Post de Matthieu BONNERY

🇺🇸 Opérations US Navy SEAL à bord de sous-marins Le Special Warfare Command de l'US Navy, également connu sous le nom de Navy SEAL, opère depuis les années 1980 depuis des shelters sur des sous-marins de l'US Navy. Ces shelters offrent un emplacement sécurisé et furtif aux équipes SEAL pour mener des missions. L'idée d'utiliser des sous-marins pour des opérations spéciales remonte aux débuts de la Submarine Force de l'US Navy, mais ce n'est que dans les années 1980 que l'US Navy a développé un type de shelter spécifique conçu pour les opérations SEAL. Les shelters sont autonomes, dotés de leur propre alimentation en air, systèmes de communication et systèmes de survie, et sont équipés d'équipements spécialisés tels que des mini-sous-marins et des véhicules télécommandés. Les équipes SEAL utilisent ces shelters pour mener diverses missions, notamment des missions de reconnaissance, de collecte de renseignements et d'opérations spéciales. L’utilisation de sous-marins comme plate-forme pour des opérations spéciales offre plusieurs avantages, notamment la furtivité, la sécurité et la flexibilité. Des exemples de missions réussies menées par les équipes SEAL à partir de shelters sous-marins comprennent des missions de reconnaissance dans le golfe Persique, la capture de cibles de grande valeur en Afghanistan et des raids sur les complexes ennemis en Somalie.

L’une des plus grandes préoccupations concernant la capacité de la marine américaine à persister dans un conflit est sa capacité à maintenir ses précieux navires de combat de surface – destroyers, croiseurs et bientôt frégates – approvisionnés en armes. Le dispositif conçu pour cette application critique est le TRAM (Transferrable Reload At-sea Method). L'USS Chosin (CG-65), un croiseur de classe Ticonderoga , s'est approché du cargo sec USNS Washington Chambers (T-AKE 11) du Military Sealift Command et a transféré un conteneur d'armes VLS vide au croiseur alors qu'il naviguait au large de la côte sud de la Californie le 11 octobre. Cette démonstration réussie marque une étape cruciale dans la capacité de réarmer les navires de guerre en mer, une priorité absolue. Le système TRAM à propulsion hydraulique peut être utilisé pendant que le navire exécute un ravitaillement en cours de route , une tâche régulière mais exigeante, où tous les types de fournitures sont déplacés d'un navire de ravitaillement à un navire de guerre tout en se déplaçant parallèlement les uns aux autres. Si le TRAM s'avère pleinement efficace et est déployé sur la flotte, cela signifie que les cellules d'armes du système de lancement vertical Mk 41 peuvent également être réapprovisionnées pendant ces opérations. #naval #sea #innovation #military https://lnkd.in/eFVuBacP

LES OREILLES D OR PARLENT AUX OREILLES D OR

Nouveaux ajustements du dispositif militaire américain au Moyen-Orient : Naval : - Le USS Abraham Lincoln Carrier Strike Group remplace le USS Theodore Roosevelt Carrier Strike Group dans la zone de commandement central. - Des croiseurs et des destroyers supplémentaires équipés pour la défense contre les missiles balistiques sont déployés dans les régions du Commandement européen et du Commandement central des États-Unis. Armée de l'air : - Déploiement d'un escadron de chasse supplémentaire au Moyen-Orient. Défense terrestre : - Amélioration de l'état de préparation en vue du déploiement d'une défense terrestre supplémentaire contre les missiles balistiques. Capacités existantes : - Le groupe de préparation amphibie USS WASP et l'unité expéditionnaire des marines opèrent en Méditerranée orientale.

