Post de Mohammed BENAHMED

Encore une fois les propos d'E Macron n'ont absolument rien à voir avec l'incompétence ou l'absence de maîtrise de son langage. Il utilise exactement la même technique à l'échelle nationale consistant à passer du tout à tout...a l'instar d'un pilote qui braquerait brusquement son volant dans deux directions diamétralement opposées dans un laps de temps très court...avec le risque évident de faire une sortie de route ou un tonneau...ce qui s'appelle, en d'autres termes, provoquer un "accident". Il y a un an, remettre en cause la version d'une armée israélienne totalement surprise par l'attaque du Hamas, faisait de vous un complotiste, un antisémite...alors que, je l'ai souligné avec constance, critiquer la politique radicale du gouverne-ment israélien n'a rien à voir, a priori, avec l'antisémitisme. Si un tel théorème était vrai...critiquer E Macron relèverait d'un racisme antifrançais. On est donc passé en un an d'un soutien inconditionnel à Israël a une remise en cause de la légitimité historique de l’État israélien puisque cette formule, quand on l'analyse bien, indique clairement que l’État israélien serait une entité artificielle, sans légitimité territoriale et historique...ce qui est tout aussi absurde et insultant à l'égard du peuple israélien. On peut tout à fait critiquer la politique de B Netanyahu, le "Emmanuel Macron israélien" au regard de son cynisme et de son machiavélisme...sans, par exemple, remettre en cause la légitimité de l'État Israélien. On peut tout à fait respecter le peuple israélien...et respecter le peuple palestinien. Cela n'a rien à voir avec une lâche neutralité ...cela s'appelle tout simplement défendre... LES DROITS DE L'HOMME, une logique de paix et de justice et non pas une logique clanique. Quand deux de ses enfants se disputent, un bon père appelle d'abord au calme et s'ils en viennent au main, essaye de les séparer. Si E Macron ne le faisait pas EXPRÈS, on pourrait penser qu'il est fou... Mais, finalement, le fait de le faire exprès ne le rend t il pas encore plus fou?

Dominique de Villepin, invité sur franceinfo, lundi 7 octobre, a pris une position claire contre la politique de Benjamin Netanyahou, qu'il qualifie de « rêve chimérique ». Dans un contexte où Israël a intensifié ses offensives militaires sans atteindre aucun de ses objectifs stratégiques, de Villepin s'oppose fermement à ce qu’il perçoit comme une dérive militaire vouée à l’échec. L'État sioniste est aujourd'hui confronté à un dilemme existentiel : poursuivre une guerre sans fin qui détruit les infrastructures civiles palestiniennes sans pour autant apporter une sécurité durable, ou revenir à une politique de dialogue et de paix. Son discours met en lumière l'échec cuisant de la stratégie barbare israélienne, qui non seulement menace la stabilité régionale, mais entraîne aussi un discrédit croissant des alliés occidentaux traditionnels d'Israël. Le massacre de plus de 42 000 civils, dont la majorité sont des enfants et des femmes, la destruction systématique d'hôpitaux, d'écoles et de centres de santé et de mosquées et d'églises ne peut en aucun cas être justifié par la simple "défense nationale". Au contraire, ces actions nourrissent davantage la haine et la violence, plongeant la région dans une spirale destructrice. Le message de de Villepin est une critique cinglante : il ne s'agit plus de soutenir inconditionnellement un allié, mais de mettre un terme à une stratégie militaire qui menace non seulement la paix au Moyen-Orient, mais aussi la crédibilité des pays qui soutiennent cette entreprise sanglante. #DroitsDeLHomme #JusticePourLaPalestine #IsraëlCriminelDeGuerre #NetanyahouCriminel #StopAuMassacre #SolidaritéPalestinienne https://lnkd.in/gc9Cuq7c

Sport et politique ou géopolitique, ça ne fait pas 2.

