Post de Millénaire 3 - Métropole de Lyon

À quelles mutations doivent faire face les arts visuels, musées et arts appliqués, mais aussi l’ingénierie culturelle ? Et quelles sont les conséquences sur les métiers et besoins en formation ? C’est à ces questions que répond le diagnostic Culture et création en mutations (2CM) coordonné par Lucie Marinier, professeure au Cnam. Transitions écologiques, numérique, évolution des lieux de culture et droits culturels sont étudiés à la loupe. Il en ressort 180 pistes pour servir de boussole au plan France 2030.

Alors que le milieu culturel se mobilise et que la France se retrouve face à l'histoire, plus que jamais il faut nous former pour comprendre notre époque - et notamment l'impact du numérique sur nos imaginaires, nos sociabilités, les pratiques professionnelles et culturelles.   Depuis quelques mois, nous travaillons avec le TAP – Scène nationale de Grand Poitiers et la Région Nouvelle-Aquitaine pour construire la 26e Rencontre TMNlab - rencontre qui invite les professionnel.les de la communauté et au-delà à développer une culture numérique située, active, engagée. Car le « numérique culturel » ne cesse de s’étendre : 🔎 pratiques des publics, 🔎 usages professionnels, 🔎 infrastructures matérielles, 🔎 éléments de scénographie, 🔎 plateformes et contenus web, 🔎 expériences immersives… Le spectacle vivant serait tantôt augmenté par les technologies, tantôt invisibilisé par les algorithmes. Il est perçu à la fois comme un défenseur de l’imaginaire en temps de crise – pourvoyeur de brain print contre le foot print* – et comme un secteur à renouveler de fond en comble. Lundi 7 octobre 2024, retrouvons-nous au Théâtre Auditorium de Poitiers (TAP) pour une journée de débats et d'ateliers en compagnie de personnes qui viennent partager leur questionnement et le fruit de leur cheminement : ALBOUY-KISSI Adelaïde, JEAN-FRANÇOIS CERISIER, Christine Debray, Cyril Delfosse, Sophie LANOOTE, Arnaud Levy, Camille Pène, Manon Picard, Philippe Vellozzo, emmanuel vergès mais aussi l'équipe du théâtre, les participantes et participants... Nous parlerons droits culturels en régime numérique, écologie de l'attention et imaginaires, nous décortiquerons les outils communs - guides, référentiels - pour les questionner et les faire nôtre, nous partagerons des données concrètes comme des expériences sensibles. Programme et inscription sur tmnlab.com 🔗 lien direct en commentaire Ingrid Gouband Julie Servant Raphaëlle GIRARD Franck CABANDÉ Yves LE PANNERER Clément Coustenoble Anne Le Gall

Avez-vous lu l'excellent article d'Emmanuel Wallon dans le n°19 de NECTART «Riches heures et infortunes du service public de la culture» ? A l'heure où l'on serait tenté de se dire que la notion de service public a fait son temps, que celui de la culture sent trop la naphtaline et les temps de Vilar, le texte d'Emmanuel a un double mérite (et bien plus...) : - resituer la notion historiquement et juridiquement : «L'évolution du droit ne dépend pas que de la sagesse de la haute juridiction, dont les murs s'avèrent perméables aux passions de l'époque, sous la poussée des acteurs sociaux. Jusqu'au début des années 1990, l'élargissement du périmètre du service public a eu des avocats, recrutés parmi les personnels administratifs, les organisations syndicales, les associations professionnelles et les élites intellectuelles...» - Sous la menace toujours plus prégnante du marché omnipotent mais aussi des injonctions d'un personnel politique de plus en plus ébloui par l'amazonisation de notre société, il rappelle ce pourquoi cette notion de service public de la culture a ceci d'essentielle : «Du théâtre national à la compagnie d'arts de la rue, de la Philarmonie au conservatoire à rayonnement intercommunal, d'Universcience au tiers-lieu périurbain, les formes et les voies du désintéressement se déploient en tous sens», rappelle-t-il opportunément. Si on n'y prend garde en le revitalisant (notamment à l'aune des droits culturels), nous pourrions voir ce magnifique héritage du service public de la culture s'étioler dans les limbes de la start up nation, dont l'idéologie a puissamment marqué les esprits ces dernières années. Merci Emmanuel de nous éclairer avec force argumentation. https://lnkd.in/eHp8yF4c

