IMAGE | Il y a 55 ans aujourd'hui, l'Amérique fascinait le monde entier lorsque Neil Armstrong posa le premier pas de l'Homme sur la Lune. Cet événement, point culminant d'un programme spatial de dix ans, dépassait largement une simple prouesse technologique. Il incarnait une démonstration éclatante de la suprématie scientifique et du leadership mondial des États-Unis, en plein cœur de la guerre froide. Le programme Apollo, avec sa dimension stratégique, constituait une opération de prestige visant à surpasser l'Union soviétique et à consolider l'image de puissance des États-Unis sur la scène internationale. Il est intéressant de souligner que le succès des missions spatiales précédant Apollo 11 reposait, entre autres, sur la présence... d'une simple caméra vidéo. Les images en direct, diffusées à travers le monde, avaient un impact inégalé, contribuant à une médiatisation sans précédent. Les Américains, pleinement conscients de l'importance de la perception publique, devaient démontrer leurs réussites en temps réel. La mission Apollo 11 fut ainsi un triomphe médiatique (malgré l'ignorance délibérée de la presse et de la radio chinoises). Le premier voyage de l'homme sur la Lune reste, à ce jour, l'un des événements les plus emblématiques pour l'histoire et l'image des États-Unis. Il a engendré des avancées technologiques majeures, conférant aux Américains une avance considérable dans un domaine alors en pleine expansion. Les répercussions de cet exploit, notamment en terme de prestige international, perdurent encore aujourd'hui. De plus, cet exploit a eu un effet psychologique puissant, suscitant admiration et fierté dans une époque marquée par les assassinats de figures emblématiques (John F. Kennedy, son frère Robert, Martin Luther King) et la guerre du Vietnam. En somme, cette prouesse, sans doute la plus grande de l'histoire, symbolise une époque, certes, et se doit d’être rappelée. Particulièrement en cette période trouble que traversent actuellement nos voisins du sud, où les leçons de l'histoire et les symboles de l'unité nationale revêtent une importance renouvelée. 🚀
Post de Marc Pichette
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🚀 L'Innovation qui Illumine notre Quête de Savoir 🌕✨ Aujourd'hui, nous célébrons deux jalons extraordinaires qui ont façonné notre monde moderne et notre compréhension de l'univers. 🌌 1966: Le ciel s'est ouvert à nous d'une manière inédite avec le lancement de Luna 10 par l'Union soviétique. Cette petite sonde, devenue la première à orbiter autour de la Lune, a marqué le début d'une ère nouvelle, nous rapprochant un peu plus des mystères de l'espace. 💻 1951: Sur Terre, une révolution de l'information prenait forme. L'UNIVAC I, le premier ordinateur commercial, était livré, transformant à jamais la manière dont nous traitons les données. Ce géant de métal et de circuits a pavé la voie à l'ère numérique, changeant le cours de l'histoire. Ces moments ne sont pas seulement des souvenirs du passé; ils sont des phares d'espoir et d'inspiration, nous rappelant que l'innovation et la curiosité sont les moteurs du progrès humain. 🌟 🔍 Alors que nous regardons vers les étoiles ou que nous faisons défiler les écrans, souvenons-nous des pas audacieux qui ont été franchis pour arriver ici. Et demandons-nous : Quelle sera ma contribution à l'histoire de l'innovation? Partagez vos pensées, vos idées, et inspirons-nous les uns les autres vers de nouvelles découvertes! 🚀💡
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Ce sont bien les citoyens des USA qui vont choisir leur Président dans quelques jours. Personnellement j’espère que la personne qui sera élue apportera la paix dans ce monde en folie, une paix armée certes, mais une paix qui évitera l’apocalypse. C’est ce que j’ai toujours défendu et j’espère que les apprentis sorciers qui gouvernent en ce moment seront empêchés de nuire. La conquête spatiale sera forcément un challenge pour l’avenir de l’Humanité. Il faudra éviter de découper la Lune et Mars en tranches pour ne pas reproduire les conflits territoriaux terrestres. Il faudrait d’abord s’entendre pour l’exploration et l’exploitation des océans et des régions polaires, aussi bien l’Artique que l’Antartique… 🙏 Retour sur la Lune, soutien de Buzz Aldrin, liens avec Elon Musk ... Pourquoi Donald Trump mise sur le rêve spatial américain https://lnkd.in/eekWiMbZ
