Post de Les Pépites de France

🏰 La Tour Magne : un témoin de l'histoire de Nîmes La Tour Magne est le seul vestige restant de l’enceinte romaine de Nîmes, qui comprenait autrefois 80 tours de ce type. À la fois symbole de prestige et élément stratégique, elle marquait la présence du sanctuaire et protégeait l’oppidum tout en offrant une vue imprenable sur la ville et ses environs. Une première tour gauloise : vers 400 av. J.-C., un premier monument constituait déjà un repère visible de loin. Cette tour, construite par le peuple gaulois des Volques arécomiques, était haute d’environ 18 mètres et possédait une plate-forme dallée à son sommet. Sous sa forme de « pain de sucre », elle témoigne du génie architectural de l'époque. La tour gauloise se romanise : sous le règne de l’empereur Auguste, la Tour Magne subit d'importants remaniements. Recouverte par les Romains, elle atteint alors une hauteur de 36 mètres, signalant la puissance et la richesse de Nîmes aux voyageurs empruntant la Via Domitia et autres voies. Les descendants gallo-romains ont conservé pieusement l'ancienne tour des Volques arécomiques, lui conférant une place centrale dans la nouvelle construction. Aujourd'hui encore, elle offre une vue spectaculaire sur le territoire environnant, rappelant son rôle essentiel à l'époque romaine. 🏛️🔍 #commissairedejustice #constat #acte #recouvrement #titre #procès #litige #justice #juridique #expertise #conflit #créance #Nîmes

👋 Clin d’œil aux hôteliers de Montpellier 😉 J’écris ce post en tant qu’ancienne réceptionniste en hôtellerie, convaincue du potentiel des réceptionnistes à créer du lien avec la clientèle et à susciter leur besoin de revenir séjourner. Vous cherchez à fidéliser vos clients ? Mettez en valeur notre belle destination ! 😎 Intéressez vous à leur découverte de Montpellier durant leur séjour et proposez les visites guidées de l’OT. Personnellement, je suis fan des visites « Monuments à la carte ». Pourquoi ? ⏳️ Durée de visite de 30 à 45 minutes maximum; cela s'intègre facilement au séjour du client 🪙 Prix abordable de 5 euros par personne 🏛 7 monuments à la carte pour combler le maximum de clients 🗓 Dates disponibles en ligne; les réceptionnistes ont possibilité de recommander une visite et susciter l'envie de réserver un prochain séjour Curieuse de connaître votre avis ✨ — — Je suis Anaïs Bordenave-Bellocq, passionnée par le domaine de l’hôtellerie-restauration. Tout simplement. #Fidélisation #Hotellerie #Restauration #Montpellier

🕌 La tour de Toghrol est une structure impressionnante de 20 mètres de haut située dans la ville historique de Rey, en Iran. Construite en brique et en sarooj (un mortier résistant à l’eau 💧), elle a été érigée en 1063. Selon certaines sources 📜, elle aurait servi de tombeau à Tugrul Beg, le fondateur de la dynastie seldjoukide. D’autres chercheurs avancent qu’elle aurait également pu jouer le rôle de phare, guidant les voyageurs sur la route de la soie 🌍, notamment lors des jours et nuits brumeuses 🌫️. Cette tour fascinante présente des murs épais et une géométrie unique 🔺. À l’intérieur, un cylindre lisse de 11 mètres de diamètre, tandis que l’extérieur est un polygone à 24 angles 🔲, formant un cercle de 16 mètres de diamètre. Cette forme particulière offre une solidité exceptionnelle, la rendant résistante aux tremblements de terre 🌍🔧. De plus, la tour fonctionne comme un dispositif d’horlogerie solaire ⏳ : les ombres projetées par les rayons du soleil indiquent l’heure du jour. Lorsque l’un des angles s’illumine, cela signifie qu’une heure s’est écoulée depuis le lever du soleil ☀️. Un véritable joyau architectural et historique, la tour de Toghrol continue de captiver par son ingéniosité et sa beauté intemporelle 🏛️.

J'ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon ouvrage " Les Alpes à vélo. La montagne par les cols" (aux éditions du Dauphiné Libéré / Musée dauphinois, Collection Les Patrimoines). 52 pages sur l'histoire et la pratique du vélo dans le massif alpin.