📌Le véhicule d’assaut amphibie (MAV), développé par le FNSS Savunma Sistemleri A.Ş., sert dans les forces armées turques en tant que facteur de puissance du Corps des Marines turcs. 🔗https://lnkd.in/dhJPs952

CNN – sur la préparation des États-Unis à entrer en guerre contre l’Iran : « Les États-Unis disposent de forces en Irak et en Syrie qui pourraient potentiellement intercepter des drones en route vers Israël, selon l’endroit d’où ils ont été lancés. Les forces de la marine américaine en mer Rouge ont déjà intercepté des missiles à longue portée lancés par les Houthis au Yémen vers Israël. Il y a des milliers de soldats américains au Moyen-Orient et le ministère de la Défense y transfère des moyens supplémentaires. Au début de la guerre entre Israël et le Hamas, les États-Unis avaient déjà transféré une quantité importante d’armes au Moyen-Orient dans le but de jouer un rôle dissuasif et d’empêcher le conflit de s’étendre à l’ensemble de la région. Environ 1 000 soldats américains supplémentaires sont en route. Le groupe d'attaque USS Eisenhower reste dans la région. Le groupe d'attaque comprend 6 000 marins, le croiseur lance-missiles de classe Ticonderoga USS Philippine Sea (CG 58) et les destroyers lance-missiles de classe Arleigh Burke USS Mason (DDG 87) et USS Gravely (DDG 107). Le groupe comprend également Carrier Air Wing 3, qui se compose de neuf escadrons, dont quatre escadrons de chasseurs d'attaque.

#USSTRATCOM - #USNavy🇺🇸⚓️ 📸 USN. 🧵 : depuis le SSBN-737 USS 𝘒𝘦𝘯𝘵𝘶𝘤𝘬𝘺 (Guam, 28 août 2023), le SSBN-743 USS 𝘓𝘰𝘶𝘪𝘴𝘪𝘢𝘯𝘢 est peut être le 1ier #SNLE / #SSBN 🇺🇸 montré dans une « position » avancée dans le Pacifique Ouest : Guam, le 29 mai 2024. 👇 ➡️ 30 mai 2024 : publication (cf. Facebook : https://lnkd.in/e62Wpgd5) du Commander du Submarine Squadron 15 (COMSUBRON FIFTEEN : 4 x #SNA / #SSN classe Los Angeles) relate l'escale débutée la veille (29 mai), à la Naval Base Guam), par le SSBN-743 USS 𝘓𝘰𝘶𝘪𝘴𝘪𝘢𝘯𝘢. ➡️ Le message accompagnant la publication (cf. 