Post de Les flâneuses

💡Créer des solutions innovantes pour réduire les inégalités liées à l'éloignement géographique💡 Cette phrase est fondatrice dans la création de Voyey, le premier projet sur lequel Manuel Disa et moi avons travaillé pour apporter notre contribution à cet objectif. 🌍 En créant Voyey, notre ambition était de régler un problème récurrent, exacerbé en Guadeloupe et dans les territoires d’outre-mer : l'acheminement de colis. Notre volonté ? Créer un service qui résout un vrai problème. Pendant 5 ans, nous avons investi 150k EUR de fonds personnels pour trouver notre product market fit fin 2022 et commencer à offrir un service réel. Les prix n’étaient pas la priorité, il s’agissait avant tout de valider l’intérêt des clients et de générer de la donnée à analyser. 📊 Avec l’arrivée de Dannick MONTANEDE, Yoann Saint-Louis, et Alexandre TORIN, les choses ont pris un tournant. Les deux derniers ont concocté un plan marketing qui a généré une croissance fulgurante, passant de 90 à 4000 clients en Guadeloupe et un flux logistique de 4 à 52 tonnes en quelques mois. La promesse ? Acheter en ligne et importer au même prix que celui affiché en France hexagonale — et nous avons prouvé que c'était possible ! 🚀 De dirigeant d'une TPE, je suis passé aux commandes de Voyey, faisant +1000% de croissance. Mais, rattrapé par la réalité économique et les données, nous avons réalisé que nous n’étions pas rentables. En décembre 2023, par nécessité, nous avons augmenté nos tarifs de plus de 200%, brisant la promesse initiale, mais nous offrant le temps de trouver LA solution. Notre histoire nous a appris qu’un projet, aussi bien intentionné soit-il, doit avoir une logique économique. Mais j’ai toujours mis en priorité la satisfaction client. Si nous travaillons bien, la récompense viendra, dans cet ordre. À ce jour, Manuel et moi n’avons pas perçu un seul euro de Voyey mais nous n’avons jamais dérogé à notre mission. 🙏 Hier, nous avons annoncé à nos 6000 clients une baisse de 60% de nos tarifs, faisant de nous l’opérateur le plus compétitif du marché. Voyey, c’est un opérateur hybride entre le transport international, la logistique, la réexpédition de colis, avec une application intégrée pour une expérience fluide et transparente. Acheter en ligne et se faire livrer sans payer 1 € de plus à l'arrivée, c’est maintenant possible en Guadeloupe ! 🎉 Merci à tous nos clients fidèles comme Jean-Paul Plumain qui nous ont soutenus dès le début, et ceux qui reviendront comme Jonathan PETIT 😉. Merci au groupe FRANCE-ANTILLES / FRANCE-GUYANE pour une campagne marketing historique, à Raïssa KERN et à CCI des Îles de Guadeloupe pour leur soutien à Viva Technology, et enfin, merci à Laurent POYEN pour ses conseils précieux. Comme je le dis à mes équipes : nous sommes à 5%. Beaucoup de choses arrivent en 2025, et dès janvier, nous serons là avec des solutions innovantes pour la Guadeloupe et l’outre-mer. 💥 #Voyey #Guadeloupe #Outremer #Logistique #Innovation