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Bonjour à tous, Dans ce court article du jour, fait avec la participation de Monsieur Gérard BRUCK, bloggeur émérite sur LinkedIn, je souhaitais vous parler de la conquête spatiale. Cette dernière, longtemps délaissée en raison de son coût faramineux, revient de plus en plus dans l'actualité. L’intérêt pour la conquête spatiale n’est pas uniquement scientifique, il est également motivé par les enjeux géopolitiques. Pendant la Guerre Froide, les Etats-Unis et l’URSS s’étaient engagés dans une course folle à l’espace. La Russie a d’abord dominé les Etats-Unis en envoyant, en 1957, dans l’espace un satellite artificiel, Spoutnik 1, mais les Etats-Unis ont répondu en créant la NASA en 1958. La Lune était au cœur des préoccupations. C’est ainsi qu’en 1969, Neil Armstrong et Buzz Aldrin furent les premiers hommes à marcher sur la Lune. Suite à cela, les Etats-Unis sortirent victorieux de cette course à l’espace, et furent admirés à travers le monde entier. Désormais, le retour de l’intérêt américain pour la Lune provient de la rivalité avec la Chine. Le pays a planifié d’envoyer des humains sur la Lune à l’horizon 2030, montrant qu’elle est capable de rivaliser avec le géant américain dans le domaine du soft power. Dans ce domaine, si le budget alloué par la Chine (8,4 milliards de dollars en 2017) reste inférieur à celui des Etats-Unis (48 milliards de dollars en 2017), il reste supérieur à celui de la Russie (3 milliards de dollars en 2017). La rivalité avec les Etats-Unis se joue plus particulièrement sur le plan militaire à court terme et sur l’exploitation des ressources spatiales à long terme. De plus, la conquête de l’espace a un impact environnemental fort. Qu’il s’agisse de la construction d’une fusée ou du CO2 rejeté, les voyages spatiaux sont très polluants. En seulement 10 minutes de vol, une fusée rejette l’équivalent de 6 ans d’émissions de CO2 d’une seule personne. De plus, de nombreux déchets finissent dans l’espace, ce qui fait d’elle une poubelle géante. Enfin, l’opinion publique n’est plus émerveillée par ces conquêtes, elle rêve de plus grand, ce qui signifie que l’espace n’est plus nécessairement un outil de soft power efficace. Face à ces nouveaux enjeux et difficultés de la conquête spatiale, de nombreux acteurs privés sont en train d’émerger. On peut citer en exemple Space X, qui est la première entreprise privée à se voir confier des missions par la NASA. Elle a été sélectionnée par l’agence américaine pour effectuer les prochains voyages sur la Lune. En effet, le nouveau lanceur Ariane 6 n’est pas encore opérationnel, alors la NASA s’est tournée vers Space X, avec ces lanceurs Falcon Heavy et Falcon 9. On peut donc dire que ce retour au premier plan illustre le fait que la conquête spatiale est devenue un espace entre enjeux politiques, scientifiques et privés.
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La Lune ne doit pas devenir le Far West spatial Alors que la Lune est au cœur de toutes les convoitises, publiques comme privées, Raphaël Chevrier, docteur en physique nucléaire, ancien journaliste scientifique, en poste dans l'industrie spatiale depuis presque une décennie, met en garde sur les potentiels écueils de la conquête spatiale. Dans son récent ouvrage, Les Saccageurs de l'espace, publié chez Buchet-Chastel, ce scientifique aujourd'hui à la tête de la communication de MaiaSpace, filiale d'ArianeGroup, dont sont issus deux lauréats de notre dernier palmarès des inventeurs, aborde les défis liés aux revendications des ressources lunaires, soulignant la nécessité d'une gouvernance mondiale transparente pour assurer un partage équitable des richesses spatiales. Objectif : éviter que cette aventure ne se mue en nouveau Far West à des millions de kilomètres de la Terre et protéger notre précieux patrimoine spatial commun. https://lnkd.in/ev8M38BZ
La Lune ne doit pas devenir le Far West spatial
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L’avenir de l’humanité se trouverait à quelques millions de kilomètres, sur une planète inhabitable et aride. Le futur de l’industrie lourde et polluante se situerait dans l’espace. Ou bien encore, le tournant écologique passerait par un voyage touristique en orbite. Tels sont les fantasmes du secteur spatial, nourris par les grandes figures de « l’astrocapitalisme » (Elon Musk et autres magnats). Ils prospèrent au sein du New Space, ce slogan aux allures de nouvelle ère dans laquelle le secteur privé porterait désormais la conquête spatiale, en opposition aux agences publiques, accusées d’être politiques et bureaucratiques. Cette modalité de la « conquête spatiale », associant les rêves du marché à ceux de Prométhée, n’est ni anodine, ni le fruit du hasard : elle résulte d’une industrie et d’une idéologie spatiale cohérente dont Irénée Régnauld, chercheur associé à l’université de technologie de Compiègne, et Arnaud Saint-Martin, sociologue, retracent la construction dans Une histoire de la conquête spatiale, ouvrage dense et bienvenu paru en janvier 2024. Recension.
