Par communiqué N°058 du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions , le comité constitutionnel national a été mis en place. Que ce Comité a lourde responsabilité de rédiger la nouvelle constitution qui devra refléter les aspirations du peuple gabonais et ainsi, rétablir une stabilité politique, économique et sociale. Alors que le projet de constitution n'a guère été soumis au Président de la Transition, que des voix s'élèvent en invitant les citoyens à voter le "Oui " ou le "NON" au Référendum avenir... Ce qui serait une entrave au débat démocratique. Qu'à la lecture conjointe des articles 54 et 56 de la constitution de 1991, les projets et propositions de Loi sont, après avis de la chambre administrative, délibérés en Conseil des ministres puis envoyés, pour examen, dans les commissions compétences de l'Assemblée Nationale avant toute délibération en séance plénière. Ma question est celle de savoir pourquoi tant d'agitation au sein de la classe politique ???
Post de Mlle ELISCHEVA R.
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Référendum 2024: la large approbation du nouveau projet de Constitution au Gabon et des interrogations. Source : La Rédaction quotidien l'Union du 19 November 2024. Avec 91,80 % de votes en faveur du projet de Constitution, les raisons de cette adhésion massive des Gabonais se dévoilent entre manipulation des peurs et campagne bien orchestrée. Les Gabonais se sont-ils réellement fiés au contenu de ce document ? Le soutien écrasant de 91,80 % des Gabonais au projet de Constitution, soumis à référendum samedi dernier, suscite de nombreuses interrogations. Si l’enthousiasme précoce des partisans du "Oui" a sans doute joué un rôle, une des clés de cette approbation réside dans la manière dont le message a été délivré. Les promoteurs du projet ont réussi à insinuer que voter pour la nouvelle Loi fondamentale équivalait à soutenir le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, perçu comme le sauveur après des années de gouvernance contestée. Cette stratégie de communication, subtilement manipulatrice, a eu un impact considérable, notamment dans les zones où la compréhension de la Constitution reste abstraite, loin des préoccupations quotidiennes. En liant leur vote à l’avenir du chef de l’État, les Gabonais ont trouvé un sens concret à leur engagement civique, renforçant l’idée que le "Oui" était synonyme de stabilité face à la menace d’un "Non" synonyme de chaos. Les partisans du "Oui" ont habilement joué sur les angoisses d’une population encore marquée par un passé politique tumultueux. La peur des lendemains incertains a été un leitmotiv dans les discours, incitant les électeurs à choisir la sécurité plutôt que l’inconnu. En se présentant comme des garants de la paix et du vivre-ensemble, ils ont su capter l’attention d’une frange importante de la population, rassurée par la promesse d’un avenir serein. Parallèlement, la campagne en faveur du "Oui" a été menée avec une intensité remarquable, soutenue par un réseau bien établi et financé. La Coordination nationale de campagne pour le "Oui" (CNCPO) a agi comme un véritable "rouleau compresseur", s’assurant que son message atteigne chaque recoin du pays, là où l’opposition peinait à se faire entendre. Cette domination sur le terrain a non seulement biaisé le débat démocratique, mais a également soulevé des questions sur la nécessité de réguler le financement des campagnes électorales et référendaires au Gabon. Ainsi, cette large approbation du projet constitutionnel ne peut être dissociée d’une campagne habilement orchestrée, exploitant les peurs tout en promouvant une vision de stabilité. Alors que les Gabonais semblent avoir choisi la voie de la continuité, les défis de la transparence et de l’équité dans le processus démocratique demeurent plus que jamais d’actualité.
