilans qui n’ont cessé d’augmenter au cours des dernières années. « Très souvent, des drones maliens interviennent au Burkina ou vice-versa, explique Arthur Banga, enseignant-chercheur spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan. Il y a des appuis de drones, des appuis aériens et des échanges d'informations. L'aspect psychologique est aussi très important, on l'a senti quand la Cédéao menaçait d'intervenir au Niger. De ce point de vue, c'est un succès. » « Après, nuance le chercheur, du point de vue de la réussite opérationnelle, ce bilan est beaucoup plus mitigé. L'idée, l'engagement, ne suffisent pas. Il faut aussi le mettre en application à travers la doctrine, des états-majors communs, des exercices d'entraînement, des exercices d'intervention. Il y a tout ça qui manque. Et ça montre d'ailleurs, au-delà de l'AES, les difficultés que posent les questions de sécurité collective en Afrique. » (...)
Un an après sa création, quel bilan pour l’Alliance des États du Sahel?
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Iyad Ag Ghali, émir du GSIM, est autant terroriste djihadiste que rebelle touareg. par Mouajib Abdelilah Quand on s'intéresse à la situation sécuritaire d'un pays où d'une région en Afrique, c'est surtout pour contribuer modestement à une meilleure sécurité du territoire et des populations. Quand on mène une analyse sur une menace sécuritaire, l'objectif majeur est d'attirer l'attention sur les failles de sécurité qui ont ouvert la brèche à une action armée ou à un climat d'insécurité dans une région donnée. De ce fait, quand on se livre à une relecture des tenants et aboutissant d'une attaque terroriste dans la capitale Bamako, le but final est de contribuer à un Mali plus résilient que jamais, plus immunisé contre ce type d'action armée et plus engagé dans la voie du développement économique et social. La réflexion focalise surtout sur la recherche des points forts des groupes armés pour les annihiler, et du coup dans le but de réussir pleinement les actions futures. Quand on place la barre des objectifs trop haut, et que dans l'intervalle de quelques semaines Tombouctou, Gao et Kidal ont été reprises et passent sous contrôle des Forces Armées Maliennes, la logique veut que l'ensemble du territoire passe sous les mêmes capacités de quadrillage sécuritaire. Il est évident que des parties tierces travaillent dans la conspiration et l'intrigue pour attenter à l'intégrité territoriale du Mali, possiblement pour nourrir des ambitions géographiques autant que géopolitiques. La présence de factions terroristes dans les régions. frontalières du nord Mali date en fait des années 2000, si ce n'est des années 90 La Katiba Macina, l'une des composantes fondatrices de GSIM, s'attaque exclusivement aux forces et aux infrastructures gouvernementales et invoque défendre les populations, comme dans le cadre d'une sorte de partage des rôles avec les groupes rebelles azawad du nord Un partage des rôles visant surtout à créer une diversion à l'échelle de la moitié sud du territoire malien, dont le but majeur est de casser cette stratégie de récupération des territoires du nord encore investis par les factions indépendantistes. Le pouvoir central à Bamako semble avoir tiré ces conclusion et continue à renforcer les garnisons militaires au nord de Gao. C'est dire que la menace majeure viendrait du nord, où se sont regroupés l'ensemble des factions rebelles et l'essentiel de la nébuleuse GSIM, ce qui explique la supériorité numérique et opérationnelle du 27 juillet à Tinzaouatine. Iyad Ag Ghali, d'origine touareg et actuel émir du GSIM, est un djihadiste qui n'a jamais oublié qu'il a été un chef de guerre touareg. Il a été de toutes les rébellions touaregs de 1990 à 2006. Dès 1988, il a fondé le mouvement populaire pour la libération de l'Azawad et déclenché la rébellion de 1990 Aujourd'hui, on peut dire qu'il est autant terroriste djihadiste que rebelle touareg, et rêve toujours de réunifier les factions de la rébellion Azawad du nord. Un reconversion de plus
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DAVID CONTRE GOLIATH AU LIBAN SUD : depuis 1978, la Force Intérimaire des Nations Unis au Liban (Finul) a réussi à se maintenir au malgré le harcèlement dont elle est le cible de la part, tant d’Israël, que des mouvements chiites Amal puis du Hezbollah. Forte de 2.000 hommes, dont actuellement 600 militaires français, elle doit rendre compte au Conseil de Sécurité des violations de la cessation des hostilités et aider l’armée libanaise à se déployer au sud du fleuve Litani. C’est là où le bas blesse. Le rôle de la Finul se limite à une mission d’observation et non d’interposition, encore moins de désarmement. Le Hezbollah l’a bien compris en renforçant années après années ses positions militaires au sud du fleuve Litani et jusqu’à la frontière avec Israël. D’où les attaques répétées de Tsahal. Les attaques délibérées des casques bleus ces derniers jours par l’armée israélienne sont inacceptables. Au même titre que le sont les violations manifestes par le Hezbollah des résolutions de l’ONU. Mais on ne peut demander à la Finul de démanteler les caches du Hezbollah, ne serait-ce parce qu’une redéfinition de la mission de la Finul par le Conseil de Sécurité se heurtera à un véto de la Russie. Quant à l’armée libanaise, elle semble être à l’image de l’État libanais, multiconfessionnelle donc paralysée.
