Post de Moh Said Kahoul

https://lnkd.in/emGnqw9S #Africanday #journéedelAfrique #UnionAfricaine "Des conquêtes de libération, des avancées en matière de développement et d’intégration sont aujourd’hui une réalité. Cela a été certes le résultat de la vision et le sens de leadership des pères fondateurs et des leaders actuels, mais aussi et surtout par votre mobilisation par centaines de millions à l’échelle du continent, vos sacrifices multiples, votre endurance inébranlable pour que le soleil éclaire et réchauffe la planète Afrique. La paix et la sécurité, la solution des crises qui ravagent certains de nos pays, le terrorisme, la dégradation de l’environnement naturel, le chômage des jeunes et les femmes, la migration, le recul des valeurs démocratiques, les changements inconstitutionnels de gouvernement, requièrent un vrai supplément de mobilisation, de sacrifices et de luttes ordonnées et responsables pour faire définitivement reculer tous ces fléaux. L’Organisation de l’Unité africaine enfantée dans la douleur de nos luttes, se trouve aujourd’hui à une vraie croisée de chemins. Elle doit se réformer résolument et courageusement pour devenir ce que nos pères fondateurs en ont voulu, à savoir un puissant levier d’unité, de libération, d’intégration et de défense de la dignité de l’homme africain, vis-à-vis de lui-même, mais aussi vis-à-vis des autres."

L'indépendance marque la libération d'un peuple voire de son pays. Depuis plusieurs décennie une lutte achernée se dénide sur les sillons, annonçant une amélioration du panier des ménages, démontrant la fin d'une guerre active devenue guerre froide, celle des idées. Un certain nombre d'idées concentrées autour de la recherche scientifique et de l'amélioration des conditions de vie sont au centre des questions d'intérêt général. Ainsi, on parle de liberté sociétale qui s'étend à plusieurs niveau des chaines sociales, de la liberté d'expression au libre échange national et international afin de rendre un panier plus dynamique à ses patriotes. Traduire à ce sens uniforme un dicours méthodique dont le bon sens serait la chose la mieux partagé, indique que nous échangions, partagions, redynamisions sans cesse les valeurs conquisent jadis et préservions l'acquis car la planète à des demandes naturelles en attente de réponses transformationnelles. C'est en ces mots que je souhaite au peuple français résidant du Gabon, à ceux de tout ailleurs, de la France et France métropolitaine, une excellente fête de l'indépendance du 14 juillet 2024.

Lors de son dernier sommet du 7 juillet 2024, la CEDEAO, dans un réflexe de survie et de recherche de son dernier souffle, se dit “satisfaite des progrès réalisés” par les autorités de la transition guinéenne. Cette lecture erronée, parce que très éloignée de la réalité que vivent nos compatriotes, reflète plus un choix de comparaison entre le mal Guinéen et le pire des trois pays du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger) qui sont aussi en transition. D'ailleurs tout porte à croire que c'est la base du chantage que fait le CNRD à la CEDEAO et à certains pays étrangers. Toujours est-il que cette lecture n’est ni un progrès ni une raison de satisfaction pour les populations guinéennes dont le calvaire et l’incertitude caractérisent le quotidien et l’avenir. Néanmoins, il n’y a rien de surprenant d’autant plus que lorsque la junte du CNRD avait annoncé avoir conclu un accord “dynamique” avec la CEDEAO, nous savions que l’usage de l’expression n’était pas fortuit. C’était une façon de préparer les arguments pour rendre élastique la durée de la transition; donc que son prolongement soit à volonté. Heureusement que cela ne trompe aucune personne lucide car à l’époque de la combine, j’avais personnellement attiré l’attention de l’opinion publique sur la subtilité du jeu de mots qui démontre la mauvaise foi de la CEDEAO et du CNRD. C’est d’ailleurs pour toutes ces raisons que la junte avait refusé un dialogue inclusif car c’est évident qu’aucun acteur politique et social sérieux n’aurait signé un accord de trahison contre les intérêts de la Guinée (retour à l’ordre constitutionnel, gouvernance civile représentative, élections démocratiques, développement économique et social). Dans un contexte de crise profonde du multilatéralisme, le pouvoir des institutions et de la communauté internationales, se réduit aux déclarations et résolutions sans effets. Ceux qui ne le comprennent pas, l’apprendront à leurs dépens. Il appartient donc aux populations de décider de leur avenir, et d’agir en conséquence selon leur mentalité et leurs ambitions. Aliou BAH #MoDeL https://lnkd.in/ehP9bY8V