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Elections européennes : attention danger L’Europe est un sujet qui draine des appréciations de toutes sortes. Cela va d’un enthousiasme mesuré à des critiques à l’emporte-pièce. Le dénominateur commun de ces commentaires est, trop souvent, une méconnaissance de ses institutions, de son fonctionnement, de ses enjeux. Avant le vote de demain, je ne peux que vous suggérer de vous pencher sur l’une, plusieurs ou toutes les chroniques réalisées par La Croix International et réunies sous 10 têtes de chapitre pour décliner « L’Europe décryptée : les questions qui fâchent » : 1) L’Europe coûte-t-elle trop cher à la France ? 2) Les accords de libre-échange sont-ils mauvais pour les Européens ? 3) L’Europe est-elle dirigée par des technocrates non élus ? 4) Le « pacte vert » a-t-il tué l’industrie européenne ? 5) Les Eurodéputés sont-ils sous la coupe des lobbys ? 6) L’Europe fabrique-t-elle trop de normes ? 7) Immigration : l’Europe est-elle une passoire ? 8) L’Europe a-t-elle renoncé à ses racines européennes ? 9) L’UE est-elle gagnée par le wokisme ? 10) L’Europe serait-elle capable de se défendre seule ? Le lien du 3) ci-dessous vous permettra, en pied de texte, d’avoir accès à tous les autres. Le vote de demain est notre vote. Faisons en sorte d’envoyer à Bruxelles des eurodéputés formés, attentifs aux autres cultures, impliqués et travailleurs – et, au minimum, bilingues anglais. Évitons d’en faire un baromètre de politique hexagonale.
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#GABON: LA QUESTION QUE SE POSE LES GABONAIS. Ils veulent bien savoir qu’est-ce qu’il en decoulera si on vote oui ? Et en même temps si on vote non qu’elle sera les conséquences pour le gabon s’il vous plait ? #Voici la #réponse : Si le #oui l’emporte, la proposition de réforme constitutionnelle est adoptée, et les changements proposés entrent en vigueur, consolidant les nouvelles orientations institutionnelles. Si le #non l’emporte, la Constitution en vigueur reste inchangée. Le gouvernement pourrait devoir ouvrir un dialogue plus large pour répondre aux attentes et proposer une réforme mieux acceptée. #ogooué241
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Assemblée nationale : 61% des Français favorables à la constitution de coalitions https://lnkd.in/dt_hQjQn Il est extrêmement urgent que les hommes politiques Macron compris se remettent sérieusement en question et se mettent à l’écoute active du pays et passe à l’action salutaire dont le pays a besoin…40 ans de gabegie de déficit de matraquage fiscal d’assistanat généralisé de bureaucratie débridées Ça suffit! S’il n’y a pas d’urgence une coalition avec un solide programme les français choisiront ni le centre ni le NFP’mais le RN et la petainiisation du pays… LFI ET RN à la niche sous réserve que les autres s’entendent et mettent leurs égos au placard.
Assemblée nationale : 61% des Français favorables à la constitution de coalitions
lefigaro.fr
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ACTU GABON 🇬🇦: l’opposition souhaite une meilleure implication dans les assises du dialogue national. Alors que pointe à grand pas le dialogue national prévu du 2 au 30 avril 2024 au Gabon, plusieurs partis politiques et organisations de la société civile appellent au report de ces assises. Ils regrettent d’être mis à l’écart par le gouvernement dans les préparatifs. Le groupement de l'opposition PG 41 demande l'annulation du décret convoquant le dialogue national et appelle à la mise en place d’une commission ad hoc inclusive et souveraine qui sera chargée de préparer les modalités pratiques et les termes de référence du dialogue. Pour le gouvernement, le Dialogue national inclusif doit permettre de préparer la fin de la transition( A24)
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Ce mercredi 21 février, une réunion de négociation s’est tenue avec Frédéric MONLOUIS-FELICITE et Pierre EGEA, les deux experts nommés par le Président de la République pour mener la mission sur l’évolution institutionnelle des pays d’Outre-mer. Nommés en janvier, ils ont la responsabilité d’examiner les demandes de modifications statutaires formulées. Leur objectif est de dresser un bilan des difficultés et des obstacles qui peuvent freiner l’efficacité de l’action publique dans nos régions et de proposer, sur la base de nos aspirations. des solutions concrètes au Président de la République pour favoriser le mieux développement.
