Post de Marie Gabrielle DOMIZI

[🚨 Rapport] Réduire fortement sa consommation de viande pour le climat, sans avoir de carences, c'est possible. C’est la démonstration de notre dernier rapport réalisé avec des nutritionnistes. Se limiter à 4-5 portions de viande par semaine permet de réduire massivement l'impact climatique tout en couvrant tous les apports nutritionnels recommandés, à condition de manger + de fruits et légumes, légumineuses et fruits à coque, le tout en allégeant son budget ! Manger moins de viande mais de meilleure qualité, c'est également un choix militant pour soutenir l'élevage Français :  en France 30% de la viande consommée est importée d’autres pays, et c’est même 50% pour le poulet. Baisser cette consommation ne menace pas l’élevage en France, au contraire : consommer moins de viande, mais française et de bonne qualité est bon pour la santé et pour le climat. Il n’y a pas de lien de cause à effet entre la quantité de viande que l’on mange en France et le revenu et le bien-être des éleveurs : ça fait 10 ans que la conso de viande par habitant est stable (et la consommation totale de viande augmente, du fait de la croissance démographique), or l’élevage français (bovin en particulier) est en crise !

Nous tenions à vous partager un rapport très instructif pour savoir "comment concilier nutrition et climat" à télécharger sur le site de Réseau Action Climat : https://urlz.fr/pCnD. Quelques données qui ont particulièrement attiré notre attention : 🍗 En termes de consommation de viande, les Français sont dans le haut du classement, avec une consommation de viande équivalente à deux fois la moyenne mondiale !   👨🌾 30% de la viande que nous consommons en France (et même 50% pour le poulet) est importée ! Une action simple à mettre en place : consommer moins de viande mais de meilleure qualité pour privilégier une viande locale et de qualité, qui fait vivre l’élevage français. 🏭 Diminuer de 50 % la consommation de viande par rapport à la moyenne française actuelle permettrait de réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre tout en satisfaisant l’ensemble des apports nutritionnels recommandés. 🍝 Pour prendre soin de sa santé et du climat, c'est 450g de viande max par semaine, et 5 fruits et légumes, 2 produits laitiers, 1 portion de céréales complètes, 1 portion de légumineuses et 2 petites poignées de fruits à coque par jour !

Rapport d'expertise bienvenu sur un sujet inflammable: oui, manger moins de viande est bon pour la santé et le climat. Et interdire la publicité pour les produits dont la surconsommation est néfaste pour la santé et l'environnement est également nécessaire. C'est ce que dit le Réseau Action Climat associé aux nutritionnistes de la SFN Société Française de Nutrition. Leur recommandation complète, que nous soutenons pleinement puisqu'elle fait déjà partie de notre plaidoyer, est la suivante: "6. Interdire la publicité et le marketing pour les produits alimentaires dont la surconsommation est néfaste pour la santé humaine et pour l’équilibre et la santé des écosystèmes, sur tous les supports (physiques, audiovisuels, numériques). • Interdire en priorité la publicité et le marketing ciblant les enfants pour des produits trop gras, trop sucrés et trop salés.

Voici des indications qui peuvent être utiles pour un changement d'habitude alimentaire mais en prenant soin d'avoir des repas équilibrés :

santé humaine et climat, même combat ;)

L'Importance Cruciale de Réduire Notre Consommation de Viande pour le Climat et Notre Santé Dans un récent développement qui a suscité de vives discussions, le Premier ministre Gabriel Attal a pris la décision de supprimer le seul menu végétarien proposé dans les cuisines de Matignon, une décision qui semble aller à l'encontre des recommandations actuelles en matière de santé et d'environnement. Une étude conjointe du réseau Action Climat et de la Société française de nutrition, publiée le 20 février 2024, recommande aux Français de réduire de moitié leur consommation de viande. Actuellement, les Français consomment environ 85 kg de viande par personne et par an, soit deux fois plus que la moyenne mondiale. Cette consommation excessive contribue significativement à l'empreinte carbone individuelle, avec une estimation de 920 kg de CO2 émis par an et par personne rien qu'à travers la consommation de viande. La suppression du menu végétarien à Matignon, bien que symbolique, souligne un écart notable entre les actions gouvernementales et les impératifs écologiques et sanitaires actuels. Il est crucial de rappeler l'importance de réduire notre consommation de viande, non seulement pour notre santé mais aussi pour celle de notre planète. En tant que société, il est impératif de soutenir et d'adopter des habitudes alimentaires plus durables. Cela passe par une consommation accrue d'aliments à base de plantes et par la reconnaissance des impacts environnementaux de nos choix alimentaires. Nous devons tous être des acteurs du changement, en adoptant des habitudes qui soutiennent la santé de notre planète et la nôtre. Il est temps de repenser notre alimentation pour un avenir plus durable. #Climat #Santé #AlimentationDurable #RéductionDeLaViande #Environnement