🔴 Cucuruzzu, un casteddu torréen de l’Alta Rocca Avec ses montagnes escarpées, ses profondes vallées et ses épaisses forêts de châtaigniers, de pins et de hêtres, l’Alta Rocca – située dans la partie méridionale de l’île - fut le cœur de la Corse féodale. On l’appelait alors la terre des seigneurs. Situé au cœur de l’Alta Rocca, non loin de Levie et de San Gavinu, le casteddu – castellu (château) disent les gens du Nord – de Cucuruzzu date, lui, d’une époque bien antérieure puisqu’il fut édifié à l’âge du bronze. L’âge du Bronze (2000-800 av. J.-C.) méditerranéen a vu fleurir de prestigieuses civilisations. Le sud de la Corse, à ces époques, constitue le terrain de développement de la société dite « torréenne ». Celle-ci fut pour la première fois définie par Roger Grosjean, pionnier de la Préhistoire insulaire, dans les années 1960. Initialement, ce chercheur pensait que les groupes torréens étaient des envahisseurs venus du Proche-Orient. Aujourd’hui, ces théories sont abandonnées mais le qualificatif de « torréen(ne) » est conservé pour désigner les sociétés indigènes de Corse méridionale. Celles-ci se caractérisent par plusieurs caractères socio-économiques récurrents et remarquables. Le plus évident est le développement des habitats fortifiés dès le début de l’âge du Bronze. Ces villages perchés et retranchés protègent des habitations de plan elliptique. Les normes architecturales en vigueur privilégient la pierre sèche et trouvent des parallèles en Sardaigne et en Italie du sud. La multiplication de ces petites forteresses trahit un climat de tension et de compétition entre groupes, probablement lié aux velléités de contrôler les meilleurs terroirs et les réseaux d’approvisionnement de la part de chefferies microrégionales. Un autre aspect spectaculaire est le développement du mégalithisme anthropomorphe tout au long du IIe millénaire. Au début de la période, des menhirs sont dispersés sur le territoire et en soulignent les nœuds viaires : cols, gués, carrefours, etc. Plus tard apparaissent les statues-menhirs, qui représentent des chefs aux attributs guerriers. Ces monolithes sont alors souvent installés et alignés dans l’habitat pour former des monuments probablement commémoratifs érigés à la gloire d’élites dont le pouvoir réside sur la violence collective, sur les réseaux d’approvisionnement et sur les capacités de stockage de biens de subsistance. Les tombes de cette époque permettent également d’envisager une forte hiérarchisation sociale. Les communautés torréennes nous ont aussi laissé un large panel de leur artisanat : poteries, vanneries, parures, outils et armes en métal permettent de reconstituer la vie quotidienne d’alors, mais également les liens culturels qui s’exercent entre la Corse, la Sardaigne, l’Italie et même des régions plus éloignées. Ci-dessous : l’entrée du casteddu a été taillée dans un bloc de granite. Photo : Thierry.

Les secrets des traboules de Lyon : un voyage à travers l'histoire et ses mystères 🏰 Connaissez-vous les traboules, ces passages emblématiques qui serpentent à travers Lyon, reliant rues et cours d'immeubles depuis le haut Moyen-Âge ? Ces couloirs, nés du latin “transambulare” signifiant circuler à travers, ont façonné l'urbanisme lyonnais et captivent par leur histoire riche et leurs légendes. À l'origine, les traboules permettaient aux habitants d'accéder à des puits partagés, mais leur rôle s'est étendu au fil des siècles, devenant des axes stratégiques lors de la Révolte des Canuts et des passages secrets pour échapper à la Gestapo pendant la Seconde Guerre Mondiale. Classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, les traboules attirent chaque année des milliers de visiteurs, charmés par leur esthétique singulière et leur atmosphère mystérieuse. Pour les explorer, il est conseillé de visiter entre 7h et 20h, en respectant le calme des lieux, car ces passages sont également des lieux de vie. Parmi les adresses incontournables, la Traboule des Voraces au 29 rue Imbert Colomès se distingue, offrant un aperçu fascinant de ce patrimoine unique. Connaissiez-vous tous ces faits sur les traboules de Lyon ? Partagez vos expériences ou anecdotes liées aux traboules dans les commentaires ! Votre histoire préférée pourrait bien être celle que nous n'avons pas encore entendue 🗣️ #Lyon #Patrimoine #Traboules #effiCitylyon #pourque2024soitnôtre