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Accuser la FINUL de complicité avec le Hezbollah est une exagération. Il est important de rappeler ses missions, renforcées par la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU. Celles-ci incluent : Garantir le respect du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, soutenir l'armée libanaise dans son déploiement dans le sud du Liban, une zone historiquement dominée par le Hezbollah, et prévenir la reprise des hostilités, notamment en surveillant les mouvements d'armes. Les objectifs de la résolution 1701, adoptée en août 2006, sont clairs : mettre fin aux hostilités entre Israël et le Hezbollah, déployer l'armée libanaise et la FINUL dans le sud du Liban, créer une zone exempte de toute force armée autre que la FINUL et l’armée libanaise, empêcher l’approvisionnement en armes de groupes non étatiques, et soutenir la souveraineté du Liban. Malheureusement, alors qu'Israël a respecté ces dispositions, le Hezbollah ne l'a pas fait. Pourquoi la FINUL n’a-t-elle pas réussi à faire appliquer la résolution ? Le Hezbollah reste une force politique et militaire influente, surtout dans le sud du Liban. Son enracinement local et son soutien populaire rendent difficile la tâche de la FINUL et de l’armée libanaise. De plus, les patrouilles de la FINUL sont souvent entravées par des blocages ou des restrictions d'accès imposés par le Hezbollah ou les habitants. En tant que force de maintien de la paix, la FINUL n'a pas les moyens d'agir de manière coercitive. Elle ne peut pas désarmer le Hezbollah ni imposer directement l’interdiction des armes, se limitant à l’observation et à l’assistance à l’armée libanaise. De plus, le Hezbollah bénéficie d’un soutien externe, notamment de l’Iran, ce qui complique encore plus les efforts pour empêcher le transfert d’armes. La FINUL dépend aussi de l’armée libanaise, qui manque de moyens et de volonté politique pour affronter directement le Hezbollah, en raison des tensions internes au Liban et de la fragilité de son gouvernement. En somme, la mission de la FINUL est quasi impossible à accomplir, en raison de l’absence de décisions politiques fermes de la part des États notamment de l’occident, qui semblent préférer maintenir un certain statu quo, par manque de courage politique. Alors qu'Israël a dû faire face à plus de 8 000 tirs de projectiles en un an et évacuer plus de 80 000 de ses citoyens du nord du pays, il a pris des mesures directes pour réagir. Il est cependant surprenant de constater que pendant des années, le non-respect de la résolution 1701 par le Hezbollah n’a guère suscité de réaction majeur. En revanche, dès qu’Israël prend des actions en réponse, les accusations de crimes de guerre fusent #FINUL
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Mali: une crise sécuritaire inextricable qui prend le pays en otage. par Mouajib Abdelilah On peut dire que lorsque les premières rébellions touareg éclatent en 2006 dans le nord du Mali, des rescapés du GSPC algérien étaient déjà sur les lieux. Le GSPC est une organisation armée qui est née en 1998 d'une mutation des GIA algériens, groupes islamiques armés, qui est une structure salafiste, radicale à l'origine de la décennie noire en Algérie 1990-2000 (environ 150.000 morts). En 2007, après avoir prêté allégeance à Al Qaïda, le GSPC change de dénomination pour AQMI, Al Qaïda au Maghreb Islamique. Rapidement AQMI à dépassé ses racines algériennes pour étendre sa zone d'action à l'ensemble de la bande du Sahel, et devenir une menace terroriste régionale. Pour atteindre ses objectifs il a déplacé ses opérations et ses priorités immédiates vers le Nord du territoire malien, dont il a fait une zone déploiement opérationnel et logistique, et également une zone de départ pour effectuer ses raids armés et de repli. AQMI compte entre 800 et 1000 combattants, dont 200 éléments locaux et de pays voisins. Ses effectifs ont connu des arrivées depuis les zones de combat en Afghanistan et d'Irak. 2017, le Groupe de Soutien à l'Islam et les Musulmans est né de la fusion de AQMI et d'autres groupes dits djihadistes comme Ansar dine. Dès le départ, GSIM se déclare comme étant la coalition djihadiste la plus puissante et tempère les ambitions des groupes indépendantistes touareg. Son rival est le groupe armé qui porte le nom EIGS / État Islamique au Grand Sahara, très actif dans le nord et le centre. Le partage des dividendes issus des activités de contrebande et de trafic des armes et de drogue reste un sujet très sensible, à l'origine de plusieurs confrontations armées avec le GSIM. Depuis l'arrivée de l'armée malienne au pouvoir en mai 2021, des prises de position de la junte suivies de déclarations officielles ont précipité l'escalade et la reprise des combats est intervenue en août 2023. Depuis, l'armée malienne à mené plusieurs opérations réussies dans le nord du pays, dont notamment la reprise du contrôle de Kidal, contre la coalition indépendantiste touareg CSP (Cadre Stratégique Permanent). 25 janvier 2024, la junte militaire fait la déclaration officielle suivante: " Fin avec effet immédiat de l'accord de paix d'Alger, suite au changement de posture de certains groupes signataires ... devenus des acteurs terroristes" Les sites d'information officiels se chargent par la suite de relayer que Bamako " ne fait plus de distinction entre les djihadistes du GSIM et les rebelles du CSP", les qualifiant de "terroristes alliés dans leur lutte contre l'état central". La paix survenue après les accords de Ouagadougou et d'Alger semble s'éloigner, au moment où les forces armées maliennes ne possèdent pas encore tous les moyens requis pour un maillage total du territoire. Le centre et le nord du pays ne sont pas totalement sous l'emprise des forces de sécurité.