La conquête spatiale : ultime fantasme du capitalisme ? L’avenir de l’humanité se trouverait à quelques millions de kilomètres, sur une planète inhabitable et aride. Le futur de l’industrie lourde et polluante se situerait dans l’espace. Ou bien encore, le tournant écologique passerait par un voyage touristique en orbite. Tels sont les fantasmes du secteur spatial, nourris par les grandes figures de « l’astrocapitalisme » (Elon Musk et autres magnats). Ils prospèrent au sein du New Space, ce slogan… Par R. Dan. https://lnkd.in/eBdgy8Va
La conquête spatiale : ultime fantasme du capitalisme ?
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🎃𝐋𝐞𝐬 𝐄́𝐭𝐚𝐭𝐬-𝐔𝐧𝐢𝐬 𝐞𝐧 𝐫𝐞𝐭𝐚𝐫𝐝, 𝐥𝐚 𝐂𝐡𝐢𝐧𝐞 𝐞𝐧 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧𝐞 𝐚𝐬𝐜𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧 : 𝐥𝐚 𝐋𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐫𝐞-𝐭-𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐚𝐮 𝐜𝐚𝐮𝐜𝐡𝐞𝐦𝐚𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐔𝐒𝐀 ? Si la NASA voulait se faire peur pour Halloween, elle y est presque. Résumons : ➡️En août 2024, le Bureau de l'inspecteur général de la NASA publie un rapport sévère sur la fusée lunaire SLS : problèmes de contrôle qualité chez Boeing, actions correctives en série, dépassements de coûts et retards à prévoir. ➡️Le 17 octobre, un nouveau rapport du Government Accountability Office signale des retards dans la remise en état des infrastructures sol après le premier lancement du SLS. Le programme n’a plus de marges pour les imprévus. ➡️Et lundi dernier, la NASA annonce attendre des examens complémentaires sur les fissures du bouclier thermique du vaisseau Orion, liées à Artemis I. Le lancement d’Artemis II, avec équipage, reste officiellement prévu pour septembre 2025, mais des incertitudes subsistent. Pendant ce temps, la Chine avance sans encombre. Lors d’une conférence de presse le 29 octobre, l’agence chinoise des vols spatiaux habités a présenté deux rovers lunaires et rassuré sur la préparation de sa première mission lunaire habitée prévue avant 2030. Tout semble sous contrôle : la production des éléments clés progresse bien, les tests du vaisseau spatial Mengzhou et des moteurs de la fusée Longue Marche 10 sont réussis, et les infrastructures sol avancent comme prévu. Avec, d’un côté, une NASA confrontée à des retards et à des incertitudes techniques, et de l’autre, une Chine qui avance méthodiquement et sans encombre, on se croirait dans un scénario d'Hollywood. Il y a toujours ce moment où le héros accumule les échecs et surmonte obstacle après obstacle, avant le grand retournement de situation qui mène à la victoire et au Happy End. Pour la NASA, il reste cinq ans pour transformer ce scénario d'épouvante en un dénouement heureux. La question est : y parviendront-ils à temps ? 👻 𝐼𝑙𝑙𝑢𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 : 𝐿𝑎 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑐𝑒́𝑟𝑒́𝑚𝑜𝑛𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑙𝑢𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 𝐴𝑥𝑖𝑜𝑚/𝑃𝑟𝑎𝑑𝑎 𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑢 𝑠𝑎𝑙𝑜𝑛 𝐼𝐴𝐶 2024 𝑎̀ 𝑀𝑖𝑙𝑎𝑛 𝑚𝑎𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑎𝑙 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑏𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑟𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒 𝑙𝑢𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑎𝑚𝑒́𝑟𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛 (𝑐𝑟𝑒́𝑑𝑖𝑡 : 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑜𝑖𝑠 𝐵𝑈𝐹𝐹𝐸𝑁𝑂𝐼𝑅)