« Certaines collectivités locales se fichent complètement du Made in France. » Vous ne connaissez pas Emmanuel Musner ? Eh bien, vous allez pouvoir le découvrir le 3 octobre lors de notre événement au siège de la MACIF. Ce sympathique gaillard d’1m92 dirige VITABRI, une #PME de #Besançon qui fabrique des tentes et des abris à déploiement rapide. Si on ferme les yeux, on imagine bien la réunion qui a accouché du nom de l’entreprise. « Bon, les gars, on fait des abris ? » « Ouais ! » « Ils se déploient vite ? » « Ouais ! » « Alors on va s’appeler Vitabri ! » « Ouaaiiiiis ! » « OK. Maintenant, au boulot ! » Les fondateurs qui donnent à leur entreprise un nom qui décrit leur activité sont plus souvent des pragmatiques orientés produit que des marketeurs. Alors, quand la concurrence étrangère arrive avec ses prix cassés et ses belles promesses, il ne leur est pas facile de trouver la parade marketing adaptée. C’est dans ce genre de moment qu’Emmanuel a pris la direction de VITABRI. Il venait de vendre les parts de son imprimerie dont VITABRI était cliente. Quand il est allé voir Alain Stehly, son fondateur, pour lui proposer ses services, ce dernier a donc tout de suite accepté. Très vite, Emmanuel repositionne l’entreprise sur un segment premium. « Dès qu’on répond à un appel d’offres où le prix fait plus de 50 % de la note, on perd. Il a donc fallu faire des choix et n’adresser que les clients qui portent plus d’attention aux critères sociaux, environnementaux ou qui ont des exigences techniques plus importantes. » Les tentes de l’armée, de la sécurité civile, par exemple, où on ne peut pas plaisanter avec l’efficacité. Mais aussi un commerçant qui fait les marchés, un paddock d’équipe de rallye ou un stand d’exposition pour vélo sur une manifestation sportive… Des gens veulent un produit qui dure ou du spécifique. Vitabri peut faire du sur-mesure car elle a intégré toute son activité de production. Notamment celles déléguées chez des entreprises étrangères. Sur ses 6 M€ de CA, 70 % est produit en France et certifié Origine France Garantie. 40 des 55 employés sont en France. « On a investi pour réintégrer l’usinage de pièces en aluminium. Mon objectif est de faire toujours plus de #MadeinFrance, de circuit court et de personnalisation. » Cet épisode nous a valu l’une des conversations qui m’ont donné envie d’écrire « Réindustrialiser au pays des Shadocks ». Emmanuel m’avait appelé, un tantinet agacé, sur un air de : « Bon, Laurent, va falloir qu’on montre qu’aux FFI on sait gueuler. » Un Opco venait de refuser la prise en charge de la formation du personnel affecté à l’utilisation des outils de production qu’il avait relocalisés. L’histoire est rentrée dans l’ordre depuis. Il faut dire qu’Emmanuel a une grosse voix. Et ça, c’est un argument qu’on comprend assez vite. Même chez les Shadocks. « C’est dommage qu’on doive batailler pour obtenir des choses auxquelles on a droit. » Certes. Par Laurent Moisson

[ #Anniversaire ] Retour sur les étapes clés de notre développement 🚀 Aujourd'hui, LOG'S fête ses 22 ans! 🎂 Au-delà des dates, ce sont des axes de développement, des valeurs et des convictions stratégiques qui ont porté la croissance de LOG’S ces 22 dernières années. 👉 Constituer un réseau de PME comme forces vives, faire vivre des savoir-faire historiques, déployer une stratégie de croissance externe ou encore se positionner comme précurseur de la logistique multimodale... Nous vous proposons de découvrir les étapes clés du développement de l'entreprise. Découvrir l'article 👉 https://lnkd.in/gNppBvBt #Anniversaire #Birthday #Logs #Logistique #SupplyChain

Quoi de neuf dans le nouveau numéro des Tablettes Lorraines qui vient de paraître ? 😉 📍GLS implante sa nouvelle plateforme sur la ZI des Sables  : Le groupe GLS, spécialisé dans l’expédition, le transport et la livraison de colis, vient d’ouvrir sa nouvelle plateforme logistique sur la ZI des Sables sur le territoire de Rosières-aux-Salines. 🚘 Getaround en croissance dans la région : L’autopartage, une solution pour une mobilité plus durable ! Si plusieurs collectivités locales ont lancé leur propre dispositif, le secteur demeure un marché où les privés sont présents. 🔍Création d’entreprises : une nouvelle donne dans la région ?  D’après la dernière note de conjoncture de l’Insee régionale, parue mi-juillet, les créations d’entreprises sont à un niveau historiquement élevé au 1er trimestre 2024. Si elles demeurent toujours portées par les micro-entreprises, les entreprises classiques enregistrent également une hausse trimestrielle de près de 7%. 👉Et aussi : Entretien avec Nathalie Vignier, directrice d’Harmonie Mutuelle Grand Est. Arboriculture : les mirabelles en récolte. Artisanat : baisse des cessions de fonds de commerce. La Carsat Nord-Est subventionne les risque ergonomiques. Cybercriminalité : le Chiffre avec l’Intérieur. Biotech : la stratégie de diversification du Groupe PAT paie. Servipro Expo de retour en septembre. Insertion : le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle accélère. Jeux Olympiques : deux meurthe-et-mosellans dans la course. L’ICL lance son projet EPOnA. VSP Location roule à Nancy. Le belge MAASH s’implante à Carling. Stratégie d’accueil des touristes néerlandais en Meuse. L’offre de Tiny House se structure. Une nouvelle enseigne Boulangerie Ange s’installe à Jeuxey. Empreinte carbone diminuée pour le Département des Vosges. Bonne semaine ! 🙂

