Ce guide de réflexion et de discussion sur l’aide médicale à mourir lorsqu’un trouble de santé mentale est le seul problème médical a été développé dans le cadre d’un projet de recherche en éthique impliquant des personnes concernées. L’aide médicale à mourir (AMM) est une option qui ne fait pas l’unanimité, même pour des raisons de santé physique, donc parler d’aide médicale à mourir ne va pas de soi pour plusieurs personnes, particulièrement lorsqu’un trouble de santé mentale est la seule condition médicale derrière la demande d’aide médicale à mourir. Bien que l’aide médicale à mourir en santé mentale ne soit présentement pas permise au Canada, il est prévu qu’elle le devienne en mars 2027, à condition que les milieux de santé y soient préparés. Dans ce contexte, un besoin qui transparait est celui d’alimenter les réflexions et d’ouvrir les discussions afin de permettre aux gens de mieux se comprendre. https://lnkd.in/e4f-nvHa
Post de Mathieu Lapaix
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📢 "La littérature montre bien que certains profils de patient·es nécessitent plus de temps de soin. Il s’agit notamment des patient·es multimorbides, âgé·es, souffrant d’un trouble psychique, parlant une autre langue ou de basse situation socio-économique. Comme plusieurs caractéristiques des patient·es ne figurent pas sur les factures reçues par les assurances, elles sont au mieux considérées par des moyens indirects, voire tout simplement ignorées. Sans adaptation, le système actuel de contrôle de l'économicité des prestations va diminuer l’accès à la médecine de famille pour toute une population de patient·es qui vont surcharger les urgences et les hôpitaux, sans compter que ces procédures conduisent des médecins de famille à fermer leurs cabinets médicaux, une situation inacceptable dans le contexte de pénurie actuelle." ⚠ Un article du Prof. Pierre-Yves Rodondi à retrouver dans la dernière édition de notre magazine #DOC 👇
DOC #10 - Dossier économicité // Bienvenue en absurdie
https://www.svmed.ch/doc-mag
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Notre réalité…. Lorsque les méthodes/outils de facturation sont peu ou mal adaptés à la réalité des besoins en soins de la population! La complexité d’une prise en charge ne se résume pas par un/des diagnostic/s.
📢 "La littérature montre bien que certains profils de patient·es nécessitent plus de temps de soin. Il s’agit notamment des patient·es multimorbides, âgé·es, souffrant d’un trouble psychique, parlant une autre langue ou de basse situation socio-économique. Comme plusieurs caractéristiques des patient·es ne figurent pas sur les factures reçues par les assurances, elles sont au mieux considérées par des moyens indirects, voire tout simplement ignorées. Sans adaptation, le système actuel de contrôle de l'économicité des prestations va diminuer l’accès à la médecine de famille pour toute une population de patient·es qui vont surcharger les urgences et les hôpitaux, sans compter que ces procédures conduisent des médecins de famille à fermer leurs cabinets médicaux, une situation inacceptable dans le contexte de pénurie actuelle." ⚠ Un article du Prof. Pierre-Yves Rodondi à retrouver dans la dernière édition de notre magazine #DOC 👇
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#AccèsAuxSoins | Renforcement du dispositif "Mon soutien psy" ✅ Le dispositif "Mon soutien psy", créé en 2022, a été renforcé depuis le 15 juin 2024 pour améliorer l'accès aux soins psychologiques par l'Assurance Maladie. 📑 Simplifier pour répondre rapidement aux besoins des patients 👉🏻 Les assurés peuvent désormais prendre rendez-vous directement avec un psychologue conventionné sans passer par un médecin traitant. ➕ Plus de psychologues conventionnés en Artois ! « Nous allons concourir à l’amélioration de la santé mentale des assurés de la région en favorisant la création de parcours pour les patients avec un besoin psychique. Cela passe, dans un premier temps par une dynamisation d’offre de soins de premier recours en ville en santé mentale » explique Valerie Courtin, Chargée de missions pôle accompagnement des professionnels de santé à la CPAM de l'Artois. ➡️ Davantage de séances remboursées Le nombre de séances remboursées à 100 % par l'Assurance Maladie et les mutuelles est passé de 8 à 12 par an, permettant un soutien psychologique plus adapté et prolongé. 👉 Revalorisation des tarifs Le tarif des consultations a été augmenté de 30 à 50 euros pour encourager les psychologues à rejoindre le dispositif, sans coût supplémentaire pour les patients. Ces évolutions renforcent notre engagement à améliorer l'accès aux soins psychologiques pour tous. Pour en savoir plus : https://lnkd.in/eWdRE4Ke #FiersDeProtéger #AgirEnsemble
