Une histoire de pub. Ce slogan me choque. Déjà parce que ces frites n’avaient pas de goût et surtout parce que je le trouve prétentieux venant d'une multinationale spécialisée en fast-food. Je nous trouve nous, humanité, invitée de cette planète bien gonflée d’oser écrire une telle phrase. Quand une entreprise internationale, connue du grand public communique, elle a pour moi une éthique morale à tenir. Pardon, mais là nous n’y sommes pas du tout. Comment en 2024, pouvons-nous encore considérer l’alimentation produite par la Terre comme un bien acquis et dont nous nous targuons de sa destinée ? Les ressources produites par la Terre depuis des milliards d’années nous précèdent et cela me donne un sentiment de respect profond. La communication, cette action / activité n’a aujourd’hui plus de place pour des discours déconnectés d’une réalité commune. Notre responsabilité est personnelle et collective. Rien de révolutionnaire, plutôt une façon très simple d’interagir en conscience avec nos environnements proches : familles, amis, collègues. N’oublions pas que nous sommes de pas-sages et que ce voyage passe très vite. Honorer la simplicité et se rappeler d’où l’on vient fondamentalement est un luxe à saisir. Et puis, si vous vous demandez comment communiquer de façon plus responsable, Claire-Marine Alemany se fera un plaisir de vous donner ses meilleurs conseils avec engagement et conviction. Marine
Post de Marine LARRERE
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🤝 𝗜𝗹 𝘆 𝗮 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝘃𝗶𝗲, 𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗮𝘂 𝗻𝗶𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹, 𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹... La première fois que j'ai rencontré Bruno Parmentier, c'était via une vidéo de Thinkerview, une chaîne YouTube connue pour ses interviews-fleuves de personnalités non conventionnelles, réalisées sans coupure ni montage. Dans cette vidéo de 2017, qui n'a pas pris de ride (lien en commentaire), il décrit la fin d'un modèle agricole et alimentaire à bout de souffle et la nécessité de le repenser en profondeur. Cette interview a été pour moi une révélation. Depuis, nous collaborons régulièrement ensemble via StripFood, Bruno me proposant des articles que je publie et diffuse. Alors, quel plaisir d'avoir déjeuner ensemble la semaine dernière dans sa belle ville d'Angers. Bruno Parmentier est ingénieur de l’École des Mines de Paris et économiste. Après avoir effectué une bonne partie de sa carrière dans la presse et l’édition, il a également dirigé l’ESA, L'Ecole supérieure des agricultures de Angers pendant plus de dix ans. C'est à 52 ans, alors à la tête de ce qui est la plus grande école d'agriculture de France qu'il trouve sa vocation : se consacrer à promouvoir le vivant ! L'agriculture, son thème de prédilection, est selon lui la principale victime, cause et solution du réchauffement climatique. À 76 ans, désormais retraité et grand-père de 7 petits-enfants, il a a son actif plus de 750 conférences et de nombreux ouvrages notamment sur la faim dans le monde. Mais il continue plus que jamais de poursuivre sa vocation. Selon lui, l'opinion publique a bien intégré 2 choses : la planète se réchauffe et les ressources s'amenuisent. Mais comment traduire ces prises de conscience en changements de comportement quand la fin du mois l'emporte toujours sur la fin du monde ? Plusieurs pistes à explorer ✅ À titre individuel, commencer par bouger soi-même en osant faire un pas de côté partout, tout le temps ✅ S'appuyer sur des leaders d'opinion qui donnent envie et à voir des futurs souhaitables ✅ Faire alliance avec la nature pour mieux la connaître et travailler avec, comme par exemple avec l'IA Une conviction partagée tous les deux : demain, une entreprise vaudra plus cher qu'une autre, si elle se trouve en adéquation avec les enjeux sociétaux d’aujourd’hui. En attendant, selon lui, il faut quand même être sacrément "héroïque" pour oser être vertueux dans un monde où la performance est le plus souvent réduite à la performance financière. Héroïque, car il faut entre autre accepter de ne pas en voir les impacts de son vivant alors que sur le temps long, cela peut tout changer. Merci Bruno. Stéphane BRUNERIE Après un parcours de plus de 20 ans dans l'agro-alimentaire, seul ou en coalition, je vous accompagne en marketing, innovation et tendances via Le Sens de l'Alimentation et Food Paradoxa. Je suis aussi le créateur de StripFood, un média professionnel indépendant.