Qui sauvera Caddie ? 🛒 Chaque semaine, nous faisons nos courses, remplissons nos caddies. Que ce soit parce qu’on a du mal à les diriger dans les rayons bondés, ou en souvenir des balades d’enfant assis dans le caddie pendant que nos parents font les courses, on connait tous les caddies. Des supermarchés aux aéroports, en passant par les hôpitaux, les chariots de ce type jouent un rôle clé dans notre quotidien. Et en France, un nom emblématique ressort : Caddie SAS. - Là, c’est le moment où tu réalises qu’on appelle un chariot un “Caddie” en raison de la marque qui les produit. Comme le Sopalin ou un Kleenex ! - Fondée en 1928 par Raymond Joseph à Schiltigheim en Alsace, Caddie a accompagné l'évolution de la distribution moderne. La marque a véritablement pris son envol en 1957, en équipant le premier supermarché français. Depuis, elle n'a cessé d'innover, de la création des roues Caddistar C composite à l'introduction du chariot Wind, primé par le « Janus de l’industrie ». (la dernière partie est pour briller en soirée) Mais ces dernières années n'ont pas été de tout repos pour Caddie. Entre 2018 et 2022, l’entreprise enchaine les plans sociaux et les rachats par d’autres acteurs du secteur. En 2022, c’est le Groupe Cochez qui est intervenu pour la sauver aux côtés d’autres soutiens financiers. Grâce à cette reprise stratégique, une nouvelle ère a commencé pour Caddie. L'acquisition a permis de réorganiser l'entreprise, d'améliorer sa productivité et d'ajuster ses prix de vente face à l'augmentation des coûts des matières premières. Aujourd’hui, Caddie c’est : 👉🏼 Un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros. 👉🏼 Environ 120 employés. 👉🏼 Une nouvelle dynamique grâce aux investissements du Groupe Cochez. Des entreprises doivent arrêter leur activité tous les jours, ce qui met en péril des patrimoines comme Caddie et surtout un grand nombre d’emplois. En France, on ne compte plus les reprises réussies et je vais écrire sur ces histoires dans les prochains mois : n’hésite pas à me suivre pour ne rien louper !

En ce lendemain de vendredi 13, il est encore temps de saisir sa chance ! 🍀 Aujourd’hui est le jour idéal pour investir dans Bleen et faire partie de notre succès ! Ça fait 3 ans qu'on vit une aventure incroyable. Quand je me suis rendu dans cette jardinerie en 2020 et que je me suis senti perdu, jamais je n'aurai pensé qu'on en serait là aujourd'hui. 👉 Grâce à vous, +10.000 clients ont décidé de nous rejoindre. 👉 Grâce à vous, +500.000 pelouses ont déjà été analysées sur notre site via notre diagnostic innovant. Maintenant, de nouveaux défis passionnants nous attendent, qu'on a hâte de relever avec vous : - Continuer notre révolution du marché anti-parasitaires - Apporter des nouvelles solutions pour nos amis à 4 pattes - Créer de nouveaux partenariats retail stratégique… Pour relever ces challenges, on a besoin de vous ! 🤝 Alors voici où ça se passe : 👉 Sur Crowdcube, la plateforme leader en Europe (lien en commentaire) Ensemble, on va faire pousser Bleen toujours plus haut ! 🌱 *Risque de perte en capital

Futurs entrepreneurs: une aventure, quelques conseils qui je le souhaite vous aiderons à vous jeter à l’eau !