Ne conviendrait-il pas, en toute rigueur, d'affiner les considérations et les discours sur d'impact climatique des activités humaines? Un poulet mange du grain de blé. Le blé évapotranspire 450 mm d'eau par an. La vache mange essentiellement du vert, si elle est à la prairie, c'est 1100 mm/an. Or former des nuages nécessite de pouvoir saturer l'atmosphère en humidité. Mais quel peut être l'impact sur le climat ? Le 5 fevrier, il faisait 25 degrés à Perpignan alors qu'à 100 km de là à peine il faisait 6 degrés dans le Tarn [1]. Le capteurs d'énergie de Perpignan indiquait un flux de 460 w au mètre carré alors qu'il n'était que de 120 w/m2 dans le Tarn [2]. La différence était bien entendu due à un nuage de basse altitude que l'on voit gris car il réfléchit les rayonnements lumineux [3]. Ainsi, il y avait une différence de 350 w environ ceux qui représente 100 fois la perturbation du bilan radiatif par tous les gaz a effets de serre émis par l'humanité. Perpignan ne dispose plus de nuage car la capacité d'évapotranspiration a été fortement amoindrie par la dégradation des sols et l'artificialisation des sols. Les zones qui n'évapotranspirent pas forment des points chauds qui provoquent également la dislocation des nuages qui pourraient venir sur la zone... lorsque les équilibres sont dépassés, pas de pluies. Pour information, le pourtour méditerranéen était autrefois arboré avec des chênes pubescents, qui possèdent des capacités de saturation de l'atmosphère bien supérieure à celles du chêne vert. Mais là pour le coup, l'élevage y a eu un rôle très néfaste, puisque les bergers ont fait manger le chêne à leur troupeau à cause du surpâturage et c'est comme ça que la végétation méditerranéenne qui a une mauvaise appétence pour le bétail a pris le dessus. ( Le surpâturage provoque également l'érosion des sols.) Il existe un excellent podcast sur France culture qui explique ça [4] Ainsi la façon dont on utilise l'énergie peut avoir un gros impact sur le climat, surtout en matière agricole. Pour creuser cette question [5]. Si vous étiez convaincu, merci pour le partage, car il y à sans doute urgence à limiter les points chauds, car le drame, c'est que l'eau sert à refroidir. [Réfs en commentaires]

Pour nourrir notre réflexion et supporter mon post d’hier.

➡ Ce n'est pas moi qui le dis : on peut se passer de la moitié de la viande que nous consommons actuellement sans aucun impact sur notre santé ou nos besoins nutritionnels (Source : France inter) ➡ Ou encore :  on peut se tenir à 450g la quantité de viande par semaine (source : re France Inter) ➡ Mais encore, il faut: - 6000 litres d'eau par kilo de porc - 4000 par kilo de poulet - 15 000 par kilo de boeuf Contre : - 4055 litres pour les légumineux - 962 litres pour les fruits - 322 pour les légumes (Source : Unesco) ➡ Et sinon, comment nourrit-on principalement en France nos vaches ? Eh bien, dans l'UE, 90% du soja consommé par les animaux d’élevage est importé. Et d'où, d'Amérique du Sud... 🤔 (Source : https://lnkd.in/eHVWE-XH) ➡Ca peut encore durer longtemps mais que faut-il comprendre : avec nos choix de consommation, on peut chacun à notre hauteur améliorer les choses ! Alors, soyons éco-responsables, soyons consomm'acteurs 💪

Vous l'avez entendu partout aujourd'hui : manger deux fois moins de viande permettrait à la France d'atteindre ses objectifs climatiques sur le volet "alimentation". C'est une étude de la Société française de nutrition et du Réseau Action Climat qui le dit : les auteurs ont regardé l'impact sur l'empreinte carbone d'une diminution de 50% de notre consommation de France. Concrètement, ça veut dire quoi ? Passer de plus de 800 grammes par semaine à 450 grammes de viande, soit environ quatre repas. C'est un régime flexitarien. Beaucoup de gens en France pensent l'être mais souvent ils oublient la charcuterie, les plats préparés et transformés. Oui, oui, les nuggets, lasagnes et autres hachis parmentier, ça compte ! Il est donc possible de manger moins de viande sans se priver : on diminue les produits transformés, on privilégie des meilleurs morceaux chez son boucher (mais moins souvent). C'est bon pour la santé, l'environnement, notre portefeuille et même pour les éleveurs français. Bien sûr, il y a des nuances. Tout dépend du type de viande consommée (le bœuf a plus d'impact que le poulet sur le climat ; mais les vaches élevées au pâturage entretiennent les prairies quand les poulets eux, sont nourris de soja issu de la déforestation). C'est donc évidemment plus compliqué que cela, mais que cela ne nous empêche pas de réfléchir. Voici un nouveau Top Info sur TF1+ la plateforme de streaming gratuit de Groupe TF1 . Justine Corbillon Pascale WINKEL Anne Bringault Granier Benoit Pierre-Marie Aubert Et merci à mon acolyte Tanguy André !