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Aujourd'hui se tenait à MENADEL, dans la Ville de Loos-en-Gohelle le forum régional des jardins du Réseau Cocagne. Une bonne trentaine de participants. Une vue panoramique sur nos terrils, les mêmes que nous gravîmes dans la nuit, 3 ans plus tôt à l'occasion, cette fois, d'un forum national encore resté dans la mémoire de la plupart des jardins venus de toute la France. Je pourrais énumérer les sujets, les dossiers, la bonne feuille de route que nous avons élaborée tous ensemble. Mais LinkedIn abonde de ces très bonnes intentions que nous réaliserons pour la plupart, en plus. L'occasion sera redonnée d'en parler. Laissez-moi plutôt vous partager un sentiment qui me traverse en cette fin de semaine mouvementée et que ce temps fort de cocagne vient conclure. Il se trouve gens qui tenaient pour impensable l'état de crise globalisée que nous traversons "n'ont pas le monopole" de la sidération... Toutes les crises environnementales, politiques, morales institutionnelles, agro alimentaires, sociales, que sais-je encore ? morale (oligarchisation de l'Amérique ?) nous les avions prévues et débattues, certaines depuis longtemps, à l'occasion de chacune de nos rencontres. La sidération peut donc aussi toucher ces gens que nous sommes, qui auraient bien voulu s'être trompés, à plus forte raison quand tout arrive non pas comme prévu mais plus vite et souvent pire que prévu. Un peu comme ce qui arrive aujourd'hui. Je crois que beaucoup d'entre nous se retrouvent certainement dans cette description. Tout ce que je peux dire, c'est que le risque a été contourné. Parce que notre sentiment d'appartenance commune à une aventure pour la transition juste l'a emporté sur le découragement latent. Parce que nous sommes professionnels ET engagés. Je pense aussi que nous avons réussi à nous convaincre que le travail du collectif que nous formons paiera finalement plus que tout. Ce jour là était gagné. Prenant pour lianes autant d'idées que d'idéaux nous étions beaux. On en a profité pour faire la photo. ASS NOEUX ENVIRONNEMENT. AFEJI À portée de main - Jardin de Cocagne ALEFPA LES ANGES GARDINS
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Il y a un concept que le bipède adore et que la nature déteste... C'est celui de performance. 💪 Je donne ma nageoire à couper que l'entreprise à laquelle vous dédiez vos journées a érigé la performance au sommet de sa chaîne alimentaire – pardon, de son plan stratégique. (Plan stratégique qui, dans 97% des cas se matérialise par une fusée. C'est fascinant, il faudrait faire une thèse là-dessus). Sauf que la performance, entre nous, c'est du grand n'importe quoi. En tout cas, c'est ce que la nature a retenu de ces quelques milliards d'années de R&D. Et parfois - je dis bien parfois - cela peut valoir le coup de l'écouter. 😇 Pourquoi ? Parce que la recherche de la performance, c'est la quête du point culminant, de l'optimum, de "l'extra mile" comme on dit en bon français. Pour être plus performante, une organisation spécialise ses équipes, standardise ses process, laisse moins de place à l’échec potentiel. La performance fonctionne quand tout va bien. Quand tout est stable. Quand on peut se permettre de vivre à flux tendu en croisant les doigts pour qu’aucun grain de sable ne vienne enrailler le mécanisme. Sauf que - spoiler alert - notre monde n'a rien de stable. Je ne vais pas vous faire l'affront de lister tous les éléments qui contribuent à le rendre instable : il n'est pas 9h et vous rentrez d’un viaduc de 5 jours, ça ne serait vraiment pas sympa. 