Je participais mardi soir 23 avril à un débat organisé jeudi soir à l’ULB par les Jeunes FGTB sur la guerre entre Israël et le Hamas. Nul besoin de dire que le débat était polarisé et la salle très pro-palestinienne. Comme chaque fois, il a fallu insister sur la nuance à apporter dans cette question complexe. J’ai dû répéter, face une hostilité certaine de la salle, qu’Israël est encore toujours une démocratie même si elle est aujourd’hui dévoyée par un gouvernement qui est pire que tout ce qu’on peut imaginer. Et que parce qu’Israël est une démocratie, elle reviendra à une position plus raisonnable en se débarrassant de ses mauvais maîtres, tant il est vrai que ce pays est aujourd’hui dans une totale impasse sans perspective pour lui, pour les Palestiniens et toute la région du Proche-Orient. J’ai pu rappeler la position des Engagés dans ce conflit. OUI, nous reconnaissons à Israël le droit de se défendre mais pas celui de bombarder de manière indiscriminée les populations civiles OUI, nous demandons la libération des otages détenus par le Hamas, qui est une organisation terroriste, responsable le 7 octobre 2023 du plus abominable pogrom depuis la Seconde Guerre mondiale, et qui ne doit plus jouer aucun rôle demain dans une solution de paix dans la région OUI, nous demandons un cessez-le-feu immédiat et un arrêt total des attaques incessantes et disproportionnées de l’armée israélienne contre les civils OUI, nous sommes pour la solution à deux états, l’un israélien et l’autre palestinien OUI, nous demandons un démantèlement des colonies, qui sont contraires au droit international OUI, nous demandons un embargo sur les livraisons d’armements à l'État d'Israël, idéalement au niveau européen OUI, nous reconnaissons l’existence de discriminations systématiques envers les Palestiniens et nous voulons une enquête internationale à ce sujet pour permettre aux Nations Unies de trouver le meilleur qualificatif précis pour décrire les exactions commises à Gaza OUI, nous soutenons la liberté d’expression des défenseurs des droits des Palestiniens et notamment de ceux qui plaident pour un boycott d’Israël, tant que leurs propos ne s’appuient pas sur des thèses antisémites ou qui remettraient en cause l’existence même de l’Etat d’Israël OUI, nous voulons maintenir le financement de l’UNRWA Le choix de la nuance est la seule voie possible. La nuance est aujourd'hui un acte de résistance face aux extrêmes. Alain Deneef, 5e sur la liste 6 Les Engagés pour les élections régionales bruxelloises, le 9 juin 2024 Les Engagés.be - Mouvement Participatif #politique #bruxelles #régionbruxelloise #électionsregionales #lesengagés #lecouragedechanger #Gaza #Israël #conflit

De ce qu’un #média peut conditionner notre perspection du monde dans sa manière de présenter les faits et du questionnement que peut susciter son intentionnalité. La capture d’écran que je partage ici est apparemment anodine et pourtant, elle ne l’est pas. Elle parle de la minorité druzes en deuil en Israël alors même que le sujet traite essentiellement des populations du plateau du #Golan victimes de l’attaque du Hezbollah libanais. Le plateau du Golan est occupé par Israël depuis la Guerre des 6 jours de 1967. En 1981 Israël a revendiqué l’annexion de ce territoire. Mais cette revendication a fait l’objet de la résolution 497 des Nations Unis adoptée à l’unanimité et condamnant cette annexion. Et plus encore depuis quarante ans la France et sa diplomatie ne reconnaissent pas le plateau du Golan comme appartenant à Israël (https://lnkd.in/dCpvqdvy). Seules les Etats-Unis de Donald Trump ont reconnu récemment la légitimité de cette annexion par Israël. Le plateau est stratégique car il est à la croisée des chemins entre la #Syrie, le #Liban, la #Jordanie et donc #Israël. Il surplombe le Nord d’Israël position depuis laquelle les forces syriennes avait pilonné l’armée israélienne. Il possède de surcroît d’importantes réserves hydriques. Or l’eau dans cette région est une ressource précieuse: j’en avais déjà été le témoin privilégié il y a plus de 30 ans. Sur le plan de la démographie, le plateau du Golan est habité par des #Druzes, une communauté chiite essentiellement présente au Liban et en Syrie. Le reste de la population est composée d’Israéliens vivants dans des colonies. De fait, affirmer que « douze enfants druzes ont été tués en Israël » n’est rien de moins qu’une présentation éminemment politique des faits et une désolidarisation de la politique étrangère de la France. Il est alors opportun de s’inquiéter des motivations liées à un tel parti pris, et si au premier chef il n’y a pas l’intention de souffler en France sur les braises de la discordes entre confessions religieuses.