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Voici pourquoi Solution Démocratique existe : encore une fois, le gouvernement Français ne veut octroyer aucun nouveau droit politique fondamental à ses citoyens. Le nouveau premier ministre, Michel Barnier, propose simplement d'étudier la possibilité d'une consultation citoyenne annuelle. Il s'agit d'un outil de démocratie participative : une consultation n'engage aucunement les représentants à appliquer les propositions qui en découlent. De plus, c'est généralement les représentant(e)s qui décident des sujets sur lesquels les Français sont consultés. Il ne s'agit pas d'une avancée : aucun nouveau droit politique n'est acquis avec ce type de dispositif. Les Français ne veulent pas participer, ils veulent décider. Ils souhaitent la démocratie directe. Pourquoi les citoyens Suisses seraient capables de disposer de ce droit fondamental, et pas les citoyens Français ? C'est une simple question de volonté politique, et nous avons encore beaucoup de travail pour convaincre les représentants de tout parti (LR, RN, LFI, etc.) du bien fondé de la démocratie directe pour notre pays. L'article de Nice Matin qui évoque la journée de consultation citoyenne : https://lnkd.in/dd6bzk3q VS ➡️ Ce qui changerait vraiment la donne : https://lnkd.in/dTbi_ptg
"Les Français ont des choses à dire et souvent de bonnes solutions à proposer": Michel Barnier annonce vouloir organiser une "journée nationale de consultation citoyenne"
nicematin.com
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#TRANSITION_DÉMOCRATIQUE_VERS_UN_RÉGIME_PARLEMENTAIRE Dans un mouvement historique marquant une étape significative dans son évolution politique, le Togo s’engage dans une transition de son système de gouvernance, passant d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Cette réforme constitutionnelle est perçue par de nombreux observateurs comme un pas en avant vers le renforcement de la démocratie dans le pays. 🧢 Un changement de cap pour la gouvernance togolaise Le régime présidentiel, caractérisé par une concentration importante du pouvoir exécutif entre les mains du président, cède désormais la place à un système où le Parlement joue un rôle central dans la détermination des orientations politiques du pays. Désormais, le président sera élu par les membres du Parlement, une modification constitutionnelle qui redistribue les cartes du pouvoir politique. Cette réforme diminue certaines prérogatives présidentielles au profit d’un renforcement du pouvoir législatif, promouvant ainsi une meilleure séparation des pouvoirs. L’objectif est clair : instaurer un équilibre plus sain et démocratique entre les différentes branches du gouvernement, tout en assurant une représentation plus fidèle de la volonté populaire. 🧢 Les implications d’une telle transition Le passage à un régime parlementaire promet plusieurs avantages pour le paysage politique togolais. Premièrement, il permet une plus grande implication du Parlement dans la prise de décisions cruciales, garantissant ainsi que les politiques mises en œuvre reflètent davantage le consensus politique et la diversité des opinions au sein de la société togolaise. Deuxièmement, cette évolution favorise la stabilité politique. En théorie, le fait que le gouvernement doive obtenir et maintenir la confiance du Parlement incite à une politique plus modérée et inclusive, réduisant les risques de polarisation extrême et de crises politiques. 🧢 Les défis à surmonter Néanmoins, cette transition n’est pas sans défis. Le succès de cette réforme dépendra de la capacité du Togo à mettre en œuvre des mécanismes efficaces pour assurer la transparence, la responsabilité et une véritable séparation des pouvoirs. La mise en place de garde-fous contre les abus de pouvoir et l’instauration d’un système judiciaire indépendant seront essentiels pour garantir le bon fonctionnement du nouveau régime. De plus, la transition vers un régime parlementaire nécessite une refonte du cadre législatif et institutionnel. Cela implique non seulement des modifications constitutionnelles mais aussi une adaptation des pratiques politiques et administratives pour se conformer aux principes du parlementarisme.
