Rien de plus déraisonnable chez l’homme, nous disaient les Anciens, que son désir d’accéder aux cieux. De la Tour de Babel au vol d’Icare, des mythes ancestraux nous avertissent contre cette folie d’atteindre, voire même de naviguer, un espace qui ne nous appartient pas. Et pourtant, cette folie s’est perpétuée à travers les siècles, des ailes en cires de Dédale aux machines volantes de Léonard de Vinci, du prototype des frères Montgolfier au premier vol humain dans l’espace le 12 avril 1961. Que l’exploit soit réalisé par Youri Gagarine depuis l’URSS rend le scénario encore plus improbable. Contrairement aux États-Unis, l’URSS avait été frappée de plein fouet par la guerre 16 ans plus tôt. Elle y avait perdu plus de 25 millions de civils, une part considérable de ses infrastructures et tout son avantage technologique. Son obsession dans cette Course à l’Espace avait donc toutes les raisons d’échouer, comme l’avaient déjà fait 12 des 24 derniers lancements spatiaux soviétiques avant Vostok 1. Mais contre toute attente, c’est un mot russe, “Poyekhali” (“C’est parti !”), une joyeuse injonction lancée par Youri au décollage et retransmise depuis dans le monde entier, qui marquera l’entrée de l’humanité dans l'ère spatiale. Nous changeons notre monde tous les jours dès que nous refusons un état des faits. Inversement, nous qualifions souvent une personne de raisonnable quand celle-ci accepte le statu quo. À quand remonte alors la dernière fois où l’on vous a reproché d’être déraisonnable ? C’était peut-être un signe que vous étiez sur une piste intéressante ! #coaching
Post de Lucile Paul-Chevance
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🌍✈️ Le 9 mai est une journée qui célèbre les grands pas en avant dans l'histoire de la technologie et de la science! En 1926, Richard E. Byrd et son copilote Floyd Bennett ont survolé le Pôle Nord pour la première fois, ouvrant la voie à l'ère de l'exploration aérienne moderne. Un exploit qui inspire encore l'audace dans nos quêtes contemporaines 🚀. 🌐💊 En 1960, un autre type d'innovation marquait cette date: la légalisation de la pilule contraceptive aux États-Unis, une révolution pour le contrôle des naissances et l'émancipation des femmes. Cet événement a profondément transformé les sociétés et continue d'influencer nos discussions sur les droits de reproduction. 🌌🛰️ Et n'oublions pas 1965, lorsque l'Union Soviétique a tenté de faire atterrir Luna 5 sur la Lune. Malgré l'échec, cet essai a été crucial pour les missions lunaires suivantes, nous rappelant que chaque échec est une étape vers le succès. Ces moments de courage, d'innovation, et de persévérance définissent notre histoire et façonnent notre avenir. Quelle est la prochaine grande découverte? Engageons-nous à repousser les limites du possible! 💡🔭 👥 Partagez vos pensées sur ces incroyables avancées et discutons ensemble des futures innovations qui pourraient transformer notre monde!
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NOTRE MONDE RESSEMBLE UN PEU À CELUI DES SHADOKS 📢 Les Shadoks vivent sur une planète aux volumes changeants, dont ils tombent parfois. Bêtes et méchants, ils construisent des machines improbables qui ne fonctionnent pas, le plus souvent sous l'impulsion du Professeur Shadoko. La plus emblématique de ces inventions reste la « Cosmopompe » destinée à pomper le « cosmogol 999 », allusion à la propulsion à propergol solide (série BU), les Shadoks ayant pour but de construire une fusée pour rejoindre la Terre (la série a été écrite pendant la conquête spatiale) ; un projet auquel ils consacrent de nombreux essais aboutissant à autant d'échecs. Depuis lors, la principale occupation des Shadoks est de pomper. D'autres machines suivront, comme la machine à pilules qui manque de leur coûter la vie dans la série ZO. Les Shadoks ont pour antagonistes les Gibis, êtres supérieurs qui, par pitié, aident les Shadoks qui ne représentent pour eux aucune menace réelle. Les Gibis sont coiffés d'un chapeau melon qui leur donne leur supériorité intellectuelle, leur permettant d'élaborer en commun des systèmes efficaces, de communiquer et de se moquer des ratages des Shadoks. En cas de perte de ce chapeau, ils sombrent dans la stupidité. Les Gibis vivent sur une planète plate mais à l'équilibre instable, et eux aussi convoitent la Terre. Celle-ci, qui se trouve entre les planètes des Shadoks et des Gibis, est habitée par un seul être, l'insecte cracheur de feu Gégène. 📺 La série a été diffusée sur la Première chaîne de l'ORTF entre le 29 avril 1968 et le 11 novembre 1974.