Devons nous utiliser le terme "Diaspora" pour qualifier ceux qui ont quitté l’Algérie ? 🇩🇿 J’ai lu dernièrement plusieurs réflexions au sujet de ce terme. Certains rejettent ce mot, d’autres pensent qu’il ne correspond pas à notre réalité ❌ Aujourd’hui, les chercheurs définissent la diaspora comme des populations dispersées à travers le monde, mais qui partagent des liens forts : culturels, sociaux ou économiques. Ce terme a évolué bien au-delà de sa définition historique, souvent associée à l’exil juif, et s’applique désormais à toute communauté unie par des liens avec son pays d’origine. En Algérie, pendant longtemps, on nous appelait les "immigrés". Ce mot, parfois péjoratif, a laissé place à une logique plus internationale : celle de désigner une communauté à l'étranger qui garde des attaches profondes avec sa culture et son pays natal 🌍 Alors, doit-on continuer à débattre sur l’utilisation de ce mot ? Peut-être que la vraie question est ailleurs ! Peu importe qu’on se dise Algérien tout court, membre de la diaspora, ou résident à l’étranger, chacun doit pouvoir se définir comme il le souhaite. Plutôt que de s’opposer, apprenons à discuter et à comprendre les ressentis de chacun, sans agressivité. Il est temps de nous concentrer sur ce qui nous unit plutôt que ce qui nous divise 🤝 Nous sommes nombreux à appartenir à cette communauté dispersée ➡️ Certains ont quitté le pays par choix, d’autres par nécessité. Certains font des allers-retours réguliers, comme c’est mon cas. Certains ne reviendront peut-être jamais, mais continuent d'aimer leur patrie d'origine. Acceptons nos différences et cessons de chercher des problèmes là où il n’y en a pas ! Que l’on soit d’ici ou d’ailleurs, nous avons tous un rôle à jouer dans le développement de notre pays et dans le renforcement de notre communauté. Concentrons nous et valorisons les actions concrètes qui nous rapprochent chaque jour davantage de l'Algérie 🇩🇿

Au Burkina Faso, le président Traoré vient d'être reconduit pour 5 ans. Une décision prise à la suite des assises nationales. Les populations sont venues massivement le soutenir et ont demandé une prolongation de 10 ans et certains même optaient une prolongation à vie. La vérité éclate donc au grand jour. Pendant qu'une certaine presse ne cesse de diaboliser les dirigeants de l'AES, les présentant comme des putchists, juntes impitoyables, on réalise que la vérité est toute autre. Grace aux nouvelles technologies qui nous permettent d'avoir les vraies informations à la minute près, on voit que le temps où il était facile de transformer les mensonges en vérité par une propagande médiatique partisane, ce temps est révolu. Régime militaire ou civil, seuls les peuples sont souverains. Si les peuples préférent des dirigeants patriotes, dignes et qui leur sont reconnaissants, même s'ils sont pris le pouvoir en tant que militaires, cela ne dérange aucunement les peuples parce que c'est mieux d'avoir de tels présidents qu'aux soi-disant "démocratiquement" élus par des élections infiltrées, une démocratie instrumentalisée pour apporter à la tête des pays africains et uniquement africains au sud du sahara (en tout cas majoritairement!) des présidents "élus démocratiquement" qui très souvent sont au service d'un certain ordre contre les aspirations de leurs peuples. La démocratie est bonne, nous l'aimons si et seulement si elle est pratiquée sans être instrumentalisée, manipulée ou utilisée comme une épée de Damoclès sur la tête des pays qu'on veut soumettre. Si aujourd'hui les présidents Burkinabé, malien et nigérien tiennent encore, s'ils sont en vie, c'est aussi et surtout grâce au soutien massif et sans faille de leurs peuples. Question: Pourquoi ce soutien? Parce que ces trois présidents ont changé positivement la donne, ils ont repris le contrôle de leur pays et changé de vision, de choix et décidé d'être des dirigeants pour leurs peuples quelle soit la pression et la campagne de diabolisation qu'on leur fait. La preuve est ici, on n'a pas besoin d'aller chercher d'autres arguments. Comme dit le proverbe arabe: le chien aboie, la caravane passe. Dirigeants de l'AES, continuez de servir vos peuples, vous avez la légitimité car ils vous soutiennent dans leur écrasante majorité.

