Post de Maël Lucas

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Cofondateur du Laboratoire des droits culturels / Lauréat du programme La Relève du Ministère de la Culture - Sciences Po - Les Déterminés

Les droits culturels nous poussent à voir le monde et les expressions d'humanité (arts, sports, récits, techniques, cuisines et tout le reste) comme le tableau des relations possibles, émancipatrices, entre les personnes et avec le monde. Le comité olympique et les instances des sports internationaux aiment à rappeler l'horizon de paix et d'union pour les êtres humains que les grandes messes des JO ou des championnats du monde revendiquent être. Pourtant dans ce tableau subsiste deux échelles d'interrogation : -celles immenses qui nous font construire des stades climatisés au prix du sang dans le désert ou évacuer des personnes à la rue des parcours touristiques, -celle modeste ou révélatrice de l'application absurde de règlementations sportives par des juges-algorithmes. Sport domination ou sport émancipateur; Comme le soulevait il y a peu l'athlète Simone Biles de retour d'une dépression, faut-il être inhumain pour être un grand sportif aujourd'hui ? Que deviennent les champions et leur santé mentale lorsque les rideaux de la reconnaissance nationale se referment ? Peut-on réconcilier les ors du vainqueur, le frisson de la compétition, et l'empathie pour les autres, le mérite de l'effort, la solidarité et la transmission ? La boussole des possibles de Mireille Delmas-Marty ne serait-elle pas à reposer ici aussi ? https://lnkd.in/esn86FRa

La détresse d’Elena Congost, marathonienne malvoyante espagnole : « Ils m’ont disqualifiée pour avoir été humaine et avoir aidé mon guide »

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