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Offensive surprise en Syrie : un nouvel équilibre inquiétant Contexte : réactivation brutale d’un front endormi depuis plusieurs années. Depuis 48 heures, trois mouvements rebelles syriens ont lancé une attaque surprise contre les forces gouvernementales syriennes, provoquant un bouleversement inattendu : Progression rapide des rebelles : Les forces gouvernementales sont en déroute face à cette offensive. Réponse limitée : Seuls les bombardements aériens des forces de Bachar al-Assad et de la Russie tentent de ralentir l’avancée rebelle. Analyse des forces en présence Les mouvements rebelles impliqués sont loin d’être homogènes, et leurs agendas divergent radicalement : 1-Hayat Tahrir al-Cham (HTS) Mouvement salafiste dont l’idéologie est proche de Daech. Considéré comme l’un des groupes les plus extrémistes opérant en Syrie. 2-Armée Nationale Syrienne (ANS) Une coalition de groupes sunnites religieux et de nationalistes turcs, souvent soutenue par Ankara. 3-Forces Démocratiques Syriennes (FDS) Le seul acteur modéré parmi les trois. Bien qu'importantes politiquement, elles restent marginales militairement dans cette offensive. Une réalité préoccupante : L’union de ces trois forces, qui n’ont aucune affinité idéologique, suscite des interrogations sur leurs motivations et les intervenant extérieurs qui ont permi cette opération. Une opération bien financée et préparée Renforts en armes et drones : Les rebelles disposent d’un matériel récent, suggérant des appuis financiers et logistiques extérieurs. Synchronisation minutieuse : Une coordination inhabituelle entre des mouvements qui, en d'autres circonstances, s’affronteraient probablement. Ces éléments indiquent une opération soigneusement planifiée, nécessitant des ressources importantes et un soutien extérieur qu’il sera essentiel d’identifier. Conséquences potentielles Renforcement des groupes salafistes La progression de HTS et de l’ANS pourrait consolider des mouvements radicalisés, amplifiant les menaces futures, y compris à l’échelle internationale. Instabilité durable Une chute du régime syrien ne garantirait pas la paix, mais ouvrirait vraisemblablement la voie à de nouveaux conflits internes entre ces factions rivales. Menaces pour les pays occidentaux Le renforcement de groupes salafistes pourrait constituer un risque accru de terrorisme transnational. Conclusion : une prudence nécessaire Les réjouissances ne doivent pas faire oublier que les ennemis du régime Assad ne sont pas nécessairement des alliés pour les puissances occidentales. Renforcer des groupes salafistes armés aujourd’hui pourrait se retourner contre nous demain. Il convient donc de suivre cette situation avec vigilance et de ne pas se laisser emporter par des lectures simplistes. https://lnkd.in/eymVpq35
Syrie : 5 minutes pour comprendre l’offensive éclair menée par des djihadistes et des rebelles à Alep
leparisien.fr
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Les Casques bleus de la #FINUL se trouvent pris dans un étau dangereux entre les forces israéliennes et le #Hezbollah, reflétant l'intensification des tensions régionales un an après l'attaque du #Hamas contre Israël. Pour rappel La Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a pour mission principale de maintenir la paix et la sécurité le long de la frontière libano-israélienne. Son mandat englobe plusieurs aspects cruciaux : - confirmer le retrait des forces israéliennes du sud du #Liban, - aider le gouvernement libanais à rétablir son autorité dans la région, - surveiller la cessation des hostilités, - faciliter l'accès humanitaire. Les incidents récents impliquant des tirs contre les installations et le personnel de la FINUL mettent en évidence la vulnérabilité de ces forces et les obstacles croissants qu'elles rencontrent pour mener à bien leur mandat. Cette situation souligne la nécessité d'une réévaluation des approches de maintien de la paix et de résolution des conflits, tout en mettant en lumière l'importance cruciale d'un soutien international unifié. La situation des Casques bleus au Liban est un baromètre inquiétant de l'instabilité croissante dans la région, appelant à une action diplomatique urgente et coordonnée. https://lnkd.in/dQcm8tR7
Guerre au Proche-Orient : dans le sud du Liban, les Casques bleus de la Finul pris entre les feux d'Israël et du Hezbollah
francetvinfo.fr
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