𝐏𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐫𝐞́𝐟𝐥𝐞𝐱𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐝’𝐞𝐱𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 : L’exercice du pouvoir est soumis à des règles et principes dont le Président de la Republique, Chef de l’Etat détient le levier. À cet effet, il compose un gouvernement qui conduit sa vision et sa politique au sein d’une administration publique. Des hommes et des femmes qui ont la confiance du Chef de l’Etat sont nommés à des fonctions d’Etat comme chef de département pour traduire cette volonté politique en action concrète. Le Chef de département ( le Ministre) à son tour, et ce en application des lois 025 et 0027 portant respectivement organisation générale de l’administration publique et statut général des agent de l’Etat, dispose : *d’un cabinet qui est essentiellement administratif, politique et qui contribue au processus décisionnel; *d’un Secrétaire Général qui est administratif et qui est chargé des tâches administratives et de la continuité de l’administration; *des services d’appui. 𝐈- 𝐥𝐞 𝐂𝐚𝐛𝐢𝐧𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝 : Le Chef de Cabinet, Le Conseiller Principal, Le Conseiller Juridique, Les Conseillers Techniques ( 5 maximum), Le Conseiller chargé de mission, L’attaché de Cabinet, 𝐈𝐈- 𝐥𝐞 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 Le Secrétaire Général qui est très expérimenté et administratif, coordonne les directions techniques. Les premiers ( le cabinet) sont pour le Ministre ce que représente les princes pour le roi. Donc le cabinet est le cœur du roi. Il contribue à l’exercice du pouvoir. Il est plus exposé à l’occasion des différents remaniements ministériels. Pour expliquer l’expression selon laquelle on ne gouverne qu’avec ses hommes, nous conduit à dire que chaque nouveau ministre est appelé à faire un remaniement minime soit-il. Ce qui est d'ailleurs légitime et qui lui donne une certaine sérénité. Ce remaniement dans les départements concerne plus les conseillers que les Directeurs qui assurent des fonctions techniques et sous la coordination du Secrétaire General chargé d’assurer la continuité de l’administration. Mes frères et sœurs conseillers membres des cabinets ministériels, nous sommes soumis à cette mutabilité permanente. Donc n’oublions pas de faire nos cartons et nos sacs à chaque fois qu’intervient un remaniement ministériel. Très bon début de semaine à vous cher.e.s colllègues. 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐲 𝐃𝐈𝐀𝐖𝐀𝐑𝐀, 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐉𝐮𝐬𝐭𝐢𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐃𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐇𝐨𝐦𝐦𝐞.
Post de Mamady Diawara
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La structure du gouvernement doit être reconstruite de fond en combles pour en faire un gouvernement de management d’actions sur les temps long et court. Des ministres d’état du temps long 1) Ministre d’état Stratégie industrie dynamique de croissance industrielle encadrant économie et l’industrie recherche et développement l’environnement 2 ) Ministre d’état du modèle économique et social encadrant Ministre des PME et des entreprises affaires sociales et du travail 3) redressement des comptes de la nation et du nouveau périmètre public encadrant - finances et de la dette publique - Ministre du budget - réduction du périmètre de l’état et de réformes des 3 fonctions publiques - DRH des fonctions publiques - collectivités locales 4 ) Ministre d’état des humanités et civilisationnel encadrant - l’éducation - l’enseignement supérieur - culture et du corpus de valeurs communes - la sante - humanités internationales 5 ) ministre d’état des relations internationales et politiques encadrant affaires étrangères affaires européennes relations avec le parlement Relations avec les institutions juridiques CC CA CJE etc…. 6) Ministre d’état des sécurités et de la liberté Ministre de La Défense Ministre de l’intérieur Ministre de la justice
