Post de l'Essentiel Toulouse

La bonne idée : voyager à bas carbone dans l’Espace 🎇 Les perspectives de Zephalto, un ballon stratosphérique fonctionnant à l’hydrogène, sont grandes : scientifiques, économiques et sans doute touristiques. Envie de d’un petit voyage décarboné dans la stratosphère ? 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Toulouse, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : toulouse.lessentiel.fr Pour bien comprendre 🌏 ◾ « Notre vision, c’est d’accéder à de très hautes altitudes de manière propre », dit Vincent Farret d'Astiès, fondateur de Zephalto. ◾ Son ballon à l'hydrogène vient de passer une grande étape : le premier vol habité pressurisé, ce qui lui a permis de prendre de la hauteur, « nous sommes allés à 6 000 mètres ». ◾ Les passagers ont décollé de l’aérodrome d’Albi pour un vol de cinq heures. « On a eu le temps de tester tous les systèmes, de vérifier le comportement du ballon. » ◾ « C'est très beau là-haut ! On est suspendu dans le ciel, dans le silence total et une absolue douceur », décrit Vincent Farret d’Asties. ◾ Le ballon n’est pas alimenté par des énergies fossiles. Le pilote utilise juste du gaz porteur et l’énergie solaire pour monter et descendre. La genèse 🌠 ◾ « Je faisais beaucoup de voile et je me disais que j'avais envie de naviguer vers le ciel, les étoiles, en harmonie avec les éléments, dit Vincent Farret d’Asties. J'étais ingénieur aéronautique et j'ai commencé à développer quelques idées. » ◾ Il y a 8 ans, cet ancien élève de l'Enac crée Zephalto. La société, implantée aux portes de Toulouse, à Escalquens, compte désormais 25 personnes. ◾ Le créateur se rapproche du CNES. « Nous bénéficions de leur grande expérience. » Sa société y ajoute sa touche : voler à l'hydrogène et développer des ballons réutilisables. « On a développé un ballon plus résistant. Comme on a des pilotes à bord, on peut le guider jusqu'à l'atterrissage et donc le garder en bon état. » A quoi ça sert ? 🙇 ◾ « La vocation de Zephalto est d'explorer la stratosphère, et dans cette exploration, il y a plusieurs axes, à la fois scientifiques et industriels. » ◾ Avec des mesures à effectuer pour des laboratoires, des tests de matériaux pour des véhicules spatiaux. ◾ Ce n’est pas tout : à l’horizon 2026, des passagers pourraient embarquer ! « Je dirais que c'est de l'exploration spatiale décarbonée », formule le fondateur. ◾ Les demandes affluent déjà : « Des gens ont déjà acheté préacheté des billets pour aller là-haut ». Le voyage coûte 170 000€. « Le marché va évoluer. C'est un peu comme le début de l'aviation et après ça se démocratise, là ça va aller bien plus vite ! ». Crédit photo : Zephalto #aéronautique #innovation #stratosphère #voyage #albi #toulouse

  • Aucune description alternative pour cette image

Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Explorer les sujets