Hypocrisie sans nom Éditorial du journal Le Monde. Une fois cette bonne intention affichée, il faut faire quoi? Attendre que le gouvernement israélien obéisse ? Attendre que les États-Unis imposent à Israël de revenir à la légalité internationale ? Attendre que la France, ou l'Europe, imposent cette option? Vous savez que ça ne se fera pas. Il faut cesser l'hypocrisie. Les Palestiniens n'existent que par la lutte armée. Et quand ils utilisent la seule arme dont ils disposent, sacrifier la vie de leurs enfants pour défendre leur terre, vous les qualifiez de terroristes et vous les condamnez. Afficher cette position sur la colonisation israélienne et, en même temps, dénier aux palestiniens le droit de résister relève d'une hypocrisie sans nom. C'est une complicité concrète avec les colons israéliens. La résistance à l'occupation est légitime.

qq palestiniens tués, d’autres expropriés de force de chez eux, des arrestations musclées d’enfants à Hébron, des colons mauvais coucheurs et même certaines égéries telle, Ahed Tamimi nommée : le nouveau visage de la révolte. Qq images par-ci par-là, des 4ᵉ page intérieure, puis, on éteint la lumière et on change de sujet, «les gens ont mieux à faire que de s’apitoyer sur ces bédouins» se disent ceux «In charge», qui bien souvent sont des sionistes pur jus et défenseurs acharnés d’Israël. Il faut dire que la machine médiatique est au service d’un soutien inconditionnel à l’armée israélienne et de la déshumanisation des gazaouis depuis le 7/10, comme si, ce conflit avait commencé à cette date : David Pujadas, sur le plateau de LCI, remettait ainsi en cause la valeur humaine des civils palestiniens et se demandait : «est-ce qu’il faut dire, un civil à Gaza, c’est la même chose qu’un civil à Israël ?». Sur BFM-TV, Raphaël Einthoven tenait des propos similaires et appelait «victimes collatérales» les morts palestiniens pour déresponsabiliser totalement l’Etat sioniste de ses crimes. Passons sur les atrocités entendues sur toutes ces chaines avec des : «il faut les exterminer», «tous terroristes, même les enfants qui le deviendront élevés au biberon de la haine des juifs», «il faut rentrer dans Gaza et tout détruire» et autres propos qui devraient être censurés et condamnés ; que nenni, les BHL en tête font de la surenchère sans être interrompus aucunement par des Salamé et les semblables de la caste… Le présentisme des médias : leur propension systématique à la déshistoricisation de chaque nouvelle étape du conflit en le traitant à la fois comme s'il ne s’inscrivait pas dans une histoire longue et dans un contexte spécifique. Un exemple : sur le catalogue de l’INA (... de l’audiovisuel), entre le 1ᵉʳ janvier et le 1ᵉʳ octobre 2023, le 20 heures de France3 n’a consacré en 9 mois que 10 sujets sur le conflit, et sur cette période, le temps de parole des Palestiniens a été de 33 SECONDES ! Il y a eu qu’un seul point à traiter du sujet des colons commettant des exactions contre les palestiniens dans les territoires occupés de Cisjordanie… Nulle part ne fut mentionné le bilan meurtrier de l’année 2023 avant le 7/10, qui se montait déjà à + de 300 morts. C’est aussi une guerre sémantique : «le conflit» = «Lutte armée, combat entre deux ou plusieurs puissances qui se disputent un droit» La Palestine n’est pas reconnue comme un pays par les Nations unies, mais comme un "État observateur non membre" depuis 2012. ... Entre ces deux entités, utiliser le mot «conflit», c’est faire croire que deux armées s’opposent. Il n’en est rien, d’un côté, oui, il y a une armée puissante et organisée, de l’autre, des civils qui, selon où on se place, peuvent être définis comme des terroristes (le Hamas) OU des résistants (le peuple palestinien)…