𝘴𝘶𝘱𝘳𝘢) semble être relativement clair quant aux protagonistes intéressés et peut-être même un seul (passage surligné par nous) quand il déclare : 📣 « This port visit reflects the strategic importance of Guam and the United States’ commitment to 𝗮 𝗳𝗿𝗲𝗲 𝗮𝗻𝗱 𝗼𝗽𝗲𝗻 𝗜𝗻𝗱𝗼-𝗣𝗮𝗰𝗶𝗳𝗶𝗰. » ➡️ Il s'agit du mantra employé par la prose des différents acteurs diplomatiques américains afin de justifier l'ensemble des opérations navales servant à préserver la liberté de navigation : en particulier dans les mers de Chine. ➡️ 𝘘𝘶𝘪𝘥 du rapport avec la mission de dissuasion nucléaire assurait par les 14 x #SNLE / #SSBN 🇺🇸 dont 10 sont en permanence opérationnels, représentant ~66% des têtes nucléaires américaines ? 👇 ➡️ Est-ce une application inédite de la 2022 𝘕𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘢𝘭 𝘋𝘦𝘧𝘦𝘯𝘴𝘦 𝘚𝘵𝘳𝘢𝘵𝘦𝘨𝘺 𝘰𝘧 𝘛𝘩𝘦 𝘜𝘯𝘪𝘵𝘦𝘥 𝘚𝘵𝘢𝘵𝘦𝘴 𝘰𝘧 𝘈𝘮𝘦𝘳𝘪𝘤𝘢 - 𝘐𝘯𝘤𝘭𝘶𝘥𝘪𝘯𝘨 𝘵𝘩𝘦 2022 𝘕𝘶𝘤𝘭𝘦𝘢𝘳 𝘗𝘰𝘴𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘙𝘦𝘷𝘪𝘦𝘸 𝘢𝘯𝘥 𝘵𝘩𝘦 2022 𝘔𝘪𝘴𝘴𝘪𝘭𝘦 𝘋𝘦𝘧𝘦𝘯𝘴𝘦 𝘙𝘦𝘷𝘪𝘦𝘸, 27 octobre 2022 : ➡️ À une date indéterminée (entre les 20 et 28 mai, selon l' « USNI News Fleet and Marine Tracker »), le Carrier Strike Group 9 (CSG-9), centré sur le CVN-71 USS 𝘛𝘩𝘦𝘰𝘥𝘰𝘳𝘦 𝘙𝘰𝘰𝘴𝘦𝘷𝘦𝘭𝘵, navigue en Mer de Chine Méridionale (MDCM), quelque part entre l'île de Bornéo et la côte Sud de la Thaïlande. ➡️ Le CSG-9 s'apprête-t-il à engager des Freedom Of Navigation OPerations (FONOPs) dans le détroit de Taiwan ou bien fait-il planer la menace de le faire ? Ce serait potentiellement la 4ième crise du détroit de Taiwan - depuis la dernière en 1995 - si la République populaire de Chine réagissait avec virulence. ➡️ Toujours selon l' « USNI News Fleet and Marine Tracker », si le CSG-9 s'est engagé dans la zone allant des côtes chinoises jusqu'à la « 1ière chaîne d'îles » où Pékin tente de repousser la pression navale 🇺🇸 au-delà de cette zone : il y a aussi le CSG-5, emmené par le CVN-76 USS 𝘙𝘰𝘯𝘢𝘭𝘥 𝘙𝘦𝘢𝘨𝘢𝘯 qui navigue actuellement au Sud du Japon et donc à l'Est de Taiwan. ➡️ Au « lendemain » du 𝘉𝘢𝘭𝘪𝘬𝘢𝘵𝘢𝘯 𝘌𝘹𝘦𝘳𝘤𝘪𝘴𝘦 39-2024 (22 avril - 10 mai 2024) 🇵🇭 - 🇺🇸, ayant eu une participation 🇫🇷 pour la 1ière fois, dont l'enjeu central avait été de démontrer la faculté des deux États à engager des cibles navales à très longue portée, avec nombreux SINKEX.