😅 Alors que nous dit Mère Nature ? Que face à l'instabilité, deux choses peuvent nous sauver : 👉 La diversité 👉 La redondance Quand les conditions autour de vous évoluent constamment et que vous ne savez pas à quoi ressemblera demain, il n'est pas très judicieux de tout miser sur le même poulain. Certes, il existe des espèces ultra spécialisées mais, dans la majorité des cas, plusieurs espèces dans un écosystème peuvent avoir le même rôle. Si la population d'un pollinisateur diminue soudainement une année, d'autres pourront ainsi prendre le relai, pour un temps donné. Pas convaincus ? Pensez aux plantes et aux panneaux solaires qui tous deux utilisent le soleil pour produire de l’énergie (chimique chez les plantes, électrique chez les panneaux). Les panneaux solaires sont BEAUCOUP plus performants que les plantes : ils ont des rendements de 20 quand les plantes plafonnent à 1%. Bipède 1 - Mère nature 0 Sauf que les panneaux solaires ne produisent de l'électricité que dans certaines conditions (ensoleillement, entretien, latitude, etc.) alors que la photosynthèse fonctionne à peu près partout depuis à peu près toujours. Les plantes sont clairement moins performantes que nos inventions mais, face aux nombreux aléas que la Terre a dû subir au cours des derniers millions d’années, elles continuent à produire bon an mal an du glucose. Mère Nature 1 – Bipède 0 Alors, on fait quoi ? 🌱 On arrête de penser le monde comme un environnement stable et nos activités comme des éléments à optimiser 🌱 On cherche moins la performance que la résilience, la durabilité et la robustesse
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𝗩𝗼𝘂𝘀 𝘃𝗼𝘂𝗹𝗲𝘇 𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝘂𝗻 𝗶𝗺𝗽𝗮𝗰𝘁 𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗳 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲 𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗿 ? Ne mettez la charrue avant les boeufs. L'intérêt de vos clients passe avant l'intérêt général. 👇 Délivrez d'abord un service optimal à ceux qui font bouillir la marmite. Vos clients. Et plus précisément : ... Ceux qui ont misé sur votre projet : vos clients externes (actionnaires, bénéficiaires, partenaires) ... Ceux qui le font tourner : vos clients internes (vos salariés et vos sous-traitants) Vous pouvez vous rengorger de l’impact global de votre projet sur le monde, si vous ne vendez pas un caramel, que vous traitez vos salariés comme des chiens et que vous payez vos sous-traitants au lance-pierre, vous rejoindrez rapidement le cimetière des utopies. #strategie #impact #serviceclient
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Gloria Steinem disait que notre perception du monde a tendance à devenir réalité 🎭 Et elle n’a pas tort : si on nous raconte que le monde court à sa perte, il devient beaucoup plus difficile de se mobiliser pour le sauver. 🌎 C’est pour cette raison que nous avons tant besoin d’imaginer des nouveaux récits qui racontent un monde joyeux ! Et cet optimisme engagé, Thibaut Labey, plume et cofondateur du leader de la micro-aventure Chilowé, le déploie depuis plusieurs mois dans sa newsletter GERONIMO. 🤩 Dans le dernier épisode de The Storyline, il m’a aidée à mieux comprendre de quoi on parle lorsque l’on évoque les nouveaux récits. Si comme moi, le sujet vous intéresse, mais que vous avez l’impression que plus vous le creusez, moins vous le comprenez, je ne peux que vous encourager à découvrir la perspective et les idées de Thibaut ! 🎧 Après avoir transformé notre vision du voyage (en tout cas la mienne) en rendant cool et sexy la rando et le tourisme local, il a décidé de s’attaquer à notre vision du futur avec GERONIMO. Une newsletter dans laquelle il partage des récits inspirants faisant cohabiter modèle économique vertueux, protection de la planète et justice sociale - bref, des histoires qui font du bien dans ce contexte morose ❤️🔥 Pour nous aider à y voir plus clair dans ce sujet, et à créer nos propres nouveaux récits (utopiques, de préférence), Thibault partage dans le podcast 3 exemples inspirants (et 3 conseils à suivre) : ⭐Créer de nouveaux héros inspirants qui nous incitent à changer nos habitudes en douceur (comme la campagne Designated Driver lancée par Harvard) ; ⭐Miser sur la collaboration plutôt que la compétition pour augmenter la portée de son message (comme la campagne des marques vegan contre le lobby de la viande) ; ⭐Faire de l’humour pour faire réfléchir avec bienveillance plutôt que de taper sur les doigts (comme Bruxelles Mobilité qui a transformé nos pieds en technologie de pointe) Comme le dit très bien Thibault, « notre clavier est une arme dont on peut se servir pour rendre le monde plus vivable, et l’avenir plus désirable. » Alors à vos claviers, et surtout à vos écouteurs pour découvrir son témoignage passionnant !