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Fascinant, à lire et débattre ! Ce matin, en entendant que les États-Unis veulent imposer l'heure sur la lune avant que les chinois ne le fassent, je me dis qu'il ya quelque chose de pas clair avec cette histoire de "conquête spatiale". On pourrait même dire pas casher et on aurait raison, dans la mesure où les premiers ingénieurs qui ont bossé sur Apollo qui ont permis d'aller sur la lune avant les soviétiques étaient des allemands qui fabriquaient des missiles V2 pour les nazis discrètement exfiltrés en 1945, mais quand l'affaire est sorti, ça fit mauvais genre... Il y a quelque chose de pas net dans cette histoire de conquête coloniale (coucou Kourou, et coucou les territoires pillés pour construire les navettes). Il y a évidemment quelque chose de pas règlé chez les mecs qui veulent avoir la plus grosse fusée, de Bezos à Musk. Quelque chose de pas décent à dépenser à nouveau des dizaines de milliards pour s'envoyer en l'air, autant qu'on ne met pas pour régler les catastrophes sur terre. A l'acmé de la guerre froide, la conquête spatiale occupa jusqu'à 4,4% du PIB des USA. Ça a dégringolé, avant de remonter en emportant dans le sillage des fonds publics les milliardaires et leurs délires techno solutionnistes de voyage interstellaires, de colonisation spatiale et autres délires. Les auteurs, Irénée Régnauld et Arnaud Saint Matin glissent malicieusement en conclusion un article de 1978 qui pourrait avoir été écrit ce matin. 50 années de non avancées ne nous ont pas désintoxiqué de nos imaginaires malades. Comme l'écrivent les auteurs en conclusion "tout n'est pas à jeter dans le spatial. Mais force est de constater que ce qui en détermine les orientations nous mène au désastre. Les surenchères martiales, propagandistes, extractivistes et commerciales rendent d'autant plus criantes les réalités d'une "planète A" bien malmenée" (...). De toute évidence, les conquérants de l'espace et les fossoyeurs de la vie sur Terre sont les mêmes".
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🚀Et si un film de Science-Fiction odysséen, psychologique et centré sur la fuite en avant et les relations familiales avait quelque chose de fondamental à nous dire à propos de la tech ?📱 Profitant des séances en plein-air organisées par La Cinémathèque de Toulouse, j’ai revu “Ad Astra” la semaine dernière. J’avais gardé un excellent souvenir de ce film à sa sortie en salle, particulièrement pour sa dernière partie mettant en scène l’approche du face à face père/fils.👨👦 Paradoxalement, ce sont pourtant des éléments du début du film qui m’ont agréablement frappés. Pour mener à bien sa mission, le Major McBride (Brad Pitt) doit d’abord se rendre sur la Lune. Pour assurer sa discrétion, il s’y rend dans un vol commercial largement calqué sur les modalités de l’aviation civile. Si ces voyages spatiaux routinisés ont un traitement proche dans le “2001, l’Odyssée de l’Espace” de Kubric, Gray s'en distingue en dépeignant la base lunaire qui reçoit nos voyageurs.🌕 On tombe alors sur une galerie où les franchises transnationales occupent chacune leur coin d’allée. On est sur la Lune comme nous pourrions être dans n’importe quel aéroport d’une ville secondaire du Midwest. « Nous sommes des dévoreurs de Mondes » remarque alors le Major. Des dévoreurs qui finissent toujours par soumettre les terres inexplorées aux codes auxquels nous essayons pourtant d’échapper sur Terre.🌐 Par cette façon désenchantée de représenter l’aboutissement des prouesses scientifiques et d’ingénierie nécessaires à une telle colonisation de notre satellite, Gray touche à quelque chose de très profond qu’il faut dire au sujet des technologies de l’information. Derrière les fantastiques réalisations qui les rendent possibles, les grandes opportunités qu’elles offrent s’éteignent dans des applications incroyablement étriquées se bornant à des formes de publicité.