Une #dangereuse #dissolution #tactique : La stratégie ultime pour soumettre le Rassemblement national à l’épreuve du feu !!! Véritable épée de Damoclès, cette dissolution révèle certes l’impuissance du Président de la République à gouverner mais elle démontre aussi sa puissance à imposer ses volontés. Maître du temps, le Président de la République décrète un calendrier électoral très séré dans la mesure où les élections législatives anticipées sont programmées les 30 juin et 7 juillet. Par conséquent, tous les candidats à la députation sont pris de court… Même si cette dissolution fut réclamée par Jordan Bardella et Marine Le Pen dès l’annonce de leur score soit 31,5 % des suffrages exprimés, Emmanuel Macron aurait pu rester sourd à cette récurrente revendication. Par ailleurs, au-delà de l’effet surprise pour limiter le temps de réaction des candidats notamment du Rassemblement national, il va y avoir un « effet usure » pour les élus et les électeurs, consécutif à la succession de campagnes électorales, susceptible toutefois d’être neutralisé par un regain d’énergie des militants. Quid du Front républicain qui fut autrefois exploité avec succès ? Si la montée du Rassemblement national pouvait correspondre jusqu’alors à un vote de défiance, elle forme dorénavant une lame de fond avec des votes d’adhésion. Le scrutin du 9 juin 2024 démontre qu’il s’agit d’un mouvement transnational avec la montée en puissance de la droite radicale et de l’extrême droite au Parlement européen. Loin d’être échec et mat, le Président de la République joue son va-tout. D’une part, il donne le dernier mot au peuple pour transférer au souverain, le cas échéant, la responsabilité de l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national. D’autre part, tous les partis politiques devront aussi se positionner clairement vis-à-vis du Rassemblement national. Et, si celui-ci obtient une majorité relative ou absolue lors des prochaines élections législatives, il sera alors confronté à l’épreuve du feu… S’opposer est toujours plus facile que gouverner ! Selon le nombre de sièges obtenus, le Rassemblement national devra tout d’abord passer des alliances soit pour former un gouvernement soit pour appliquer son programme. Ensuite et surtout, Emmanuel Macron pourra à l’image de François Mitterrand, premier Président de la République cohabitationniste entre 1986 et 1988 face à Jacques Chirac, user et abuser de ses prérogatives constitutionnelles pour freiner et bloquer l’action d’un éventuel gouvernement dirigé par Jordan Bardella (véto sur les ministres de la défense et des affaires étrangères, décrets et ordonnances). Grâce à ses pouvoirs propres et à son domaine plus ou moins préservé durant les cohabitations au lieu de réservé en matière de défense et de diplomatie, Emmanuel Macron pourra alors s’ériger en tribun protecteur des droits et des libertés des minorités pour discréditer le RN et neutraliser son éventuelle victoire aux #élections #présidentielles de #2027.
bien dit attendre le 2eme tour le peuple sera le mouvement
Vous lire est toujours instructif Merci M.C Martine
Bravo Marie-Cricri 👏
Très informatif
Instructif !
Directeur @loiret.fr Pour le Ⓜ️eilleur des Ⓜ️ondes 🧠 allumé et ❤️ battant avec 🤖
7 moisUn parallèle intéressant mais le RPR de l’époque était dans le champ républicain. L’imprévisible me semble être ici la reaction populaire et les peurs, à quelques semaines des JO.