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🚀🌕 Prêt à décoller vers la Lune avec un partenariat audacieux ! 🌕🚀 La NASA embrasse une nouvelle ère dans son programme Artémis en faisant équipe avec des entreprises privées. Un pari courageux pour renouveler l'exploit lunaire américain. Alors que la Chine, l'Inde et le Japon ont déjà atteint la Lune, les États-Unis reprennent l'avantage en confiant une part de leur mission à l'industrie privée. Cette nouvelle stratégie mise sur l'économie de marché et la compétitivité pour accomplir des exploits spatiaux à moindre coût. Un virage radical par rapport à l'approche centralisée de la Guerre froide. Le succès de SpaceX montre déjà le potentiel de cette approche, offrant fiabilité et efficacité à des coûts réduits. Alors que le programme Artémis vise à ramener des astronautes sur la Lune, la NASA s'adapte en laissant aux entreprises privées le développement de leurs propres solutions. Un pari risqué, mais essentiel pour rester compétitif face à des acteurs comme la Chine. Avec des missions prévues dès cette semaine et un retour sur la Lune envisagé d'ici 2026, les États-Unis se positionnent en tête de course spatiale grâce à ce partenariat audacieux avec le secteur privé. Une nouvelle ère s'ouvre dans l'exploration spatiale, où l'innovation et la collaboration sont les clés de notre avenir sur la Lune et au-delà ! 🌌✨ https://lnkd.in/dtiAtBZA #aérospatial #naza #lune #conquètespatiale #chine #industrie
Décollage pour la Lune: les États-Unis parient désormais sur l'industrie privée
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Parmi les clients avec lesquels j'ai le plaisir de travailler, il y a cette incroyable pépite de la #spacetech UNISTELLAR Je l'ai déjà dit, ce n'est pas tous les jours qu'une entreprise française s'adosse à la NASA - National Aeronautics and Space Administration et au SETI Institute #unistellar permet de lever les yeux, de contempler le cosmos, de partager l'observation avec des amis, des familles et nous détourne de cette époque dans laquelle trop souvent on ne contemple que soi même... L'#intelligenceartificielle permet donc de découvrir les merveilles de l'univers, de contempler des nébuleuses, des galaxies, des planètes ou tout simplement la lune sans qu'on ait besoin de maitriser la complexité du ciel. Aujourd'hui ce sont plus de 10,000 télescopes qui permettent à une communauté de venir porter main forte à des projets de science participative ou de défense plantéaire. C'est juste magique, c'est poétique, c'est utile et c'est français! Grallet Guillaume du Le Point propose un petit tour d'horizon de ce que le marché propose: Laurent Marfisi Franck Marchis #frenchtech #spacetech #influence #publicrelations #marseille #wearenotalone #ET #lifestyle #planetarydefense #scienceparticipative
Intelligence artificielle : un peu plus près des étoiles…
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🌌 Lundi. Un début éloquent dans l'odyssée des heures. Mes chers voyageurs du cosmos, imaginez-vous à l'aube d'une journée pas comme les autres. Aujourd'hui, nous embarquons à bord du satellite français Euclid, notre boussole céleste, pour percer les mystères de l'univers. Un prisme peu ordinaire, certes, pour observer l'inconnu. Dénichons ensemble la matière noire, ce ciment cosmique des galaxies, et l'énergie noire, ce souffle mystérieux qui écarte les étoiles comme un peintre distrait sa toile. Ces forces invisibles, énigmatiques, façonnent l'expansion de notre univers depuis près de dix milliards d'années. Euclid, vaisseau de science de l’European Space Agency - ESA, arpente ce ciel étoilé, couvrant plus d'un tiers de notre voute céleste, avec pour quête une cartographie en trois dimensions du temps et de l'espace. Le but ? Capturer l'essence même de l'évolution cosmique. Visualiser la distribution de la matière noire et de l'ordinaire. Grâce à ses instruments, l'imageur en lumière visible et le spectro-imageur en infrarouge proche, Euclid nous révèle les