Nous nous réunissons à nouveau en présentiel à une période charnière de notre pays. Un moment où les espérances, les aspirations et les attentes seront récompensées ou trahies, un moment qui culmine de regards, de décisions et de choix. un moment qui est sensé générer des milliers d'étoiles ou nous faire voir les étoiles. sommes nous réellement au moment de la réconciliation ? sommes nous sur le point de réouvrir la porte de la dignité du Gabonais? sommes-nous dans un paradoxe entre compte de fée et réalité ? À ce même moment, plusieurs pays frères et amis, poursuivent leurs efforts pour réellement tourner la page sur une gestion cinquantenaire de l'État. Par ce moment allons nous aussi emboîter le pas de l'esclave qui a décidé d'être libre? faut-il reconnaître, l'importance ou l'inquiétude de ce moment? faut-il confier ce moment à l'expérience, au dévouement ou à l'intégrité? en effet force est de constater que ce moment ne peut être balayé d'un revers de la main ou être fait en votre absence ni notre absence encore moins leur absence. transformation structurelle, mentale, institutionnelle, transformation de vie, de vision, de compréhension... ce moment qui fera de notre unité nationale un géant à pieds d'argiles ou de béton. ce moment où l’impact des problématiques raisonne avec violence sur les parois des résolutions. rappelons nous à ce moment de la réelle démographie du Gabon, reconsidérons le principe de la représentation et sachons que chaque gabonais où qu'il se trouve a souffert de peur que le Gabon ne meurt. c'est certainement le plus grand moment de plus d'une génération. dans ma réflexion pour ce moment décisif pour les 14 prochaines années, je me surprends à sourire de peur que nous ne passions parallèlement proche de la note moyenne. il me vient aussi à l'esprit de saluer ceux qui comme plusieurs, défendent corps et âme perdue le rêve d'un Gabon de merveilles. ce Dialogue National qui se doit inclusif est le moment du paroxysme du consensus et de la décision. Profitons donc de ce moment pour construire une nation plus stable, juste et agréable. nous attendons tous tout de ce moment il ne faudrait pas qu'il ne nous donne rien. Comprendre par ces mots l'importance d'un Dialogue National Inclusif.

Le déjeuner débat de WATHI a été une belle occasion pour nous de revenir sur les grands défis de la société civile sénégalaise et africaine. Nous croyons que la société civile africaine doit être plus indépendante et mieux équipée pour créer un changement durable. J’ai souligné la nécessité d'une collaboration accrue entre les initiatives pour s'attaquer aux défis du continent. Il est fondamentale de se libérer de la dépendance vis-à-vis des financements externes et de développer notre propre capacité à financer nos luttes. Si les partenaires techniques et financiers ont leur propre agenda, il est essentiel que nous en soyons conscients. Pour avoir un impact réel, la société civile doit être autonome et unie. J’aimerais que nous puissions approfondir la question. Selon vous : * Quelles sont les actions que la société civile africaine peut entreprendre pour devenir plus indépendante ? * Comment pouvons-nous mieux soutenir les initiatives locales qui s'attaquent aux problèmes du continent ? * De quelle manière la collaboration entre les organisations de la société civile peut-elle être renforcée ? #SociétéCivile #Afrique #Indépendance #Impact
#TheManOfUbuntu

#Senegal #Nation #PresidentDiomaye L’adresse à la nation de son Excellence le Président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye FAYE #assure et #rassure. Cette ambition se concrétisera avec l’implication de tous les sénégalais. Une hirondelle ne fait pas un #printemps. Les collaborateurs du Président de la République et du Premier Ministre que nous sommes, devront être en #première ligne pour la réalisation de cette ambition pour notre pays. 1. N’écoutons pas, ne calculons pas, ne prêtons pas attention aux #calomniateurs et aux #aigris. Le jour où il s’arrêteront ce sera parce que nous sommes sur la mauvaise voie. Restons #focus et travaillons de jour et de nuit sans relâche pour notre pays. Nous avons comme seul et unique #interlocuteur le peuple sénégalais. 2. Écoutons les #besoins et préoccupations du peuple : restons en contact avec les populations pour comprendre leurs besoins et attentes. 3. Soyons #transparents et #honnêtes dans nos actions : la confiance du peuple est primordiale pour un leadership efficace. 4. Priorisons l'intérêt #général : prenons des décisions qui bénéficient au plus grand nombre, même si elles ne sont pas politiquement populaires. #Irréprochables nous devrons être, nous ne devrons pas être le ventre #mou de cette belle ambition. Il est essentiel que nous soyons #accessibles, #souples et prêts à écouter les différentes perspectives. Chacune de nos décisions doit être prise en gardant à l'esprit le bien-être et l'intérêt de la nation dans son ensemble. Nous avons un pays à #construire et une nation à #réconcilier.