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Le modèle de prescription est bon, mais il y a un potentiel d’amélioration. C'est ce que Pierre Ballenegger souligne clairement dans son article : 📝 Charge bureaucratique : Aujourd’hui, un rapport détaillé est nécessaire après 30 séances pour demander une prise en charge des coûts aux assureurs. Ok, on peut le comprendre. Ce qui est moins compréhensible : quatre spécialistes interviennent dans le processus ! Le ou la psychologue-psychothérapeute, le ou la médecin prescripteur, le ou la psychiatre et le ou la médecin conseil de l’assurance maladie. Oups ! ça en fait du monde ! Et ça coûte cher ! 📉 Manque de spécialistes : Les médecins prescripteurs sont souvent des médecins de famille qui sont déjà surchargés et abattent des montagnes de travail administratif. Les psychiatres sont de moins en moins nombreux et sursollicités. Tout ce temps perdu au détriment des patient-e-s. ⁉️ Un-e spécialiste bien formé-e qui connaît ses patient-e-s suffit : Alors que les psychologues-psychothérapeutes sont aussi bien formé-e-s que leurs collègues et connaissent leur patient au mieux. Pourquoi imposer une telle lourdeur administrative pour aucune plus-value ? Pas de valeur ajoutée, une sursollicitation inutile de spécialistes déjà surchargés, des coûts superflus – pour la FSP, le système peut clairement être amélioré. 👉 Avec l’évaluation prochaine par l'Office fédéral de la santé (OFSP), nos autorités peuvent changer la donne ! Il serait temps. Loïc Deslarzes, Line-france Bataillard-Muller, Association Vaudoise des Psychologues (AVP), Genevoise des Psychologues AGPsy #Psychothérapie #Psychologie #ModèleDePrescription https://lnkd.in/eSkMJSER
Accès aux soins: un suivi psy sur deux risque de devoir s'arrêter
blick.ch
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🌟 𝑺𝒐𝒖𝒕𝒊𝒆𝒏 𝒑𝒔𝒚𝒄𝒉𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒊𝒅𝒂𝒏𝒕𝒔 : 𝒖𝒏 𝒑𝒊𝒍𝒊𝒆𝒓 𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒐𝒏𝒄𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕 🌟 Lorsqu’un proche est touché par un cancer, les aidants jouent un rôle central dans son parcours de soin, et nous savons à quel point ce rôle peut être exigeant, aussi bien émotionnellement que physiquement. Mais qui prend soin d’eux ? Pour les soutenir dans cette mission, 𝗔𝗽𝗽𝘂𝗶 𝗦𝗮𝗻𝘁𝗲́ 𝗕𝗲𝗿𝗿𝘆 propose un accompagnement psychologique adapté aux aidants. 💭 𝟱 𝘀𝗲́𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗶𝗲𝗻 𝗽𝘀𝘆𝗰𝗵𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗴𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗔𝗽𝗽𝘂𝗶 𝗦𝗮𝗻𝘁𝗲́ 𝗕𝗲𝗿𝗿𝘆 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗶𝘀𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻. Ces séances offrent : ✅ Un espace d’écoute pour exprimer émotions et inquiétudes. ✅ Des outils pour mieux gérer le stress et l’anxiété. ✅ Un accompagnement pour préserver l'équilibre dans ce parcours exigeant. 💡𝗣𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗲. 📞 𝗜𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲́(𝗲) ? Contactez Appui Santé Berry dès aujourd’hui pour en savoir plus et bénéficier de ce précieux soutien. 👉 https://lnkd.in/eAudGCT8 🤝 𝗔𝗶𝗱𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗶𝗱𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗮̀ 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲𝗿 𝗳𝗼𝗿𝘁𝘀 𝗲𝘁 𝘀𝗲𝗿𝗲𝗶𝗻𝘀. 𝗘𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲, 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗶𝘀𝗼𝗻𝘀 𝘂𝗻 𝗰𝗲𝗿𝗰𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗯𝗶𝗲𝗻𝘃𝗲𝗶𝗹𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲. 💛 #SoutienPsychologique #Aidants #SoinsOncologiquesDeSupport #Cancer #AppuiSantéBerry
Soins oncologiques de support | Appui Santé Berry
https://www.appuisanteberry.fr
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🩺 En fin de vie, le rôle des soignants consiste à accompagner la personne dans toutes ses dimensions, à gérer les symptômes et à soulager la souffrance. Il ne s’agit plus de soigner pour guérir, mais de soigner pour « prendre soin ». La personne en fin de vie se situe au centre d’un dispositif dans lequel de nombreux intervenants sont appelés à tenir un rôle en relation les uns avec les autres. Pluridisciplinarité et collégialité sont indispensables, en particulier avec le médecin traitant. Visitatio – Voisins & Soins s’organise en équipes mixtes : chacune d’elle compte environ sept bénévoles, des soignants (un médecin et un infirmier) et un psychologue. 🧑⚕️ Dans le prolongement de l’action du médecin traitant et en coordination avec les différentes ressources locales, les médecins de Visitatio – Voisins & Soins concourent au meilleur confort global du patient, à sa réassurance ainsi qu'à celle de ses proches, afin de permettre le maintien à domicile chaque fois que cela est possible et souhaité. Vous êtes médecin et souhaitez rejoindre l’aventure ? Quel que soit votre profil (médecin généraliste ou spécialiste, formé ou pas en soins palliatifs, en activité ou retraité), vous pouvez vous engager en tant que salarié ou libéral, pour une journée par semaine ou plus. Si une antenne existe dans votre région, n’hésitez pas à contacter l’association pour en savoir plus : https://lnkd.in/eiT9QR7J #médecin #soignant #accompagnement #findevie #soutien #solidarité #bienvieillir #aidant