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Le gouvernement, c'est quoi ? 🧐 ✓ Un pouvoir partagé Dans la 5e République française, le pouvoir exécutif dirige la politique du pays, propose des lois, et dispose des armées. Ce pouvoir exécutif est partagé entre le Président de la République et le gouvernement, on parle de "pouvoir exécutif bicéphale" : 1) Le Président est le chef de l'État et des armées, il donne les grandes orientations politiques, et nomme le 1er Ministre et les membres du gouvernement 2) Le gouvernement dirige les administrations et les services publics ✓ Hiérarchie ministérielle Un gouvernement est composé de plusieurs personnalités politiques. A tout moment, un gouvernement peut être remanié ou intégralement remplacé par le Président de la République. Il existe différents échelons politiques : • Le 1er Ministre est le chef du gouvernement et pilote la coordination des ministères en lien direct avec le Président. • Un ministre d'État est un ministre qui possède un titre honorifique et une prééminence protocolaire. Ils sont rares depuis plusieurs années. • Un ministre est le chef d'un ministère. Il dirige les administrations qui dépendent de sa thématique (la justice, l'économie, la culture, ...). • Un ministre délégué est sous tutelle d'un ministre ou du 1er Ministre, et possède un périmètre d'exercice plus restreint. Exemple : il peut avoir un ministre délégué à l'industrie sous l'autorité du ministre de l'économie. • Un Secrétaire d'État est aussi rattaché à l'autorité d'un ministre ou du 1er Ministre, et il possède un périmètre d'exercice encore plus réduit. Il ne participe aux réunions du gouvernement, appellé "conseil des ministres", seulement si sa thématique est abordée dans l'ordre du jour. Ainsi en fonction de son statut et de son secteur de compétences, un membre du gouvernement pèse plus au moins dans les orientations politiques du pays. ✓ Gouvernement Barnier Le nouveau gouvernement "centre/droit" du 1er Ministre Michel Barnier est composé de 41 membres, 20 hommes et 21 femmes dont : - 19 Ministres - 17 Ministres déléguées - 5 Secrétaires d'État Pour nous soutenir 👍 🔔 Déjà +350 abonnés, merci 🎉 #politique #gouvernement #ministre #premierministre #president
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Alors que les tractations se poursuivent en coulisses suite aux élections législatives, certains responsables politiques ne cachent plus leurs ambitions ministérielles en cas de formation d’un gouvernement Nouveau Front Populaire (NFP). C’est notamment le cas d’Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis et président réélu de la prestigieuse commission des Finances à l’Assemblée nationale. Coquerel à Bercy, une évidence pour le député LFI Invité mercredi de LCI, Éric Coquerel a ouvertement évoqué son souhait d’occuper le ministère de l’Économie et des Finances, actuellement détenu par Bruno Le Maire, si un gouvernement NFP venait à être constitué dans les semaines à venir. Je serai peut-être utile à Bercy. A déclaré le député, visiblement très confiant. Une aspiration qui peut sembler prématurée alors qu’Emmanuel Macron a repoussé tout remaniement gouvernemental à la mi-août, mais qui en dit long sur l’état d’esprit et les tractations en cours au sein de la gauche. La gauche rêve de Matignon avec Lucie Castets Depuis mardi, les partis composant la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES) se sont mis d’accord sur le nom de Lucie Castets, haute fonctionnaire et directrice des finances de la ville de Paris, pour occuper le poste de Premier ministre. Un choix qui ne doit rien au hasard tant la gauche espère peser sur les orientations économiques du pays. Un jeu de chaises musicales à l’Assemblée En se projetant à Bercy, Éric Coquerel confirme par ailleurs sa démission à venir de la présidence de la commission des Finances si la gauche venait à gouverner. Un poste qui reviendrait alors “de facto” à l’opposition, comme le veut la tradition. Un jeu de chaises musicales qu’Emmanuel Macron n’a pas manqué de dénoncer, estimant que la gauche se mettait ainsi dans une situation politique intenable où elle ne pourrait pas gouverner. On marche sur la tête, ce n’est pas sérieux. A fustigé le chef de l’État mercredi soir sur France 2. Une fenêtre de tir limitée pour la gauche Reste que la fenêtre de tir apparaît limitée pour la gauche. La pression est forte sur Emmanuel Macron pour nommer un Premier ministre en phase avec la nouvelle composition de l’Assemblée nationale. Mais le chef de l’État semble déterminé à prendre son temps et à ne rien céder sur ses prérogatives constitutionnelles. Les appétits ministériels risquent donc de devoir être mis en sourdine encore quelques semaines. De quoi laisser le temps à Éric Coquerel de peaufiner son projet pour Bercy. À moins qu’un énième rebondissement ne vienne redistribuer les cartes d’ici là. The post Éric Coquerel rêve déjà d’un poste à Bercy first appeared on ViralMag.fr.
Alors que les tractations se poursuivent en coulisses suite aux élections législatives, certains responsables politiques ne cachent plus leurs ambitions ministérielles en cas de formation d’un gouvernement Nouveau Front Populaire (NFP). C’est notamment le cas d’Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis et président réélu de la prestigieuse commission des Finances à l’Assemblée nationale...
