Post de Ligue vaudoise contre le cancer - LVC

🚨CONFÉRENCE CAPSY 🚨 – L’ACCUEIL DE LA SOUFFRANCE PSYCHOTIQUE, COMMENT ET AVEC QUEL CADRE DE PENSÉE ? SAMEDI 25 JANVIER 2025 – 9:00 – 13:00 Salle Amédée Larrieu, BORDEAUX Dans le contexte d’austérité et de manque de moyens auxquels sont confrontées nos institutions, comment faire survivre un soin suffisamment bon ? Que devient le soin quand on ne peut plus l’inscrire dans la durée et la rencontre ? Comment dans les prises en charge ambulatoires peut-on faire vivre la permanence et la contenance ? Comment prendre en compte les phénomènes de projections et leurs résonances exposant les soignants à la souffrance psychique ? Les organisations psychotiques exposent à une constellation transférentielle qui se diffracte sur les différents soignants œuvrant à leur prise en charge. Comment faire équipe pour rassembler les parties clivées ? Comment penser ces mouvements transférentiels et contre-transférentiels ? Comment saisir le sens de ce qui se rejoue sur la scène institutionnelle ? Qu’est-ce qui aujourd’hui permet encore de faire équipe au sein de nos institutions ? Sur quels fondamentaux peut-on encore s’appuyer ? Autant de questions auxquelles Bernard ODIER tentera d’apporter des éléments de réflexion à partir de sa riche expérience de psychiatre de secteur, ancien chef de service de l’ASM 13, et psychodramatiste. Il apportera une ouverture originale à ces problématiques au travers d’une présentation ayant pour titre : » La psychothérapie institutionnelle peut – elle être généralisée aux traitements ambulatoires? » Une équipe de soin pluridisciplinaire viendra présenter en contre point un cas de clinique institutionnelle.

L’importance de soins sans jugement en psychiatrie, particulièrement dans un contexte multiculturel. 🛑En Nouvelle-Calédonie, la diversité ethnique et culturelle (Kanak, Caldoches, Wallisiens, Futuniens, Métropolitains, etc.) rend chaque parcours de soin unique, surtout en psychiatrie. 🛑Dans ce contexte, l’infirmier a un rôle clé : fournir des soins sans jugement de valeur. Pourquoi ? Parce que chaque patient arrive avec un bagage culturel, des croyances et une vision personnelle de la santé mentale. 🛑Certains peuvent percevoir les troubles mentaux comme un déséquilibre spirituel, tandis que d’autres les voient à travers le prisme médical. 🛑Être sans jugement permet de respecter ces différences et de créer un espace où le patient se sent en sécurité et compris. Cela favorise une ouverture essentielle pour qu’il s’engage pleinement dans le processus de guérison. 🛑En adaptant les soins à la culture et aux besoins individuels de chaque personne, l’infirmier contribue à rendre la psychiatrie plus accessible, particulièrement pour les communautés parfois réticentes à consulter à cause de la stigmatisation ou des incompréhensions. 🛑Ce respect de la diversité est aussi un moyen de lutter contre la discrimination et les préjugés. En traitant chaque patient avec équité, peu importe son origine, l’infirmier renforce la cohésion entre les différentes communautés calédoniennes, contribuant à un environnement de soin plus juste et inclusif. 🛑Offrir des soins sans jugement, c’est non seulement répondre aux besoins médicaux des patients, mais aussi reconnaître et valoriser la richesse culturelle qui fait l’identité de notre société calédonienne. Un engagement indispensable pour accompagner chaque patient vers le rétablissement tout en renforçant les liens entre les cultures.

Le 4 juin 2024, a eu lieu les 3èmes rencontres sur la #santémentale organisées par le cabinet M&M Conseil et dont l’Inserm est partenaire. Ces rencontres ont été un moment d’échange très enrichissant entre les différents acteurs du secteur (chercheurs, parlementaires, cliniciens, etc..), sur des enjeux majeurs tels que le diagnostic, la prise en charge et l’organisation des soins, la stratégie nationale en faveur de la santé mentale des jeunes, l’impact des écrans sur cette dernière, la dépression post-partum et les innovations thérapeutiques dans le domaine. Notre chercheur, le Pr Emmanuel Haffen est intervenu lors de la table ronde sur les innovations permettant d’améliorer la santé mentale. A cette occasion, il a présenté les récentes évolutions des réponses thérapeutiques aux pathologies et troubles psychologiques, développées notamment grâce à la recherche sur les biomarqueurs, les métabolites, la stimulation électrique par interférence temporelle transcrânienne (tTIS) ou encore sur le microbiote. Enfin, le Pr Emmanuel Haffen a rappelé l’importance de la recherche dans ce domaine et a salué l’impulsion supplémentaire donnée par le #PEPR Propsy piloté par l’Inserm et le CNRS - Centre national de la recherche scientifique. Ce dernier est centré sur quatre des troubles psychiatriques les plus invalidants : le trouble bipolaire, les troubles dépressifs majeurs, la schizophrénie et les troubles du spectre de l’autisme. Merci aux organisateurs et à l’ensemble des participants pour ces rencontres passionnantes ! #recherche, #sante, #psychiatrie, #innovation

📢 C'est la rentrée ! Retrouvez nos formations 2024/2025 sur notre site internet https://lnkd.in/da6ASGW ✏ Intervention systémique et thérapie familiale ✏ Cannabis et santé ✏ Comment travailler avec les couples ? ✏ Conduites addictives à l'adolescence ✏ De la dépendance à l'emprise psychique : aspects psychologiques des processus de manipulation mentale et d’endoctrinement ✏ De la personnalité à la pathologie : Echange autour de la santé mentale ✏ Développement des compétences parentales : évaluation, outils et applications ✏ Génogramme et travail sur la famille d'origine de l'intervenant ✏ La fatigue de compassion ✏ La GED : Grille d’Evaluation du Développement ✏ La thérapie des schémas et le modèle systémique : un modèle de thérapie intégratif traitant les troubles d’attachement ✏ Les objets flottants : la créativité au service de la thérapie Réparation des blessures d’attachement et soin du trauma en protection de l’enfance ✏ Sensibilisation à l'approche systémique et thérapie familiale  ✏ Surexposition aux écrans à domicile et en institutions : Enjeux, évaluation, prévention et actions ✏ Traitement des traumatismes psychiques : spécificités cliniques et thérapeutiques ✏ Troubles de l'enfant et de l'adolescent : comment travailler avec les familles ? ✏ Violences conjugales, troubles de l'attachement et psychotrauma : quand toute la famille est impactée.