contours d'un passé lointain, nous permettant de spéculer sur l'accélération mystérieuse due à cette énergie noire. Quelle ironie, n'est-ce pas? La matière noire, invisible, non détectable par nos moyens lumineux, maintient l'univers uni, tandis que l'énergie noire, tout aussi insaisissable, le pousse à l'expansion infinie. Peut-être, mes amis, assistons-nous à la préparation d'un "Big Freeze", un futur où l'univers, froid et dispersé, révélerait enfin ses secrets. Quelles leçons tirer de cette exploration des abysses célestes? Reconnaître, peut-être, l'importance des forces qui, bien qu'invisibles, régissent tout, du cosmos à notre planète. Comprendre les mystères de l'univers pourrait, qui sait, nous apprendre à mieux gérer les équilibres fragiles de notre propre monde. Devons-nous attendre de voir pour croire, ou est-il temps de reconnaître ce qui se cache depuis des décennies dans l'ombre des certitudes? Voilà la question que pose notre voyage avec Euclid. Ce n'est pas seulement une quête de connaissance, mais un appel à l'éveil. Alors que l'univers se dirige peut-être vers un "Big Freeze", notre Terre semble avancer vers une nouvelle ère glaciaire. Ne devrions-nous pas, face à cette similitude frappante, repenser nos actions pour mieux harmoniser notre existence avec les rythmes naturels de notre monde ? Hervé Dole, vice président de l'Université Paris-Saclay et astro physicien ayant participé à la conception d'Euclid, a fait un talk quelque peu, abracadabrant, sur le sujet d'Euclid à la TEDxSaclay 2023 : https://lnkd.in/eh-XEZpS Rédigé par Thomas Vassort Boucle infinie et musique créées par Boocle 🌟Rejoignez-nous le Samedi 29 Juin au Palais des congrès Paris-Saclay by Châteauform' : 🔗Billetterie - TEDxSaclay : https://lnkd.in/etbp-BYM #TEDxSaclay #visible #invisible #energienoire #matierenoire #euclid #madewithai
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Les militaires intéressés par les ressources lunaires ? 🌖 Vous avez bien lu : l’article 4 du traité de l’espace garantissant l’exploration et l’utilisation de la Lune à des fins pacifiques pourrait avoir du souci à se faire ! Passé sous les radars, l’organisme en charge des projets futurs du département de la défense des États-Unis, la DARPA, a signé en décembre dernier un contrat avec Sierra Space pour le développement de leur technologie d’extraction d’oxygène du régolithe lunaire. Mais alors, pourquoi la défense américaine s’intéresse-t-elle à l’oxygène sur la Lune ? L’oxygène n’est ni une arme, ni utile pour en fabriquer, et il ne sert pas non plus à faire du renseignement. Bien qu’ils n’aient bien sûr pas communiqué sur la raison exacte de cet intérêt, voici selon moi les deux principales explications : - L’oxygène, présent en abondance sur toute la surface lunaire dans le régolithe, est utilisé comme comburant dans la plupart des engins spatiaux. Il sera donc l’élément clé de la logistique lunaire. « Les amateurs discutent tactique : les professionnels discutent logistique », disait Napoléon. - L’oxygène ne sert pas seulement à faire du carburant. Il permet également aux astronautes, civils comme militaires, de respirer et peut alimenter des piles à combustible régénératives qui produiront demain de l’énergie sur la Lune. Alors, quelle stratégie adopter en France et en Europe ? Imiter les Américains pour ne pas laisser l’écart stratégique se creuser, ou prendre le risque d’être les seuls à respecter le traité de l’espace ? Il n’y a, à mon sens, pas de bonne réponse à cette question. Cependant, la décision prise influencera la géopolitique spatiale durant des décennies, voire des siècles. Et la stratégie de l’autruche, consistant à ne prendre aucune décision, est sans doute la pire à suivre !
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