📌A écouter cette interview de Fabrice Raffin sur France Culture ce matin et qui propose un éclairage intéressant sur les conclusions de la concertation dans le cadre du "Printemps de la ruralité"*. Dans les territoires ruraux isolés, les enjeux de desserte et d'accessibilité, de qualité et de diversité de l'offre artistique et culturelle proposées demeurent. Du côté des médiathèques, le constat est sans appel : "Les campagnes ne manquent pas de bibliothèques ni de monuments historiques" mais leur fréquentation stagne malgré leur gratuité d'accès. La démocratisation culturelle auprès de tous les publics reste donc une préoccupation des professionnels des métiers la culture mais nécessite un volontarisme de la part de l’État et des collectivités territoriales. Toutes les initiatives, l'esprit d'innovation et l'engagement, individuel et collectif, sont requis. En 2024 alors que les droits culturels viennent donner un nouveau souffle à l'action publique, il est toujours aussi dommageable d'entendre dire de telle pièce de théâtre, spectacle de danse, concert ou autre offre culturelle : "ce n'est pas pour moi". On pourrait en concevoir un sentiment déceptif, notamment quand on s'est engagé dans cette voie dans sa vie professionnelle ou associative. Pour ma part, je me dis que c'est un défi permanent et qu'il y a tant à faire, chacun à son niveau, pour que la culture soit un levier d'émancipation, d'ouverture au monde, de rencontre de l'autre, tant dans les zones rurales isolées que dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. https://lnkd.in/e_MWmAbd ➡️ Pour aller plus loin : https://lnkd.in/erNKijH7 https://lnkd.in/edqNuYsV

À quelles mutations doivent faire face les arts visuels, musées et arts appliqués, mais aussi l’ingénierie culturelle ? Et quelles sont les conséquences sur les métiers et besoins en formation ? 180 pistes proposées par le diagnostic Culture et création en mutations (2CM) , une étude coordonnée par Lucie Marinier, dans le cadre du plan France 2030. https://lnkd.in/drrb_QTS Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) --- #observatoiredespolitiquesculturelles #mediaopc #France2030 #2cm #politiquesculturelles

Dans un post récent, je mentionnais la possibilité d'utiliser les outils d'intelligence artificielle générative pour permettre à des personnes de mieux visualiser l'idée qu'elles auraient d'un musée lors de travail en focus groupe. Lien 👉🏼 : https://lnkd.in/ebRST_-F La partie idéation est également applicable lors du travail d'un PSC (projet scientifique et culturel), tant pour une meilleure appropriation et réflexion sur les données et leur analyse, que la partie projection des expériences visiteurs. 🏛️ Vous trouverez ci-dessous la réflexion de Virginie Gorrec qui a incarné sa vision en tant que Directrice pour le Musée de l'École rurale en Bretagne, en s'aidant d'outils de réflexion (ChatGPT) et de génération d'images. 🖼️ On peut obtenir des visions beaucoup plus précises avec #Midjourney ou même entrainer des LoRA sur le bâtiment pour générer des images avec celui-ci tel qu'il existe actuellement, mais en modifiant son environnement. 💡 L'idéation et le brainstorming sont des usages très puissants des Gen AI, à partir du moment où l'on souhaite malgré tout ne pas être dans la disruption totale. Là seul l'humain sait faire 😉 ! .................................................................................................................................. Si vous aussi, vous souhaitez utiliser ces outils d'idéation pour vos différents projets, MUSEOVATION est prêt à vous accompagner pour la mise en place de workshops dédiés. N'hésitez pas à nous contacter. #TransfoNum #stratégie #PSC #UX #UI #Idéation #persona #expérience #museums #Museovation

[👀 SAVE THE DATE - JOURNÉE PRO INTERPÔLES 👀] → 𝙍𝙚𝙜𝙖𝙧𝙙𝙨 𝙘𝙧𝙤𝙞𝙨𝙚́𝙨 𝙨𝙪𝙧 𝙡'𝙖𝙘𝙘𝙚𝙨𝙨𝙞𝙗𝙞𝙡𝙞𝙩𝙚́ Comment permettre à toutes et tous l'accès aux œuvres, aux lieux et aux pratiques culturelles ? Quels sont aujourd'hui les dispositifs et innovations qui permettent la rencontre entre une œuvre et des publics dits empêchés ou éloignés ? Le 19 septembre prochain, les Pôles régionaux des filières culturelles s'associent pour mettre en lumière des initiatives et approches inspirantes de leurs réseaux. 🎯 L'objectif ? apporter des éclairages sur la manière dont les questions d’accessibilité se pensent et s’intègrent aux projets culturels et partager les clefs qui permettent de s'inscrire pleinement dans une démarche d’inclusion. Programme : https://lnkd.in/eztndPNF Inscriptions : https://vu.fr/JAPwQ Cette journée ouverte à toutes et tous est organisée conjointement par les six pôles régionaux : Pôle arts visuels Pays de la Loire La Plateforme Pôle Cinéma Audiovisuel des Pays de la Loire Le Pôle / Pays de la Loire Mobilis Pays de la Loire Pôle Patrimoine, réseau de coopération des acteurs du patrimoine culturel en Pays de la Loire Pôle spectacle vivant des Pays de la Loire Elle s’inscrit dans le cadre du dispositif d’accompagnement TRAJET#5, soutenu par la Région Pays de la Loire et la DGMIC.