La coopérative Railcoop a annoncé, le 27 mars, sa liquidation prochaine. La fin d’une aventure de cinq ans, qui révèle les difficultés de monter des projets ferroviaires alternatifs. Terminus pour Railcoop. Mercredi 27 mars, les dirigeants de la coopérative ont sifflé la fin de l’aventure : « Le tribunal de commerce de Cahors ne devrait pas avoir d’autre choix que de prononcer, le 15 avril 2024, la liquidation de notre coopérative », ont-ils indiqué dans un courriel adressé aux 14 800 sociétaires, que Rue89Lyon s’est procuré. C’est donc l’échec d’une utopie ferroviaire lancée en 2019 : relancer les petites lignes de train grâce à l’épargne citoyenne. À l’origine, le projet visait en effet à assurer une liaison ferroviaire entre Bordeaux et Lyon, sans passer par Paris. Des wagons confortables, de la place pour stocker vélos, poussettes ou skis, ainsi que des partenariats avec des festivals… Le tout pour 38 euros. Six trains devaient circuler chaque jour, desservant Périgueux (Périgord), Limoges (Haute-Vienne), Montluçon (Allier) et Roanne (Loire). Une ambition écologique et sociale forte… qui a peu à peu déraillé. La suite de l'article sur Reporterre, le média de l'écologie ⏰ 29/03/2024 ⬇️ https://lnkd.in/eUFGTV7y Pour découvrir le projet initial détaillé, vous pouvez lire cet article : Railcoop, la coopérative qui fait renaître les lignes de train abandonnées. ⏰ 02/07/2020 ⬇️ https://lnkd.in/dS_phcC

Il y a du beurre à se faire. Où est passé le dernier chausseur indépendant de Mayenne ❓ RIP. C'était le dernier du genre, et pour l’instant, aucune succession en vue. Comment en est-on arrivés là ? Il y a 20 ans, à Mayenne, le samedi après-midi, c’était l’effervescence. Les rues du centre-ville grouillaient de vie. Aujourd’hui, près de 50 % des commerces de centre-ville ont disparu.⚰️ Avons-nous une part de responsabilité dans ce déclin ? Avons-nous fait l’effort d’entretenir ces liens avec nos commerçants locaux ? Leur quotidien est loin d’être simple : charges écrasantes, trésorerie tendue, choix de collections, et attentes toujours plus élevées des clients… Et nous, consommateurs, on choisit souvent de privilégier l’achat en ligne. Pourquoi ce besoin d’acheter en ligne à tout prix ? Pour « gagner du temps » ? Mais ce temps, à quoi le consacrons-nous ? À scroller sans fin sur des réseaux sociaux ? À regarder des vidéos sans intérêt... Si nous utilisions ce temps pour nous cultiver, pour s'intéresser à nos villes, ou même pour retrouver des liens authentiques, peut-être que nos petites villes seraient encore plus vivantes... #commercants #mayennais #citoyens UCAVM SERE Mayenne Communauté Communauté de communes de l'Ernée Communauté de Communes du Mont des Avaloirs Communauté de Communes du Pays de Craon Ville et Pays de Château-Gontier Les Coëvrons (...) Qu'en pensez-vous ?

🥛 "𝑇'𝑎𝑠 𝑞𝑢𝑒𝑙 𝑎̂𝑔𝑒 𝑡𝑜𝑖 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑛 𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 ?" Vous aussi, cette question a bercé votre enfance et les repas à la cantine ? Bon, j'ai découvert aujourd'hui que le numéro ne correspondait pas vraiment à notre âge mais au numéro du moule dans lequel le verre a été produit. En cas de défaut de fabrication, cela permet d'identifier plus rapidement la source. Ma seconde désillusion après le père Noël...🤶 J'avais envie cette semaine de vous parler de Duralex® SCOP SA puisque comme beaucoup, j'ai suivi ces derniers mois, dans la presse, les difficultés de l'entreprise puis sa reprise en #SCOP (Société coopérative et participative), en juillet dernier, par ses salariés qui se sont battus pendant des mois. 💪 Créée en 1945, l'entreprise a connu plusieurs rachats et 6 dépôts de bilan. Elle revient de loin... même si bien sûr, tout n'est pas encore gagné. Les 228 salariés conservent ainsi toutes et tous leurs emplois. Ils ont été soutenus par les collectivités territoriales qui se sont engagées dans la reprise. Cela fait du bien de lire des bonnes nouvelles et de voir que la #SCOP peut être une réponse parfaitement pertinente à condition que le projet repose sur un modèle économique équilibré. Affaire à suivre ! 🗞 Je vous conseille la lecture de l'article d'Alternatives Economiques pour en savoir plus. https://lnkd.in/emzTGx3v