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Imaginez un monde où, au lieu de simplement donner un poisson à celui qui a faim, nous lui apprenons à pêcher. Ce n'est pas seulement une solution à sa faim d'un jour, mais une clé pour qu'il n'ait plus jamais faim. En partageant nos connaissances et nos compétences, nous ne répondons pas seulement aux besoins immédiats, nous bâtissons un futur autonome et durable. Que choisiriez-vous : une solution éphémère ou un pouvoir durable ?
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Large discussion, cette fin de semaine, avec plusieurs dirigeants. Il y a eu une discussion, un sujet vieux de 20 ou 30 ans, qui a fait fait l'unanimité de la table ronde. Vite écrit, ça donne à peu près ça : "où que vous soyez en Nouvelle-Calédonie, quel que soit le réseau ou le réseau social, LinkedIn en tête de lice, vous pouvez dire quelque chose d'ultra sensé, si vous n'êtes pas PDG ou n'avez que peu d'importance, ce sera un bide. Faites-le dire par un PDG quelconque, les cireurs seront réunis comme des mouches sur du miel". Cette constatation a une importance capitale de la stagnation politico-économico-sociale de cette île. Les grands ne désirent pas que des têtes sortent. #GBH est arrivé sur le territoire en achetant #SOBECA. Sans doute savait-il que la grande porte n'était pas recommandé 😉. Exemple ou pas, c'est un schéma fractal de cette île et, à moutonner derrière quelques dirigeants, ne fait que tuer le schéma du "bon vivre" et "bien vivre" de cette île. Vous pouvez communiquer avec toutes les phrases clichés que vous voudrez, le climat social n'évoluera pas si cet état d'esprit ne change pas. Lorsqu'une dizaine de dirigeants avec plus ou moins d'importance, sont unanimes sur cette idée, à vase clos, cela conforte encore plus la vérité.
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Le plus gros frein à l’impact des militants sociaux ou climatiques ? Leur propre passion. Hier, je commente un post sur la météo avec une pointe d’humour : « 30° à Lille, c’est génial pour le tourisme. » Réponse immédiate : « Je ne suis pas d’accord, et l’agriculture alors ? » Fin de l’échange. Dialogue verrouillé. 🤔Ce que je retiens, c’est simple : dès qu’il s’agit de sujets sociaux ou environnementaux, les gens se braquent. Pas parce qu’ils ont tort Mais parce qu’ils se sentent investis d’une mission. Et quand on se bat pour une cause, on oublie parfois d’écouter. C’est le biais de confirmation. Ce mécanisme bien connu en psychologie pousse à rejeter tout ce qui contredit ses convictions. Résultat : des bulles d’écho où chacun campe sur ses positions. Pire, cela donne un sentiment d’urgence et d’opposition qui tue tout échange constructif. 📢Mais il existe une meilleure stratégie : activer le biais de réciprocité. En psychologie, ce levier repose sur un principe universel : ▪️Donner pour recevoir. ▪️Offrir de l’écoute sincère ▪️Poser une question ouverte ▪️Reconnaître un point valable, même minime. Et vous serez surpris de voir l’autre faire un pas vers vous. Regardez les campagnes environnementales qui travaillent avec leurs anciens détracteurs dans l’industrie. Comme par exemple le programme porté par Carrefour en partenariat avec WWF. En passant d’une posture accusatrice à une approche collaborative, elles réussissent à transformer les comportements et mobiliser à grande échelle. Et si, hier, ma réponse avait été : « Tu as raison pour l’agriculture, c’est un vrai enjeu. Et toi, que proposerais-tu pour concilier tout ça ? » Peut-être aurions-nous trouvé un terrain d’entente. Peut-être aurions-nous construit quelque chose. Parce qu’un débat enrichit. Une opposition enferme. 👉Alors, la prochaine fois qu’on vous pique sur un sujet sensible, posez-vous cette question : suis-je là pour gagner une bataille ou construire un pont ? PS : J'ai répondu que c'était de l'humour et finalement c'est rentré dans l'ordre PPS : Le biais de confirmation est aussi valable pour les climatosceptiques mais on ne va pas les aider à rendre leur message plus audible non plus ...