📣 Appel à manifestation d'intérêt / Pour une expérimentation des politiques de soutien au #spectaclevivant en milieu rural 💬 Le COREPS Auvergne-Rhône-Alpes est une instance de dialogue social à l'échelon régional composée d'acteurs culturels (employeurs et salariés) implantés sur le territoire régional. Il travaille notamment, en lien avec l'État et les collectivités (Région, Départements, Communes et leurs groupements), à l'élaboration de préconisations en matière de politiques publiques de la culture. 💡 Le COREPS a travaillé pendant plus d’un an sur des recommandations visant à repenser les modalités de soutien au secteur du #spectaclevivant (#théâtre, #musique, #danse, #artsrue, #marionnettes, etc.). 📜 Celles-ci sont structurées autour de quatre axes prioritaires : - L’implantation à long terme des équipes artistiques sur les territoires en particulier en milieu rural dans une logique de prise en compte tant du travail de création/production/diffusion que de médiation culturelle et de transmission - Un soutien affirmé à l’emploi des équipes artistiques - De nouvelles modalités de coopération entre collectivités locales et Etat, en concertation avec les acteurs culturels du territoire - Une simplification des procédures administratives 🤝 La DRAC Auvergne-Rhône-Alpes / Ministère de la Culture a proposé que ces préconisations puissent être expérimentées sur des territoires volontaires dans un esprit de coopération et de co-construction. C’est l’objet de cet appel à manifestation destiné aux #collectivités locales, qui concerne tous les échelons territoriaux.  👉 Vous pouvez télécharger l'appel à manifestation d'intérêt sur ce lien : https://bit.ly/3I3yLjJ 📍 Le délai pour candidater est fixé au 4 avril 2024. 📩 Pour plus d'informations, vous pouvez contacter Glas Marjorie, coordinatrice du COREPS par mail : coreps@auvergnerhonealpes-spectaclevivant.fr

L'accessibilité, c'est un processus ! Beaucoup de perles dans cet entretien. En voici deux : "Souvent, ce n’est pas si compliqué, l’accessibilité. C’est beaucoup de gestes simples, même s’il y en a qui demandent plus d’investissement. Et ce n’est pas quelque chose qu’on fait du jour au lendemain. C’est un processus." "L’accessibilité n’est pas une thématique. C’est le développement d’une relation entre des communautés, des spectateur·ices et un établissement culturel. Et qui dit développement d’une relation, dit processus à long terme." Merci Eveline Payette-Dalpé ! #AccèsInclusif #Accessibilité #CultureAccessible

Coupe de 100 millions, « plan de refondation des secteurs du spectacle vivant et des arts visuels dans une logique d’écologie de la création ». Comment la profession s'empare-t-elle de ces annonces ? Comment nous, qui sommes aux commandes, en responsabilité, allons-nous contribuer à la transformation du secteur ? Quels dialogues ? et à quels endroits ? Je pense aussi qu'il y a une saturation de la création, notamment quand on regarde le nombre moyen de diffusions, et l'écart qui se creuse entre les spectacles qui tournent et que tout le monde s'arrache, et d'autres qui ne "décollent" pas. Qu'on ajoute à ce constat la difficulté de se démarquer dans le thème, dans le ton, dans le croisement des domaines. A la peur de ne pas plaire au plus grand nombre succède celle de défriser quelques un·es. Qu'on ajoute à ces freins de plus en plus nombreux, le sentiment d'un accès de plus en plus difficile aux offres artistiques et culturelles... Il y a de quoi baisser les bras. Les équipes de terrain connaissent si bien et depuis longtemps ce sentiment d'épuisement quand les salles sont vides aux 2/3, voire aux 3/4 malgré des mois de travail. Alors, oui, il faut remettre en question notre modèle? Produire ou créer moins ne veut rien dire en soi. Il s'agit de se demander pourquoi créer, que créer, pour qui et comment ? La diffusion fait partie intégrante de ces questions. Et j'y ajoute la participation, les respect des droits culturels des personnes, qui bien au-delà des quotas de publics cibles, font partie intégrante de ces questions. A quels moments les créateurs·trices et les structures qui les accompagnent ont-ils et elles le temps de se les poser ? Et surtout, quand ces question sont posées, en formation, recherche-action, sur des temps personnels, comment trouvent-elles un écho ? une légitimité ? des déclinaisons concrètes ? Quand est-ce qu'on met en commun pour avancer ensemble ? #droitsculturels #creationartistique #spectaclevivant #politiquesculturelles #ministeredelaculture