Israël Palestine : pour une paix juste et durable Depuis le début de la guerre, la CGT s'inscrit dans les initiatives de rassemblement les plus larges pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et la réouverture d’un processus de paix durable, en Israël et en Palestine, sur la base des résolutions de l’ONU. La CGT tient à apporter sa solidarité entière et sans conditions aux populations en deuil en Israel et en Palestine, ainsi que son soutien total aux millions de civils pris pour cible et meurtris par les escalades de violence. Notre internationalisme syndical nous engage à nous mobiliser en toutes circonstances en faveur de la paix, en soutien à tous les peuples agressés, opprimés, assassinés. Il nous engage encore à nous opposer à toutes les colonisations et impérialismes, à toutes les dominations. Nous devons œuvrer pour contraindre la France et l’Europe à agir pour un cessez-le-feu immédiat et la réouverture de négociations pour une paix juste et durable. Nous devons les contraindre à agir pour qu’enfin les résolutions de l’ONU soient respectées : démantèlement des colonies, retrait des troupes israéliennes des territoires palestiniens, levée du blocus contre Gaza en place depuis 2007 et fin de l’état de siège. L’embrasement est aux portes de nombreux pays, particulièrement dans cette région déjà très fragilisée par des décennies de conflits armés. Les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité se multiplient. Ils doivent être condamnés fortement, punis et empêchés quels que soient les auteurs. #cgt #cgtakkodis https://lnkd.in/dDtWJvj3

Ne nous laissons pas abuser par la présentation simpliste des #médias qui réduisent la crise #politique israélienne à une opposition entre "faucons" et "colombes". Il ne s'agit pas d'une question de divergences entre ceux qui souhaitent un accord durable et ceux qui prônent la poursuite de la guerre. Les manifestations israéliennes, souvent décrites comme des appels à la paix et à la fin de la tragédie de #Gaza, sont en réalité motivées par d'autres considérations, principalement la libération des otages détenus par le Hamas, plutôt que par un désir de mettre fin à la guerre. Le vrai débat en #Israel n'est pas entre ceux qui prônent un retrait total de Gaza et ceux qui veulent y rester. Il se situe plutôt entre une droite extrême qui aspire à annexer Gaza, en expulsant sa population pour la remplacer par des colons, et un "centre" sioniste qui, conscient du coût exorbitant de cette entreprise, préfère maintenir le "statu quo", en s'inspirant du plan Allon de 1967. Ce plan consiste à contrôler les zones stratégiques tout en évitant une #annexion complète. Ainsi, la division politique au sein de l'élite israélienne ne se résume pas à une opposition entre "faucons" et "colombes", mais entre "faucons" et "aigles". C’est le cœur du conflit entre Netanyahou et le "centre sioniste", représenté par des partis d'opposition ainsi qu'une minorité au sein même du Likoud, incarnée par le ministre de la Défense, Yoav Galant. Récemment, une confrontation entre Galant et Netanyahou, rapportée par la presse israélienne, a révélé les tensions autour d'un accord de cessez-le-feu que les États-Unis, avec le soutien de l'#Égypte et du #Qatar, tentent de négocier. Dès le début, il était évident que cet accord ne mettrait pas fin à l'occupation de Gaza. Pour Israël, il ne s'agit que d'une trêve, impliquant un retrait limité pour permettre la libération des otages, avant de reprendre les hostilités. Netanyahou est pris entre deux feux : d'un côté, les familles des détenus israéliens qui réclament leur libération, et de l'autre, les ministres d'extrême droite qui rejettent toute trêve. La pression la plus forte vient de Washington, désireuse de se montrer favorable à une trêve "humanitaire" pour soigner son image, particulièrement en période électorale. Le "centre" sioniste, lui, voit dans cette trêve une opportunité de libérer des otages, tout en maintenant un contrôle à long terme sur Gaza, bien que les modalités de ce contrôle fassent débat. L'affrontement entre Netanyahou et Galant, notamment autour du retrait du "Corridor de Philadelphie", illustre bien ces divisions. Galant et l'opposition préfèrent un contrôle électronique plutôt qu'une présence permanente, tandis que Netanyahou, sous la pression de l'extrême droite, rejette tout compromis. Cette opposition révèle que, malgré les divergences #tactiques, l'ensemble de l'élite politique en Israël reste déterminée à maintenir sa mainmise sur Gaza, même si la forme de ce contrôle reste un sujet de désaccord.