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Gouvernement Barnier… Quel équilibre entre les pouvoirs du président de la République et ceux du premier ministre ? radiofrance.fr | Émission du Mercredi 25 Septembre 2024 https://lnkd.in/gP6jKdUc Si les 39 noms des ministres du gouvernement ont été révélés Samedi 21 Septembre 2024, les cabinets ministériels restent en cours de composition et les périmètres des ministères sont encore en discussion. Qu'est-ce que la composition ministérielle révèle des équilibres de pouvoir dans l'exécutif ? Avec Jean-Michel Eymeri-Douzans Professeur de science politique, directeur du master international Conseil et expertise en action publique (CEAP) de Sciences Po Toulouse Par l'équipe de… Marguerite Catton, à la production, Félicie Faugère, à la réalisation et Juliette Devaux, à la collaboration Temps d’écoute 7mn Le nouveau gouvernement s'est réuni pour la 1ère fois le Lundi 23 Septembre, mais les équipes ministérielles ne devraient présenter leurs formes définitives qu'à la fin Octobre. Entre ordre protocolaire, intitulés des postes et délimitation des portefeuilles ministériels, comment le Premier Ministre Michel Barnier tente-t-il de s'assurer le contrôle de son équipe ministérielle ? Le président de la République a pesé de tout son poids dans la constitution du gouvernement. En témoigne la reconduction de Sébastien Lecornu au ministère des Armées, le refus symbolique de la candidature de Laurence Garnier pour un ministère de la Famille en raison de son soutien à la Manif pour tous, énumère Jean-Michel Eymeri-Douzans. « On voit également la main du président dans la nomination de Jean-Noël Barrot au Quai d'Orsay qui était déjà son ministre délégué aux affaires européennes au sein de l'équipe de Gabriel Attal. Emmanuel Macron a eu son mot à dire sur un certain nombre de ministères, ce qui constitue la preuve que nous ne sommes pas dans un cohabitation ». L'ordre protocolaire des ministères… un « jeu de politique symbolique » Interrogé sur l'ordre protocolaire et l'intitulé des ministères, le professeur de sciences politiques évoque surtout un « jeu de politique symbolique » qui n'est pas sans importance. « Placer le nouveau Garde des Sceaux Didier Migaud, l'un des rares personnages de la social-démocratie, en numéro deux, c'est aussi une manière de dire que la justice ne sera pas négligée par rapport à une démarche plus répressive du côté du ministère de l'Intérieur ». Un recul des prérogatives du ministère de l'Intérieur ? Jean-Michel Eymeri-Douzans pointe également le rôle de Catherine Vautrin, la nouvelle ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation, qui occupe la 3ème place de ce gouvernement. Une manière, à ses yeux, de détricoter les directives du ministère de l'Intérieur...
Gouvernement Barnier : quel équilibre entre les pouvoirs ?
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P. MOSCOVICI, 1er MINIsTRE IDÉAL : Comme le montre l’article ci-joint les 4 Partis du NFP ont mal géré le vide suivant l’élection ! L’intervention malencontreuse de JL Mélenchon le 7/07 a 20h04 a plombé la discussion interne qui aurait dû intervenir du fait de l’absence de majorité absolue. Surtout le PR a manoeuvré de façon abusive pour éviter de choisir un 1er Ministre indépendant qui conduirait une politique économique et sociale différente de la sienne ! Il n’a pas admis que son coup de dé législatif n’ait pas remporté la mise et a même semé la discorde dans son camp. Après avoir écouté tous les politiques sans les entendre, le PR a commencé à chercher des profils de techniciens sans appartenance politique affirmée. Cela n’a rien donné car le PR a 2 objectifs quasi inconciliables : - que le futur Gouvernement recueille une majorité ou au moins une absence de censure - que sa politique ne soit pas désavouée trop fortement. Mais les contingences financières sont lourdes et urgentes : - l’UE a notifié l’urgence d’un Plan de réduction du déficit sur 5 ans pour le 20/09 - B Lemaire vient de déclarer que le déficit va encore s’aggraver en 2024 en atteignant plus de 5%. Le PR doit prendre un spécialiste des comptes publics : - le Directeur de la Banque de France et membre de la Banque Européenne ?(F.Villeroy de Galhau) - le Président de la Cour des Comptes (P. MOSCOVICI) qui réunit beaucoup d’avantages : - il est social démocrate - il a une grande expérience de Ministre en France et de Commissaire Européen - il est Pt de la Cdes Comptes depuis des années et à ce titre, il a fait publier des centaines de rapports rendant non seulement compte de la situation comptable mais aussi des propositions pour être plus efficients sur tout ce qui touche à l’argent public ! Surtout, il alerte le PR et les Gouvernements depuis des années sur les lourdes conséquences pour la France du fait de l’aggravation constante du déficit … sans être écouté ! La Cour des Comptes ayant un gros service central et des services régionaux, il connaît aussi le fonctionnement des Collectivités Territoriales et des nombreuses sociétés publiques vivant de subventions… Bref, je ne comprends pas pourquoi le PR n’y a pas encore pensé ? Il est encore temps de me lire !🥴 https://lnkd.in/eJTZ-VNF