« Accélérer plus vite encore » voilà en substance la directive du ministre Sébastien Lecornu à l'occasion de son adresse à la DGA - Direction générale de l'armement cet après-midi à Vert-Le-Petit à propos du rôle de la DGA dans la programmation militaire actuelle et celle à venir. Le ministre a appelé à lever toutes les barrières et revenir à la quête d'audace des pionniers de la DGA. Il nous exhorte à assumer notre rôle singulier, celui d'armer nos armées. Il a donné ses directives à Emmanuel Chiva & Thierry C. pour : ✅️ redonner la liberté d'action aux directeurs des programmes d'armement vis à vis de la comitologie; ✅️ simplifier le processus de réception des matériels lorsque les industriels ont démontré une maturité suffisante ; ✅️ favoriser la prise d'initiative (y compris en acceptant les échecs). #FiersDeNosIngenieurs #ArmerLesArmes #NotreDefense

L'Otan poursuit actuellement l'un des plus grands exercices de son histoire post guerre froide, l'exercice Steadfast Defender 24, simulant une attaque russe vers les pays Baltes. 90 000 soldats de plusieurs nations jouent ainsi à la guerre, consommant des quantités astronomiques de carburant afin d'estimer leur vitesse et capacité de réponse. Moi-même soldat en 1986, j'avais participé à ce genre d'exercice dans le Nord de ce qui était alors l'Allemagne de l'Ouest, en réponse à une imaginaire attaque soviétique. Débauche de matériels, interactions entre unités militaires aux cultures très différentes, et propagande permanente prévenant d'une possible attaque des Soviets. On sait, depuis lors, que lesdits Soviets n'avaient ni les moyens ni l'intention d'envahir l'Europe de l'Ouest, et que leur propre propagande prévenait d'une attaque imminente par l'Otan. Ce qui se jouait alors se rejoue exactement aujourd'hui, mais avec une technologie militaire nettement plus sophistiquée, notamment les drones. La propagande au service du complexe militaro-industriel et d'une gouvernance militarisée, avec le méchant Russe d'un côté et le saint occidental de l'autre, utilise les mêmes ficelles et pue de la même hypocrisie. La triste réalité est que le Russe a plus de raisons d'avoir peur de l'Otan, dont la nature et la justification sont de lui faire la guerre, que l'inverse. Les dix ans de manipulation US en Ukraine, depuis 2014, le démontre clairement: la guerre est enfin là, et les milliards pleuvent dans les coffres du complexe militaro-industriel. Ceci ne veut pas dire que le Russe est une victime, la Russie joue son rôle de grande puissance et ce n'est pas toujours joli, mais elle n'est en rien l'ennemi ontologique inventé par l'Otan et les psychopathes aujourd'hui au pouvoir en Occident. De Gaulle l'avait d'ailleurs parfaitement compris. Au bout du compte, les euro-atlantistes s'amusent, bcp s'enrichissent, pendant que des centaines de milliers de braves types meurent pour eux. Jusqu'au dernier Ukrainien, ils ont dit.

➡ La Grèce refuse les quatre navires de type « Littoral Combat Ship » proposés par les États-Unis 😂 Outre l’achat de quatre Frégates de défense et d’intervention [FDI] auprès de la France, la Grèce entend poursuivre le renouvellement de ses capacités navales avec, notamment, la modernisation de ses quatre frégates Hydra [Meko 200HN] et l’acquisition d’au moins quatre corvettes [dont une en option]. Pendant un temps, un choix devait se faire entre la Gowind de Naval Group, la Sigma 10514 de Damen, la FCX30 de Fincantieri et l’Arrowhead 140HN de Babcock. Seulement, en janvier, par l’intermédiaire d’un lettre adressée par le chef de leur diplomatie, Antony Blinken, au Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, les États-Unis proposèrent à la Grèce quatre navires de type LCS [Littoral Combat Ship] récemment retirés du service par l’US Navy. Et cela, à titre gracieux. Cette offre allait même plus loin puisqu’il était aussi question d’impliquer l’industrie grecque dans le programme des frégates « Constellation ». « Nous étudions également une solution intermédiaire avec des LCS, qui nous sont proposés gratuitement par les États-Unis. Mais au-delà, nous discutons aussi sur la conception et la co-production des frégates de nouvelle génération ‘Constellation' », avait alors déclaré Nikos Dendias, le ministre grec de la Défense. Et d’ajouter : « En cas d’accord, la Grèce pourrait participer à la conception de ce programme en fonction de ses besoins. Cela pourrait constituer un grand pas en avant tant pour la marine que pour l’industrie navale grecques ». Le transfert de ces quatre anciens LCS de l’US Navy devait alors se faire via le programme EDA [Excess Defense Articles]. Mais encore fallait-il trouver un accord sur les navires susceptibles d’être cédés. En effet, la marine grecque souhaitait obtenir les anciens USS Wichita, USS Billings, USS Indianapolis et USS St Louis… et non les USS Milwaukee, USS Detroit, USS Little Rock et USS Sioux City qui lui avaient proposés par le Pentagone. En octobre, la presse grecque a indiqué que les négociations autour de la cession de ces quatre LCS étaient toujours en cours. « Alors que la Grèce élabore sa stratégie de défense, l’acquisition de navires LCS modernes pourrait renforcer considérablement les capacités de sa marine dans les années à venir, garantissant qu’elle reste une force compétitive et sûre dans la région méditerranéenne tout en répondant aux besoins opérationnels immédiats », fit d’ailleurs valoir le quotidien I Kathimeriní. Finalement, aucun LCS ne devrait être cédé à la Grèce. Du moins pour le moment. En effet, le 14 décembre, avant le vote du budget 2025 de son ministère [dont le montant aura augmenté de 73 % entre 2019 et 2025], M. Dendias a déclaré que, s’il était très satisfait de la coopération militaire établie avec la France, il en allait autrement de celle nouée avec les États-Unis. (...)