Les câbles sous-marins sont destinés au transport de l’Energie (en général renouvelable) et à l’acheminement des télécommunications intercontinentales.
Leur pose, après reconnaissance bathymétrique pour repérer le trajet idéal, et leur réparation est assuré par des navires câbliers, dont la flotte mondiale est estimée à une centaine, repartie en grande partie entre les entreprises Américaines, Japonaise, française, du royaume uni et de la chine dernièrement.
Les plus gros câbliers sont les navires poseurs qui peuvent atteindre 20.000 tonnes. Ils possèdent une grande capacité d’emmagasinage de câble et posent les nouvelles liaisons.
Plus petits (environ 5.000 tonnes) les navires de réparation disposent de matériels de relevage et de robots capables de couper, désensouiller et réensouiller, et le cas échéant de réaliser des poses courtes (200 km).
Les navires mixtes enfin, d’une taille intermédiaire, assurent des poses moyennes jusqu’à 600 km. A cela il faut ajouter les navires côtiers spécialement conçus pour agir dans les eaux territoriales, ils s'occupent de poser ou de réparer les câbles dits côtiers. Ces navires ont un poids variant entre 1 700 et 4 000 tonnes et sont limités en termes d'autonomie de stockage de câble et de personnel.
Aujourd’hui, près de 99 % du trafic des télécommunications passe par les câbles sous-marins.
Le processus typique, quand vous avez un défaut sur un câble, c’est d’abord d’éliminer la zone en question et la remplacer par un câble neuf, encore faut-il savoir exactement où se situe la panne sur des câbles sous-marins qui font des milliers de kilomètres de long. « De temps en temps, elle ne se situe pas là où les mesures l’ont estimée. » affirme Didier Dillard, PDG d’Orange Marine. Mais les techniques et les pratiques de reconnaissance s’améliorent.
Cette réparation se fait en général suivant 2 processus :
En dessous de 2000 m de profondeur, la réparation se fait par des robots spécialisés. Un robot sous-marin plonge pour retrouver le câble et localiser au mieux le défaut. Une fois localisé, le robot peut couper le câble à l’endroit idéal avant que celui-ci ne soit remonté sur le bateau pour être réparé.
Au-delà de 2.000 m, on peut réparer mais c’est trop profond pour un robot. On travaille alors à l’ancienne : avec un grappin qu’on va laisser traîner au fond. On le relève pour ramener le câble à bord… Et c’est une fois remonté, seulement, qu’on peut voir si on a tapé juste. Auquel cas, la réparation prend plus ou moins de temps.
Les câbles sont également sujets aux morsures de requins, que celles-ci soient causées par la curiosité des animaux, ou parce que ceux-ci captent les émissions électromagnétiques produites par les câbles grâce aux ampoules de Lorenzini présentes dans leur museau, et attaquent en pensant avoir affaire à une proie comestible.
Des protections spécifiques à base de kevlar ont été développées pour protéger les câbles contre les morsures de requins.
Recrutement digital pour l'industrie
3 sem.Merci, très intéressant pour comprendre les enjeux de trésorerie et l'écosystème de financement.