« Le rapport de force qu’a tenté d’imposer le NFP au cours de l’été s’est révélé particulièrement inopérant »
lemonde.fr
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NOMINATION PM ? : Une Décision Cruciale pour la France Mais....attentisme autour de la nomination, une situation délicate: Depuis plusieurs semaines, la France est en attente de la nomination d’un nouveau Premier ministre par le président Emmanuel Macron. Cette période d’incertitude politique suscite de nombreuses spéculations et discussions au sein de la classe politique et de la société civile. Les noms de Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand et Thierry Beaudet circulent comme potentiels candidats, chacun apportant des perspectives et des défis différents. Bernard Cazeneuve a déjà occupé le poste de Premier ministre sous François Hollande et est connu pour son expérience et sa capacité à gérer des crises. Cependant, il est perçu comme un “social traître” par une partie de la gauche Rachid Temal, président délégué du groupe socialiste au Sénat, a déclaré : « C’est un homme d’État, avec une hauteur de vue, une connaissance des dossiers. On oublie aussi qu’il a été aussi ministre du Budget : il saura redresser les finances publiques mal gérées par Bruno Le Maire depuis 7 ans » Roger Karoutchi, sénateur LR, a mentionné : « Bernard Cazeneuve est un parfait républicain avec qui on peut travailler » Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, est un homme politique de droite avec une forte expérience ministérielle. Il est soutenu par certains membres de la droite, mais son nom suscite également des controverses.... Beaucoup le targue du qualificatif " prêt à tout pour exister" . Thierry Beaudet, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), est un profil moins politique et plus technocratique. Il est apprécié pour son sens du consensus et son engagement dans le secteur mutualiste, mais manque d’expérience politique de terrain. Et le Président? Emmanuel Macron a récemment déclaré : « Croyez bien que je fais tous mes efforts, et les jours et les nuits, et que je le fais depuis des semaines, même si vous ne l’avez pas forcément vu, pour aboutir à la meilleure solution pour le pays » Conclusion : Dans ce contexte, il est crucial que le président Macron prenne une décision qui non seulement stabilise le gouvernement, mais aussi renforce la confiance du public dans les institutions démocratiques. La nomination d’un Premier ministre capable de naviguer dans ces eaux tumultueuses sera déterminante pour l’avenir politique du pays. Qu’en pensez-vous ?
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➡ Le Haut-commissariat au Plan de Bayrou François : une navigation sans boussole qui a coûté un pognon de dingue ! "Un rapport sénatorial accablant", "Un bilan indigent", "Une structure spécialement créée pour Bayrou"... François Bayrou était depuis 4 ans ans haut-commissaire au Plan : quel bilan ? Le soir de sa nomination à Matignon, François Bayrou déclarait que « nul plus que [lui] ne mesurait la gravité de la situation ». Ce qui lui permettait d'asséner cette sentence tout en modestie ? Son complexe de supériorité ? Sa longue expérience politique ? Peut-être, mais aussi le dernier poste qu'il occupa jusqu'à la veille de sa nomination. En effet, de 2020 à 2024 - un vrai bail -, il fut haut-commissaire au Plan. Et, donc chargé, selon la mission officielle, « d'animer et de coordonner les travaux de planification et de réflexion prospective conduits pour le compte de l’État et d’éclairer les choix des pouvoirs publics au regard des enjeux démographiques, économiques, sociaux, environnementaux, sanitaires, technologiques et culturels ». Un observatoire privilégié, donc, pour le nouveau Premier ministre. Quel bilan tirer de ce mandat de quatre ans ? Bayrou haut-commissaire au Plan laisse-t-il présager un Bayrou chef de gouvernement de haut vol ? Un rapport sénatorial accablant Un rapport sénatorial rédigé par le sénateur (RN) du Pas-de-Calais, Christopher