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Le 27 novembre dernier, une entrevue diffusée sur les ondes du 98.5 Montreal a mis en lumière une problématique troublante. Une infirmière praticienne spécialisée (IPS) en santé mentale, ayant suivi une formation spécifique pour administrer le Botox et d’autres agents complémentaires dans le traitement de la migraine chronique, se voit empêchée de poursuivre cette pratique par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ). La raison invoquée? Elle provient du secteur de la santé mentale. Migraine Québec est surpris par cette décision qui, à notre avis, semble ignorer la complexité de la migraine. En effet, la migraine chronique est une condition neurologique souvent associée à des comorbidités en santé mentale comme l’anxiété ou la dépression. Un·e IPS en santé mentale, ayant reçu une formation rigoureuse pour administrer le Botox, pourrait jouer un rôle crucial pour améliorer l’accès aux soins. Actuellement, le système de santé fait face à une surcharge importante et les délais d’accès aux soins pour les personnes vivant avec la migraine atteignent souvent 7 ans. Les neurologues spécialisé·es dans les injections de Botox, un traitement reconnu et efficace, sont débordé·es. Intégrer des IPS formé·es à cette pratique permettrait de soulager cette pression et de répondre plus rapidement aux besoins des patient·es. Migraine Québec enjoint l’OIIQ à reconsidérer cette décision et souhaite ouvrir un dialogue constructif sur ce sujet. Nous croyons fermement qu’une approche collaborative et innovante pourrait profiter grandement aux personnes vivant avec la migraine en accélérant leur accès aux traitements. ➡️ Pour écouter l’entrevue complète au 98,5 FM : https://lnkd.in/ei-svgrk
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J’aurais le plaisir d’intervenir pour aborder le sujet de la mort et du deuil. #thanadoula #deuil #douladefindevie ➡️ Journée du Printemps au CHUV le samedi 27 avril ⬅️ Ouvertes à toutes les assistantes médicales et ainsi qu'aux CMA. Membres de l'Aram ou non, soyez toutes les bienvenues. Programme assistante médicale au CHUV LE – Les émotions au cabinet 9h Accueil, café croissants 9h30-10h20 Gérer les patients impatients, comment canaliser et s’en protéger – Mme Jessica Tarfon, coach professionnel PCC-ICF 10h25-11h10 Accueillir la mort dans la vie – Mme Nathalie Héritier, doula de fin de vie 11h10-11h20 Pause 11h20-12h15 Déceler, accompagner et soutenir un patient victime de violence ? – Mme Gaëlle Jaquier, assistante sociale PROFA Que vous soyez en cours d'emploi ou en recherches, il y a des sujets qui nous touchent au cabinet médical ainsi que dans notre vie privée et dont nous ne savons pas toujours comment réagir... 😡Patients colériques, impatients, stressés, comment mieux gérer sans être envahies ? 💔Patients en deuil, qui viennent nous annoncer le décès de leur conjoint, parent, ami, comment mieux les accompagner ? 🤬Patients qui subissent des violences, qui se dévalorisent, qui subissent en silence, comment les écouter ? 💝Et vous que faites-vous pour vous ressourcer ? Pour ne pas craquer à votre tour ? Vous connaissez la réflexologie ? 🤔Si l'un ou plusieurs de ces thèmes vous parlent, résonnent en vous, vous fait réagir, que diriez-vous de venir assister à la Plus d'informations, Flyer de la journée et inscription sur
