[#Bretagne #maritime] La bonne nouvelle: "Plombée par la trêve du Covid et par la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, la compagnie maritime française Brittany Ferries va mieux. Basée à Roscoff, dans le Finistère, la société de transport a enregistré une hausse de 6,5 % de son nombre de voyageurs par rapport à 2023 avec près de 2 millions de passagers. Cette hausse enregistrée, la seconde après 2023 « conforte le retour à la croissance et la confiance en l’avenir » de la société. Premier employeur de marins français, l’entreprise bretonne fait travailler plus de 3.000 personnes, pour un chiffre d’affaires évalué à 484,7 millions d’euros. En attendant de voir débarquer deux nouveaux navires propulsés par un moteur hybride au gaz et à l’électricité, la compagnie a décidé d’ouvrir son capital à de nouveaux investisseurs. Après une montée au capital du géant CMA-CGM en 2023, la compagnie maritime a cette fois décidé de la jouer locale, faisant entrer huit entreprises bretonnes à son capital. Et pour le coup, elle n’a pas choisi les plus petits chefs : Louis Le Duff, patron de La Brioche Dorée et Del Arte, Alain Glon, à la tête de l’empire Sanders et des chips Bret’s, la société de nettoyage Samsic ou encore le groupe de prêt-à-porter Beaumanoir. Décrits comme « des fleurons économiques de la Bretagne », ces actionnaires viennent compléter l’ancrage local des coopératives bretonnes qui restent majoritaires (75 %). « Le travail que nous avons accompli pour surmonter la crise de la Covid-19 et préparer l’avenir porte ses fruits : les clients reviennent et les taux de satisfaction des passagers augmentent ; les chiffres du transport de fret sont positifs, et nous poursuivons notre trajectoire environnementale avec l’arrivée de navires hybrides, encore plus vertueux », a déclaré Christophe Mathieu, président du directoire de Brittany Ferries dans un communiqué. La ligne la plus fréquentée reste celle ouverte en 1976 reliant Caen (port d’Ouistreham) à Portsmouth (Royaume-Uni) qui propose trois départs quotidiens et a fait voyager 700.000 personnes sur l’exercice 2024." La moins bonne (Source: le Parisien): " À partir de 2025, les touristes – même français – auront besoin d’un visa numérique payant (12 euros) pour voyager sur le territoire britannique, a annoncé ce mercredi le ministère de l’Intérieur britannique dans un communiqué."