Szczurek, remis en septembre dernier et dont les conclusions ont été adoptées et publiées par la commission des finances de la chambre haute, étrille le haut-commissaire François Bayrou. Selon lui, « à ce jour, la contribution du haut-commissariat au Plan (HCP) à la définition des politiques publiques n’a pas pleinement répondu aux attentes importantes qui avaient été placées dans cet organe à sa création ». Le rapport du Sénat dénonce une « concurrence » avec tous les organes déjà existants (France Stratégie, notamment), qui produit un « éclatement des compétences et des moyens ». La préconisation sénatoriale de réunir ces deux organismes avait d'ailleurs été actée dès le mois d'octobre et François Bayrou venait donc d'être promu à la tête d’un « super » haut-commissariat au Plan. Et sa petite équipe d’une dizaine de collaborateurs s'étoffait de cent personnes travaillant pour France Stratégie, quand le budget passait de 1,9 million d’euros par an à quelque 23 millions d’euros... François Bayrou s'en était félicité : « Enfin, cette institution originale va pouvoir jouer tout son rôle. » Et il parlait même d’« économiser des moyens pour une meilleure efficacité »... Un bilan indigent Le bilan concret du HCP est modeste. Pour rester modéré... depuis 2020, le HCP a publié moins de vingt « documents stratégiques ». Sur des thèmes variés tels que « Et si le Covid durait ? », « Électricité : le devoir de lucidité » ou encore « Agriculture : l'enjeu de reconquête ». Le rapport sénatorial constate que ces notes sont peu fournies. (...)
François Bayrou était depuis 4 ans ans haut-commissaire au Plan : quel bilan ? - Boulevard Voltaire
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Après des jours d’intenses tractations, le Nouveau Front Populaire (NFP) a finalement trouvé un consensus autour du nom de Lucie Castets pour occuper le poste de Première ministre. Cette haute fonctionnaire et économiste issue de la société civile cochait toutes les cases pour l’alliance de gauche. Mais alors que le NFP s’empresse de proposer son choix à Emmanuel Macron, une question brûle toutes les lèvres : le Président est-il contraint de l’accepter ? La Constitution, meilleure alliée de Macron Aussi surprenant que cela puisse paraître, Emmanuel Macron a les mains totalement libres pour choisir son Premier ministre. Ni les résultats des législatives, ni la composition de l’Assemblée nationale ne peuvent entraver son pouvoir de nomination. C’est l’article 8 de notre loi fondamentale qui lui confère cette latitude : Le Président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement. – Article 8 de la Constitution du 4 octobre 1958 Aucune mention ici d’une quelconque obligation de tenir compte des équilibres parlementaires. Le chef de l’État est seul maître à bord lorsqu’il s’agit de désigner le locataire de Matignon. Que les Français aient majoritairement voté pour des députés de gauche n’y change rien. Un Premier ministre pas forcément issu de la majorité Concrètement, cela signifie qu’Emmanuel Macron pourrait parfaitement nommer un Premier ministre qui n’est pas issu des rangs du NFP, voire même quelqu’un de son propre camp politique. Cette décision serait certes à contre-courant de la volonté exprimée dans les urnes, mais elle serait parfaitement légale et constitutionnelle. Bien sûr, un tel choix ne serait pas sans conséquence. Un Premier ministre en décalage avec la majorité parlementaire aurait toutes les peines du monde à faire voter ses lois. Mais là encore, pas de quoi affoler juridiquement Macron. En cas de blocage persistant, il lui reste la carte maîtresse de la dissolution de l’Assemblée nationale, autre pouvoir propre que lui octroie la Constitution. Quand la pratique prend le pas sur le droit Si en droit, rien n’oblige Macron à obtempérer aux injonctions du NFP, qu’en est-il dans les faits ? La pratique politique et les usages de la Ve République incitent fortement le Président à choisir un Premier ministre en phase avec la majorité de l’Assemblée. Ne serait-ce que pour assurer une certaine stabilité gouvernementale et éviter la paralysie du pays. De surcroît, s’il venait à recaler Lucie Castets, Emmanuel Macron s’exposerait à un procès en légitimité démocratique. Ses opposants ne manqueraient pas de dénoncer le mépris du vote populaire et l’obstination à gouverner contre la volonté générale. Un risque politique que le Président, déjà fragilisé, pourrait juger trop grand à prendre. Macron, vers un choix de raison ? Au final, la décision d’Emmanuel Macron s’apparente à un dilemme cornélien entre le droit et l’opportunité polit...