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Il y a quelques semaines, j'ai eu l'occasion de traiter pour #TopSanté, un article sur l'évolution de la prise en charge de la #douleurchronique en France. Et si je ne suis généralement pas très optimiste pour notre système de santé, j'ai été obligée de me rendre à l'évidence, au fil de mes échanges avec le Pr.Valeria Martinez, le Dr.Ségolène Perruchio, Masselin-Dubois Anne, que la situation était véritablement alarmante. En attestent quelques chiffres : 💊 en France, 12 millions de personnes souffrent de douleurs chroniques. Cela veut dire, 1 sur 5 qui souffre chaque jour depuis plus de 3 mois sans que les traitements ne les soulagent. 💊 Il existe 276 Structures douleurs chroniques (SDC) en France, des centres de soins ultra-spécialisés dans la prise en charge des douleurs réfractaires. Des centres qui ont longtemps aussi été considérés comme le fleuron du système de santé. 💊 Ces centres devraient idéalement prendre en charge 5 à 10 % des patients concernés par ces douleurs. Pas de bol : ils ne peuvent en soigner que 1,4%, 5 fois moins donc. 💊 Pourquoi ? Ces structures ne salarient qu'1,5 médecins (ETP) en moyenne. Parmi eux, 25% devraient partir à la retraite dans les 5 ans. 💊 Seront-ils remplacés ? Difficile de l'envisager, car aujourd'hui, la médecine de la douleur n'est pas une spécialité en soi. Les médecins de ces structures sont donc des rhumato ou des anesthésistes surspécialisés... Des praticiens qui ne courent pas les rues, donc. 💊 Résultat : l'attente moyenne de prise en charge en SDC est de 3 mois, jusqu'à 1 an dans certaines régions. Un an quand on souffre chaque jour, c'est long. Surtout, plus on a attend plus les comorbidités psychologiques (#dépression, #troublesanxieux) s'installent et plus les risques de chronicisation augmentent. Bref, autant dire que les perspectives pour ces patients sont peu réjouissantes. Alors, il y a tout de même du mieux : un nouveau parcours de santé douleurs que les soignants semblent approuver, des #téléconsulations qui se généralisent notamment dans les #désertsmédicaux, la mise en place de plateformes interventionnelles régionales, mais cela ne suffit pas ! Surtout, quand on voit la déconsidération des pouvoirs publics pour la douleur, le tableau ne cesses de s'obscurcir. Le Dr. Perruchio me le rappelait : dans le grand plan de développement des soins palliatifs prévu, par le feu gouvernement, 1/1000e des 1,1 milliards d'euros prévu sur 10 ans devait être accordé à la douleur. C'est 110 000 euros/an. La somme se passe de commentaires, mais elle engage à la réflexion. A quelques jours d'un vote décisif, rappelons-nous ceux qui s'engagent – ou non – pour notre santé. Je vous invite à ce titre a jeter un œil au site https://datan.fr/ avant le Jour J. SFETD - Société Française d'Etude et de Traitement de la Douleur, SFAP, Institut Epione, La Voix des Migraineux, Direction générale de l'offre de soins (DGOS) et Poke Nina Ramen 🍓 et son joli challenge hashtag #JeRamenMaFraise
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🔨🔧 Le "51" organisait vendredi dernier un atelier au sein de l'Accélérateur porté par la Caisse nationale de l’Assurance Maladie pour réfléchir à l'organisation du premier recours en santé mentale, avec la participation de professionnels de santé de terrain, d'expérimentateurs 51 (SESAME, DSPP...), de représentants de CPAM, d'ARS et du Ministère de la Santé. 🩺 Grâce à la présence de médecins généralistes en exercice, nous avons en particulier cherché à identifier leurs besoins non couverts lorsqu'ils reçoivent une demande de soins psys pour la traiter de façon satisfaisante. 🖋 J'ai retenu des échanges, de manière très subjective (le compte-rendu est en cours 😗) : ⏳ besoin de temps et de compétences pour distinguer dans la demande du patient ce qui appelle des soins somatiques, psychiatriques : cela peut passer par une consultation longue, et/ou le soutien d'un autre professionnel pour mener un discussion complémentaire permettant de recueillir des informations-clés dans la prise en charge (conditions de vie, passé traumatique, addictions), et/ou un avis psychiatrique spécialisé d'accès facilité, et/ou le développement de la pratique du staff ou de groupes de pairs (MG) ; 🧩 besoin d'un lien beaucoup plus fluide entre les équipes de soins primaires et les ressources du travail social sur le territoire : un point d'entrée dédié? un temps de travailleur social dans les MSP? une action structurante de la CPTS pour créer des liens et des facilités avec les ressources sociales du territoire? un kit d'accueil pour les MG répertoriant les ressources-clés de leur territoire? 🏠 besoin d'actions fortes pour consolider les centres médico-psychologiques (CMP) de secteur : moyens, missions et articulation avec les ressources des professionnels libéraux exerçant en ville. Aujourd'hui, les CMP sont embolisés par leur rôle d'accueil de premier recours (beaucoup de premiers rendez-vous, difficultés à enclencher les suivis) et pénalisés par leur déficit d'attractivité pour assurer leurs recrutements (notamment de psychologues). ➡ Et pour vous, quels sont les besoins non couverts pour permettre aux médecins généralistes de bien répondre à la demande de soins psys de leurs patients?
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