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Un projet de Constitution qui fait polémique au Gabon Le Gabon, petit pays d'Afrique centrale avec une population d'environ deux millions d'habitants, a vécu un coup d'État le 30 août 2023. Depuis un an, les militaires dirigent le pays, avec le Général Oligui Nguema en tant que Président de la Transition. Le régime actuel est un régime d'exception, les institutions républicaines étant suspendues. Pour éviter l'anarchie, la charte de la Transition a été instaurée comme Constitution provisoire. Les Gabonais et Gabonaises seront invités à s'exprimer par référendum sur le projet de Constitution, en votant pour le oui ou le non. Le 16 novembre 2024 sera un jour férié afin de permettre à tous les citoyens d'exercer leur droit de vote. Le projet de Constitution soumis au référendum suscite diverses critiques et oppositions. Dans le préambule, on peut lire : << Le Peuple gabonais, Conscient de sa responsabilité devant Dieu, ses Ancêtres et l’Histoire ; Porté par l’esprit du 30 août 2023, entend reprendre sa marche vers l’édification d’un État de droit garant des droits et libertés fondamentaux. >> Ce passage place la date du coup d'État comme un repère constitutionnel, signifiant que l’apologie de cet événement devient un devoir pour chaque citoyen. Ainsi, le coup d'État n'est plus considéré comme un crime contre la Nation et implique l’irresponsabilité pénale de ses auteurs. L'article 42, relatif aux pouvoirs de l'exécutif, dispose : << Le Président de la République est élu pour sept (07) ans au suffrage universel direct. Il est rééligible une seule fois. Nul ne peut exercer plus de deux mandats successifs, quelles que soient les éventuelles révisions de la Constitution. L'élection du Président de la République a lieu au scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Le Président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés. >> Cette disposition signifie que le président ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. En revanche, si les mandats ne sont pas successifs, il peut en exercer plus de deux mandats de façon intermittente. Avant le coup d'État, l’ancien président Ali Bongo avait établi un décret réduisant le mandat présidentiel à cinq ans. Il est difficile de concevoir un retour à un mandat de sept ans. En droit, le principe des droits acquis reconnaît que l'on ne peut supprimer un avantage pour en introduire un moins favorable. Tant que le nouveau droit acquis n’apporte pas un avantage supérieur, il convient de s’en tenir au dernier privilège établi.
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Gabon/Réforme constitutionnelle/Pouvoirs du President de la République: Points positifs, potentiels risques et pistes de solutions. Source: TEXTO DOMINICAL N°4216 du 1er septembre 2024. Le projet de constitution remis hier au Président de la Transition, président de la République, Chef de l'État, présente un mélange d'éléments positifs et de risques potentiels. S'agissant des points positifs, elle permettra l'efficacité gouvernementale en ce sens que la suppression du poste de Premier ministre et la nomination de deux Vice-Présidents pourraient permettre une prise de décision plus rapide et une coordination plus fluide des actions gouvernementales. Un autre point positif concerne la responsabilité du président de la République. En effet, le fait que le Président soit responsable devant l'Assemblée nationale et puisse être destitué peut renforcer la responsabilité et la transparence dans la gouvernance. Cela offre un mécanisme de contrôle qui peut équilibrer le pouvoir exécutif. Concernant les risques et les préoccupations que présente cette réforme constitutionnelle, Il y a d'abord le risque de concentration des pouvoirs. Bien que le Président soit responsable devant l'Assemblée, la combinaison de la plénitude de l'exécutif et du pouvoir de dissolution de l'Assemblée nationale peut créer un déséquilibre. Le Président pourrait utiliser ce pouvoir pour intimider ou contrôler l'Assemblée, limitant ainsi son indépendance. Il y a ensuite le fait que la capacité du Président de dissoudre l'Assemblée nationale pourrait créer des tensions et des instabilités politiques, surtout si cette dissolution est utilisée de manière stratégique pour éviter des critiques ou des oppositions. Mais la réussite de cette structure dépendra fortement de la définition des rôles et des pouvoirs des Vice-Présidents. S'ils n'ont pas une influence significative, cela pourrait rendre le système moins efficace. Aussi, il est crucial que cette réforme soit accompagnée de mécanismes clairs pour garantir la séparation des pouvoirs et la protection des droits des citoyens. Un débat public ouvert, transparent et inclusif est essentiel pour évaluer les implications de cette réforme et pour s'assurer qu'elle répond aux attentes démocratiques de la population. Débattons avec passion.
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