Après des jours d’intenses tractations, le Nouveau Front Populaire (NFP) a finalement trouvé un consensus autour du nom de Lucie Castets pour occuper le poste de Première ministre. Cette haute fonctionnaire et économiste issue de la société civile cochait toutes les cases pour l’alliance de gauche. Mais alors que le NFP s’empresse de proposer son choix à Emmanuel Macron, une question brûle t...
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Les collaborateurs de cabinet dans les collectivités territoriales sont des ovnis 🛸 Cette anomalie a éclatée à l’occasion d’une décision du Tribunal Judiciaire de Paris de 29 mars 2023. L’ancien président du Conseil départemental du Val-de-Marne et son directeur de cabinet ont été condamnés 10 000 et 8 000 € d’amende pour détournement de fonds publics. Pour cause, le détournement d’emplois administrés à des fins politiques. En clair , le président du Conseil départemental aurait bénéficié de collaborateurs politiques au-dessus des seuils prévus par la loi. Et cela aurait faussé le fonctionnement du système démocratique local avec des moyens supplémentaires indus. Après le choc, vient le temps de la réforme. Les sénateurs Cédric Vial et Jérôme Durain ont rendu un rapport d’information intitulé “les collaborateurs de cabinet en collectivités territoriales : un rôle essentiel, des missions à clarifier”. Il a été adopté par la délégation des collectivités territoriales. → Les sénateurs ont identifié un besoin impérieux de “distinguer les emplois administratifs des emplois de cabinet” La solution ? Définir 10 caractéristiques principales du collaborateur de cabinet telles qu’elles ressortent des textes et de la jurisprudence. C’est une première. 👩💻 Nature des missions exercées ✔️ assiste, accompagne, conseille, relai et représente l’autorité publique territoriale ✔️participe à l’élaboration de la stratégie de la collectivité, veille à la déclinaison et à la mise en oeuvre de cette stratégie et concourt à la promotion de la collectivité ✔️ reçoit ses instructions de l’autorité politique territoriale uniquement 💯 Contrôle et évaluation ✔️ est évalué par l’autorité politique territoriale uniquement n’a de compte à rendre qu’à l’autorité politique territoriale 🤝 Recrutement ✔️ est recrute intuitu personae sur contrat selon un choix discrétionnaire de l’autorité politique territoriale ses fonctions s’achèvent en même temps que le mandat de son autorité territoriale 🎯 Statut ✔️ est recruté pour exercer un emploi non permanent hors de la hiérarchie administrative de la collectivité ✔️ sa rémunération et ses missions sont déterminées librement dans la limite d’un plafond réglementaire ✔️ est placé dans une relation de confiance personnelle et de loyauté à l’égard de l’autorité publique territorial ✔️ n’est pas soumis a principe de neutralité politique dans l’exercice de ses fonctions Cette clarification des missions est la bienvenue. Pensez-vous que ces caractéristiques sont suffisantes pour distinguer un emploi administratif et politique ? De mon côté, il me semble important de clarifier les règles déontologiques applicables aux élus et à certains collaborateurs politiques. Cela tombe bien car c’est le thème de l’atelier que j’animerai aux côtés de la HATVP et de spécialistes au salon Staffs le 16 octobre. Informations et inscriptions en commentaire. 👇
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🇸🇳 Les partisans du parti Pastef lancent une pétition contre la nomination de M. Samba Ndiaye " ✍🏽C'est la deuxième fois, à ma connaissance, qu'une nomination au conseil des ministres, trouve en face une opposition des partisans du parti au pouvoir ! l'objectif n'est pas de débattre sur le fond, mais le fait que ces situations arrivent alors que cela soit évitable ! En effet, le président n'est pas tenu de connaître toutes les personnes qui lui seraient proposées pour des postes . Cependant, le bureau du président devrait avoir un service de vérification des candidats proposés, surtout pour des postes stratégiques comme directeur ou PCA! ❓ Probablement, le bureau "prospective et intelligence économique" qui devrait être logé à la présidence ne serait pas encore opérationnel. ☄️En effet, avec les outils d'#OSINT (Open source Intelligence), il est possible de profiler chaque candidat cible en mettant à la disposition des décideurs des informations prenant en compte divers aspects (compétence, réputation , valeurs, profil du cercle de réseau etc) Cela permet de prendre des décisions éclairées tout en anticipant sur les risques! #osint #intelligenceeconomique #strategie #Veillestrategique #Ereputation #rh
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