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Les annonces récentes du gouvernement concernant MonSoutienPsy [suppression de l'adressage médical, passage de 30 à 50 euros des séances toujours sans dépassement d'honoraires, augmentation du nombre de séances passant de 8 à 12] traduisent surtout une ligne idéologique concernant le soin et plus spécifiquement le soin psychique. Cette ligne idéologique considère que l'institution, comme espace physique et identifiable dans la cité mais également comme lieu social incarnant une approche pluridisciplinaire et transdidciplinaire de la souffrance psychique n'est plus nécessaire. Cette vision typique du néolibéralisme considère que l'adjonction de plusieurs professionnels libéraux, intégrés dans des parcours de soin, est équivalente à ce qui se vit en institution, quand elles ont les moyens de travailler correctement, la prise en compte du patient - ou ses proches - dans la multiplicité de ce qu'il peut déposer et faire récit de lui, de sa souffrance, en rassemblant les différents regards que porte chaque professionnel dans sa spécificité professionnelle au bénéfice d'une compréhension unifiée. C'est aussi le lieu possible d'un questionnement récurrent sur la soin, la nature du soin, la place du patient et des acteurs du soin dans ce lien social. Ce paradigme est l'héritage de la psychothérapie institutionnelle dont le néolibéralisme, par ses critères de performance et de rentabilité, ne peut mesurer l'importance. C'est une perte terrible, dramatique, que les grands discours et moyens mis en avant pour la health tech, supposée rendre plus efficace le soin à moindre frais, ne sauraient combler. Le psychologue, comme acteur non médical du soin psychique mais également comme héritier des sciences humaines et sociales, doit saisir ce mouvement et se faire également lanceur d'alerte. C'est en cela que tous les dispositifs comme MonSoutienPsy, malgré les évolutions et rabotages, ne doivent pas nous leurrer sur la logique globale de démantèlement systématique du service public, du bien commun et la perte majeure pour le lien social.

L'article du Le Monde "Psychiatrie et étudiants en médecine : les feux du désamour", souligne la réticence des étudiants en médecine à se spécialiser en psychiatrie. Pour remédier à cette situation et réformer efficacement le système de santé mentale, il est impératif de suivre les recommandations de l'ONU, axées sur les droits de l'homme et la dignité des patients. L'ONU insiste sur l'importance de traitements psychiatriques respectueux des droits fondamentaux des patients, y compris le consentement éclairé et la confidentialité. Les pratiques coercitives et les abus doivent être éliminés pour protéger la dignité humaine. Il est essentiel de garantir que chaque patient est traité avec respect et dignité. Cela inclut la création d'environnements thérapeutiques sûrs et non oppressifs, ainsi que l'amélioration des conditions de vie et de soins pour les patients hospitalisés. La réforme du système de santé mentale en France doit s'appuyer sur les recommandations de l'ONU, qui mettent en avant le respect des droits de l'homme et la dignité des patients. https://lnkd.in/gc6E3ket www.ccdh.fr #SantéMentale #DroitsDesPatients #RéformeSanté #ÉtudiantsEnMédecine #ONU #DignitéHumaine

Des brochures professionnelles pour mieux comprendre et mieux vivre les troubles de la santé mentale

📣📣Avis a tous les chercheurs mais aussi à tous les étudiants !! 📣📣 🚼🍷Les effets de l'alcoolisation foetale - EAF 🍾🤰🏼 : Un domaine avec peu de publications et donc une vraie possibilité d'innovation !! Et surtout un vrai intérêt clinique à renforcer - 🔎 nos capacités de dépistage - 👩🏼⚕️nos modalités de prise en charge - 🛡️pourquoi pas les facteurs protecteurs et facteurs de risques ! Bref un domaine qui a vraiment besoin de belles avancées scientifiques, d'autant que la prevalence des EAF est probablement nettement sous-estimée !

Un décret de 2012 a reconnu la formation des psychologues cliniciens au même titre que celle des psychiatre. À l’époque, si on comparait les formations, la formation des psychologues cliniciens étaient largement au dessus en nombre d’heures de cours de psychopathologie clinique que le décret exigeait alors que celle des psychiatres était bien au dessous. Pour les psychiatres le titre de psychothérapeute avait été donné d’emblée d’où le terme aujourd’hui employé de « psychothérapeute de droit ». Il a fallu deux ans de lutte et une pétition de 13000 signatures pour rétablir les choses pour que l’on donne aux psychologues cliniciens le titre de psychothérapeute comme on l’avait donné aux psychiatres. Les autres psychologues (ceux qui n’avaient pas fait la filière de psychologie clinique) devaient compléter leur formation pour pouvoir exercer la psychothérapie ce qu’ils ont fait. Aujourd’hui il y a remise en question pour les psychiatres et pour les psychologues de donner le titre de psychothérapeute d’emblée c’est à dire sans formation supplémentaire et surtout (!) sans supervision... Nous en sommes là…