🏧 📻C'est une vérité de toutes les TIC. La radio et la télévision avaient déjà pris le virage de l'omniprésence des intentions commerciales. Lorsque l’on se plonge dans les perspectives et aspirations des GAFAM, c’est toujours ça que l’on voit.📺 En dépit des légitimes craintes concernant la vie privée et la surveillance généralisée, c’est moins de dystopies de contrôle que d’incessants et intrusifs nudges que nous sommes menacés à mesure que se développent nos révolutions technologiques.👈 Gray le restitue parfaitement dans ces quelques minutes passées sur la Lune avant que le protagoniste n’ait à rejoindre le centre de lancement de la fusée qui l’amènera sur Mars. Lorsqu’il est question de penser aux déploiements technologiques, il est facile de céder aux rêves ou aux cauchemars dystopiques. C’est trop vite oublier combien prodiges techniques n’ont eu d’autres manifestations que des outils banals et médiocres. En mettant cela en scène, James Gray représente quelque chose de très juste sur le monde de la tech : le côté déceptif et étroit des applications réelles de ses potentialités.😬
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Simulation spatiale Aujourd'hui sortons un peu du cadre de l'économie, je m'entraîne depuis quelques jours à simuler des interactions entre différents éléments dans un espace numérique Ici un système étoile + planète subissant une inertie d'un trou noir => Conséquences : l'orbite de l'étoile subit de manière conséquente l'effet gravitationnel du trou noir mais la plus grande distorsion réside dans l'orbite de la planète (tracé bleu)
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🚀 𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬𝐞 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐄́𝐭𝐨𝐢𝐥𝐞𝐬 ⭐ ✨ 🌟 Il y a quelque chose de profondément émouvant à regarder cette image. Ce n’est pas juste un alignement de fusées. C’est un témoignage, un cri silencieux de l’humanité qui s’élève au-dessus des frontières et des époques pour poursuivre ce qu’elle a de plus précieux : le rêve. 𝐔𝐧 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐚𝐮𝐝𝐚𝐜𝐞 Tout commence avec la V-2, une machine née dans les moments sombres de l’Histoire. Ironique, n’est-ce pas ? Ce qui devait être un instrument de destruction est devenu le point de départ d’une aventure humaine extraordinaire. Elle nous rappelle que, même dans les pires circonstances, l’audace de quelques-uns peut allumer une étincelle qui changera le monde. 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐞𝐬 𝐞́𝐭𝐨𝐢𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 Ensuite, il y a eu la course vers l’espace. Une rivalité où les enjeux allaient au-delà des nations. Avec Saturn V, l’homme a marché sur la Lune. Pensez-y une seconde. En 1969, nous n’avions pas Internet, pas de smartphones, et pourtant, nous avons réussi à poser un être humain sur un autre monde. Ce n’était pas qu’une prouesse technique. C’était une promesse : nous sommes capables de l’impossible si nous travaillons ensemble. 𝐔𝐧 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫 𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐜𝐢𝐞𝐥 Aujourd’hui, nous vivons une révolution spatiale comme jamais auparavant. Des fusées comme le Falcon Heavy et le Starship de SpaceX ne sont pas seulement des projets futuristes. Elles incarnent une vision audacieuse : celle de transformer l’espace en un territoire accessible, où nous pourrions vivre, explorer, et peut-être même aimer. Mais ce n’est pas tout. Ces nouvelles fusées nous rappellent une chose essentielle : les grandes victoires ne se gagnent jamais seules. Elles nécessitent des équipes visionnaires, des rêves partagés, et la détermination de continuer même lorsque le monde doute. #starship #Inspiration #Leadership #ExplorationSpatiale