Réflexion du 5 novembre 2024 En politique, la négociation est l'essence de la stature d'Homme d'État. Le monde traverse une période de transformations profondes, et l'Afrique, plus que jamais, est appelée à saisir ce moment pour marquer l'Histoire. Le Congo doit s'inscrire dès maintenant dans cette dynamique de changement qui s'opère devant nous. Le colonialisme et l’esclavage appartiennent au passé. Dans le monde politique, il y a une limite à l’orgueil. Négocier ne représente pas une faiblesse mais bien une force mentale et une maturité politique qui élèvent au rang d'Homme d'État. Gouverner, c'est garantir à son peuple les conditions d'une vie digne et épanouissante, et éviter toute action qui mettrait sa vie en péril. Alors que le monde évolue, il est essentiel que l’Afrique affirme sa souveraineté en évitant toute logique de suivisme. Elle doit se positionner pleinement dans le concert des Nations, en construisant des partenariats fondés sur le respect mutuel et une ambition commune avec l’Occident. Le Congo, quant à lui, se trouve face à l’opportunité d’écrire une nouvelle page de son Histoire. Modeste Boukadia https://lnkd.in/e5vzSRYe

Tribune libre : Transition au Gabon : Entre espoirs et sentiment de trahison Pour l'amour du Gabon je ne me tairai point. Pour le triomphe de la vérité et de la justice, je me battrai. Car, les Saintes Écritures sont claires à ce sujet : c'est la justice qui élève une nation (Proverbes 14: 34) Permettez-moi de pousser la réflexion un peu plus loin en disant qu'aucun Gabon nouveau et digne d'envie ne sortira de terre, si nous ne choisissons pas de bâtir sur le socle de la justice. Il est en effet evident que le processus de Transition en cours dans notre pays prendra bel et bien fin un jour. Mais à l'allure où vont les choses, il est claire que la fin de la Transition ne signifiera pas la fin de l'injustice et de la honte. Pourtant, l'injustice et la honte sont deux maux; deux plaies, deux obstacles à la cohésion sociale et au vivre-ensemble que le sage auteur de l' hymne nationale de notre pays nous recommande de pourchasser à jamais ! Comment ? La question "comment faire pour pourchasser l'injustice et la honte de notre pays" m'exige de décliner le but de cette tribune libre, qui est d'interpeller le Président de la Transition, Chef de l'Etat, sur les dangers liés à ce qui s'apparente de plus en plus à un retour vers l'ordre ancien; et que de milliers de Gabonais.ses, ceux là mêmes qui ont crié liberté au petit matin du 30 août 2023, commencent à vivre comme une trahison. D'où vient ce sentiment de trahison ? Dans son discours d'investiture, le Président de la Transition s'était appuyer sur les paroles de notre hymne nationale pour donner aux peuples opprimés du Gabon, une nouvelle raison de rever. Et cela en citant le passage ci-après: "peuple Gabonais, aujourd'hui, les temps heureux rêvés par nos ancêtres arrivent enfin chez nous". Ceci avant de poursuivre en disant, je cite: " il faut donc des changements profonds, issus de notre réflexion commune". Six mois après le début de la Transition, nous pouvons observer que seules les familles qui ont pillé la richesse publique sous le règne du père, et qui ont été mis à l'écart par le fils, vivent des temps heureux, car elles pour la plupart, de retour aux affaires ! En parlant des changements profonds dont le Président parle dans son discours, la question que je me pose est la suivante: A-t-on besoin d'attendre l'organisation du dialogue national pour comprendre qu'il est quasi- impossible de bâtir un édifice nouveau en faisant confiance aux mêmes maçons qui ont quatorze années durant, détournés l'argent qui était censé servir à la construction des routes, des hôpitaux, des écoles, des logements sociaux....? Je ne cesserai jamais de dire: la première institution qu'il faut restaurer à l'ere de la Transition, c'est la dignité de ces nombreuses familles Gabonaises... La suite: https://lnkd.in/dfEt3gEY ........................................ Cyr Pavlov MOUSSA-MOUSSAVOU, Analyste Politique