Les armoiries de Nîmes sont à la fois très anciennes et pas tant que cela. Sous leur forme (quasi) actuelles, elles ne datent "que" de la Renaissance, sous le règne de François Ier. Mais leur origine est bien plus ancienne, car elles rappellent la création de cette ville romaine, sur un axe routier important, en partie par des soldats revenant d'Egypte. C'est bien l'ancien pays des pharaons, nouvelle province romaine et grenier à blé de l'Empire qui est représenté ici, mais tout en rappelant la soumission du royaume de Cléopâtre à l'autorité romaine : c'est pourquoi le crocodile, animal féroce est sacré, est attaché au palmier auquel est accrochée une couronne de lauriers, symbole de victoire. "COL NEM" fait référence à la "Colonie de Nemausus", le nom latin de Nîmes, qui a gardé de très beaux monuments de son antique passé, qui date bien entendu de bien avant la conquête romaine, puisqu'il y avait sur place un établissement celte construit autour d'une source dédiée au dieu Nama. De ces vestiges subsistants, on pense bien entendu aux arènes (qui doivent leur sauvegarde à leur utilisation en tant que forteresse puis pour perpétuer une tradition controversée, la tauromachie), mais aussi la célèbre "Maison carrée" ou la "Tour Magne", dont la fonction reste encore mystérieuse. Mais les vestiges sont parfois moins impressionnants et pourtant tout aussi importants, comme ce bassin de distribution de l'eau arrivant par l'aqueduc qui empruntait le magnifique pont du Gard. Durant tout le Moyen-âge l'héraldique de la ville fut, semble-t-il, de gueules plain, c'est à dire entièrement rouge. En 1516, le roi autorisa les représentants de la ville à y ajouter un taureau d'or. Mais l'année suivante, la découverte d'une médaille portant le symbole que nous connaissons aujourd'hui motiva la soumission d'une nouvelle requête, acceptée par le roi en 1535. C'est désormais un jeu que de découvrir dans la ville les multiples représentations de ce blason qui tire ses racines de l'Antiquité. Ici, les grilles en fonte de l'Hôtel de Ville. Image : travail personnel. Ville de Nîmes

Divertissement, culture et curiosités « L'escalier de la mort » (Huayna Picchu, Pérou) Le Pérou est spontanément associé au spectaculaire et mystérieux site de Machu Picchu signifiant « vieille montagne » ; joyau de la civilisation précolombienne situé à l’est de la cordillère des Andes et culminant à plus de 2 400 mètres d’altitude. Ce que l’on sait peut-être moins est que la majeure partie des images représentant le célèbre sanctuaire historique, inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983, sont prises de la « jeune montagne » appelée Huayna Picchu (parfois écrit Wayna Picchu pour les anglophones). C’est précisément parce ce que l’ascension de Huayna Picchu offre un panorama éblouissant, à 360 mètres au-dessus de la citée sacrée, qu’elle s’impose comme une excursion incontournable. Néanmoins, côtoyer les divinités Incas, cela se mérite ! Aussi exigeront-elles de vous quelques sacrifices avant de vous donner accès à une vision unique et fascinante de beauté. À l'origine, on pense que Huayna Picchu était occupé par les grands prêtres incas. Chaque matin, ils se rendaient au Machu Picchu et en revenaient en empruntant un sentier à flanc de montagne. À l'écart du chemin principal, des rangées diagonales de marches incas s'élèvent perpendiculairement au flanc de la montagne. Ce sont « Les escaliers de la mort », également appelés « escaliers flottants »du Huayna Picchu, car il y a un profond abîme en dessous d'eux. Seul l'air les sépare de la rivière Utcubamba, à plus de 300 mètres en contrebas. Ces marches de pierre permettaient aux Incas d'atteindre leurs terrasses sur le Huayna Picchu sans écraser leurs cultures. Elles empêchaient également les animaux comme les lamas et les alpagas d'y accéder. Nota : En raison du risque de chute, les escaliers sont interdits au public.

Le massif du Jura a un nouveau point culminant, à 1.720 mètres d'altitude