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Imaginez un instant, vous marchez dans les allées du musée de la Seconde Guerre mondiale à La Nouvelle-Orléans, et là, vous avez la possibilité de vous asseoir et de bavarder avec des témoins de cette période tumultueuse. Non, vous n'avez pas découvert une machine à remonter le temps (dommage !), mais vous êtes sur le point d'expérimenter l'une des utilisations les plus fascinantes de l'intelligence artificielle à ce jour. 🕰️👴 #HistoireVivante #IADansLesMusées Grâce à quatre ans de dur labeur, ce n'est pas simplement un hologramme qui vous répond avec des phrases toutes faites. Non, vous avez devant vous une IA capable de piocher dans sa base de données pour vous livrer une réponse personnalisée, après une petite pause de réflexion. Imaginez poser vos questions à Olin Pickens, capturé en Tunisie, ou à Theodore Britton, un des premiers soldats noirs du corps des Marines. 🎖️💬 #TémoinsDuPassé C'est un peu comme si l'histoire prenait vie sous vos yeux, sauf que tout se passe sur un écran, dans un confort moderne indéniable. Et le meilleur dans tout ça ? Plus les visiteurs interagissent avec ces témoins virtuels, plus l'IA s'améliore, affinant ses réponses pour les rendre encore plus pertinentes et touchantes. Un peu comme si ces héros du passé continuaient à apprendre et à enseigner, longtemps après leur disparition. 📚🤖 #ApprentissageContinu Ce n'est pas juste une révolution dans la manière de conserver la mémoire collective, c'est aussi un moyen poignant de maintenir le dialogue avec une génération qui nous quitte peu à peu. Entre les mains de l'IA, les récits de ces hommes et femmes, qu'ils aient servi sur le front ou œuvré en arrière-plan, ne sont pas près de tomber dans l'oubli. 🌍💔 #MémoireVivante Alors, si vous vous demandiez à quoi pourrait ressembler l'avenir des musées, vous avez là un bel exemple. Dans un monde où l'intelligence artificielle nous aide déjà de mille et une manières, elle trouve désormais sa place comme gardienne de notre histoire, permettant aux futures générations de poser leurs questions à ceux qui ont vécu les moments les plus sombres, mais aussi les plus héroïques de notre passé. À quand votre tour pour une conversation avec l'histoire ? 🏛️👻 #FuturDesMusées
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Ce post illustre la nécessité, pour l’armée de Terre, de s’adapter aux transformations rapides des conflits contemporains. L’esprit pionnier, évoqué ici, est fondamental pour anticiper et intégrer les technologies émergentes qui redéfinissent les champs de bataille. L’exemple de SpaceX démontre l’importance de repousser les frontières technologiques, ce qui résonne particulièrement dans le cadre militaire. Les conflits modernes sont marqués par l’utilisation croissante de technologies disruptives telles que les drones, la guerre électronique et le cyberespace, qui saturent les zones de combat et rendent les opérations plus complexes. Ces outils, loin d’être des accessoires, modifient les principes mêmes de la guerre, en créant des vulnérabilités nouvelles, notamment sur les plans de la communication et de la compréhension stratégique. L’armée de Terre doit ainsi s’efforcer non seulement d’intégrer ces innovations, mais aussi d’élaborer des contre-mesures efficaces. Le Commandement du combat futur (CCF) joue un rôle central dans cette approche proactive, en assurant une veille technologique et stratégique. Il s’agit de capter et de maîtriser les tendances pour anticiper l’évolution des conflits, tout en préservant les structures éprouvées. L’approche préconisée d’une pensée “out of the box” est également un appel à la créativité stratégique, essentielle dans un contexte où la conflictualité évolue rapidement. En conclusion, l’esprit pionnier que l’on souhaite inculquer n’est pas seulement une acceptation du risque, mais un moteur indispensable pour maintenir la supériorité opérationnelle de l’armée dans un environnement géopolitique de plus en plus imprévisible. La capacité à s’adapter et à innover devient une condition sine qua non pour répondre aux défis stratégiques futurs.