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“On ne fait pas mûrir les tomates avec un chalumeau” Cette phrase est venue conclure une tirade de Fabrice Bonnifet lors de la dernière rencontre #esgconnect jeudi dernier. Elle provoqua le rire de la salle entière, remplie de responsables RSE désireux de partager bonnes pratiques et rencontrer leurs pairs ce jour-là. En tant que facilitateur, je me pris à la bonne humeur générale, sans exactement comprendre le propos. Pourtant c’est simple. 🔥 La CSRD est le chalumeau. 🍅 Les entreprises sont les tomates. Est-ce à dire que le chalumeau (les règlementations) n’est pas l’outil adapté pour engager les tomates (les entreprises) dans la transition ? Ou bien qu’il faudrait un lance-flammes (bien + coercitif) pour faire avancer les choses ? Aujourd’hui, le défi majeur des responsables RSE est d’engager les parties prenantes internes dans le projet de transition 🌍 A la question “qu’est-ce qu’un aspirant responsable RSE doit avoir comme qualités ?” tu répondais, chère Leah Goldfarb, outre les compétences en data, l’impératif d’être “bon en politique”. Tu disais beaucoup de choses en quelques mots 🎯. Inspirant pour moi qui ai tendance à faire le contraire. Si, “les indicateurs de santé mentale sont tous à la baisse” comme prévenait juste avant Guillaume d'Ayguesvives, une étude précise sur la population des responsables RSE achèverait d’alerter sur ce sujet qui est aussi un enjeu majeur de développement durable 🆘 Être responsable RSE en PME/ETI en France aujourd’hui, c’est porter un message que personne ne veut entendre. C’est le combat d’un politique, passionné, qui a une mission, une vocation. Il s’agira de ne pas céder, ni sous le poids d’une Direction qui ferme les yeux, ni sous la tentation du greenwashing. Le boulot est immense, et il faut continuer. Résiste, prouve que tu existes. Suis ton coeur qui insiste. Bats-toi, signe et persiste. Animal sociable ou pas, j’invite tous les responsables RSE à rejoindre des groupes de pairs. Si je l’étais moi-même, je candidaterais d’ailleurs au Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D), sous les bons conseils de Florence Jean. Et vous, pensez-vous qu’il faille un briquet, un chalumeau, ou un lance-flammes pour faire mûrir les tomates ? #csrd #csddd #esgconnect #rse #faisonsmûrirlestomates
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Epicure à l'ère de la frugalité écologique 🍇 Dans mes recherches sur les mots de la transition écologique, je me suis penchée sur le mot "frugalité". J'ai découvert qu'Epicure en était un défenseur. Il vivait une vie basée sur la simplicité et le contentement. Dans sa lettre à Ménécée, il écrit : "nous considérons l'autosuffisance comme un grand bien". On est loin du cliché hédoniste ! Une vie épicurienne n'a donc rien à voir avec le fait de profiter sans retenue de tous les plaisirs de l'existence. 🤷♀️ Elle se résumerait plutôt à une invitation à chasser nos "désirs vides". Eliminer nos désirs superflus pour redéfinir des plaisirs vrais et essentiels. On comprend mieux pourquoi certains parlent d'écologie épicurienne : la frugalité pour repenser nos modes de vie, dans des limites librement choisies. Alors, hédoniste ou frugal, Epicure ? 🍇 Ce post a-t-il changé l'idée que vous vous faisiez de ce penseur antique ? --- Je suis Laëtitia, formatrice en prise de parole avec un background journalistique. Pour mieux choisir nos mots quand il s'agit de transition et de RSE, je décrypte régulièrement sur LinkedIn les mots de la transition écologique : leur sens, leurs connotations, leur histoire. 🌿
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Consultante & formatrice en communication responsable 🌻 | Co-fondatrice du Collectif Oreka | 🌱 Faisons rayonner votre engagement 💫 | 1 astuce com' responsable chaque mois sur LinkedIn 🪄
8 moisIl y a encore encore beaucoup à faire, à la fois en tant qu'humains de passages et en tant qu'entités. Merci à toi Marine de nous le rappeler 😉