Après le succès de la première sortie extra-atmosphérique privée, l’entreprise américaine SpaceX est parvenue dimanche à faire saisir le lanceur de sa fusée à son atterrissage. Un nouveau jalon de la « Nouvelle frontière » est franchi. Outre l’inspiration qu’elle peut susciter chez tous ceux qu’émerveillent les progrès de la technique, cette prouesse démontre la force de l’esprit pionnier, capable de rendre possible ce qui ne semblait pas l’être. Nous vivons un moment de bascule géostratégique mondiale, caractérisé par le recours décomplexé à la force et une innovation technologique débridée. De nouveaux espaces de conflictualité, numérique, cyber, spatial, se juxtaposent aux caractéristiques ancestrales de la guerre et requièrent une adaptation constante des pratiques. Pour continuer à protéger notre souveraineté, il est primordial que l’Armée de Terre contribue à l’effort d’innovation de notre pays. C’est tout l’enjeu de la mise en œuvre de l’esprit pionnier, à la fois état d’esprit, acceptation du risque et appétit insatiable de créer et de tester. Les conflits en Europe de l’Est et au Levant démontrent l’impact qu’une pensée disruptive peut avoir sur les combats. Les drones y saturent le champ de bataille et le rendent transparent, la guerre électronique impose un déni de compréhension et de communication inédit, les feux longue portée menacent zones arrières et postes de commandement, la déception et l’intoxication trompent l’entendement. Sous peine de préparer la guerre d’hier, l’armée de Terre a le devoir de se préparer pour agir dès ce soir et vaincre. Et repousser pour cela ses frontières capacitaires, organisationnelles, de réflexion : ➡ les innovations technologiques observées dans les combats d’aujourd’hui doivent être comprises, acquises et intégrées de façon cohérente. Nous devons aussi en chercher la parade ; ➡ le Commandement du combat futur (CCF) que j’ai voulu pour l’armée de Terre, chargé d’éclairer notre avenir, veille à saisir les évolutions et les opportunités, à dynamiser les tendances favorables sans préjudice de structures ayant prouvé leur efficacité et leur adéquation ; ➡ j’ai aussi la conviction qu’il faut favoriser la créativité via une pensée résolument « out of the box ». Les mutations rapides de la conflictualité nous obligent à dépasser nos habitudes, à accepter et entretenir le bouillonnement d’idées afin de maintenir et d’accroître notre supériorité opérationnelle. Le milieu terrestre étant intrinsèquement complexe, les possibilités d’innovation sont illimitées et j’encourage chaque acteur à explorer, imaginer, essayer, échouer même, comme l’ont toujours fait les pionniers dans l’Histoire. Cet esprit pionnier que j’appelle de mes vœux, je souhaite qu’il imprègne bien au-delà des armées. Les réalisations d’une société se mesurent à ses innovations civiles plus qu’aux seuls développements militaires. C’est peut-être ce que je trouve le plus remarquable dans la prouesse technique réalisée ce dimanche.
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J’aime souvent relativiser en m’évadant dans l’immensité de l’univers. J’ai toujours aimé la SF et ma prise de conscience des limites planétaires comme des énergies et distances ont ruiné tous mes rêves de colonisation spatiale humaine depuis pas mal d’années maintenant. L’humain est fragile (nourriture, température, soif, muscles, radiations, repos, conflit,…) et a une vie très courte comparée aux distances et l’espace est ô combien un lieu hostile, pire que les enfers. Cette image montre l’horizon des événements d’un gigantesque trou noir, notre système solaire tiens ridiculement au milieu que même le tireur turc au pistolet des JO devenu superstar des internet reverrait d’avoir comme cible. Je n’ose imaginer les forces gravitationnelles en jeu. Je ne peux qu’imaginer quel était l’étoile (ou les étoiles) à’ l’origine, le chaos que ça dut être. Les puissances en action. Nous pauvres humains sur un cailloux tombant dans le vide vers sa miniuscule étoile dans un bras de galaxie, nos petits problèmes personnels et existentiels… à l’échelle de la terre, déjà représenteraient que la dernière seconde si la Timeline de la Terre se résumerait sur une année, mais alors à l’échelle de l’univers… nous sommes une larme d’un moustique au milieu du pacifique en pensant vivre un tsunami… Le seul soucis, c’est qu’a l’heure actuelle, la seule vie connue est sur notre planète, et nous faisons tout pour la détruire. En commentaire mes planches avec mes m&m’s d’extraterrestres faites il y a déjà… 5 ans… Pfuu regardons le ciel étoilé !
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La DARPA a trouvé une solution pour résoudre tous nos problèmes géopolitiques, militaires, environnementaux, écologiques : coloniser la lune et se balader dessus en train. Euh, c'est quoi le coût et l'empreinte carbone (sur Terre) de ce projet de colonisation ? Heureusement que l'occident n'a pas besoin d'aider des alliés en guerre, de repenser sa défense et d'augmenter le rythme de la transformation écologique.
Un train sur la Lune ? La DARPA étudie l'idée pour la colonisation spatiale
journaldugeek.com
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